Tentative de viol

Ecrit par la go de gagnoa

Jean-Marcel Kouadio, fils d’un riche homme d’affaire de ce pays il se croyait tout permis, il était du style garçon arrogant qui se suffisait amplement. Il voulait absolument que tout le monde sache qu’il était présent, toujours prêt à attirer l’attention sur lui.

Quand j’y pense je sais comment il a pu s’intéresser à moi. Peut-être n’était ce qu’un jeu pour lui, il voulait juste m’ajouter à la liste de ses conquêtes, et compte tenue de ma situation de « jeune fille vierge » , cela constituait un challenge de plus à relever.

Il était grand, beau physique, mais intellectuellement ce n’était pas top, il ne prenait pas ses études aux sérieux à mon humble avis mais c’était un choix de vie, et il l’assumait pleinement.

Quelques jours après notre rupture, il m’invita pour aller au restaurant, j’ai hésité mais au final j’ai décidé de lui tenir compagnie. Après un repas très copieux, JM prétexta avoir oublié un document chez l’un de ses amis proches, non loin du lieu où nous avons déjeuné. Il me proposa donc de l’accompagner. Naïve que j’étais j’ai répondu, je répondis timidement par l’affirmative.  

Arrivés dans le bâtiment qui abritait l’appartement de son ami, nous primes l’ascenseur pour nous rendre au lieu indiqué.

Au cinquième étage de ce noble bâtiment, JM sonna à la porte de l’appartement de cet ami que je connaissais assez bien, il s’appelait Pierre. Il m’invita donc à rentrer et me dis de m’asseoir, de me mettre à mon aise comme si j’étais chez moi. Un peu gênée je fis un petit sourire en guise de réponse, mais au fond de moi j’étais tourmentée je ne savais pas ce qui pourrais se passer j’étais seule dans une maison avec deux garçons et je n’avais aucune idée de leurs réelles intentions.

Tout ça, m’a rendue tellement nerveuse que je ne pouvais le cacher, mon visage révélait mon état d’esprit. Une trentaine de minutes plus tard, Pierre nous annonça qu’il prendrait congés de nous car il avait des engagements à honorer au plateau.

Mon visage changea du coup, comment peux-tu laisser ton ami seul avec une fille dans une maison qui n’est pas la sienne !!! En plus on était juste venu récupérer un colis. Cette histoire commençait à prendre une tournure qui ne m’enchantait pas vraiment.

Dès que pierre sortit JM se rapprocha de moi, il me fit des compliments auxquels je ne répondis pas. Remarquant mon silence il s’approcha encore plus de moi et posa son regard de pervers sur ma poitrine, en disant ils sont beaux, heureux celui qui aura l’occasion de les toucher en premier. Dans ma tête je me disais quel sale pervers !! je n’en revenais pas, j’avais juste une seule envie rentrer chez moi.

Je fis alors mine de me lever pour m’éloigner de lui et il saisit mon poignet, les pulsions de mon cœur avaient augmentés instinctivement, je vis ma vie défiler en quelques secondes, serait-il capable de me violer et s’en aller comme si de rien n’était ? toutes les histoires de viols que ma mère m’avait racontés défilèrent dans ma tête.

Je ne pu me contenir, j’essayais de me dégager, mais ma peine fut vaine car il me repoussa contre la bibliothèque du salon et m’enlaça, il se mit a remonter ma jupe oh mon Dieu quel calvaire comment peut-il me faire ca ? qu’ai-je fais pour mériter un tel traitement ? étais-je trop naïve ?

Je sentis ses mains remonter doucement entre mes cuisses, une larme se déroula tout au long de ma joue, j’avais mal intérieurement mais les mots ne pouvaient sortir de ma bouche tellement j’étais choquée.

Il se précipita pour enlever mon sous vêtement quand l’interphone sonna. Il fut obligé de me laisser car c’était son ami qui avait oublié de prendre ses clefs et l’appelait sur son téléphone portable, mais ce salop avait prit le soin de le mettre sous silence pour éviter d’être déranger et accomplir sa sale besogne.

Dès qu’il ouvra la porte pour laisser entrer Pierre, je saisis mon sac et je couru vers les escaliers j’en perdait même le souffle.

Je l’entendis de loin crier mon nom, mais c’était trop tard je dévalais les escaliers comme une folle.

Je pris le premier taxi que je trouvai sans même indiquer ma destination, chauffeur roule roule , c’est tout ce que je pouvais sortir de ma bouche. Heureusement que le chauffeur vu compréhensif, quelques mètres plus tard me voyant en pleurs il se gara sur le côté et je lui expliquai toute mon histoire, après ca je lui donnai ma destination.

Je fus donc conduite par cet aimable chauffeur jusqu’à ma résidence, je n’osais en parler à personne tellement j’avais honte , je venais d’échapper à une tentative de viol, j’avais tellement mal, je ne fis que pleurer lorsque je pris mon bain et la direction du lit.

Je ne pus m’empêcher de prier parce que le fait d’avoir échappé constituait vraiment un miracle pour moi vraiment merci mon Dieu.

Jusqu’à ce jour vous êtes les seuls après David à qui j’ai pu raconter cette terrible mésaventure. J’en tremble encore, mais ainsi va la vie et je me devais de continuer, de surmonter cette étape, d’affronter son regard à l’université sans pouvoir dire mot, je gardais ce lourd secret enfoui au plus profond de moi et souvent tard dans la nuit je me mettais a pleurer dans le plus grand secret.

LE JOURNAL DE MA VIE