Tome 1

Ecrit par St Daniel

 

Titre : ET SI JE T'AIME !

 

(Tome 1)

 

Auteur : St Daniel

 

•        Et si je t’aime !

  

Ça vêtu à satiété, peut-être une décennie que ce litige nécessiterait de s’y tenir. Ce concernant que j’affectionne adhérer une aube. L’intégral hominien, Sylphide ou Germinal, aussi que je suis ethnique il ne requiert qu’un tout concis brin de hardiesse pour que la glaise me soit exquis. Cette terroir sur laquelle je chemine m’a infligé moins de calamité aux mines magistral que j’ai se supplique, en vertu de cœur à chérir, du cœur à concéder. Les hâbleries de la vie placent en ultimatum la vie de couple.

 

Jadis quelques bouts occupé de rue, je n’ai pas su me détenir de riposter à ce moi qui résonnes en ego. Cet ego qui m’alimente en supplice sans ambiguïté et affirmation. Je suis en escorte de l’adéquate éclatante dulcinée chronique, où certain histoire d’amour sont belle. Cependant la nôtre est ma préférée. En sa cortège je ne crains point le mal, la pénitence m’est qu’une rousseur puisqu’elle ne se lasse point de moi. Délasser comme deux neuf née, elle bâti des côtes tête aux protagonistes jaloux. Bien pourtant qu’à deux on soit axé on n’endigue de gravir des éminents et des modiques.

  

Daniel : Tu as quoi ? D’où tu sors comme ça, chérie !

Gracia : Je viens de Mars ! Ne m’énerve pas hein … Si tu tiens tant à moi tu devrais toucher deux mots à ton ex.

Daniel : Euh !? Elle a quoi à avoir là-dedans ? Je ne vois pas en conséquence de quoi tu veux que je la manque de respect.

Gracia : Figure toi qu’aujourd’hui elle m’a tenue tête en plein achat. Et si ce n’était pas que l’officier de police n’avait pas tout vu du début forcément que je t’aurai appelé pour me faire sortir de la prison.

Daniel : Tu blagues j’espère… Ne me dit pas qu’elle est allée à corps à corps avec toi. (J’ai le sourire, car je ne crois pas que mon ex irait jusque-là. Elle qui prend sa réputation au sérieux.)

Gracia : Dit-moi c’est quoi le mal de cohabiter avec toi ? D’être amoureuse de toi !?

Daniel : Dit-moi pourquoi je suis guinde à ne aimer que toi ?

Gracia : Je ne sais pas, moi. Et arrête de me riposter demande par question. C’est quoi le mal d’être entichée pour toi ? (elle s’exprime  d’un ton rude.)

Daniel : Tu viens de te répondre sans le savoir. Bah moi j’ai du boulot, je vais y aller. A mon retour je passerai chez-elle et amener les méthodes au clair.

Gracia : Tu as intérêt, sans quoi …

Daniel : Je serai plus passionné de toi et plus jaloux que tout homme.

  

Elle me passe au cou ses bras, m’embrasse, ensuite je quitte la maison.

Venu au siège je croise mon père à l’entrée de l’immeuble qui est sur le point de repartir. Il m’informe de quelques astuces devant l’au revoir. Je me suis ensuite approché de la secrétaire de mon père afin de retirer un certain document avant de m’enfermer dans mon bureau. Disons que j’ai un tas de truc à gérer. Là je me donne à fond puisque j’ai ordonné à ce que personne n’est accès à mon bureau sous aucun prétexte. Pourtant cette consigne n’a pas pu retenir Naomi d’y accéder très enragé.

  

Ma secrétaire : Monsieur …

Daniel : C’est bon je gère, tu peux te disposer.

  

Même si je m’exprime en tenant un aspect primitif très décramponné on sait voir le dédain qui bouillonne en moi. Je la tracte en attirant durement le poignet de sa main pour la faire assoir avant de la beugler de dépité. Nonobstant  je m’en suis enrôler de l’une des notes de mon père qui disait : « Il ne faut jamais hausser la voix sur cette hominidé. Tu méconnais si c’est ton ôte. De plus si elle habille notre bonheur elle vêtu notre malheur donc jauge l’équivoque de fois que tu réfléchis avant de la dire un vocable.» Avec ce mémoire je tiens intuition et je regagne mon fauteuil dans une sérénité offensive. Là j’ai déposé les armes mais une parole vaut mille mots.

  

Daniel : Salut ! Désolé de l’accueil. Que puis-je pour toi !?

Naomi : Eu … Sérieux ? J’exige que tu quittes cette chose… je veux que tu divorce !

Daniel : (Moi dans un éclat de rire)

Naomi : Ah bon ? Ça te fait rire ? Retiens le car la prochaine fois si je la croise ça ne serait plus affaires là, elle serait connu meurtrière. Je te jure, divorce pour éviter cela.

Daniel : Tu n’es pas unique, tu sais ? La marge qui s’est créé entre nous vient de toi ! Tu désires un guignol, croquant comme moi ? Tu devrais quérir plus tôt.

Naomi : Tu sais étendre des antis vole tout près de ton cœur, tout près de ton âme, ici et là, mais, tu ne saurais pas t’en passer de moi.

Daniel : Parce que tu n’es pas pair ? Si aujourd’hui je ne t’aime plus c’est de ta faute, entièrement de ta faute, donc prend garde à toi. Tu risques de perdre ta vie si tu t’y mets de trop.

Naomi : Si tu le dis !

  

Elle se met droit, se dresse, puis m’est apparu comme un spectre et m’offre un baisé sur le gosier. Une fois charmée elle s’empresse de quitter le lieu.

 

La nuit née, de retour chez moi ravoir ma dulcinée vers dix-huit-heures est une lune a contemplé quelque rare soir comme la première fois. À mon arrivée elle se prépare pour aller au boulot.

 

Ah oui ma femme, celle que je chérie s’appelle docteur AKAKPO Gracia. Ce soir c’est son tour de portée la garde à l’hôpital SANTA MARIA. Je ne l’aime pas, ce tour à tour, mais je dois m’y faire. Pour l’instant on n’est pas encore marié mais on aime vivre à deux, comme une couple, à dire qu’on aime cohabiter déjà. Moi je suis entrepreneur et j’ai ma propre boîte, une boite que j’ai mise en place grâce au prêt bancaire, pas un seul franc de mon père.

  

Gracia : Comme ça mon chéri est rentré ?

Daniel : Ma princesse comment tu vas ?

Gracia : Parfaitement bien, et plus si tu étais là à mes côtés toute la journée. De plus je meurs d’envie de me noyer dans ces bras toutes transis.

Daniel : Tu ne sais pas ce que je donnerai pour ça. Mais tu dois aller au boulot là non ?

Gracia : En causant de boulot tu en es où avec tes près ? Je n’aimerais pas te voir franchir cette porte menotter même si ça me plairait bien hein.

Daniel : Ah (rire) je vois mais t’inquiète pas. Je vais finir avec à la fin de ce mois.

Gracia : Waouh toutes mes félicitations ! (applaudissement) N’oublie pas ce que tu m’as promis hein…

Daniel : Oui, oui, maintenant vas s’y sinon tu seras en retard. Des patients vont se plaindre de ton retard, tu sais ça ?

  

La femme si va me gâter un jour. Au lieu de partir comme je l’ai dit elle est restée là à me bourrer de bisous de tout sens. Si cet appel n’avait pas eu lieu elle serait encore là sans hasard. Malgré cela j’ai moi aussi adoré, nos crises.

 

Quand on est amoureux ou qu’on soit en couple, tant qu’on ne cohabite  pas le faite de donner des ailes à un peu de folie c’est altruiste pour la santé et sa affermit la vie d’à deux.

