Tentation
Ecrit par Lulu-marie
Chapitre 12 : Tentation
*Régina***
Moi : Merci Pavel, tu veux entrer un moment ?
Pavel : Non, prends soin d'elle, elle va super mal
Moi : je le ferai.
nous avons échangés les clés et il est parti, j'ai fermé le portail en rejoignant Lara dans le cuisine.
Moi (la regardant) : Tu as faim?
Lara (buvant une gorgée d'eau): non
Moi : d'accord viens avec moi au salon s'il te plaît
Lara (posant le verre): passe moi la clé j'ai mes valises à l'arrière
Moi : C'est de ça je veux justement te parler, Lara tu es sûre de ce que tu fais?
Lara (s'asseyant sur la grande chaise) : ...Je me sens humiliée si tu savais, c'est d'abord lui qui ne veut pas de ce mariage. Il est plutôt heureux d'attendre l'arrivée de son enfant.
Moi : avoir un enfant c'est toujours un bonheur chérie
Lara : mais l'avoir avec quelqu'un qu'on aime ça l'est encore plus.
Moi : et c'est pour ça que tu veux divorcer?
Lara(me regardant): Il n'y a plus rien à faire
Moi : bien sûr que si, tu peux encore recoudre les liens
Lara (se levant): en quoi faisant? (hurlant)dis moi Régi, en restant dans ce mariage à attendre qu'il prenne son fils dans les bras et qu'il me l'amène pour me montrer sa joie? En attendant que Vanessa vienne me narguer comme elle l'a fait tout à l'heure ? Tu veux que j'ouvre les bras pour l'accepter? Prendre cet enfant dans mes bras? Non Régina je ne peux pas(les deux mains sur le cœur) je ne peux simplement pas supporter ça ; c'est trop dur pour moi. Je ne suis pas toi ; toi tu peux mais moi non. Toutes les femmes n'ont pas ce courage et cette patience que tu as. Toi tu étais prête à prendre l'enfant de Dylan dans tes bras, tu as accepté et cohabiter avec Solènne. Ça c'est toi, moi je ne peux pas.
Moi : ...
Lara : je ne vais pas attendre que Vanessa vienne m'empoisonner pour s'installer, parce qu'elle est capable de ça. Rivalité, rivalité c'est ce qui a mit fin aux jours de Mélissa. Les femmes comme Vanessa sont capables de tout pour arriver à leur fin. Dieu même sait que mon cœur ne peut pas supporter et même si elle ne s'installe pas avec Elyed, moi étant sa femme je ne peux pas vivre avec lui, sachant que chaque jour avant de rentrer mon mari passe voir son enfant et sa maîtresse avant de revenir se coucher auprès de moi les soirs. Ou même qu'il ne rentrera pas du tout.
Moi : ...
Lara : si il n'y avait pas de grossesse, je peux tolérer et dire que c'est juste un passe-temps mais là il y a un enfant entre nous. Tu vois, cet enfant (indiquant du doigt un endroit) va me rappeler sans cesse l'humiliation de mon mari, il n'y est pour rien mais c'est le fruit de sa trahison. Comment je vais me sentir quand je vais entendre le téléphone sonner et ce sera elle, qui demande à mon mari d'aller la voir parce que l'enfant aura besoin de voir son père ou encore parce qu'il a oublié de prendre par la pharmacie acheter le lait (pleurant) je ne peux pas Régina, je ne peux simplement pas (la voix complètement brisée) ne me demande pas de faire ce que mon cœur n'arrive pas à supporter.
Moi (ouvrant mes bras) : viens là calme toi.
Lara (pleurant): il a brisé tout mes espoirs, il m'a humilié il a mit fin à tout nos rêves. On avait des projets, construire une famille (me regardant) je ne suis pas sous pilule, je suis free dans ma peau. Ne pense pas que c'est parce que je ne suis pas tombée enceinte qu'il est allée voir ailleurs, non s'il était pressé, il me l'aurait dit. Il est simplement épris de cette fille
Moi : calme toi ma chérie.
Lara : je vais divorcer.
Je sais que ce n'est pas facile, mais moi je suis Régina et je n'admet pas certaines choses, c'est pour cela que j'ai si mal. On ne se met pas en couple pour divorcer, on se marie pour le meilleur et le pire. Ce que Dieu a unis ne doit pas être séparer, ça me fait mal de voir des couples se mettre ensemble pour se séparer après, le mariage pour moi est sacré et c'est pour la vie et même après la mort.
Moi : j'espère simplement que tu ne vas pas regretter
Lara (essuyant les yeux): j'ai toute la vie devant moi, j'aurais 27 ans et à cet âge je peux vivre ma vie comme bon me semble, surtout me concentrer sur mon travail c'est l'essentiel.
