Très lucide

Ecrit par Lulu-marie


Chapitre 23 : Très lucide

***Curtis***
** Une heure après **
Suzy : se collant à moi : oh quelle soirée ! 
Moi (la tenant) : Suzy tiens toi bien
Suzy : pourquoi ? 
Moi : tu n’es pas dans ton état
Suzy : mais si
Moi : Je vais chercher ton cousin pour qu’il te ramène
Suzy : non toi tu peux bien me ramener.
Moi : Okay 
Je l’ai entrainé dans la voiture en démarrant
Suzy : emmène-moi chez toi
Moi : non tu as trop bu
Suzy : l’alcool ne me monte jamais à la tête
Moi : oh que si, tu ne sais pas ce que tu dis.
Elle a placer son pied en m'obligeant à freiner
Moi : mais qu’est ce que tu fais ? 
Suzy : emmène-moi chez toi, tu n’as pas dit qu’on était amis
Moi : oui mais je ne crois pas que tu veilles aller chez moi dans cet état
Elle a enjambé son siège en se mettant en face de moi. Je sentais son souffle et en plus elle empestait l’alcool.
Moi (la repoussant sur le côté) : Si c’est ce que tu veux alors. 
J’ai changé de direction tout en me rendant chez moi. 
Suzy (entrant dans la pièce) : c’est à cela que ressemble la maison d’un opérateur économique ?
Moi : Viens je te montre la chambre dans la quelle tu vas rester, 
Je l’ai conduite dans la chambre d’ami
Moi (ouvrant la porte) : je t’apporte un drap et une serviette
Suzy (me suivant) : euuh
Moi (m’arrêtant en la fixant) : Il y a un souci ? 
Suzy : euh oui, je crois que je vais rentrer. 
Moi : d’accord, je te dépose.
Suzy (se mordant la lèvre) : euh non 
Moi (me rapprochant d’elle) : tu veux quoi Suzanne ? 
Suzy (reculant) : euh
Moi : (approchant mon visage plus près) : oui ?
D’un geste, je l’ai plaqué contre le mur en l’embrassant, elle s’est mise à m’appuyer. Je nous ai entrainés dans la chambre en la jetant sur le lit
Moi (revenant à moi) : Non tu n’es pas lucide
Suzy : l’alcool ne me monte jamais à la tête
Moi (sortant en fermant la porte) : Je te laisse
Je suis allé me prendre un verre d'eau en éteignant tout et je suis rentré dans ma chambre prendre une douche. 
[vibreur de portable]
Je me suis mise à chercher ce qui vibre, en suivant d’une oreille tendue d’où venait le bruit. J’ai prit mon pantalon en faisant sortir le portable de Suzy. Je le lui avais arraché des mains quand elle s’était collée à moi en boîte. Elle avait un appel, je sors le lui remettre. Je frappe à la porte mais je n’entends aucun son. En ouvrant la porte, j’ai du coup perdu ma langue. Elle sortait de la douche toute nue, l’eau ruisselant sur son corps
Suzy : j’attendais la serviette
Moi (raclement de gorge) : euh oui j’avais oublié je te l’amène excuse moi au fait (posant son portable sur le lit) ton portable n’arrêtait pas de sonner.
Je suis sorti de la chambre en longeant le couloir. Ce n’est pas la première fois que je vois une femme nue mais présentement je ne peux pas expliquer l’état dans lequel je suis. J’ai prit une serviette neuve et un drap propre en allant lui remettre. En la voyant assise sur le lit sans rien sur le corps, j’ai attrapé sa bouche. A ma grande surprise elle s’est laissée aller en tenant fermement ma tête. Je l’ai fait basculé sur le lit en enlevant mon boxer. Mon bijou s’est soulevé. Les yeux de Suzanne sont descendus. Je l’ai tiré vers moi en l’embrassant avec fougue tout en palpant ses seins. J’ai glissé deux doigts dans sa cave en la faisant soulever. J’agitais mes doigts en elle avec force et elle de se froisser en gémissant. 
Moi (me retirant) : je vais prendre un préservatif 
En revenant Suzanne m’attendait et moi je n’avais qu’une seule envie la prendre là toute suite dans tout les sens. C’est avec un degré d’excitation que j’ai déchiré le sachet de préservatif en l’enfilant. 
Moi : Merde
Suzy : qu’est ce qu’il y a ? 
Moi : le préservatif s’est déchiré.
Suzy : Oh
Moi : Pff le seul qui restait dans la boite
Suzy : Oh
J’étais trop excité pour m’arrêter là. Je me suis mis en dessus d’elle en prenant ses seins dans ma bouche. Je les suçais vigoureusement. 
Suzy : prends moi
Moi : je ne peux pas non 