 

Après son envol je redoux la nourriture qu’elle m’a posée et j’y ai goûté avec amabilité. Ensuite j’ai pris ma pluie et opté pour mon pyjama  blanc. Je me mettais au lit quand mon téléphone portable sonne. Je décroche avec durcie et je suis à l’encontre d’un phonème très faible qui m’appelle au secours. Je ne saisissais rien du tout. Et mon cœur me dicte l’opposé de mon encéphale. J’offre une quiétude à mon cœur, je me suis dit l’opportunité n’est pas là à s’exprimer librement. Alors je remue mes fesses et me voici à l’endroit indiqué en un moins d’un temps. Arrivé je l’ai crié de deçà delà, où est-ce qu’elle est ? Nul bout. Je ne la perçois pas, ni mademoiselle ni son trace, pourtant il y a du sang par terre, du sang humaine j’imagine. Je suis emporté par ce que je vois, je ne sais pas dans quoi je me suis mis et rien ne me traverse l’esprit, je guette dans une prière fort. Je continu la rechercher, de urbi et orbi, jusqu’à ce que je ne tombe sur elle dans sa toilette assise par terre toute trempée, mouillé d’eau.

  

Daniel : Euh … C’est quoi tu fais avec ce couteau ?? On t’a cambriolé ??

Naomi : (Elle saute autour de mon cou) On a cambriolé mon cœur, j’en souffre trop. Examine voir s’il saigne, mon cœur décime. Pourtant, je ne le sens pas la douleur. La douleur m’a quitté dès que tu as pénétré deçà. (En larme)

Daniel : Ne divague pas ! Je refais ma vie, tu devrais en faire de même. Le monde connaît un homme quelque part qui s’aura te livrer béate, très chanceuse.

Naomi : Je ne perçois que toi ! Mon cœur est à toi, mon amour pour toi est tout ce que j’ai. Sans ton amour pour moi je préfère y goûter à l’inanimé  que succombé devant la vie.

Daniel : Tu dois te canaliser sur ta vie à toi. Écoute le monde n’est pas ce que l’on voit, il est juste l’image de ce que l’on vie. Pour réussir une vie il faut connaître des cimes et des tailles. Je ne dirais pas que notre éphéméride est imbuvable ou insécable. Mais, sache que je ne peux pas t’oublier. Je te porterai soutien à tout cas si j’en peux, mais tu dois te relever et refaire ta vie. La bataille se termine le jour où je t’abandonne, ce qui est loin d’arriver.

Naomi : Si après ça tu penses que je devrais récidiver ma vie, me proliférer un monde où tu es un ami, ou quelque part où tu n’y es pas, alors j’en ferai autant.

  

Elle s’est approchée comme si elle comptait renifler mon parfum, et sans que je ne m’y attende nos lèvres se collent l’une à l’autre. Je l’ai senti comme une fraîcheur m’envelopper, et cet attitude d’à l’aise m’a réconforter. On se met à faire des trucs des personnages âgés et j’ai fini par tacheter ma chemise de son sang. A voir du sang qui sort de son corps j’ai opté pour la soigné. Je l’ai aidé à ce douché (ce n’est pas la première fois que je vais la voir nue donc il n’y avait pas de soucis). Après la douche je l’ai préparé un thé, ensuite je l’ai fait les premiers soins. Je me mettais en route quand elle m’a supplié de resté jusqu’à ce qu’elle ne s’endorme. Ce que j’accepte ! Puisqu’elle s’est procuré une machine à laver j’ai tôt fait de mettre ma chemise au propre. Après cela je l'ai repris dans sa chambre à coucher. Elle est allongée sur le lit sans se couvrir du drap. Son deux-pièces rouge laisse voir ses parts sensuelles érotiques, et moi je contemple. Le truc c’est que je la connais bien, mon ex aime se faire voir, et notamment quand elle désire quelque chose. Je suis assise dans un fauteuil à côté d’elle, comme ça j’ai la vue parfaite. Je me demandais même quand est-ce qu’elle prévoit m’inviter à la ressaisir sur le lit, la donner un peu de ma chaleur, vu qu’elle me mange de la prunelle. Cette idée ne m’avait pas échappée quand elle me dit

  

Naomi : Chéri s’il te plaît ! Je n’arrive pas à pénétrer le sommeil tu veux bien venir me combler ? S’il te plaît ! (Me dit-elle d’un ton doux avec un regard d’enfant.)

  

Les faits expriment plus que les dires donc je saute dans le lit. De toutes les façons  j’attendais qu’elle m’appelle et je savais qu’elle le ferait. Je ne sais pas le pourquoi mais avec elle c’est comme deux anatomies alimentées. Elle a un trésor qui m’attire, me fait l’obéir ? Malgré les anticipés de mon cœur ? J’arrive même à prédire ce qu’elle envisage faire de moi mais je ne chicane point ma conscience à pratiquer une méthode pour y contredire. La nuit ci a été élancée, très oblong je crois en le fait que j’ai tardivement repéré le sommeil alors que mon ex elle, elle ronfle sans se soucier de ma présence. Très tôt le matin je l’ai quitté afin de vite rentrer pour que ma femme ne remarque pas mon absence à son retour. À mon débarquement je me suis décocher à mettre la cuisine au propre avant de m’apprêter pour le boulot.  De ce fait je prends  ma douche, puis je pars au boulot. Il y avait la réunion du conseil que je devrais assister ce matin-là. C’est là qu’est élu un nouveau président pour la compagnie avec laquelle j’ai signé un partenariat. Le nouveau président n’est personne d’autre que mon père qui lui aussi fait partie des actionnaires comme moi. Il est amplement fier d’avoir acquérir ce poste et moi je suis si contente pour lui car même vieux il n’arrête de m’émerveiller. Vers midi j’appelle mon ex afin  de voir comment elle se porte, mais sans réponse j’ai pris ma voiture en direction de chez elle.

  

Daniel : Oui allô ?! Chérie !?

Gracia : Oui amour tu es où !? Tu m’avais promis que tu viendrais m’accompagner faire l’approvisionnement, tous deux ensemble ce midi. Et dîner ensemble aussi.

Daniel : Ah oui, j’ai… je m’en souviens très bien chérie. (Pourtant j’ai carrément oublié) Je vais quelques parts là, tu me donne trente minutes ? Ça me suffirait pour te rejoindre.

Gracia : D’accord, fait vite.

Daniel : Merci chérie.

  

Je n’aime pas quand je la prends comme ça mais si je la disais elle me fera voir toute sorte de couleur. Je la connais assez pour ça. Sa jalousie est tel que je ne peux prédire l’enfer. Avec elle il n’y a qu’une règle «fait ce que tu veux mais soit là quand moi j’aurais de toi.»

  

Daniel : Bonjour !

Naomi : Tu cherches quoi ? Tu me veux quoi !

Daniel : C’est comme sa tu reçois un invité ? Dit donc tu n’as pas de respect, toi.

  

Je m’exprime tout en poussant la porte afin d’y entré et  m’offerte une place dans son divan.

  

Naomi : Qu’est-ce que tu es venu chercher ici ?

Daniel : Bah j’étais sur la route et je me suis dit que venir voir comment tu allais ne serait pas une mauvaise idée. Mais te voir je vois que c'est une erreur de ma part. Puff au-revoir !

Naomi : Non ! Ne part pas ! S’il te plaît ! Reste ! Reste pour moi mon amour, je me sens seul, même la mer ne peut se sentir ainsi même s’il n’est pas habité de partout. Moi je suis accompli pourtant je vie que si toi tu es là, à mes côtés, là où tu dois être.

Daniel : Tu délires ? Je ne t’aime plus ! Mets-toi sa dans le crâne. Toi et moi c’est impossible ! J’aime la femme qui est chez moi et c’est ça qui m’importe.

