T'en vas pas
Ecrit par Opale
***Melissa Porquet***
Princia(piquant une tranche frite) : Adam m'a demandé la liste de la dot.
Bella(la regardant) : et que lui as-tu répondu ?
Princia : je lui ai dit que je n'avais pas la liste complète en tête. Mais que j'allais me renseigner.
Moi(la regardant) : va falloir demander à Angela.
Princia : oui, c'est ce que j'avais prévu faire.
Bella(jouant avec ses cheveux): de mon coté, se sont les Koch qui nous mettent une pression monstre pour qu'on officialise les choses.
Moi (mangeant ma brochette) : que dit Austin dans tous ça ?
Bella : il va à mon rythme. Il veut surtout qu'on prenne notre temps.
Princia : ne prends pas trop ton temps aussi parce que ma belle, le dehors est risqué. Avec un morceau comme Austin sans propriétaire, ni plaque d'immatriculation. Les filles du dehors ne badinent plus.
Nous éclatons de rire. Elle est bonne celle là, plaque d'immatriculation carrément. À ce point ?
Bella : c'est mon institut de beauté qui prend toute mon attention actuellement. Je ne pense pas mariage ces temps-ci et il le sait. Nous allons doucement car on est pressé.
Princia (riant) : en plus c'est elle qui a les lourds mots de français dans la bouche. Tu es tout mon contraire ma belle. Je veux pour ma part me marier et faire mes enfants.
Moi : personnellement, je pense à m'amuser et à profiter de ce semblant de liberté que j'ai avec le sevrage d'Ona.
Bella(me regardant) : du coup tu vas accepter le rendez-vous de Fabrice ?
Moi(jouant avec ma mèche) : pourquoi pas.
Princia (arquant un sourcil) : avec Avery dans les parages ?
Bella : mais ils ne sont plus ensemble donc elle peut aller au rendez-vous de qui elle veut !
Princia(sourire narquois) : Ahooo ! la grande sœur, quand tu nages on voit ton dos oh !
Et les deux éclatent de rire. Un rire vraiment moqueur. Pfffff ! Elles m'exaspèrent de ouf !
Ping SMS : « prendre un verre à la terrasse, ça te dis ? »
Moi(sms) : quelle heure ?
Fabrice(sms) : 19h00
Moi(sms) : partante.
Mieux je vais m'apprêter au lieu d'écouter les bêtises de ces deux là.
Moi(me levant) : bon je vous aime bien mais le dehors me bip.
Princia(me regardant) : tu sors ?
Moi : wep, Fabrice m'invite à la Terrasse.
Bella(pouffant de rire) : j'espère que ce n'est pas ce que nous avons dit qui t'a fait accepté son invitation.
Moi(m'en allant) : tu m'enmerde Porquet !
Elles éclatent de rire derrière moi mais je n'entends plus leurs paroles d'enquiquineuses car je suis bien loin. Je veux me faire plaisir ce soir. Rien que me faire plaisir. Pour une fois je veux être égoïste. Depuis l'annonce de ma grossesse jusqu’à aujourd’hui mon attention n'était porté que sur un bout d'être humain, Ona. Maintenant que son papa est présent, eh bah qu'il s'en occupe. De toute les façons, ce n'est pas comme si elle me gérait depuis qu'il est venu. Elle est bien plus qu'un pot de colle sperglue avec lui.
Malgré tout, je dois reconnaitre que la présence d'Avery a facilité le sevrage de Yaëlle. Les premiers jours, elle était grincheuse et pleurnicharde à souhait mais au fur et à mesure que les jours passaient elle s'est faite à l'idée que s'en était terminé avec les seins de maman. Et qu'il était donc impératif pour elle de prendre très au sérieux les purées de pomme de terre, la bouillie…qu’on lui donnait à manger. Comme à la naissance de Yaëlle, j'ai demandé à Avery de rester avec nous. Puisque la petite ne veux pas se détacher de lui donc il était mieux qu'il dorme sur place.
L'écran de mon téléphone affiche 18h03. J'ai tout le temps. Une vingtaine de minute dans la douche et je suis propre. Pour ce soir mon choix s'est porté sur une robe slim couleur saumon. Ayant des braids sur le crane, je ne fais que les attraper en queue de cheval très bien relevé. Mon visage est ainsi dégagé pour faire mon maquillage. J'opte pour un gloss, quelques gouttes de parfum sur le corps et je suis prête. Je me sens belle et fraiche telle une mangue mure(rire). J'en jette ce soir(rire) ne suivez pas, ça me prend souvent. Ma paire d'escarpin aux pieds, je prends la direction de la porte.
Fabrice(sms) : t'en où là ?
Moi : je viens de finir.
Fabrice : ok, j'suis à dix minutes de chez toi.