[Sonnerie de téléphone]
Moi : ton portable sonne
Lara (se mouchant): ...je ne veux parler à personne
Moi (prenant le portable) : c'est ta belle mère
Lara (levant les yeux): je ne veux pas répondre.
Moi : mais il va falloir que tu le fasses à un moment donné, ne fuis pas les problèmes, affronte simplement.
Lara (se levant ): Je vais chercher mes affaires.
Nous avons traîné les valises jusqu'en haut. J'ai pris place sur le lit en la regardant. Ils venaient à peine de se marier, ils commençaient à peine à jouir de leur vie de couple, ça me fait de la peine.
Lara (me regardant) : j'aurais besoin de quelques cintres pour accrocher mes tenues
Moi (me levant): je vais te chercher ça, je dois en avoir une dizaine en réserve
Lara : merci
*Mathis***
Antoine : Mon frère tu nous as manqué tu sais?
Moi : comment ça se passe ?
Antoine : Ah comme d'habitude, nous sommes là. Rares sont les anciens détenus qui sortent et pensent encore à nous ici.
Moi (posant le sachet devant lui) : j'ai apporté des fruits
Antoine : tu n'as pas apporté à manger ? Et ta femme ; cette dame qui a les mains magiques et apporte de la magie dans les repas qu'elle t'apportait
Moi (riant): c'est un cordon bleu
Antoine : son repas me manque.
Moi: son repas me manque aussi
Antoine : mon frère ne me dit pas que tu l'as quitté
Moi : non(soupirant) c'est peut être elle qui ne veut plus de moi
Antoine : je ne vais pas te décourager mais frère, il y a femme dans femme, à cause de femme je suis ici, à cause de femme tu as pris par ici, mais si cette femme est celle que tu aimes et tu penses qu'elle vaut la peine, ne baisse pas les bras.
Moi : ...
Antoine (me fixant) : tu es amoureux?
Moi (changeant de sujet): bref comment va Isaac?
Antoine : il est couché, il fait la diarrhée
Moi : tu lui transmet mes salutations.
Antoine : D'accord mon frère.
Moi : je vais te dire ce qui m'a amené, voilà j'ai posé ton problème à mon avocat et il pense qu'il peut gérer ton cas. Je veux vous faire sortir d'ici Isaac et toi.
Antoine : ton avocat ?
Moi : Oui, il m'a bien défendu, il est bon et je sais qu'il peut revoir votre dossier.
Antoine : mon frère je suis condamné à vie
Moi : mais tu es innocent, j'étais condamné à quarante années mais au bout de trois ans, je suis sorti
Antoine : frère nous n'avons pas la même étoile qui brille au dessus de nos têtes.
Moi : mais si Dieu nous donne une deuxième chance, il faut la saisir.
Antoine : ehh mon frère...
Moi : réfléchis... Tu es innocent, pense à tes enfants
Antoine : mais et Isaac? tu sais qu'il n'a jamais parlé de pourquoi il est en prison
Moi : d'abord raconte lui mes démarches
Gardien (tonnant) : la visite est terminée, sortez
Antoine (me regardant) : Mathis que Dieu te bénisse
Moi (me levant): courage.
Dieu m'a déjà bénit en m'accordant une deuxième chance et je ne compte pas la gâcher. Je serais encore plus heureux si elle m'avait accepter mais, elle m'a rejeté.
Depuis cette fameuse nuit, elle ne veut plus entendre parler de moi. J'aurais dû garder ça pour moi, ne pas lui faire part de mes sentiments et elle serait toujours avec moi en tant que simple amie. Je ne vous dis pas comment cette femme me manque. Ça m'arrive des fois de garer devant son portail les soirs et d'attendre qu'elle rentre. Juste la voir descendre de la voiture et ouvrir le garage pour faire entrer son véhicule et refermer me fait beaucoup trop de bien. Dès fois je passe à plusieurs reprises devant son atelier. Si je ne la vois pas un jour ou si elle rentre plus tôt comme d'habitude je n'arrive pas à dormir. Savoir qu'elle va bien et qu'elle est de jour en jour ravissante me rassure.
*Elyed**
Vanessa (hurlant): tu n'as pas le droit. Pourquoi tu me laisses planter ici et tu vas la rejoindre?
Moi : c'est ma femme Vanessa, cette femme dont tu parles est ma femme
Vanessa : et moi je suis celle qui va te donner un enfant
Moi : je sais, et pour ça tu dois te calmer pour le bien de l'enfant
Vanessa : tu devrais t'inquièter plus souvent tu ne crois pas?
Moi : maintenant rentres à la maison
Vanessa : tu ne rentres pas avec moi?