Naomi : Mais moi je t’aime ! Tu ne vois pas ? Si l’amour est une arme qui tue, que je meurs d’amour pour toi me serait le plus beau cadeau de vie. Le paradis ne me serait pas un lieu de repos sans ton amour. Christophe ! Dit moi que ce n’est pas fini, tout ce qu’on avait construit, notre histoire, nos rêve, nos ambitions, nos désirs.

Daniel : Les ambitions tuent le rêve (dis-je avec la voix calme qui laisse sentir la tristesse). Comment je vais te le dire pour que tu comprennes ? Toi… Toi et moi c’est fini… on n’a plus rien ensemble, comprends ça.

Naomi : Comment tu veux que je fasse pour comprendre quelque chose au quel je n’y adhère pas ? Tu veux que je fasse quoi à la fin ? Me suicider parce que c’est toi que mon cœur a choisi ? Parce que c’est pour toi que je vie ? Dit le moi à la fin… Dit-moi pourquoi on vit alors ? Si ce n’est pas pour une vie à deux ? Si tu n’es pas avec moi alors qui sera avec moi ? La vie n’a pas de sens si tu es absent, et tu le sais ! Et le monde ne peut exister loin de toi.

Daniel : Tout ça ne mène à rien ! On va où avec tout ça ? Dit moi ! On ne sait jamais ce qu’il y a après la mort. Le paradis et l’enfer ne sont que le dire d’un livre unique. Et pour savoir si après la mort ce qui y est ou s’il y a le paradis un lieu de repos, je ne te le dis pas en même temps mais là-bas, dans ce paradis, tu te reposeras sur moi tout le temps que tu veux… Là vivant j’aime une autre personne.

Naomi : Pourquoi tu me fais ça ? Je maudis soit la nuit-là ou le jour là où j’ai été soulé et que j’ai commis la fornication avec ce blanc. Tout ça n’est que conséquence de ce jour. Pourquoi tu me fais si souffrir ? Mets-toi à ma place. Si c’était toi que ferais-tu ? Moi je l’ai repoussé. Je l’ai poussé de toute mes forces pourtant il est si musclé que j’ai dû m’offrir à lui.

Daniel : Je ne peux pas m’y mettre là. Parce que moi je n’ai pas le droit de me soulé, en public surtout… combien de fois je t’ai interdit la fréquentation des boîtes de nuit ? Combien de fois t’ai-je demandé de contrôler ton taux d’alcool ? Si on n’est plus ensemble ce n’est pas à cause de cet homme, ce blanc. Arrête de rejeté la faute sur lui… Alors c’est la faute à qui ? Dit-moi ! C’est à qui la faute ? Naomi !!!

Naomi : Tu allais me demander en mariage !!! S’il n’avait pas abusé de moi  on serait monsieur et madame aujourd’hui ! Imbécile qu’il est, il n’a pas eu pitié pour une belle demoiselle en détresse qui s’est retrouvé ivre au cours d’une soirée.

Daniel : Ivre et où !!!? Tu portais quoi comme habit ce jour !? Tu ressemblais à ces call-girls qui échangent leurs intimités contre de l’argent. Tu étais ivre dans une boîte de nuit. Tu sais quoi ? Ces prostituées, eux ils en valent mieux que toi ! Parce que au moins eux leurs parcours en est le témoignage de leurs travail.

Naomi : Daniel ! Tu me compares à ces femmes ? Tu oses me… (Elle qui a cessé de pleurer il y a quelques minutes s’est remis à couler des larmes.)

Daniel : Non ! Je n’ose pas, et je ne te compare pas ! Regarde-toi ! Quand tu t’habilles tu regardes dans un miroir ? Je ne pense pas. Tu es la description parfait d’une femme de proxénète. Toi-même dit-moi si tu étais homme une femme qui porte les mêmes habits que toi, qui se laisse voir comme toi, elle ne t’exciterait pas ? Tu n’abuserais pas d’elle !!!? Disons-nous la vérité !

  

Mon ex, tellement elle pleure, elle se sent mal et abusé et saute sur moi. Moi je l’ai consolé en retour, essuyer les larmes, je la prononce des paroles flottant pour la rendre forte pour qu’elle se retrouve elle et la raison. Elle s’est mise ensuite entre mes jambes et très collé à moi. Un peu plus tard mon téléphone portable sonne, c’est Gracia. Ça fait une heure dépasser qu’elle me patiente. Je me suis excusée près de Naomi. Et je me suis levé pour rentrer quand mon ex saute pour m’embrasser et me souffle à l’oreille «ne m’abandonne pas, je t’en supplie !». Je suis si pris par le cou du désir que j’ai répondu à son appel, l’appel du désir. Plus tard je me suis vu  toute nue dans son lit à mon réveil d’un sommeil qu’il me faut, je suppose. Là j’ai commencé à remuer la tête. Je me demandais ce que j’ai fait et pourquoi je suis dans son lit à elle ? Pourquoi dans le lit de mon ex. Je me suis empressé à mettre mon pantalon avec le débardeur, et où trouver ma chemise ? Je cours et je sors de sa chambre à coucher et je tombe sur elle au salon en train de prendre de la glace tout en regardant un film. Je l’appelle et la demande où est ma chemise et elle me l’a montré sur elle. Elle a porté ma chemise. Je n’ai plus dit un mot, j’ai quitté son appartement en toute vitesse. Sur la route je réfléchissais à ce que je dirais à Gracia tellement que je me suis rendu à l’évidence où je ne pouvais pas rentrer chez moi dans cet état et revoir ma bien aimé. Comment me rendre au auprès de ma femme oint de parfum d’une autre femme et sans ma chemise ? Alors je me suis rendu chez mes parents afin de prendre une douche et m’échanger avant de rentrer chez moi. Tard dans la nuit j’ai fini par rentrer chez moi. Quand j’ai ouvert la porte je suis tombé sur Gracia qui s’est allongé dans le divan face à la porte et qui m’accueil avec un verre de champagne. Je l’ai pris, on n’a claqué puis bu et elle est partie se coucher sans dire un seul mot.

  

Daniel : Bonjour princesse bien réveillée ?

Gracia : Je suis en vie à tes coté, ça me suffit largement. Et toi ? Tu pars déjà ?

Daniel : Oui ! J’aimerai te dire un truc…

Gracia : Si c’est pour hier, oublie ! On n’a déjà claqué pour le faite que tu m’as laissé pour une fois de plus. Je te l’ai dit, ce que tu fais m’importe peu mais soit là quand j’en ai besoin, quand j’ai besoin de toi à mes côtés.

Daniel : Je suis désolée, je m’excuse !

  

Elle me donne un bisou sur la bouche et je pars au boulot juste après. Plus tard dans la belle journée elle aussi s’est rendue à l’hôpital et on n’a fait un appel vidéo.

 

Deux mois plus tard elle et moi, Gracia et moi on s’est séparé. Elle est rentrée chez ses parents et moi je n’ai plus revu mon ex depuis. Ce qui c’était passé le jour-là m’est resté comme un souvenir à vomir.

 

Demain serait un samedi, je suis chez mes parents pour avoir encore un tout petit peu de conseil car le lendemain c’est la dote. Je vais doter Gracia et bientôt on fera les fiançailles et c’est partie pour la vie, cette union. Que demander de plus ?

J’étais avec mes parents et on échangeait quelques mots ensemble quand mon téléphone portable sonne…

  

Daniel : Mon amour ? Que me vaut la raison de cet appel ? Je vois tu es impatiente …

Gracia : Je suis chez toi, là. Un coursier vient de te laisser un colis de la part de ton ex. Tu ferais mieux de venir la récupérer.

Daniel : Un colis ? Mon ex ? Ça contient quoi au juste ?