Dans mon sac à main, j'enfourre ma pièce d'identité, du liquide ainsi que mon téléphone. Une petite prière au grand barbu et hop je descends. Ce soir Yaëlle peut se passer de moi. Elle a son père ainsi que ses nombreuses tantes. Il y aussi mémé et Doris. Quand je suis enfin en bas, tous les regards sont fixés sur moi sauf celui d'Avery. Le type est couché dans le divan avec Yaëlle sur son torse. Elle dort à point fermé. Son père est concentré sur le film qui passe à la télé.
Moi(lançant) : je reviens.
Bella(me balayant du regard) : tu es chic oh !
Moi(souriante) : merci, vous me prévenez quand il y a un soucis avec la petite.
Doris : sans faute !
C'est seulement à ce moment qu'Avery lève le regard sur moi. Regard qu'il détourne très vite sans rien dire quand le mien croise le sien.
(SONNERIE DE TELEPHONE)
C'est le mien, c'est Fabrice.
Moi(sortant) : bon à toute !
Bella : ok, amuses toi bien.
Princia : rapporte moi quelque chose.
Daniella (derrière moi) : à moi aussi.
Moi: wep c'est ça, que des escrocs.
Je décroche à l'appel quand je suis complètement dans la cours.
Moi(le phone à l'oreille) : t'es devant chez moi ?
Fabrice : oui.
Moi : je sors maintenant.
Fabrice : ok.
Il était garé juste devant le portail. Quand il me voit, il descend de son véhicule me faire la bise et m'ouvrir la portière. Il sens bon en plus d'être tiré à quatre épingle.
Fabrice(me bavant dessus) : tu es toute en beauté ce soir !
Moi(souriante) : merci, tu n'es pas en reste non plus.
Fabrice(la main sur le cœur) : ho la ! Tu me touche ! Si non comment va la crevette ?
Moi(souriante) : super ! Elle dormait quand je sortais.
Fabrice(démarrant) : si tôt ? Elle devrait être fatiguée on dirait ?
Moi : elle est tellement hyperactive la journée, surtout qu'elle fait les quatre pattes maintenant.
Fabrice(la main sur le volant) : je vois.
Le sujet Ona est ainsi fermé. Je n'aime pas trop parler de ma fille dehors. On ne sais jamais. La causerie se porte sur d'autres sujets jusqu’à ce qu'on arrive au restaurant la Terrasse sis à Bietry boulevard Marseille.
***Avery Michel***
Même pas une semaine qu'elle a sevré ma fille et c'est elle qui se promène dans la ville en compagnie des hommes, des bêtises. C'est un effort surhumain que j’ai fais sur moi pour l'ignorer. Faudrait pas qu'on me prête des idées qui ne sont pas miennes. Du coup, je me suis abstenu de parler. Qu'elle fasse ce qu'elle veut de sa vi. De toutes les manière nous ne sommes plus ensemble.
Apparemment ses sœurs s'attendent à ce que je dise quelque chose mais niet. Je ne me mêle pas de ce qui ne me regarde pas.
(sonnerie de téléphone)
C'est Steeve qui m'appelle. Mais qu'est-ce qu'il me veut celui là ?
Moi(à Bella) : tu m'aides stp ?
Elle prend Yaëlle d'au-dessus de mon torse afin que je puisse me tenir debout. Je cale ensuite le téléphone contre mon oreille et je récupère la petite pour aller la faire coucher dans ma chambre. D'habitude, elle dort avec sa mère mais vu que cette dernière n'est pas là, je vais donc la faire dormir avec moi. Je m'enferme dans ma chambre avec ma fille.
Moi(avec le téléphone à l’oreille) : yup type !
Steeve : t'as quoi à me faire poireauter ainsi ?tu ne voulais pas décrocher ou quoi ?
Moi(riant) : rien avoir. J'avais la petite sur le torse alors que j'étais couché.
Steeve : ah ! Tu es tout excusé s'il s'agit de ma filleule. Alors, ça dit quoi ? La cohabitation donc ?
Moi (soupirant) : wep tout baigne. Chacun fait des efforts pour ne pas empiéter sur l'espace de l'autre.
Steeve : c'est très mature de votre part. La petite avant tout.
Moi(me passant ma main sur le visage) : si tu le dis. Finalement, tu rentres quand ?
Steeve : j'ai déjà fait la réservation de mon billet. Normalement si tout se passe bien, je devrais être là après demain.
Moi : tu pourrais faire des courses pour moi ?
Steeve (la voix grave) : des courses ? Quel courses ? Tu me vois en ta meuf ou quoi ?
Moi(levant les yeux): oh mon Dieu ! T'es si con parfois !
Steeve(hilare) : en tout cas t'es pas mieux que moi. Alors c'est quoi la course ?
Moi : j'avais pris des paquets pour la femme du grand Davis. Mais j'ai oublié de les lui apporter. Ils sont à mon appartement.
Steeve : en un mot, tu veux que j'aille les chercher à ton appartement c'est ça ?