Moi (la regardant): non je repasse plus tard
Vanessa : bon d'accord mais n'oublie pas qu'on a une consultation demain.
Moi : à quelle heure ?
Vanessa : dix heures
Moi : rappel moi pour ça.
Vanessa : d'accord. Mais une chose, dis à Lara de ne plus venir troubler ma tranquillité s'il te plaît.
Moi(montant dans la voiture) : ce n'est pas ta faute, j'ai cherché tout ceci.
Je suis rentré directement à la maison. Avec ce qui se passe, j'ai même oublié l'histoire de Sidoine qui est toujours en détention. C'est encore un problème qu'on doit régler, elle qui se dit innocente je passerai peut être la voir plus tard. Si elle veut que je l'aide elle n'aura pas d'autres choix que de dire la vérité, elle est coincée.
J'ai tout rangé moi même, j'ai balayé et nettoyer le sol. Lara n'avait pas trouvé l'album photo qui était dans le tiroir heureusement sinon elle l'aurait déchirer aussi.
Fassa (frappant la porte): Patron?
Moi (levant les yeux): tu veux quoi je ne t'ai pas renvoyé ?
Fassa : Oui patron je veux remettre la clé
Moi (ouvrant la porte): quelle clé?
Fassa : patronne a laissé ceci
Moi (prenant le trousseau de clé) : ...humm
Fassa : Patron... Je ...je
Moi : c'est bon, tu peux continuer ton travail
Fassa (les yeux émerveillés): donc je ne suis plus renvoyé ?Ehhhh merci patron merci.
J'ai pris mon portable et je l'ai appelé, je savais d'avance qu'elle n'allait pas décroché mais j'ai appelé quand même. Ensuite j'ai voulu faire un message. J'ai écris trois fois et j'ai effacé.
Moi (me parlant à moi même) : Elyed tu as déconné et ça va te coûter très cher.
Je ne compte pas donner raison à papa, je suis très sûr de mes sentiments envers ma femme je ne doute pas une seconde. Mais pour ce qui est de Vanessa, je ne résiste simplement pas, je l'aime. Je suis con, c'est vrai, je suis cette même personne qui a dit ici que je n'aimais pas les femmes du genre de Vanessa boff... Je suis un homme, je ne me trouve pas raison, j'ai beau la repoussé dans ma tête, quand je suis en face d'elle je perds les pédales. Lara et Vanessa sont deux personnes opposées l'une à l'autre, aucune ressemble dans la carrure, dans le caractère encore moins dans les goûts vestimentaires mais je les aimes toutes deux de la même manière. Je ne pensais jamais arrivé à cette conclusion mais...
(Ding dong)
J'ai regardé par la fenêtre qui parlait avec Fassa.
Maman (depuis la cour): Elyyy ouvre moi
Moi : c'est ouvert
Maman (entrant): Qu'est qui s'est passé ? Et Lara ?
Moi : elle est partie
Maman : chez Régina je sais
Moi : elle ne reviendra plus, elle a tout ramassé ce matin
Maman : tu étais où pendant ce temps?
Moi : je n'étais pas là, elle ne me laisse pas m'approcher d'elle, elle ne veut même pas me voir en dessin
Maman (s'asseyant) : vous les hommes, vous êtes tous pareils. Tu peux tromper ta femme, mais au moins protège toi
Moi : j'ai l'habitude de me protéger, je me protège toujours.
Maman : maintenant tu vas me sortir que le préservatif est percé?
Moi : non, je me rappel bien ce jour je n'avais pas mis de protection, c'est arrivé si vite.
Maman : ah les hommes vraiment, j'ai appelé Lara, mais elle n'a pas décroché, tu m'emmènes chez sa sœur ?
Moi (la regardant) : ...
Moi : ce n'est pas pour la ramener à la maison, moi non plus je ne conçois pas ce que tu as fait, je veux juste savoir comment elle va, c'est mon fils qui a merdé et Lara c'est la belle fille que je considère comme ma fille.
Moi(prenant mes clés) : viens je t'emmène
Maman : tu attendras dehors
Moi : pourquoi ?
Maman : je veux parler avec elle seule à seule
Moi (la regardant) : ...dis lui que je l'aime
Maman : Démarre la voiture fils.
*Lara***
Régina : c'est ta belle mère
Moi (levant les yeux): je ne suis pas là
Régina : moi j'ai dit déjà que tu es là inh. Donc fais moi plaisir et sors lui parler
Moi : qu'est ce qu'elle peut bien me dire si ce n'est plaider en faveur de son fils
Régina : en tous cas on aura essayer de te raisonner.
Je me suis levée et j'ai suivis Régina jusqu'au séjour, ma belle mère était assise, quand elle m'a vu elle s'est levée.