  

Elle a coupé l’appel juste après ses mots. Ce qui m’a paru bizarre et j’ai vite saisi la clé de ma voiture. Arrivé chez moi la porte est restée ouverte donc je suis rentré sur mes pieds en l’appelant « Gracias… Gracia… ». Elle n’avait pas ouvrit la bouche à me répondre jusqu’à ce que je ne la retrouve, Gracia. Elle était là, tendue avec une valise à la main. Je me demande ce qu’elle peut bien faire avec quand tout à coup elle me dit

   

Gracia : Tu es là ?

Daniel : Oui. Où est le colis ?

Gracia : Bonne nuit ! Dors bien. Et s’il te plaît ne me déçoit pas demain. Soit juste à l’heure.

  

Je suis plus que ému, je n’ai point de mot, on dirait que ma voix s’est figé. Elle est partie et a fermé la porte à clé après elle après qu’elle m’est étonnée. Je  ne comprenais rien de la réalité auquel je faisais face, et à voir des bouteilles d’alcool ne m’ont rien dit. Il y avait au moins sept sur la table avec un verre. Sous le verre est posé un papier, une lettre à dire. Le colis était aussi juste à côté. Après lecture j’ai lu derrière le papier de visionner la vidéo de la clé USB et que cela pourrait m’intéresser. J’ai cherché la clé et je l’ai retrouvé dans l’écran plat. Gracia l’avait déjà visionné. J’ai ensuite ouvert le colis qui est déjà ouvert et j’y ai trouvé ma chemise oint du parfum de mon ex avec quelque tache de rouge à lèvre déçu. Avec ça j’ai eu la peur et le courage de connaitre ce que la clé USB pourrait contenir. J’étais ému après, pris par cela sans que la peur ne me mange le mental. Mon ex a filmé toute la partie de ce jour et me l’a envoyé comme cadeau de mariage d’avance. J’ai eu pour vent de l’appeler et de la faire payer cela mais j’ai préféré boire de l’alcool au dernier étage de l’immeuble. J’y ai même passé toute la nuit.

 

Le lendemain qui est un samedi je sentais l’alcool déjà à mon réveille. Et même que je sois sale rien ne m’a empêché d’aller voir Gracia afin de tout la expliqué. Arrivé chez elle, elle m’a retrouvé au portail et…

  

Daniel : Je suis désolé, laisse-moi t’expliquer.

Gracia : Il n’y a rien à expliquer. Tu sais quoi ? Rien ni personne ne peut éteindre la flamme qui brille en moi pour toi. Ton ex est prête à tout pour te récupérer ? Et bien moi aussi je suis prête à sacrifier mon amour pour ne pas te voir souffrir, ni loin de moi ni près. Je sais que c’était un accident. Moi-même je peux commettre ça… Maintenant va te faire beau pour qu’on puisse avoir la bénédiction de nos parents.

Daniel : D’accord mon amour.

  

Là je suis revenu chez moi et j’ai pris une bonne douche. À ma sortie de la douche on sonnait à ma porte donc j’ai vite mis un truc et arrivé je suis nez à nez avec mon ex. Elle a des rouges de par son visage. J’avais l’adrénaline mais à la voir je l’ai demandé ce qui l’est arrivée et elle m’a répondu «Gracia !». Je suis si embrouillé par la vue que je me suis demandé si c’est vrai ou si ça le pourrait être, ce qu’elle me dit. Mais la colère que j’ai envers elle après ce qu’elle m’a fait m’a fait nier la mise en garde qu’elle m’a apporté et je l’ai chassé de chez moi avec la voix grave à laisser ma colère prendre le déçu. Après son départ je suis rentré chez mes parents et on s’est tous apprêté pour le départ à treize heures. Mes tantes, mes cousines, mes oncles, tout le monde étaient là pour moi.

Plus tard l’heure est venue et on s’est mis en route. Arrivé à leurs devantures quelques minutes plus tard l’on attendait la musique mélangé des voix de joie et de bonheur, sans oublier tous ces bagnoles et moto et personnes qui sont plein à la devanture. Mes parents me demandaient si c’est bien ici et si ça  serait seulement sa famille à elle ça ! Moi-même je ne sais pas quoi les répondre. Un temps après ma famille est descendu de leurs voitures pour entrer dans la maison. Sur le coup, juste au point de tenir le poignet du grand portail à l’ouvrir, la porte s’ouvre à eux et mon papa avec ma maman tombent nez à nez sur Gracia dans les bras d’un autre homme. Depuis la vitrine de ma voiture je pouvais tout voir, la voir dans les bras d’un autre homme. Je l’ai senti comme un choc. Je ne peux le décrire ainsi « comme un choc », parce que je ne sais quoi dire de ce sentiment qui m’avait transpercé le cœur. C’est comme ça que je me suis empressée de voir tout ça de près car je voyais toute ce cirque comme un cauchemar depuis la vitrine de ma voiture. Quand je me suis mis en face de la scène mon esprit s’est évanoui sans que je ne m’écroule. Je n’ai point senti de rage ni de colère en moi, je voyais tout comme un film et la conséquence de mes actes. J’avais le mental par tout et là, rien ne me traversait l’esprit, pas un seul mot. Dans mes divagations elle s’est approché de moi puis m’a donné un bisou sur la joue et…

  

Gracia : Soit le bienvenu, je te présente l’homme que j’aime, celui à qui mon cœur tient et pour qui je vie. (Elle m’a présenté comme son ami d’enfance.)

Daniel : Gracia …

Gracia : S’il vous plaît chère demoiselle vous pouvez vous occuper de lui ? Servez lui tout ce qu’il veut c’est un invité rare. Sans lui dans mon enfance je ne sais où me reposer la tête.

  

La demoiselle s’en va, je suis resté là sans action à la regarder se déplacer accompagné de cet homme dans la foule. La honte que mes parents aient eue en ce jour je n’en parlerai pas. Je n’oserai jamais en témoigner. Honte d’avoir déplacé la famille pour les affligé un sort qu’ils ne méritent pas, je n’étais plus moi. J’ai trois fois eu honte, honte de me présenter là-bas, honte auprès de mes parents, honte auprès de la famille. Mes parents se sont sentis si mal pour moi qu’ils m’ont appelé pour partir de là car pour eux y rester c’et s'affliger plus de mal qu’on peut voir dans les flammes de l’enfer. On n’est tous rentrer, mes oncles et mes tantes, tout le monde est là et me consolent. Mais je sais bien qu’ils se demandent ce qui s’était passé, qu’ils se demandent pourquoi un retournement de dernière minute ? Mais dans la vie ce n’est pas tout ce qui se déroule que l’on comprendra, on aura des théories parfois et d’autres fois non.

  

 Plus tard dans la nuit d’un mois après, quand mes peines sont un peu apaisés je me suis levé pour aller prendre un peu de l’air bien frais quand j’ai vu ses jeunes couples jouer à l’amoureux et ça  m’a fait couler quelque larme. C’est comme ça je me suis retrouvé à la plage à me coucher dans le sable dans les dix-neuf-heures voir vingt-heures. Je lève le regard au ciel comme un dieu qui regarde le monde qu’il a créé de ses mains depuis le haut. Tout se déroule sous mes yeux, ces avions qui passent, les nuages qui bougent, tout me fait oublier la terre et ma souffrance, c’était le mieux que je pourrais demander. Je suis resté là un bon moment à admirer ce ciel de rêve.

  

Inconnue : Toute couleur qu’il porte sous nos yeux lui va bien, mais celle-ci, cette couleur du ciel dans la nuit est-elle que la souffrance, la colère, la rancune, ou encore la tristesse n’y trouvent point de place toutefois, la nuit est plein de mystère.

Daniel : Je ne dirais pas le contraire. Le ciel sombre est un autre monde meilleur que celle-ci, je suppose. Et sans abuser je dirais qu’elle est même la meilleure.