Moi(lasse) : oui stp. D'autant plus que tu as le double de mes clés.
Steeve : ils sont au nombre de combien ces paquets?
Moi : ce sont des matériaux de bureaux . En tout six cartons.
Steeve : c'est parce que c'est pour la femme du grand Brad hein. Si s'était que toi, j'allais pas me bouger.
Moi(taquin) : même si tu refuse de me le dire, je sais que tu m'aimes. Pas besoin de mot entre nous.
Steeve : non mais t'es fou ma parole ! Que je vais faire quoi avec des fesses dures et deux boules pendant que les belles créatures du tout Puissant sont à foison dehors ? S'il y a bien un truc avec lequel je suis d'accord avec le Grand barbu c'est bien la création de la femme. Je les aime belles et fraiches.
Moi(riant) : changes de vie mec ! Sérieux t'abuses.
Je passe une bonne trentaine de minutes avec lui au téléphone afin de me changer les idées puis je me mets au lit juste après. Impossible de trouver le sommeil.
***Melissa Porquet***
Fabrice(me regardant) : tu comptes reprendre le boulot ?
Moi(le regardant) : oui mais pas maintenant. J'ai plutôt un voyage à effectuer sur Londres et sur Paris dans un mois.
Fabrice : c'est quand la date exacte ?
Moi (arquant un sourcil) : pour ?
Fabrice(faisant une grimace avec sa lèvre) : t'accompagner !
Moi : sur un coup de tête comme ça ? Et ton boulot alors ?
Fabrice(souriant) : je suis mon propre boss je te signale.
Moi(levant les yeux) : ah ! J'avais même oublié cette histoire de jeune cadre de la place !
Ma réplique nous fait rire tous les deux. Les commandes passées, on profite à siroter nos verres tranquillement en discutant soft.
Fabrice(me regardant intensément) : tu me plait beaucoup miss Porquet, dis moi comment faire pour avoir ton cœur ? Parce que ça va bientôt faire onze mois que je te cours après ?
Moi(souriante) : nous ne sommes qu'à l'étape de l'amitié…n’allons pas vite en besogne stp !
Fabrice(se mouillant la lèvre de façon sexy) : tu me fais languir là, surtout que mon amour pour toi est sans cesse grandissant(caressant ma main) donnes nous une chance stp…
Je retire ma main incognito. Dans d'autres circonstances cela m'aurait touché mais hélas ! Mon cœur est un traitre…depuis ma grossesse il me courtise et ce n'est que mon amitié que je peux lui offrir…c’est dingue ! Heureusement qu'on reçoit nos plats que nous dégustons dans une ambiance calme et bonne enfant. Ce qui me plait chez Fabrice c'est sa bonne humeur. En plus il sait quand s'arrêter quand le sujet me met mal alaise. Il sait connaitre ses limites concernant ma relation compliquée avec le père de mon enfant. Mais il n'a pas arrêté de me draguer de toute la soirée(rire).
Pour quelqu'un qui voulait se changer les idées, et bah j'ai été servie. J’ai passé une superbe soirée. Pour une femme, ça fait du bien au moral de savoir qu'on est toujours belle. Surtout quand on sort d'une grossesse comme moi. Il faut que je réitère ces genres de sorties.
Moi(le regardant) : ce fût un plaisir !
Fabrice(me faisant une bise sonore sur la joue) : aller files si non je risque de te kidnapper !
C'est sure des éclats de rire que je descends de la voiture et de me diriger chez moi. Il attend que je soit complètement rentrer avant de démarrer. Quand je rentre au séjour, je tombe sur leurs différents paires d'yeux.
Moi(les regardant) : j'ai rapporté des tacos pour vous, faudrait pas que vous me poursuivez la nuit.
Elles éclatent de rire.
Moi(les regardant) : où est ma fille ?
Daniella : elle dort avec son père.
Moi : ah bon ? Ils sont déjà couchés ?
Elles(me regardant) : oui
Moi : ok, je reviens. Je vais me changer.
Aucune ne me répond car les gourmandes ont toutes la bouche pleine. Mes paires d'escarpin en main, je trace direct dans ma chambre.
Ping sms(Fabrice) : merci pour cette belle soirée, j'espère que tu me fera une petite place dans ton cœur afin que j'ai droit à ce genre de diner.
Moi(sms) : ce fût une belle soirée pour moi aussi, tu es bien rentré ?
Fabrice : à peine. Je viens juste de me garer à la maison.
Moi : ok, là je tombe de fatigue du coup je te dis à demain !
Fabrice : sans soucis, tu passes une agréable nuit. Rêve à moi.
Moi : des rêves j'en ferai mais avec toi je ne sais pas trop…
Fabrice : Aïe ! Ça fait mal ça !
Moi(rire) : tu es grand garçon, tu sauras gérer.
