Toi et moi...entre quatre murs

Ecrit par Saria

***Halik***

Depuis ce matin j'ai enchaîné les rendez-vous, je venais de finir quand Maureen vient m'annoncer la visite de Mme Houssou de Feerik Events. Je demande qu'on la fasse entrer. Elle était juste magnifique dans son tailleur : haut noir avec une jupe en tissu wax, de hauts talons dessinaint parfaitement le galbe de ses jambes et faisait ressortir sa belle cambrure, résultat des courses je la regarde entrer dans mon bureau la bouche ouverte. Je me ressaisis très vite et me lève pour aller à sa rencontre.


Moi : Bonjour Maya

Maya : Bonjour Halik

Apparemment chacun de nous s'habituait progressivement à l'identité de l'autre.

Maya : Ton équipe m'a demandé de faire des propositions sous 48 h et depuis toutes mes offres sont rejetées. Là je viens comprendre ce qui ne va pas.

Moi : Je t'attendais...

Maya : Ça veut dire quoi tu m'attendais? Halik tu ne vas pas me dire que cela a été fait exprès pour...pour...pour

Moi : Pour te voir ? Si!

Maya : Non, excuses moi mais je ne mélange pas les choses! Je t'en prie, ne me fait pas ça! Je suis mariée et j'ai mes enfants

Moi : De quel mariage tu parles?! Dis moi Maya, regardes- moi dans les yeux dis-je en m'avançant vers elle, elle reculait jusqu'à ce qu'elle se trouve coincée contre un meuble

-dis moi que tu es heureuse et je laisse tomber

Elle essaye de détourner le regard mais je lui prend le menton, la forçant à me regarder

- dis-le soufflai-je

Maya : J'ai mes sources de bonheur...et c'est suffisant

Je me mets à l'embrasser, au début elle resta de marbre puis j'ai senti le changement, elle s'ouvrit à moi. Comme assoiffé, je l'embrasse avec fougue, il y avait longtemps. Mais mains fébriles se faufilent sous son bustier, je lui pince un téton elle gémit. Encouragé, j'approfondis mon baiser et elle noue ses mains sur ma nuque, je la caresse, je trouve le chemin qui mène à sa grotte, ma main repousse la fine dentelle du string et j'introduis un doigt, puis deux et commence des vas et vient. Elle se met à gémir plus fort en harmonie avec mes mouvements maintenant accélérés. Puis, l'explosion, je la retiens avant qu'elle ne glisse sur le sol, je porte mes doigts plein de sa mouille à mes lèvres, puis lui chuchote

Moi : Tu as toujours aussi bon goût!

Pour toute réponse, elle cache son visage dans mon cou

Moi : Bébé, je ne vais pas te bousculer, je prendrai ce que tu voudras bien m'offrir...pour le moment! Mais je te supplie de ne pas t'éloigner, pas après ce qui vient de se passer. Excusez ma faiblesse, mais j'ai ce besoin constant depuis que je l'ai retrouvé de m'assurer qu'elle ne disparaîtra plus. Je ne sais pas si je le supporterai.


***Maya***

Je quitte le bureau de Halik dans un état second et je rentre directement, je n'avais pas la force de quoi que ce soit aujourd'hui, j'appelle Karen pour l'avertir et je rentre directement.

Je vais me coucher et repenser à tout ça. Je vois votre regard désapprobateur, ce n'est pas parce que Karl me trompe que je devrait faire pareil...Je suis d'accord. Sauf que Karl et moi il n'y a plus rien depuis longtemps. Il aime disons...le sexe d'un autre genre, de la brutalité et de la violence avant de connaître le plaisir et moi j'y arrivais pas...pas que je sois puritaine non! Juste que je n'ai pas ce genre de penchants. Après la naissance des jumeaux, il allait assouvir ses pulsions ailleurs et revenais vers mois disons de façon sporadique. Jusqu'à cette nuit où pendant que nous faisions l'amour, il s'est mis à serrer mon cou, cela l'aidait soi-disant à augmenter le plaisir. J'ai failli m'étouffer, depuis cet incident de façon tacite il a déserté mon lit et je me dis tant mieux. Nous faisons désormais chambre à part depuis deux ans. Deux ans, que je n'ai plus senti la main d'un homme sur moi. Vous me direz pourquoi je suis encore là? Eh ben mes parents ne sont pas de ce qui connaissent le mot divorce et mon père est fragile du cœur. Pour ma mère? Une femme doit pouvoir endurer pour ses enfants. Quand je pense que la fibre paternelle de Karl est encore embryonnaire. Mon mari aime deux choses dans la vie les femmes et l'argent qui lui permet toutes sortes de plaisir.

Alors, oui j'ai adoré être avec Halik et je n'ai aucun sentiment de culpabilité! Voilà!
Carpe diem