Inconnue : Ha haha (l’inconnu s’est bien rigolé là-dessus) toi tu supposes ça ? Regarde bien la lune et ses alentours. (L’inconnu s’allonge à coté de Daniel dans le sable) Si ce ciel devrait-être un autre monde alors ça doit-être fait pour les amoureux. L’amour pour certains c’est sombre et pour d’autre c’est la lumière. Tel est mon cas. (me dit-elle dans une voix si calme et triste)

Daniel : Quel amour au juste ? Celle qui trompe ? Celle-là qui fait des cœurs des condamnés à mort ? L’amour signifie quoi au juste ?

Inconnue : Je dirai… Non ! Je suppose que ce soient deux dimensions parallèle à l’origine et perpendiculaire à la fin il redevient parallèle dans certains cas, je dirais. Si ce n’est pas le sentiment sa doit être le désir. Celui du sentiment est un fruit des évènements précédents, on n’est pas tous dressés pour le désir d’aimer, mais, à un temps parmi les heures quand on est au bon endroit et au bon moment on n’y peut rien. Seulement qu’à un instant près le cœur crève comme un élément radioactif, et ça  devient une maladie. On  peut la soulager et on peut en mourir. De toute façon être  le maitre de notre destin ne nous affirme pas qu’on puisse y guérir. Mais le point négative est qu’on ne peut s’y échappé, pas d’échappatoire, même si la trahison, le mensonge, la déception, sont perpétuel.

Daniel : Une souffrance que je n’ai pas pu partager avec quelqu’un. (Dis-je à voix bas et triste) J’ai connu l’amour avec elle, cependant, son monde était  pleinement  dissemblable de la mienne. Un instant laisse une trace profond dans l’âme vous savez ça ? Ma vie n’a été qu’un instant alors que j’étais solitaire, un homme qui erre dans le brouillard.

Inconnue : Dit moi pourquoi tu parles comme ça ? Tu as une manière propre à toi de t’exprimer. Cette femme dont tu parles elle est morte ? Elle n’est plus parmi nous ?

Daniel : Non ! Elle est là ! Mais son monde n’était pas le miens. Est-ce qu’elle est au courant de votre présence ici ?

Inconnue : Qu’est-ce que cela rénovera ? Tu aurais adoré qu’elle le sache ?

Daniel : Au moins je saurais qu’elle pense à moi. Mais je sens que je dois en conclure qu’elle a fait  sa vie. Elle s’est mariée ?

Inconnue : Tu veux vraiment que je te le dis ?

Daniel : Non !

Inconnue : Alors pourquoi ? Pourquoi tu dis que son monde n’était pas la tienne. Aucun monde ne choisit ces personnages. C’est celui ou celle qui le détient qui en décide. Dite-moi pourquoi elle n’est pas avec vous si elle ne s’est pas mariée.

Daniel : La fin ou toute l’histoire ? Laquelle vous conviendrait ?

Inconnu : A votre avis laquelle serait le mieux.

Daniel : Tu veux connaître toute une vie en une minute. Tu veux tout savoir en même temps, le début et la fin, une histoire de trois ans.

Inconnue : Non ce n’est pas ça.

Daniel : Moi ? Toute ma vie n’a été qu’un instant.

Inconnue : Que voulez-vous dire par là.

    

(3 ans en arrière)

 

Il arrive qu’un instant laisse cette trace profonde dans une âme, et cet instant dure qu’une ombre. Il vie après votre mort. Quelque chose comme ça peut arriver à un homme. J’étais un solitaire, émancipé et chanceux. Je  ne m’imaginais pas éreinter dans ce lésant sommeil. Et tout ça pour une fille, pour cette femme.

 

Tout  à commencer il y a cinq ans, je suis revenu là, là dans ma ville de jeunesse. Cette ville qui m’a causé une souffrance que je n’ai pu partager avec personne d’autre que mon âme. Dans la même cité il y a deux ans j’ai rencontré l’amour. Cependant son monde n’était pas le miens, son monde était entièrement sans faille différent du miens. Je n’aurai pas imaginé ce qui allait arriver à la suite, une vie méprisable. Je haie ma vie, je la déteste si fort que si on le comparait à ma peau je l’aurai arraché de mes os il y a fort longtemps. Mais, d’aussi fort et puissant qu’est cette haine il reste plus petit devant cet amour que je chéri de jour et de nuit. Si la vie se construisait dans un laboratoire et que l’on est conscient de nos recherches  je suppose que jamais je n’allais commencer à changer, en lâchant des croyances erronées, en déposant des peurs irraisonnées, en renonçant à me  présenter en victime, en me libérant des colères et des ressentiments qui polluaient ma vie. Jusqu’alors je me voyais comme une héroïne méconnue, incomprise et mal aimée, je pensais que la vie avait été dure et enchantement injuste, ingrate avec moi. Je découvrais bien au contraire tous les cadeaux qu’elle m’avait apportés. Mais le mal m’était comme un culte jusqu’à ce que je ne croise cette belle femme appelé Emilie. Très tôt on s’est mis ensemble et elle m’a fait changer de monde. Elle n’arrêtait pas de me parler comme une vieille qui vit depuis des siècles et je l’admirais. Notre relation est devenue si touchant que j’ai déconné. J’ai commencé par développé un truc profond que je n’aurai pas du. Elle voyait en moi un ami franc à qui elle peut s’ouvrir et je suis le seul. Mon péché a été de laisser le dire des humains prendre le déçu de mes sentiments. C’est ainsi qu’un jour quand on s’est prévu de passer la journée chez moi vu que mes parents ne seront pas là j’ai joué au gentleman. Elle est venue comme convenu et s’est mis à l’aise. Elle a porté un bikini blanc qui laisse mon mental  monté et moi ? L’imbécile que je suis j’ai couru vers elle. Elle est debout au bord de la piscine, elle me faisait dos donc j’ai un sur dix de chance de la surprendre. J’ai couru sans bruit vers elle et l’ai tourné puis l’ai embrassé. Elle est choquée, ému, sans mot, sans vie, je dirais qu’elle s’est vaporisée.  Elle est restée là à me regarder un moment à genou avec la bague de fiançailles en main. Des larmes qui coulent de ces yeux, je ne sais pas si c’est de joie mais j’étais hyper content. Moi je voyais en ça  le bonheur quand elle m’a donnée un gifle puis elle a soufflé une belle aire et…

  

Emilie : Tu es un imbécile ! Comment tu peux…

Daniel : Ces mois passé auprès de toi je suis tombé amoureux de toi, c’est toi que j’aime. On ne tombe pas amoureux de quelqu’un, on tombe amoureux de ces défectuosités et mérites, de ces lubies et surtout de son cœur. La beauté et la chair y contribue seulement.

Emilie : Tu es… quand on s’aime on ne doit pas laisser les paroles des autres s’imposer entre nous, définir ce qu’on ressent. Il suffit qu’on soit ensemble que ces mêmes personnes qui ont suscité ça en toi se mettent à collaborer contre nous. Et la suite ? Tu y as pensée ?

Daniel : C’est leurs problèmes à eux ! Il faut juste que l’on soit soudé. Si on se bat, si on s’éduque, si on n’est lié je suis sûr qu’on les affrontera.

Emilie : Tu essaies de me convaincre pour une chose  qui ne peut pas exister.

Daniel : Non ! Je n’essaie pas de te convaincre là, tu as peur que je te convins ?

Emilie : J’ai peur de tout, j’ai peur de te perdre. Je ne veux pas perdre cette chose que je vois en toi. Daniel, cette bague, mon doigt n’est pas la bonne pour elle.