Fabrice (direct) : je peux tout gérer sauf l'amour que je te porte.
Moi(le rire dans la voix) : tu as le verbe toi !
La discussion se fait sur une dizaine de minutes puis je raccroche. Là encore j'ai forcé les choses car le type voulais carrément s'éterniser au téléphone. Je me dévêtis enfin pour passer sous le pommeau d'eau tiède. C'est une douche vraiment rapide que je prends. Moi qui aurait voulu faire un coucou à Ona, c'est mort. N'empêche que quand je sors de ma chambre, je passe par la chambre d'Avery voir ma fille. Le tableau sur lequel je tombe est tellement beau que je les prends en photo. Ces clichés de ce genre j'en ai plein dans mon téléphone. Celle du petit être dormant dans les bras vigoureux de son père. Je les observe pendant un moment puis je me résous enfin à sortir pour rejoindre les filles au séjour.
Bella( me balayant du regard) : toi, tu n'es pas très loin d'un deuxième bébé.
Moi(la regardant) : pourquoi dis tu cela ?
Bella : regardes un peu comment tu es habillée ? Et tu n'as pas de mal à rentrer et sortir de la chambre d'Avery ?
Moi(l'aire de rien) : j'allais simplement voir l'enfant rien de plus.
Bella : et moi je te dis que tu es trop sexy. Bon, après c'est toi qui vois hein.
Moi : hmmm, mieux je vais dodo. Tes réflexions bizarre la. Je ne vois pas moi ce que tu appelles sexy la.
Je remonte aussi vite que je suis descendue. Je fais ma prière et je m'endore.
Quelques jours plus tard.
Moi(à Doris) : je reviens, on a oublié de prendre des noisettes pour le gâteau.
Doris(acquiesçant): ah oui c'est vrai, ça m'était complètement sorti de la tête.
Moi : je vais les prendre rapidement.
Doris : dépêches, il n'y a plus que deux personnes avant nous.
C'est à pas pressé que je cherche le rayon des préparations pour dessert. Tellement obnubilé par ma recherche que je rentre dans quelqu'un.
Le Mr : wow, faites attention quand vous marchez !
Moi(la mine désolée) : excusez moi monsieur. Je suis désolée.
Le Mr(dardant un regard appuyé sur moi) : mais je te connais toi. C'est Melissa non ? Melissa Porquet. J'étais ton voisin de la classe de sixième au lycée International Jean Mermoz de Cocody.
Moi(perdue) :
Le Mr : tu ne te rappel pas de moi ? Le voisin qui arrivait toujours en retard en classe et se faisait reprendre par la prof de mathématique, madame Verdier.
Moi(agréablement surprise) : oh Gaël ? Gaël Alandji ! Oh mon Dieu ! Mais tu es devenu une montagne dit donc !
Il éclate de rire.
Gaël(le rire dans la voix) : alors comment vont tes deux petites sœurs ? Bella et Princia. Je paris qu'elles ont bien grandi !
Moi(joyeuse) : elles sont devenues des femmes !
Gaël : ah oui c'est évident, ça fait quand même longtemps. Bah là, je vois que tu es super pressée et pour ne pas plus te faire perdre du temps échangeons nos contacts. Peut être qu'on aura le temps de prendre un verre un de ces quatre !
Moi(souriante) : ok.
Nous échangeons nos contacts puis nous séparons en sens opposé. Il prend la direction de la caisse pendant que j'allais à la recherche de mes noisettes. Ceci retrouvés, j'en prends cinq paquets et de rejoindre Doris. C'est l'anniversaire de Daniella, nous voulons lui organisé un petit truc.
Doris(me regardant) : t'en as mis du temps ?
Moi : je viens de rencontré un ami de longue date.
Doris : ah ! je vois.
Nous passons à la caisse quand c'est notre tour. Le chauffeur vient nous aidé à monter les courses dans la malle arrière de la voiture puis nous engageons la route pour la maison.
Durant la semaine, causerie et discussion au rendez-vous avec Gaël. Le rappel du bon vieux temps. C'est donc à juste titre que j'ai accepté son invitation au mariage de l'un de ses meilleurs pote qui me connait très bien aussi. Actuellement nous sommes au bal donné par les mariés. Je m'y amuse comme une folle jusqu’à ce que je me rappel qu'il faut que je rentre.
Moi(à son oreille) : je dois rentrer.
Gaël : j’allais te le proposer. Attends, je dis aurevoir et je te raccompagne.
Moi : ok.
Il joint l'acte à la parole. Quelques minutes plus tard, il me raccompagnait chez moi.
Gaël (la main sur le volant) : tu te rappelles des fois où tu me demandais d'aller chercher tes petites sœurs en échange de bonbon ?
J'éclate de rire.
