Trop c'est trop!!

Ecrit par Ndobis

 

 

Une semaine Après. 

 

 Je crois que je lui ai laissé assez de temps, ma tête chauffe. C’est décidé, ce soir je me rendrai à leur domicile ! Il Cette femme je l'ai aimé, je l'ai idéalisé .je ne comprends pas pourquoi elle s'est comporté comme elle l’a fait et le pire dans tout ça c'est le fait qu'elle me cache mon fils, MON FILS. Mais quel genre de personne fait une chose pareille ? Je reconnais l'avoir bloqué partout mais elle aurait pu trouver un moyen de me faire savoir qu'elle attendait mon enfant, notre enfant, elle aurait même pu venir me le crier devant l'entreprise ou alors passer par Malika. Elle m'a privé de mon fils pendant cinq ans, cinq bonnes années, je ne l'ai pas vu faire ses premiers pas, prononcé ses premières paroles, encore moins accompagné à l'école pour la première fois. Elle savait à quel point j'aime les enfants, mais non, cette sorcière l'a gardé pour elle, me privant d'exercer mon droit de père. J'espère qu'elle a un bon motif même si je sais que rien ne peut justifier cela. Elle va me le payer ah ça elle va me le payer… 

Dring Dring(sonnerie du portable) 

Humm c'est Sita Jackie, c'est partie ! bonjour le bavardage inutile… j'ai même d'abord mes problèmes donc qu'elle ne Vienne pas mal.

Éric : Halo bonjour Sita

Sita Jackie : bonjour Sita, bonjour Sita, Éric tu n'as pas mon numéro de téléphone ?  Ou bien c'est le crédit qui te manque ?

Jai bien dit qu’elle allait commencer à bavarder norrr, on dirait que cette femme ne vit que de problèmes et le bavardage

Éric : bonjour Sita, comment vas-tu ? désolé j’ai été très pris ces derniers temps

Sita Jackie : comment je vais hein... ça t’intéresse ? si ça t’intéressait tu allais me chercher

Éric : weh Sita laisse je vais me rattraper

Sita :de toutes les façons hein ce n’est pas pour ça que je t’ai appelé. Il Ya une nouvelle boutique qui vends de très beaux meubles, je veux que tu m’y accompagnes, j’ai besoin d’un avis masculin, ton oncle n’est pas là, Il est encore allé au village comme d’habitude et ta sœur …mieux je ne parle pas … elle a toujours la langue pendue celle-là…

Éric : quand est ce que tu veux y aller ?

Sita Jackie : maintenant

Éric : ekieh Sita moi j’ai à faire maintenant, on ne peut pas faire ça demain ?

Sita Jackie :  demain je vais aller au village retrouver ton oncle

 

Cette femme vraiment c’est une plaie, elle appelle le jour même ou elle a besoin d’un service, pourquoi elle n’appelle pas cet idiot de Nestor ? si je refuse là maintenant je ne vais pas respirer pendant des jours, et pour énerver quand elle m’appelle comme ça, c’est pour prendre des articles couteux et me regarder une fois à la caisse. Une sangsue, je lui fais un versement chaque mois mais non ça ne suffit jamais.

Éric : ok c’est bon je viens te chercher et on y va. Je serai là dans une vingtaine de minutes

Sita Jackie : ok je vais t’attendre devant le portail

Je me change et je prends la voiture pour me rendre chez elle. J’arrive elle n’est pas devant le portail, je gare près de la route et j’entre, apparemment elle n’est pas encore prête. Je m’assois donc au salon

Éric : (à haute voix) Sita je suis là

HUMMMM la femme si est simple ? elle sort de la chambre avec une serviette courte qui cache è peine son intimité, je détourne le regard…

Sita Jackie : Éric je ne savais pas que tu allais venir immédiatement hein, je viens à peine de prendre un bain, je m’habille et j’arrive

Éric : (la tête baissée sur mon téléphone) ok, je t’attends

 Elle part et reviens une quinzaine de minutes plus tard

Sita Jackie : désolé de t’avoir fait attendre, toi-même tu sais que nous les femmes avons besoin de temps pour nous préparer

 Elle aurait pu me dire tout ça avant norr, et cette femme vraiment je ne comprendrai jamais sa façon de s’habiller, une femme de 53 ans qui s’habille on dirait une fille de la vingtaine : elle a mis une robe qui lui colle au corps on dirait une seconde peau, une paire de chaussure d’une hauteur vertigineuse et une chaine au pieds… voilà une des raisons pour lesquelles Malika la critique toujours. Mais bon ce n’est pas mon problème si son mari ne dit rien c’est que ça l’arrange.

On prend la route et on arrive à ladite boutique on tourne encore et encore dans les différentes ailes. Sita Jackie a rencontré une de ses amies là-bas et elles se sont mises à discuter, j’ai donc décalé pour les laisser parler de leurs choses

Éric : Sita je profite pour regarder aussi quelques meubles pour l’entreprise. Prends ton temps

Sita Jackie : ok

C’est ainsi que je me suis retrouvé dans un rayon ou il y avait le mobilier pour enfant. Grande fut ma surprise de voir Jade et mon fils, il était là passant d’un bureau pour enfant à un autre, tout en sautant ici et là, j’ai lancé le regard dans la direction de Sita Jackie et elle était toujours en pleine conversation avec sa copine. Je me rapproche donc de jade le cœur battant pour une raison que moi-même j’ignore

Éric : salut

Elle sursaute sans pour autant se retourner, je pense qu’elle a reconnu ma voix

Éric : Jade, il faut qu’on parle. Elle marche sans me regarder et se place devant l’enfant avant de se retourner.