Daniel : La société, que tu sois pauvre n’a rien à voir là-dedans …

Emilie : Qui parle de pauvreté là ? Je ne…

Daniel : C’est ta supposition. Tu supposes que tu es pauvre donc ton doigt est si vilain pour porter cette bague ! Tu sais ? J’ai travaillé la terre pour me procurer cette bague afin de te l’offrir. Pas un seul franc de mon père ni de ma mère. Je m’en fiche de la couleur, la forme de ton doigt. Que ça soit clair, on finira ensemble que tu te débats ne servira à rien, on est fait l’un pour l’autre.

Emilie : Tu ne comprends pas ? C’est impossible entre nous, on est née pour être ami, s’entraider dans tout, se consoler et sauter dans le pire et le meilleur. Moi je rêve rendre jalouse ton épouse le jour de ton mariage en t’embrassant devant toute cette foule puis t’enlever.

Daniel : Et moi je rêve que tu sois cette femme-là. Cette épouse, je désir, non, je veux que ça soit toi !

Emilie : Bon sang ! Jusqu’à quand… Quand est-ce que tu comprendras ? Quand est-ce que tu ouvriras les yeux pour voir la réalité ?

Daniel : Dis-moi ce que tu ressens !

Emilie : (elle me prend dans ses bras et s’est essuyer le visage) Tu es doué, il y a du talent à faire envier tout en toi. Moi j’ai des rêves, je veux les accomplir avec toi, à tes cotés. Mais toi, tu dis que tu m’aimes ? Mais tu n’as pas un seul rêve. Il n’y a rien que tu veux accomplir…

Daniel : Mon rêve, ce que je veux accomplir avec toi, c’est de t’épouser, t’avoir comme femme.

Emilie : Ça ce n’est pas un rêve ! (toute en larme) Je ne veux pas que personne ni rien me distrait … Si je devrais me mettre avec quelqu’un je chercherais un mec, pas  un gamin comme toi qui ne sait pas développer ses potentiel. Tu ne sais pas ce que tu veux, moi je sais ce que je veux en réalité, et c’est ça j’essaie de te dire par tout moyen. Ne laisse pas l’amour prendre le déçu, pense à toi et à ton avenir, à tes enfants, la vie que ta famille aura.

Daniel : D’accord, laisse-moi une chance. Emilie, je te promets que je deviendrais un homme d’affaire, j’aurais ma propre boite. Je serai respecté de partout dans le monde et je deviendrai un homme pour…

Emilie : Le respect ne fait pas l’homme ! La loyauté, l’image que tu donnes à soi-même, c’est ça qui les forcera à te respecter. Mais en réalité pour qu’ils te respectent il faut que tu te respectes toi-même.

Daniel : Emilie, juste une chance, une chance de tout arrangé, je te promets que tu ne…

Emilie : Ne me promets rien ! Je ne t’aime pas ! Ne promets jamais à une femme si deviné l’avenir t’est impossible.

  

Elle m’a quitté sur ses mots et j’ai soulevé la tête voir le  ciel. J’ai demandé à Dieu au plus profond de mon cœur « pourquoi tu m’as gratifié d’une passion si l’amour fait aussi mal comme ça !!? » je suis resté là à terre plus d’une heure  près de la piscine. J’y ai laissé mes larmes.

 

Le lendemain j’ai mis sur pieds l’objectif que je me suis fixé la nuit en allant faire un prêt bancaire. Bien sûr mon père a de l’argent à m’offrir, et je pourrais lui demandé de l’aide mais je ne peux pas évoluer si je reste dans les pattes de mon père et de ma famille.

Sept mois plus tard j’ai tout ce qu’il faut et ma boite évolue pas à pas. Pendant tout ce temps je n’ai plus revu Emilie, je dirais qu’elle a quitté la ville vu qu’elle s’est volatilisée comme un oiseau.

 

Un jour-là mon père m’a donné un document soit disant que cela pourrait m’intéresser et m’aiderait dans mes affaires. J’ai pris le document et je suis partie au boulot. Là j’ai étudié ce soit disant qui pourrait m’intéresser de plus près et là je suis tombé sur deux truc bien merveilleux. La première est une réunion de signature de partenariat avec une grande entreprise de la localité, mais, il va falloir être convainquant et avoir la meilleure des propositions. La deuxième est un papier que mon père a signé et qui m’oblige à me présenter sur un plateau de télévision international. Au départ j’ai aimé, quand je l’ai vu j’ai sauté de joie mais je n’ai pas oublié ma promesse,  celle de voler de mes propres ailes.

  

Daniel : Allo papa ?

Papa : Alors mon fils tu as aimé mon cadeau ? (le sourire se fait entendre et la joie est de la partie.)

Daniel : Le premier, oui ! Mais le deuxième non ! Pourquoi tu as fait ça ? Tu sais bien que…

Papa : Que tu ne vas pas aimer ? Je sais. Mais comprends-moi, je suis ton père et je dois être à la hauteur. De plus ta réussite d’un coup m’a surpris et je me suis mis dans la tête de te féliciter.

Daniel : D’accord papa, mais ce n’est pas la bonne moyen. On s’était mis d’accord que tu ne te mêlerais pas des affaires de ma boite.

Papa : Oui, oui, je sais bien. Prend le comme une demande de ma part, disons que tu me représente là-bas.

Daniel : Comment ça je te représente ?

Papa : Je pars en voyage comme ça. Puisque ce n’est pas le meilleur des cadeaux je vais demander à ce qu’on te pose des questions sur moi et mon entreprise, ça te va ?

Daniel : Oui ! Bon voyage dans ce cas.

  

J’ai coupé l’appel  ensuite et je me suis mis à me préparer pour la suite de la journée. Quelques minutes plus tard je me suis rendu à l’hôtel où la première des propositions de mon père allait se passer. Dès que je suis arrivé j’ai rencontré une des hommes de mon père que je connais très bien, c’est celui qui se charge de négocier chaque affaire pour lui. Bien sur mon père aussi est un bon négociateur mais en son absence c’est lui qui se charge. A vrai dire quand je l’ai vu j’ai essayé de deviner ce qui allait se passer par la suite mais je n’y suis pas arrivé. Quand les trucs sérieux ont commencé, on avait donné nos documents comportant tout ce qu’on peut (arguments, propositions, et un peu de ce que notre entreprise fait), la balle n’est pas dans mon camp et avec ces compagnies assissent je suis sûr que je vais perdre. La réunion continuait et l’homme de main de mon père prenait la partie. Nous en étions tous sur mais d’un coup, après un échange de parole entre eux (les représentant de ces entreprises qui ont le projet en main) l’un de ces hommes, je dirais leurs supérieur, il s’est approché de moi et m’a dit «adjugé » en me tendant la main. Je suis resté amorphe face à l’homme un temps et je me suis redressé pour lui prendre la main. Juste après quelques échanges et félicitations  je suis partie pour l’émission TV. L’émission a débuté un temps après et j’ai eu une grosse surprise. Mon père qui est censé être en avion à l’heure-là nous a rejoints en plein émission et il m’a lancé un défi en public. Dès qu’on a terminé je lui ai demandé ce qu’il a dans la tête et il m’a frappé sur l’épaule en me faisant un clin d’œil.

 

De retour au boulot ma secrétaire m’a informé que  demain très tôt le matin je dois prendre l’avion pour le buisines. J’ai récupéré les documents et je l’ai demandé de m’envoyer le reste par email, puis je suis rentré chez moi vu que je suis tellement épuisé.