Suzy : pourquoi
Moi (lui mangeant le lobe de l'oreille) : Je n’ai plus de preso
Suzy : peu importe 
Je n’ai pas pour habitude de coucher sans préservatif, mais là je vais y aller sans. Je me suis enfoncé en elle ce qui lui a fait pousser un cri. Elle était toute mouillée, ce qui a facilité la pénétration. J’allais et venais en elle avec force et plaisir. Les mots qui sortaient de sa bouche étaient bestiale. 
Suzy (hurlant) : continues comme ça ne t’arrête surtout pas. 
Mes va et vient on doublé d’intensité, je me suis mise à la buté suite à sa demande. J’ai à mon tour poussé un cri de jouissance en me retirant. Je l’ai retourné sur le dos en la pénétrant encore. Je lui donnais des tapes sur les fesses de temps en temps. Suzy se trémoussait, en remuant son bassin, je l’ai redressé en l’obligeant à se mettre à quatre pattes. Avec des claques et des gémissements, je n’ai pas tardé à jouis à nouveau et elle également.
Moi (grognant) : raaaahh
Je me suis allongé sur le dos et mon bijou était encore debout. Suzanne s’est levée sans rien dire en prenant la serviette. Elle l'a nouée à la poitrine en se rendant dans la salle de bain. Elle n’est plus ressortie enfin jusqu’à ce que le sommeil ne m’emporte. 
[…]
En me réveillant ce matin, je n’ai vu Suzanne nulle part dans la maison. J’ai fait ma manœuvre habituelle en enfilant une tenue de sport et je suis sorti courir. Ne me juger pas, je suis un homme sensible, et la chair est faible. Me retrouver dans la même pièce qu’une femme face à toute sa nudité sans que je ne réagisse, ce n’était pas évident. Suzanne est une belle femme et même avec la maternité, son corps est tout aussi attirant. Elle me plait énormément je l’avoue. Alors hier nos corps on réagit l’un à l’autre et ce qui devrait arriver est arrivé.
***Suzanne***
Je suis sortie de sa maison à 5h ce matin. C’est sur la pointe des pieds que j’ai traversé le séjour en me dirigeant vers le portail. 
Lui : Madame vous, vous…
Moi (sursautant): vous êtes qui ?
Lui : le gardien
Gardien inh, je ne l’avais même pas remarqué hier et d’ailleurs c’est maintenant que je remarque l’immensité de la maison.
Moi : Ouvrez moi le portail
Lui (ce qu’il fait) : monsieur est…(avec un accent bizarre )
Moi : il dort toujours
Lui : Et vous rentrez comment ? 
Moi : je vais me débrouiller sans lui
Lui : ah madame ce n’est pas prudent en plus vous êtes une femme. 
Moi : ça ira.
C’est une fois hors de la concession que je me suis rendu compte de ma situation. Comment vais je rentrer chez moi, je n’ai même pas de véhicule. Voilà que j’avais dit à mon cousin hier que j’étais déjà rentrée. Alors je vais l’appeler maintenant pour lui dire quoi ? De venir me chercher et où ? Pfff la honte. Je ne sais pas ce qui m’a prit de me frotter à lui bien qu’en ayant tous mes esprits en place. Curtis ne m’intéresse pas loin de là. C’est un homme élégant, il a un regard perçant. Et ce sont ses beaux yeux qui me troublent. Je ne pourrai vraiment pas expliquer ce qui s’était passé avec moi. 
Il faut aussi que je prenne la pilule du lendemain. Mais d’abord comment je fais pour rentrer ? Je suis encore debout devant son portail. J’espère que maman ne s’est pas encore réveillée et qu’elle ne se doutera de rien.
[Bruit de serrure]
J’ai sursauté en serrant mon sac fort contre ma poitrine
Curtis (Sortant) : Suzanne ? Mais que fais-tu là ?
Il était en jogging de sport
Moi : je rentre chez moi
Curtis : Tu ne pouvais pas attendre qu’il fasse un peu jour
Moi : sachant que j’ai découché et que j’ai un fils qui m’attend à la maison ?
Curtis : est ce une raison de te comporter comme une voleuse 
Moi : hein ?
Curtis : Je te dépose chez toi (au gardien) ouvre moi le garage.
Lui il s’est dépêché d’ouvrir le portail à son parton qui a fait sortir le véhicule. C’est en silence que le trajet s’est fait. Ni l’un ni l’autre ne voulait briser la glace, enfin c’est ce que je croyais.
Curtis : Suzy ? 
Moi (tournant la tête vers lui) :...