Jade : Que me veux-tu ? tu m’as fais sortir de ta vie comme une malpropre je l’ai accepté, maintenant que me veux-tu ? éloigne-toi et ne te rapproche plus jamais de moi. Nous n’avons rien à nous dire

Éric : bien sûr que si et tu le sais bien

Jade : et bien moi je n’ai rien à te dire. Elle se tourne et prends l’enfant dans ses bras en prenant soin de me cacher son visage

Éric : oooh oui tu as quelque chose à me dire. Non contente de t’être comporté comme une pu***(je m’arrête me rappelant que mon fils était avec nous.

Jade : tu peux m’insulter comme tu veux… 

Éric : pourquoi tu caches le visage du petit ? ne te dérange pas pour ça, j’étais au deuil à Ebone et j’a eu assez de temps pour le voir (elle ouvre grandement les yeux) ah je vois que ton frère ne t’a rien dit hein. Tu m’as privé de mes droits pendant longtemps mais maintenant je compte bien remettre les pendules à l’heure.

Jade : je ne sais pas de quoi tu parles…je m’en vais et éloigne-toi de moi et ma famille une bonne fois pour toute

Éric : oui vas y je te donne une possibilité de régler les choses comme des personnes civilisées et toi tu refuses de la saisir. Attends-toi à avoir les nouvelles de mon avocat.

Le petit : mais maman pose moi ...je suis un grand garçon, je peux marcher… alllééééè

Jade :  calme-toi mon bébé on rentre à la maison

Sita Jackie :il se passe quoi ici Éric ?

Éric : il n’y a rien Sita

Sita et jade se jaugent méchamment du regard et quand jade se tourne pour s’en aller Sita reprend la parole :

Sita : Éric je croyais que tu avais fais sortir cette profiteuse et prostitué de ta vie pour toujours ou alors c’est elle qui continue de te poursuivre…. Hummm l’odeur de l’argent va tuer certaines personnes… comment ose t’elle se présenter devant toi ? aucune pudeur

Jade : et qui le dit ? qui parle de pudeur ? lance jade qui s’est retourné après avoir entendu les mots de Sita Jackie. Hein qui parle de pudeur ? Maintenant je vais mettre ma bonne éducation de côté.

Sita Jackie : parce que tu as reçu une éducation ? laisse-moi rire, Éric on part

Jade : pendant des mois et ensuite des années j’ai tout fait pour essayer de comprendre   pourquoi vous me détestiez autant… Mais j’ai fini par comprendre. Vous me détester parce que j’ai gouté et eu ce que vous avez toujours désiré mais que vous n’aurez jamais, JAMAIS

Sita Jackie (en hurlant) comment oses-tu ? espèce de dévergondé, de plus je ne sais pas de quoi tu parles

Jade : ah si que vous savez très bien de quoi je parle. Ça vous choque hein… hein… vieille aigris. Je me demande comment vous faites pour dormir la nuit.  Vous me traitez de dévergondé, vous êtes-vous regardé ? regardez votre accoutrement et dites-moi qui de nous deux est la dévergondé…   Sachez que je n’ai plus rien à voir avec la jeune fille que vous avez connue, je ne vous dois rien, je ne dis bien RIEN… EGAREZ VOUS ENCORE ET VOUS ME SENTIREZ PASSER… Non sense. Quant à toi Éric ne m’approche plus jamais.

J’étais tellement abasourdi par la manière de parler de Jade. Jade que j’ai connu n’aurai jamais levée la voix sur une personne plus âgée qu’elle. De plus je ne comprenais rien de leur échange. On dirait qu’elles se parlaient de manière codée. Je suis resté calmer ma tante tandis que Jade s’en allait… ce soir même je serai chez les Engollo et si je dois utiliser la manière forte je le ferai puisque Jade n’est apparemment pas disposée à m’écouter.

 

                                                                **PAUL**

Ça fait trois jours que je suis retourné vivre chez moi. Pas parce que je suis fatigué de rester avec ma famille ,par ce que Maurelle me met mal à l’aise par son habillement , son comportement , elle fait tout pour  me contredire, a peine je prononce une parole ou je propose une idée elle trouve toujours à redire… J’ai promis à Ethan que je viendrais le chercher pour aller manger un pizza ,je suis donc venu le chercher pour qu’on passe l’après-midi entre hommes ( hahhaahha quand je dis ca il est tout content ) en plus ce soir Papa rentre enfin du village. J’arrive à la maison, il n’y a personne au salon, mais j’écoute la musique dans la chambre de Jade, je me dirige donc de ce côté. On dit souvent que chacun à sa thérapie pour faire passer la tristesse, celle de Jade est d’écouter la music et ça marche apparemment.

J’arrive devant la porte et je toque à la porte en appelant son nom mais personne ne me répond, je pousse donc la porte et le spectacle que j’ai devant les yeux me cloue sur place, Mademoiselle tête en l’air se déhanche sur une chanson de lady ponce. Votre sœur a mis une de ses culottes qui laisse toute ses fesses dehors, et rien au-dessus, rien de rien. Elle bouge comme une déesse, je sais que je devrais m’en aller mais je suis comme cloué sur place, et dans mon pantalon ça danse le Meringué. Elle se tourne subitement et se met à crier quand elle me voit.

Paul : désolé dis-je en me reprenant

Maurelle : espèce de pervers dit-elle en se cachant la poitrine

Je sors de là presqu’en courant tandis qu’elle continue de me traiter de tous les noms d’oiseaux. Ses seins étaient waouh, viens ronds et on aurait dit qu’ils m’appelaient. Je transpire presque en y repensant… putainnnn je suis à l’étroit dans mon pantalon, je me dirige vers la salle de bain pour essayer de me calmer un peu…. Cette fille …hummmm… vivement qu’elle rentre chez elle.

       Bonne lecture mes loulous...  likez et partagez  kissouuu .
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