Le lendemain à mon arrivé à l’hôtel qu’on m’a réservé. Je suis au point de monter l’ascenseur quand cette femme m’est tombée déçu avec tous ces papiers qu’elle tenait. Elle s’est excusé, j’ai accepté l’excuse et je l’ai aidé à ramassé ces papier. Dans l’ascenseur elle me fait des coups d’œil, genre elle me visionne sans se faire surprendre. Mais son air me touche bien, mon champ de vision est développé quand je suis en public. On s’est séparé à l’étage où se trouve la chambre et je me suis reposé ensuite. A mon réveil je me suis mis une veste bleu dans laquelle je suis moins beau, je le dirais même si la ménagère qui est venu faire le ménage dans ma chambre m’a fait un peu de compliment comme…

  

Ménagère : La vie de lux que je me suis offerte c’est d’admirer cet hôtel tout le temps mais, le faite de rencontrer un homme comme vous… je vous assure c’est le plus beau trésor du monde, vos yeux c’est le soleil de mon jour. Eros serait jaloux de vous.

Daniel : Euh… Désolé, vous vous adressez à moi ?

Ménagère : Non, non, comment moi comme ça je peux m’adresser à un homme si beau et rayonnant de votre rang ? Les paroles que je chantais à l’instant sont des dires d’un livre que j’aime et dont j’ai buché quelque partie.

Daniel : Euh… Pourquoi vous êtes si agité et votre voix craque à ce point ? Ne vous gênez pas avec moi hein, parlé moi comme vous voulez. On est tous humain, on meurt tous un jour et on se retrouve tous sous terre. Si on est faite de poussière et qu’on retournerait à la poussière alors à quoi bon parlé de classe social si cela n’a rien en commun avec la vie après la mort.

Ménagère : Si je pourrais me payé le luxe de tomber amoureuse une seconde fois sans doute ça serait de vous. Regarder rien qu’à vous voir je bave, j’ai la dent au bout de mes lèvres, je le passe, et je caresse mes lèvres tendrement avec délicatesse car si je n’y fais pas attention ma bouche pourraient me blesser.

Daniel : Là vous me flatter hein… je ne suis pas si… je n’ai pas la chair que vous m’offrez là.

Ménagère : Tant que le sang coule le cœur a toujours besoin d’amour. Je viens du bidonville, je n’en sais rien à la vie, mais, je sais que pour vivre il nous faut de l’amour inconditionnel.

Daniel : Il n’y a même pas de formule magique pour oublier l’amour. Quand elle ne tue pas la douleur nous rend plus fort.

Ménagère : Tout se remplace dans cette vie, même l’amour, on ne connait pas un seul amour. L’humain vie plusieurs vie et à chaque vie son amour.

Daniel : Non, détrompe-toi. Tout ne se remplace pas, même si tout peut. Surtout si c’est l’amour. Le meilleur moyen d’atténuer cette douleur c’est de l’affronter tête à tête tout le temps.

Ménagère : Vous vous en avez dans la gueule hein…

Daniel : Bah faite votre boulot moi j’ai un diner à ne surtout pas rater.

  

Plus tard je suis au diner et tout se déroule très bien. Je kiffe la soirée en belle forme jusqu’à ce que mon père ne se présente et ne commence à me présenter à ces hommes de hautes importances. Les présentations continuent et même si je ne l’apprécie pas je dois en faire comme si de rien. Ça allait et j’ai fini par m’évader pendant qu’une discussion  de buisines se tenait entre moi et un groupe d’homme. Je me suis refugié près des fenêtres où j’ai une belle vu sur la ville, c’est magnifique.

  

Elle : Alors comme ça vous vous n’aimez pas le public ?

Daniel : La fête ce n’est pas trop mon truc. Si je le savais j’allais même envoyé mon chauffeur.

Elle : Oh quel audace !? Voilà quelqu’un d’intéressant. Vous qui avez une si grande réputation dans votre région vous oserez envoyer votre chauffeur ? Et si on lui posait des questions à propos de votre entreprise ?

Daniel : Vous n’êtes pas partie de la police par hasard ? Je n’aime pas qu’on me pose tant de question, surtout quand vous m’êtes inconnue.

Elle : Les présentations se feront dans les meilleures circonstances.

Daniel : Tant mieux ! Sur ceux je vous laisse.

  

J’ai quitté cet angle avec un verre vide, sans boisson alcoolisé. Je n’ai rien à voir avec elle, de plus ce n’est pas la compagnie féminine qu’il me fallait. Je me disais qu’aucunes femmes ne m’aimeraient, jamais ! Elles m’aimeraient que pour les sacs et les vêtements, ainsi le jour où elles n’en voudraient  plus de mes bijoux j’en souffrirais comme un poisson dans l’hameçon ou encore comme un taureau qui vient d’être égorger je laisserais couler mes dernières larmes. Ça tourne encore et encore dans ma tête mais ce regard ne me quitte point l’esprit. La soirée s’est déroulée et  bien vite fini, j’en remercie Dieu et je rentre chez moi.

  

Je viens de faire plus de deux mois ici sans le savoir, et dans un hôtel en plus. A voir ma tête dans le miroir je me suis dit que je vais devoir me trouver un petit appartement enfin de compte, et puisque je fais des allers-retours ça serait mieux. Au moins je ne vais plus perdre mes affaires comme l’autre fois.

  

Daniel : Bonjour ma belle !

Ménagère : Vous savez ? Monsieur sa fait déjà de deux mois que vous m’appelez comme ça hein. Si on était dans la rue ou dans un centre des gens penserons à un… (Regard vers le sol)

Daniel : A un binôme !? Qu’ils pensent ce qu’ils veulent. Moi je fais mon affaire. Ecoute si quelqu’un te manque de respect vient me voir, ok ?!

Ménagère : Vous me faites peur là. Vous feriez quoi à la personne ?

Daniel : Donc il y a quelqu’un… (Je serre la mine) Je vais lui apprendre les bonnes manières, mais, ne  t’inquiète pas je ne serai pas brutale. Alors c’est qui ? Celui qui…

Ménagère : Je… Je… Tu promets de ne pas m’en vouloir ? On restera ami ?

Daniel : Euh là je ne sais pas pourquoi je vais t’en vouloir hein… Ou bien… Pourquoi tu dis ça… (Elle me prend un sucre sur les lèvres)

Ménagère : Ce sont vos yeux qui me manquent de respect. Je ne sais pas comment… ça s’est arrivé comme ça, je suis follement amoureuse de toi !

Daniel : Hum !! (Je suis prise par la gorge, je jurais qu’on me serait la gorge d’une force surnaturelle)

Ménagère : Je vois… tu n’as pas aimé, et je comprends. Mais tu sais je me suis battu, chaque soir c’est la bataille entre mon cœur et moi, entre la nuit et le rêve, entre la réalité et l’illusion, je ne veux pas me créer des idées, je sais à quel monde j’appartiens et pas d’où je viens, je connais mon histoire. Je connais l’histoire du bourgeois et du prolétaire. On n’est pas dans un film romantique, ici ce n’est pas Jacques et Rose dans Titanic, je sais ! Mais laisse-moi te dire… (Un temps courts après)  Si un baisé de toi me priverai de ma vie, alors ce baisé m’est un cadeau et un sauveur à la fois. Regarde, mes yeux qui scintillent d’amour viennent de trouver raison. C’est ton cadeau. Le sauveur ? C’est que ça me libérerai des flammes de l’amour que je nourri à votre égard. (Elle jette l’éponge et attrape sa poitrine, je crois qu’elle va se mettre à courir de honte)

Daniel : Ella ! (Je l’appelle par son prénom) Tu sais ce que je n’aime pas ? C’est quand on parle trop quand il s’agit d’amour, les actes disent plus que les mots dans ce monde-là. (Je me suis approché d’elle et l’embrasse)

Ella : Alors vous n’êtes pas versé ?

Daniel : Comment ça ? (Mon téléphone portable sonne sur ses mots.)