Curtis :Tu me fais la tête ?

Moi : ai-je une raison de le faire ?
Curtis : c’est ce que je cherche à comprendre
Moi :…
Curtis : tu n’as rien à me dire ?
Moi : non
Curtis : moi j’ai quelque chose à te dire
Moi : quoi donc ?
Curtis : On dit quoi maintenait après ce qui s’est passé hier soir ?
Moi : rien du tout
Curtis : comment ?
Moi : nous avons couchés ensemble et c’est tout rien de plus. 
Curtis : d’accord
Silence
Curtis : J’espère que tu ne diras pas que j’ai abusé de toi, c’était avec ton consentement et tu étais très lucide.
Moi : tu me prends pour qui ?
Curtis : je voulais que ça soit clair.
Moi : Pff
Curtis C’est mal poli de faire ça
Moi : pfff
Curtis : Suzanne tu me plais
Moi (du tic au tac) : tu ne me plais pas
Curtis : Okay
Okay ? C’est tout ce qu’il trouve à dire ? Tant mieux. Il ne me plait pas, même si j’ai aimé ce qui c’était passé. Après Aldrich, c’est le second homme avec qui je me sens vraiment comment dire… Je ne sais pas mais j’ai atteint le summum, j’ai explosé. En France, j’ai eu des relations qui n’ont aboutit à rien mais juste parce que je ne voulais pas. Quand tu rencontres quelqu’un qui te colle comme une colle forte ou même super glue, d’autres qui t’exigent un enfant alors que tu n'en veux pas tu fais comment ? J’enlève mon corps doucement. Je ne pouvais quand même pas rester comme ça non donc je prenais du plaisir de temps à autres bref ils n’ont jamais été à la hauteur. A chacun ses goûts. J’ai toujours cherché quelqu’un qui pouvait égaler Aldr dans cet exercice mais niet. 
Il faut reconnaitre que Curtis est endurant, c’est le genre de mec qui sait te prendre où il faut et comme il faut. Je ne peux pas compter le nombre de fois j’ai jouis hier. C’était hard.
Curtis (se garant) : Voilà nous sommes arrivés.
Moi (dexendant) : merci
Il est vexé ? Bah tant mieux, c’est ma vérité que je lui ai dit comme ça. 
J’ai fermé la porte de l'entrée en me précipitant vers les escaliers pour ne pas tomber sur Agnès.
Maman : Suzanne c’est toi ?
Eh Dieu, elle sortait de sa chambre
Moi (sursautant encore une fois): oui Bonjour maman
Maman : C’est maintenant que tu rentres ?
Moi : Oui la soirée a durée
Maman : Alex t’entraîne dans ses histoires de fête. N’oublie quand même pas que tu as un fils
Moi (soupire): je sais maman. Et Alex ne m’entraine pas j’ai voulu sortir m’amuser un peu
Maman : attention à ton amusement alors
Moi : c’est compris.
Maman : Tu es debout tu veux me dire quelque chose ? 
Moi : Oh non, je vais me coucher 
Maman : Humm 
***Daphnée***
Si je suis debout avant six heures, c’est parce que je vais à la messe. Je reprends le chemin de Dieu. Donc je m’apprête. 
Aldr (se réveillant) : Tu vas où comme ça ? 
Moi (le regardant à travers le miroir): à l’église
Aldr (il s’est redressé): Tu t’y rends par saison maintenant ?
Moi : Mais non comment tu peux dire ça
Aldr : parce que si j’ai bonne mémoire, cela fait longtemps que tu t’es rendue à l’église