Moi(le rire dans la voix) : bien sure que je m'en rappelle, et la fois où madame Verdier a demandé à Alain(le marié) de prendre la porte et qu'il est allé essayer d'enlever ladite porte en feignant de la soulever en disant « Madame, je ne peux pas c'est super lourd »
Gaël (continuant) : - 5, tu as -5 sur ta moyenne !
C'est dans cette ambiance bonne enfant que nous arrivons chez moi.
Gaël (me regardant) : Merci d'avoir été là.
Moi : c'est gratuit, j'attends le tiens de mariage pour bien danser.
Gaël (taquin) : peut être que c'est toi que j'attendais depuis tout ce temps !
Moi(sarcastique) : Ah ! Ah ! Ah ! C'est vrai ce mensonge !
Gaël : bien évidemment que c'st non, aller files. On garde le contact.
Moi(descendant) : sans faute !
C'est en ayant le sourire aux lèvres et en étant complètement détendue que je rentre chez moi. Il est 21h56 mn. Je paris qu'Ona dort déjà.
Nous(en chœur) : joyeux anniversaire ! Joyeux anniversaire ! Joyeux anniversaire Daniella ! Joyeux anniversaire !
Là, nous sommes à la plage de Bassam pour fêter l’anniversaire de Daniella comme il faut. Nous avons déjà soufflé les bougies mais nous n'avons pas fêté vu que nous étions en milieu de semaine. Donc ce weekend, j'ai décidé de leur offrir une sortie entre fille. Pour une détente digne de ce nom.
Bella(la main aux hanches) : est-ce que vous voyez ce que je vois ?
Nous(sirotant nos jus) : que vois-tu ?
Bella (regardant Daniella) : anniversaireuse, n'est-ce pas ton thérapeutique là-bas ?
Nous éclatons de rire.
Princia(le rire dans la voix) : thérapeute Bella ! Thérapeute !
Bella(riant) : ok, thérapeute ! Mais qu'est-ce qu'il fait ici ?
Moi(à Bella) : je crois que la plage est pour tout le monde ou bien ?
Daniella (mal à l'aise) : mais j'en sais rien moi !
Comme si la coïncidence était encore possible, le type passe nous dire bonjour. Nous échangeons quelques mots. Si s'était possible que ma petite sœur rentre sous la terre, elle le ferait.
Lui(le regardant) : c'est donc ton anniversaire ?
Dana(bafouant) : euh…oui…
Lui : mais fallait me le dire au moins.
Lorsqu'il s'en va, à Bella de reprendre les hostilités.
Bella : j'avais dit ici que le thérapeutique la, était trop mignon, regardez les choses qu'il fait à ma petite sœur.
Princia : arrêtes un peu Bella, tu la mets mal à l'aise.
Pour calmer le jeux, je change de sujet.
Moi(souriant) : oh, voici une promotionnelle d'Ona qui joue là-bas.
Princia : vous avez bien entendu Avery, il dit que sa fille est trop petite pour voir la mer.
Bella : sur ce sujet, je suis totalement d'avis avec lui.
Finalement, nous prenons la route d'Abidjan vers 17h20
Moi(les regardant) : j'ai des trucs à prendre à cap Sud.
Voyant leurs différentes mines déconfites, je leur demande de rentrer. Je viendrai plus tard. Etant maman, je ne peux pas me permettre de rentrer les mains vides. Elles doivent être fatiguées. Je comprends. Des pots de compotes aux haricots, Ona adore. Je prends quelques autres babioles et je rentre enfin.
Moi(entrant) : coucou ! Je suis là !
Aucune voix ne me répond. Elles sont toutes dans leurs chambre apparemment. En même temps il est 22h. Quand je m'avance dans le séjour, je tombe sur le regard dure et menaçant d'Avery. Qu’est-ce qu'il a celui-là à renfrogner sa mine ainsi ?
Avery(m'agressant) : 22h45 ! Et ça se dit maman ? N'importe quoi.
Moi(choquée) : je suis encore chez moi pour ta gouverne.
Avery(sec) : tu es chez toi et alors ? C'est pourquoi tu rentres à l'heure que tu veux en laissant un bébé d'à peine sept mois à la maison ?
Moi(sur le même ton) : et je te rappel que le bébé en question est sevré et il était avec son père.
Avery(vénère) : c'est donc la raison pour laquelle tu te balades dans la ville aux bras des hommes ?
J'accuse le coup. Il me blesse et il le sait.
Moi(arquant un sourcil) : ah, c'est donc ça ! Je te rappelle Avery que cette petite je m'en suis occupée depuis que je l'ai tenu dans mes bras. Aujourd’hui c'est ton toure et tu dois en faire autant(sec) et puis autre chose, je me balade au bras de qui je veux, ce n’est pas ton problème.
Avery(fou de rage) : tu sais ce que tu es ? Juste une irresponsable. Parce qu'à mon sens, je ne peux concevoir qu'une mère sorte et rentre à des heures tardives entre 21h30 et 22h40. Tu trouves ça normal toi ? C'est l’éducation que tu veux donner à la petite ? Sortir et rentrer tard ?