  

J’aurai aimé y resté à échanger de mot à mot avec elle mais cet appel a modifié le cours du temps. J’ai vite mis une veste sur le tricot violet que je portais déjà et je me suis précipité pour me rendre sur le chantier. Une fois arrivé là-bas je suis en face de la grandeur de l’accident. Je ne sais pas quoi dire de tout ça, de cet accident, de comment il a eu lieu et ni des causes. Quelques minutes après mon arrivé la police est là aussi avec les sapeurs pompier en même temps. Ils ont procédés à l’évacuation des survivants et on éteint le feu. Un temps après l’inspectrice est venu me retrouver perturber près de ma caisse.

   

Inspectrice : Bonjour monsieur ! C’est vous qui êtes en charge de ce…

Daniel : Oui ! Je ne sais pas comment ça s’est produit inspectrice.

Inspectrice : Je vois. Je vais vous laisser reprendre votre esprit et on en parlera après. Mais sachez que je ne suis pas l’inspectrice.

  

Celle-ci me laisse et je pars voir les chefs de chaque atelier (maçon, menuisier, ferrailleur, plombier, électricien…) afin d’en savoir un peu plus. Ils m’ont tous dit la même chose. L’ascenseur avait eu une panne et pendant qu’ils étaient en train de l’arrangé nul ne sait comment mais d’un coup l’ascenseur a chuté dans le vide, ce qui a créé l’explosion à l’encontre de la fuite de gaz. Il y a eu deux morts et un blessé. Je suis dans ma tête avec cette nouvelle quand l’un des policiers présents est venu m’informer que je dois me rendre au commissariat pour faire ma déposition et porter plainte si j’ai un soupçon afin qu’une enquête soit ouvert, ce qui m’a paru très suspect et m’a soufflé une part l’ignorance quand il a ajouté qu’il y aura d’enquête même si je ne porte pas plainte.

  

Daniel : C’est vous l’inspecteur ?

Inspecteur : Que puis-je pour vous ?

Daniel : Humm (c’est quoi cette ton qu’il utilise ? il ne me donne pas confiance) Dite-moi pourquoi je devrais venir au commissariat ? Ce n’est qu’un accident je ne vois pas pourquoi je vais devoir porter plainte.

Inspecteur : Ah bon ? Donc la mort des deux hommes ne vous dit rien ? Où vous essayez de me convertir par exemple.

Daniel : Vous insinuez quoi par-là ? Contrôler bien votre langage quand vous vous adresser à moi inspecteur.

Inspecteur : Vous les riches vous vous prenez pour des dieux qui ont droit d’avoir tout ce qu’ils veulent. Si vous n’avez rien à cacher à la police venez faire votre déposition et porté plainte. Au cas contraire je vais m’assurer que vous pourrissez en prison.

Daniel : Nom des dieux mais vous êtes cinglé ? Vous me connaissez ?

Inspecteur : Je connais des gens de ton genre. Et bien plus que ce que tu ne peux imaginer. Je vais arranger ta garde-robe donc t’inquiète pas. Toutes tes chuchoteries seront découvertes.

Daniel : Sans blague, c’est de la diffamation ce que vous faite, vous savez ça ? Je pourrais vous poursuivre en justice ! Comment vous pouvez argumenter de tels concepts, absurdité.

Inspecteur : Mon intuition ne me trompe jamais. Je vous assure que…

Daniel : Ne promettez rien que vous ne pourriez pas rendre réelle.

  

Je l’ai quitté et j’ai pris la voie du commissariat où j’y suis resté à  accomplir mon devoir de citoyen. Ça m’a pris toute la journée mais rien ne vaut l’honneur et l’image d’un citoyen. De retour à l’hôtel je suis dans ma chambre prêt de la fenêtre en train d’admirer la lune et repenser à la journée quand on torque à la porte et sans que je n’ouvre on y pénètre. Je me suis tourné et dos au vide j’ai vu Ella s’approché de moi. J’ai souri. Sa présence est ce qui pourrait me rendre la fin de la journée belle. Elle s’est approché de moi, et avec ces mains elle a parcouru le long de mon corps depuis ma hanche jusqu’au torse et m’a donnée un douce baisé au dos. J’ai eu une vibration dans tout mon être à la suite de ce baisé, j’en conclu que descendre d’une famille légendaire ne certifie pas le bien-être, encore moins le bonheur.

   

Daniel : La vie n’est qu’un risque. Ella, affronté le diable serait une bataille odieux mais quand la lune verrait l’horizon  je serai le prince héros sur son cheval qui soulève son épée criant victoire avec une fierté débordante.

Ella : Ce prince serait chanceux de me prendre la main ?

Daniel : Je ne sais pas… Peut-être pas.

Ella : Tu as mauvaise migraine ce soir, qu’est-ce que tu as ? D’abord tu déposes ce verre.

Daniel : Je me sens aux axes ce soir. Là où je suis la joie de vivre est peu pour moi, le paradis serait un lieu de repos ?

Ella : « Dès qu’on est jeté hors du chemin habituel, on croit que tout est perdu ; et c’est pourtant là que commence quelque chose de nouveau, de bon. Tant qu’il y a de la vie, il y a du bonheur. »  Les mots de  Rébecca une amie à moi.

Daniel : Est- ce que tu sais que je ne dors plus la nuit ?

Ella : « Il y a des amours qui ne finissent jamais, ils méritent d’être éternels, de perpétrer dans les cœurs, de vivre dans les âmes et de gagner des guerres. » les mots de King mon ami d’enfance.

Daniel : Et ce soir encore je ne dormirais pas, ce qui me fait mal c’est que la logique va changer.

Ella : Alors laisse toi, dors dans mes bras si courte et fragile. Je veux que tu sentes ta peau contre la mienne comme la peur heurte le bouclier.

  

Ainsi on s’est endormi, elle est assise à terre, dos aux barres fer qui clôture le balcon qui ouvre sur l’horizon. Je suis resté dans ces bras endormi. On est resté ainsi jusqu’au petit matin où cet inspecteur est venu frapper à ma porte en compagnie de deux policiers.

  

Daniel : Vous ? Vous fête quoi chez moi !

Inspecteur : J’ai un petit papier en ma possession qui me donne le droit de fouiller dans cette chambre. Mais en attendant monsieur vas suivre cet officier gentiment. (Dit-il d’un ton moqueur.)

Daniel : J’espère que…

Ella : Mon chéri va s’y ! (Elle me cligne les yeux) Je vais appeler ton avocat sur champ.

  

Arrivé au commissariat on m’a amené direct dans la salle d’interrogatoire. Plus tard

  

Daniel : Vous êtes qui vous ?

Elle : La demoiselle qui va vous mettre à genou. Dite moi, l’amour, jusqu’où elle ira ?

Daniel : L’amour ne connait ni droit ni devoir. Pourquoi cette question ! Vous êtes qui !!!

Elle : Et vous ? Ça en va pour vous ?

Daniel : La vérité peut-être le mensonge pour les autres.

Elle : Je n’aime pas non plus ce que vous partagez  mais, je dois dire que…

Daniel : Merci ! Mais ne vous mêlez pas de ça. Je n’ai pas besoin de votre peine tant que vous ne savez pas de quoi vous parlez.

Elle : Dite moi une dernière chose, la femme chez vous vous l’aimez ?

Daniel : Si jamais quelqu’un venait à cacher la lumière de ma liberté je lui priverai de sa liberté à lui tout simplement.

 

Lequel on n’aime pas ? La femme ou l’homme, aucun des deux ne peut oublier celui qu’il aime, je suppose…

 

A suivre …

 

‘̓L’amour est beau en son temps, c’est comme l’automne. L’automne arrive je ne le verrai pas, celui qui ne voit pas l’amour est un aveugle qui ne verrai pas l’automne."

 

ET SI JE T'AIME, auteur  St Daniel

 

Éditeur  Le KING, KAL-

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