Moi (souriante) : disons que je reprends avec mes vielles habitudes.
Aldr : et tu y vas à quelle
Moi : la messe commence à six heures trente
Aldr (secouant la tête) : non non non
Moi (me retournant) : tu dis non pour quoi ?
Aldr : Viens là
Moi : de venir faire quoi ? 
Me (tendant la main) : viens d’abord
Je suis allée vers lui et il m’a tiré sur le lit
Moi : Aldrich tu es fou tu fais quoi ? 
Aldr : restes tranquille
Moi : Mais je dois partir la
Aldr : Je sais mais reste tranquille d'abord. Tu iras à la messe de dix heures
Moi (me débatant) : Non pourquoi ?
Aldr (me tenant fermement) : Pourquoi pas
Moi : Je dois partir à la messe
Aldr : Je n’ai pas refusé j’ai dit tu iras à la messe de dix heures.
Vous blaguez, je me suis retrouvée cinq minutes après, toute nue entrain de faire ce que vous savez.
J’ai sauté du lit en allant prendre une douche. Quand je pense que je dois tout refaire, même ma tenue a reçue un autre coup de fer. Tchiip
Moi(le regardant) : Tu n’as pas envie de m’accompagner?
Aldr (entre deux mondes): ennnh 
Tchip regardez le, il n’est même pas ici
[Sonnerie de téléphone]
Moi (décrochant) : Allô mon mari
Maman : c’est sa femme même
Moi (sur un ton taquin) : oh oh oh pardon c'est la propriétaire même.
Maman : tchip c’est ton mari ?
Moi (rire): oh j'ai dit pardon hein. bonjour maman
Maman : ça va ? Tu fais quoi ? 
Moi : je m’apprête pour aller à la messe
Maman : Ah mais dépêches toi il est neuf heures trente sinon tu risques d’être en retard
Moi : oui c’est ce que je fais
Maman : pourquoi tu n’étais pas partie à six heures trente ? 
Moi : humm pour rien
Maman : ok. Ton père veut te parler
Papa : bonjour chérie
Moi : bonjour papa
Voix de maman : parle vite Darius elle va à la messe
Papa : quand est ce que je rencontre ton architecte ?
Moi : euh on en reparlera. A mon retour je t’appel.
Papa : d’accord chérie prie pour nous qui n’allons pas à l’église
Moi (rire) : c’est ça. Bisous
Click 
Voilà c’est à l’heure là que je me suis mise à chercher la clé du véhicule. Les choses comme ça. 
Moi : bb
Aldr : ….
Moi : Aldrich tu m’as trouvé la clé du véhicule ? 
Aldr:...
Celui là aussi c’est quel sommeil ça même. J’ai tout soulevé dans la chambre. C’est sur le plan de travail que je suis allée retrouver la clé. Heureusement pour moi, c’est Dimanche la circulation est fluide. (Levant les mains) Dieu pardonne moi. 

UNE SEMAINE PLUTARD
Aldrich (les yeux éjectés de sang) : qui est t’il ? (hurlant) JE TE DEMANDE QUI EST T‘IL ? 
Donnant un coup dans le mur j’ai crié en cachant mon visage avec mes deux mains. 
Aldr : Daphnée qui est cet homme ? 
Moi (le cœur battant) : qu'est-ce qui t'arrive ? 
Aldr (donnant un autre coup en me plaquant contre la porte) : Je ne vais plus me répéter qui est cet homme ?
Moi : C’est juste un ami mais qu’est ce qui t’arrive enfin?
Aldr (les veines tirées) : Un ami tu dis ? 
A suivre…

Forcer le destin