Moi (descendant les dernières marches) : maman?
Elle : ma chérie
On s'est fait la bise et nous avons prit place
Elle (me regardant) : tu vas mal n'est ce pas?
Moi : j'essaie d'aller mieux
Elle : je te sais forte et courageuse, tu es comme ma seconde fille, je t'aime beaucoup, et je voudrais que tu saches que tu as tout mon soutient, ce que mon fils t'a fait, même moi je n'accepterai pas que mon mari me fasse ça.
Moi : ...
Elle : Lara, ce n'est pas facile ce que tu vis en ce moment. Elyed a joué au con en t'humiliant de la sorte... J'ai honte à sa place. Et je te soutiens dans ces moments et te demande de ne pas prendre une décision brusque que tu pourrais regretter.
Moi : ...
Elle : vous vous aimez je le sais, mon fils t'aime je n'en doute pas, il a eu un moment d'égarement, ça peut arriver à tout hommes, ils sont comme ça et crois moi il le regrette maintenant. Tu es une femme exceptionnelle et je te demande de t'armer de courage car je et je sais que cette tempête sera rude mais elle passera.
Moi : (du tic au tac): je vais divorcer.
Elle : est-ce la solution?
Moi : Oui, j'ai compris que je n'aurai jamais dû... Votre fils est toujours amoureux de Vanessa il ne l'avait jamais oublier ma place n'est plus à ses côtés, je vais lui laisser le champs libre
Elle : tu es une femme forte, tu ne dois pas t'avouer vaincu
Moi : maman, ce n'est pas question de ça, je ne vais même pas me lancer dans une guerre avec Vanessa alors que je n'ai rien à y gagner par contre elle...
Elle : et ton mariage, ton foyer? Ça ne compte pas pour toi?
Moi : Elyed n'a pas penser à ça en la mettant enceinte, en plus elle a beaucoup à gagner que moi(la fixant) la place d'une mère, le respect de sa famille. C'est une chose primordiale c'est grâce à cela que vous êtes ce que vous êtes aujourd'hui, le pilier de votre foyer.
Elle : Lara avant d'être mère, j'étais femme et crois moi ça n'a pas été facile
Moi : une fois que tu as ça, tu as dans la culture africaine
Elle : tout ça tu peux l'avoir.
Moi : pas en rivalisant avec une autre chaque jour, je ne peux pas.
Elle (me prenant la mains): je vois que ta décision est prise
Moi : Oui
Elle : Il faut quand même que tu en parles avec lui, écoute ce qu'il a à te dire d'abord. Comme j'ai dis je tu as mon soutien. Mariée à mon fils ou pas, tu restes ma fille.
Moi (touchée) : merci maman
Elle : Il est dehors, tu veux lui parler?
Moi : Non, je ne suis pas encore prête à l'affronter. J'irai le voir quand je serai prête.
Elle : d'accord ma fille
Moi : merci maman
Elle (ouvrant ses bras): c'est moi qui te remercie de m'avoir écouter.
Je n'ai pas existé à me réfugier dans ses bras.
Elle : je vais y aller.
Moi : Régi maman s'en va
Régina(sortant avec un torchon dans la main): oh déjà maman ?
Elle (souriant) : Oui
Régina : Je vous raccompagne
Elyed est dehors donc moi je ne bouge pas. On s'est fait la bise et puis elle est partie.
*Elyed***
Régina : Elyed bonne soirée
Moi (la regardant) : à toi aussi. Régi s'il te plaît
Régina (revenant sur ses pas): oui?
Moi : tu peux lui dire que je vais récupérer sa voiture sur le parking du bureau et ramener à la maison?
Régina : à quelle maison?
Moi : chez elle, chez nous
Régina : Okay
Moi : merci (regardant maman)comment va-t-elle ?
Maman : elle tient le coup
Moi : tu lui as dit?
Maman : Quoi?
Moi : bfff rien vous avez parler de quoi? Elle ne veut toujours pas me voir?
Maman : tu vas la voir d'ici là.
J'ai ramené maman chez moi pour prendre sa voiture et continuer. J'ai cherché la seconde clé et le soir je suis allé récupéré la voiture. Je lui ai fait un message en espérant qu'elle vienne la récupérer ou qu'elle m'appelle mais rien, c'est Régina qui est passée prendre la voiture le lendemain. Silence radio du côté de ma femme pendant une semaine et quatre jours, le cinquième jour j'ai reçu son message : Bonjour Elyed, peut-on se voir pour discuter?
Moi (me redressant en écrivant) : Oui oui, bonjour chérie
Chérie : alors viens chez Régina entre 10 et 11 merci.
J'ai bondis du lit.
A suivre...