Moi(marquant un arrêt ) : ah bon ? Donc tu me surveille maintenant Avery ? (Applaudissant) ça c'est la meilleure !
Avery(de mauvaise grâce) : rectificatif, je ne te surveille pas. C'est juste un constat que j'ai fait voilà. Depuis que je suis là, c'est comme si s’était toi l'organisatrice de tous les évènements de la ville d’Abidjan. Et en laissant derrière toi un nourrisson en plus.
Je ferme mes yeux un instant pour essayer de contrôler cette grosse moutarde qui me monte au nez. Non mais Avery est bien décidé à tirer sur la corde ce soir, mais de ouf quoi !
Moi(me contenant) : nourrisson qui a été sevré. Elle a été sevrée Avery.
Avery(me regardant droit dans les yeux) : et c'est justement parce qu'elle est sevrée qu'elle a le plus besoin de toi. Tu es une mère Porquet. Tu ne peux pas faire comme si ce n'était pas le cas. Je vais finir par croire que c'est pour te débarrasser de l'enfant que tu as voulu la sevrer si tôt.
Moi(folle de rage) : tu es sérieux là ? Alors mais sérieusement ?
Je ne sais pas à quel moment Bella nous surprend en train de parler mais, une chose est sure c'est qu'elle s'insurge contre nous.
Bella (lançant). Baissez d'un ton svp, on vous entend depuis la haut. Vous allez réveiller la petite et les autres.
Moi : et bah ce n'est pas à moi qu'il faut le dire( regardant Avery) c'est lui qui est en train de me faire un procès quant à l'heure à laquelle je suis rentrée.
Avery(n'en démordant pas) : tout ce que je te demande c'est de renter à des heures raisonnable car ta fille a aussi besoin de voir sa mère. Il y a quoi de mal à ça ?
Bella : euh…là, Avery je trouve que t'exagères. Que je saches vous n'êtes plus ensemble. Et en mon sens elle a amplement le droit de se balader dans la ville. Elle fait un effort pour être présent pour la petite. Le fait qu'elle soit rentrée tard ne fait pas d'elle une mauvaise mère.
Avery(pétant un câble) : et de quoi je me mêle au juste dis moi ?
Bella(mordante) : elle est encore ma sœur et j'ai le droit d'intervenir dans sa vie quand il le faut.
Avery(levant les yeux) : dis plutôt que tu la soutiens dans sa bêtise oui !
Moi : je t'interdis de parler ainsi à ma sœur.
Bella(s'en allant) : pfffff !!! Ridicule !
Avery(sur un ton criard) : je lui parle comme je veux. Je comprends d'ailleurs pourquoi personne ne te réprimande par rapport à tes écarts vue qu'elles sont de mèche avec toi.
Moi(le regardant) : Avery baisse d'un ton stp !
Avery(nerveux): je vois que tu ne supportes pas qu'on pointe du doigt ton mauvais comportement…
Moi(me contenant) : je t'ai dis de baisser d'un ton, les gens dorment la haut.
Avery(ne lâchant rien) : tu veux fuir le débat c'est ça ? Tu ne veux pas qu'on parle de ton sale comportement indigne d'une mère ? Alors dis moi avec combien d'homme es-tu sortie en tout ? 2,3...
Tellement j'avais la rage, je pose ce que je tiens sur la table et je le tire par la main et le trainer sur la terrasse de la maison. Lorsque nous y sommes, je pète un gros câble.
Moi(furieuse) : je ne sais pas pour qui tu te prends pour t'immiscer dans ma vie privée mais saches que je ne suis pas ton enfant, ni ta souffre douleur. Tu m'entends ! Je suis la mère de ta fille et pour ceux, je demande un minimum de respect…je demande du respect ! En plus je ne pense pas que tu sois en droit de surveiller mes fréquentations alors que je n'en fais pas autant avec toi. Je sors avec qui je veux.
Avery(pouffant) : un minimum de respect ! Alors que tu te promène dans la ville aux bras de n'importe qui ? T'es sérieuse ? Comme tu le dis si bien t'es la mère de ma fille( haussant le ton) et c'est justement pour cette raison que je ne permettrai pas que tu ailles te faire toucher par des hommes dehors et que tu viennes encore toucher mon enfant comme si de rien était PORQUET ! Jamais !
Cette phrase fait l’effet d'une morsure très venimeuse dans ma tête. Comme une tigresse, je bondis sur lui en le rouant de coups. J'ai mal, comment peut-il avoir une idée aussi rétrograde sur ma personne, comment ? Suis-je autant descendue dans son estime ? Je mettais toutes mes forces et ma rage dans mes coups. Il était presqu'impossible pour lui de m'arrêter dans mes gestes. Dans le feu de l'action, sa main droite empoigne fermement ma nuque, m'immobilisant ainsi. Son emprise est tellement virile que je n'ai d'autre choix que de le regarder. J'ai la haine et je lis cette même haine ainsi que la douleur dans ses yeux à lui. D'un geste rapide, il immobilise mes bras au dessus de ma tête. Dans une dynamique de survie, mes pieds me permettent d'avancer à reculons jusqu’à que j'aille buter le mur. Mur contre lequel Avery me coince en rapprochant son visage du mien.
