TEASER
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
EXTRAIT DU PROCHAIN CHAPITRE :
Je suis revenu à la maison où j’ai trouvé une voiture garée à
côté de celle de Marwane, j’ai tout de suite compris qu’elles étaient déjà là. Mon
cœur a commencé à battre rapidement dans ma poitrine et mon corps s’est mis à
trembler légèrement. J’ai joint mes deux mains devant ma bouche et j’ai soufflé
grandement par la bouche pour me redonner courage et contenance.
Moi : (Devant la porte) Calme toi Loyd, tout va bien se
passer. Vous allez simplement discuter et chacun retournera à sa vie
J’ai soufflé une fois de plus puis j’ai inséré la clé dans
la serrure, la porte était bloquée.
Marwane : (À l’intérieur) Attends je viens t’ouvrir, il
y a une clé derrière la porte.
J’ai retiré la clé et j’ai attendu. Il a ouvert et m’a
regardé avec le sourire sur les lèvres. Sans qu’il ne dise quoi que ce soit,
j’ai compris qu’il confirmait ce que je savais déjà. Il m’a tourné le dos et je
l’ai suivi en fermant la porte derrière moi.
Marwane : (Joyeux) Nous sommes là.
Elles ont toutes les deux tourné les têtes dans notre
direction et mon cœur a raté un battement quand mon regard a croisé celui de Lucrèce.
J’ai marqué un arrêt de plusieurs secondes durant lesquelles personne n'a dit
un mot.
Marwane : (Qui s’était avancé vers elle) Tu vas rester
là-bas ?
Moi : (Regardant toujours Lucrèce) Bien sûr que non.
Je me suis rapproché d’elles et à leur niveau elles se sont
levées.
Moi : Bonsoir.
Elles : Bonsoir.
Moi : Asseyez-vous (ce qu’elles font) J’étais chez le
boutiquier.
Lucia : Marwane nous l’a dit.
Moi : Ok.
Je me suis assis à côté de Marwane en regardant Lucia.
Moi : Je vois que ce fou s’est au moins occupé de vous.
Lucia : (Esquissant un faible sourire) Oui.
Marwane : (Souriant) Mais le gars là me prend même pour
qui ? Tu crois que je suis un sauvage qui ne sait pas accueillir des
invités ?
Moi : (Le regardant en souriant) En effet. C’est
exactement ce que je crois.
Marwane : (Riant) Je préfère ne pas te répondre à cause
des filles mais crois moi tu ne perds rien pour attendre.
Moi : (Souriant) Si au lieu de dire des conneries, tu
te rendais utile en m’apportant quelque chose à boire.
Marwane : Je suis ton travailleur ?
Moi : Non mais tu es mon petit frère et avec tout ce
que tu me coûtes comme dépenses, normalement tu mérites d’être mon esclave même.
Il prend un pouf et me le tape dans les côtes avant de se
lever et fuir.
Moi : (Regardant dans sa direction en riant) Tu as
intérêt à rester là-bas, vilain.
Marwane : (Riant) Le plus beau de cette famille c’est
moi.
Moi : (Souriant) Dans tes rêves.
Il a disparu derrière la porte de la cuisine et j’ai reporté
mon regard sur les filles qui assistaient à la scène un sourire sur les lèvres.
Moi : (Me raclant la gorge en redevenant sérieux)
Hum-hum. Je suis désolé pour cette scène.
Lucia : (Souriante) Ne t’inquiètes pas, ça ne nous a
pas dérangé. Et pour ma part je suis contente de voir que votre relation
amoureuse à tous les deux n’a souffert d’aucun trouble.
Moi : (Esquissant un faible sourire) J’ai tenté d’y
mettre un terme, mais malheureusement je me suis heurté à une fin de non recevoir,
il est collé à moi comme une seconde peau.
Elle sourit et Marwane revient s’asseoir avec nos boissons.
Marwane : (Souriant) S’il vous a dit que je le colle,
c’est un mensonge, qui est chez l’autre là et qui a l’air de coller qui ?
Moi : Ce n’est pas de ta faute.
Un petit silence s’est installé après ce moment qui a bien
détendu tout le monde et j’ai porté mon attention sur Lucrèce. Elle a paru
toute timide d’un coup et je pouvais voir qu’elle était stressée. Malgré tout
elle était magnifique et avait l’air d’aller bien.
Moi : (Après un moment) Tu disais vouloir me parler.
Lucrèce : (Voix fluette) Oui. (Se raclant la gorge)
Hum-hum. Désolée. Je disais oui.
Moi : Je t’écoute, de quoi s’agit-il ?
Elle a regardé Lucia
et a paru plus stresser que tout à l’heure, cela a commencé à m’inquiéter.
Lucia : Vas y Lucre.
Lucrèce : (Me regardant à nouveau) Je veux avant tout
que tu saches que si je l’ai fait, ce n’était pas contre toi ou pour te causer
du tort. Je voulais simplement essayer de ne plus créer des soucis autour de
nous à cause de tout ce qui s’était déjà passé après la découverte de notre
histoire.
Moi : (De plus en plus intrigué ) Que se
passe-t-il ?
Lucrèce : (Soupirant) Quand je suis partie du Gabon il
y a 3 ans pour la Belgique après la nuit que nous avons passée chez toi
(frottant sa main gauche contre sa cuisse de façon frénétique) j’ai découvert
que, que j’étais enceinte.
Mon cœur a raté un battement dans ma poitrine et j’ai froncé les sourcils....