Sa manière de me regarder change et pourtant je lis toujours de la colère dans ses yeux. Mon cœur commence à battre anormalement. Pendant que je perds toute mon assurance. Son emprise est à la fois délicate et virile, je me sens comme prise au piège.
Avery(la mâchoire serrée) : à qui penses-tu t'adresser ainsi ? Tu sors avec qui tu veux ? C'est bien ça ?
Moi(voix mal assurée) : lâches moi Avery ! Lâches moi !
Avery (rapprochant son visage de plus près) : oh non ! Pas si vite, on n'a pas encore finit de régler nos comptes. Alors tu disais que tu pouvais sortir avec qui tu voulais, expliques moi stp Porquet ?
Je sens toutes mes forces et barrières s'effondrer au fur et à mesure que son souffle chaud vient frapper mon visage. Comme si s'était encore possible, il rapproche son corps vigoureux du miens réduisant ainsi à zéro la minuscule distance qui nous séparait jusqu'ici. Mon pauvre corps qui était soumis à une chaleur irradiante commence dès à présent à se consumer de l'intérieur. Mon minou réagit automatiquement à cette proximité un peu trop prononcé à mon gout. Là maintenant, je ne le regarde plus comme mon ex ni comme le père de mon enfant. Mais plutôt comme un amant. Un amant que je désire ardemment.
Avery( la voix rauque) : tu es Belle Porquet ! Tu es belle !
Ma respiration devient encore plus saccadée à cause de ses quelques mots. Une autre personne m'aurait dit la même phrase que cela m'aurait rien fait. Mais là, c'est différent. Mon Dieu ! Qu'est-ce qui m'arrive ? En une fraction de seconde, je sens une chaleur sur mes lèvres. Bien avant que je ne lutte j'avais déjà perdu car mes lèvres s'ouvrent toutes seules afin de laisser sa langue pénétrer ma cavité buccale. Je cède malgré toute ma bonne volonté de le fuir. Mes gardefours jusqu'ici érigés, s'écroulent.
Avery lâche mes mains qui étaient jusqu’ici en otage au-dessus de ma tête et prend ma tête en coupe. Nos langues se cherchent et se retrouvent. C'est presqu'une délivrance pour moi. Combien de fois est-ce que je les aie désiré dans ma tête. Elles s'entremêlent dans un ballet endiablé. Nos dents s'entrechoquent au fur et à mesure que le désir monte. Tout mon corps est pris de frissons. Oh Dieu, il m'a tellement manqué !
Les mains d'Avery sont partout à la fois. Soit en train de me caresser, de presser mon popotin ou en fourrant ses dans mes cheveux. Lorsqu'il s'aventure sous ma robe à la recherche de ma petite culotte, l'envie monte d'un cran. Je sens mon bout de tissu se mouiller bien plus qu'il ne l'es déjà. Je suis faible, bien trop faible !
Avery(grognant) : dis moi de continuer stp ! dis le moi !
C'est comme si mes lèvres et mes dents se serrèrent. Le mot n'arrive pas à sortir de ma bouche. Pour me rendre encore plus fébrile, il me pinçote le clitoris en insérant un doigt en moi. Je balance ma tête en arrière. Seigneur ! Que c'est bon ! Pour que j'apprécie mieux la caresse, il accélère la cadence tout en me regardant droit dans les yeux.
Avery(voix rauque) : dis le moi !
Moi(me mordant la lèvre) :…
Avery(accélérant) : réponds moi Porquet !
Moi(haletante) : prends moi stp…stp…
Avery (me regardant) : qui est passé après moi ?
Moi(petite voix) : personne…personne à part toi !
Comme si je venais de déchainer la bête, il fond sur mes lèvres comme du beurre. En un rien de temps nous nous retrouvons nus sur le carrelage froid de cette terrasse très peu éclairé. Sans autre forme de procès, il me pénètre. J'ai le souffle coupé, Seigneur qu'il m'a manqué ! Je serre mes dents pour ne pas pleurer de plaisir. Il m'a tellement manqué ! À croire que dame nature est en phase avec les vas et viens d’Avery. Car tout d'un coup, il se met à pleuvoir de grande cordes de pluie. Et c'est exactement à ce moment que les coups d'Avery se font plus précis et profonds. Il veut m’achever, ça c'est claire. Je prends mon pied de ouf…je commençais déjà à crier mon plaisir à plein poumon quand il me ferme la bouche avec sa paume et de me ramoner copieusement. Avery me fait l'amour comme si s'était la dernière fois qu'il allait me toucher.
Nous jouissons à l'unisson pendant qu'il parsème mon visage de baiser et que je reviens peu à peu à moi et aussi à la réalité. Je ne sais pas si je dois détester ce moment que je viens d'aimer autant que lui. La vérité brutale et évidente est que j'ai aimé quand il m'a touché, j'ai aimé chaque instant, chaque vas et viens, chaque baiser. J'ai tout aimé alors que c'est le contraire qui devrait se produire. Il est mon ex et je ne devrais plus coucher avec lui. En plus c'est la fornication. Oh mon Dieu ! Angela va me tuer si elle apprend ça ! J'aurai dû prendre mes jambes à mon cou et au lieu de ça j'ai préféré jouir et me plaire sous ses assauts puissant.
Tout d'un coup je prends conscience que nous sommes couchés nu sur le carrelage froid de la terrasse alors que les bras viriles d'Avery m'enveloppent. J'ai honte. Mon cerveau commande à tout mon être entier de s'enfuir. J'essaie une première tentative mais je bute contre le torse rigide d’Avery. Il me donne un baiser dans mes cheveux au lieu de me laisser partir.
Avery(contre ma nuque) : on est bien là non ?
Moi(prise de frisson) : ….
Avery(bisou sur ma nuque) : reste stp ! T'en vas pas !
Malheureusement mon corps prend une autre décision. Je suis prise de honte. Mes sentiments jusqu'ici refoulé remonte à la surface et je m'en veux d'autant l'aimer. Durant une bonne année, je n'ai cessé d'essayer de l'oublier. À essayer de me convaincre que je ne l'aimais plus. Et voilà qu'en une fraction de seconde je viens gémir sous lui comme une possédée. En plus me voilà couchée dans ses bras toute nue comme un vers. Non, il faut que je m'en aille. Je dois partir d'ici. D'un geste vif, je me lève de ses bras et je vais à la recherche de mes vêtements que j'enfile à la vas vite sous le regard médusé d'Avery. C'est avec les cheveux en bataille et les manches de ma robe mal mise que je monte dans ma chambre.
À ceux qui ont dit que la honte tue, je vous donne amplement raison. Cela doit faire presque cinq jours que je me suis enfermée dans ma chambre depuis la nuit où….vous savez ce qui s'est passé. Ma fille, je ne la vois que par le biais de mes petites sœurs ou Doris. Je fais tout pour l'éviter dans la maison. J'ai honte d'affronter son regard et d'y voir de la moquerie. Ça fait gaminerie mais voilà. Bref, là je suis en train de descendre les escaliers pour voir un peu le levé du soleil. Les filles n'ont pas arrêté de me tanner de questions sur le pourquoi de mon enfermement. Même une info je n'ai pas donné. J'ai déjà assez honte de moi pour qu'on vienne en rajouter.
Moi(la regardant) :tu ne devrais pas être au cours toi ?
Dana : nope, le prof est en voyage
Moi : il voyage trop hein ton prof !
Dana(souriante) : il est allé en conférence à Prague.
Moi : et le thérapeute alors ?
Dana(me fuyant du regard) : j'en sais rien…il faut que je pose (me montrant ce qu'elle tient) ça !
Moi(la regardant) : fuis Porquet ! Et attends, où est ma fille ?
Dana : avec son père !
Elle le dit tout en fuyant dans sa chambre. Quand je descends les escaliers, je trouve Avery en train de changer la couche à Ona. Et à l'ingrate de gazouiller joyeusement.
Avery(souriante) : comment une mignonne fille comme toi peut faire sortir une aussi grosse saleté !
Ona(gazouillant) : pa….pa… !
Quoi ? Ne me dites pas que cette petite m'a oublié ? Je suis sa mère après tout. C’est maman qu'elle devrait dire et non papa. Attendez, j'ai donc mis au monde une ingrate ? Il faut que je reconnaisse quand même que depuis qu’il est là, c'est ma première fois de le voir changer la couche à son enfant. Je les observe pendant un moment. Puis de lancer un bonjour à la république.
Moi : bonjour !
Avery(se retournant) : bonjour…princesse, tu dis bonjour à maman !
Ona(riant) : man…da…da…man !
Moi(étonnée) : depuis quand est-ce qu'elle le dit ?
Avery(souriant) : depuis ce matin.
Je les assiste dans leur causerie jusqu’à ce qu'il la lange et lui change sa couche.
Moi(le regardant) : je peux la tenir stp ?
Avery(se décalant) : bien sure, te gêne pas !
Il me la remet et se charge de ranger là où ils ont foutu un massacre pas possible. Voir le sourire innocent et joviale de ma fille me fait automatiquement oublier mes crises de ces derniers jours. Le métier de maman est vraiment le meilleur de tous les temps.