Il était dix heures et la cloche de l’école venait de sonner l’heure de la récréation. La cour, tout à l’heure calme, devint grouillante tout de suite. À la sortie des enfants, les cris et les appels se firent entendre. Les petits jeux s’organisèrent entre les écoliers et les écolières. Après avoir pris leur petit-déjeuner, les garçons et les filles se regroupèrent, formèrent de petits cercles, et s’amusèrent dans la cour de récréation. On les voyait courir, les uns derrière les autres ; ils sautaient les branchages déposés à même le sol. Sous les manguiers, les agités grimpaient aux arbres et s’accrochaient aux branches. L’agitation battait son plein dans un brouhaha indescriptible ; les tout-petits s’agitaient, criaient et s’interpellaient. Soudain une dispute éclata entre Anya et Claudie, deux élèves de la même classe. Rapidement, elles en viennent aux mains et ce fut la bagarre. Aussitôt, il se forma un grand attroupement d’enfants autour d’elles. 

— La foule des enfants : Au secours ! Au secours ! Au secours ! Alerte ! Venez voir ! Anya et Claudia se battent. Venez vite ! Au secours ! Au secours ! Claudia, une élève de la classe, intervint énergiquement. 

— Claudia : Arrêtez ! Arrêtez voyons ! Arrêtez de vous bagarrer. Anya ! Viens par ici ! Et toi Claudie, ça suffit ! Arrête ça ! 

— Anya [à Claudie] : Tu es une tricheuse ! Tu es une menteuse. Une tricheuse et une menteuse ! Claudie tu mens comme tu respires ! 

— Claudie : C’est toi la tricheuse ! C’est toi la menteuse ! Tu ne copieras plus mes devoirs. Tu ne me pinceras plus au cours des devoirs ! Aujourd’hui , c’est fini et bien fini. Tu es une ingrate. Elles étaient toutes deux furieuses et toutes en pleurs. Elles se donnaient des coups, se griffaient, luttaient et se prenaient au collet. Claudia intervint : 

— Claudia : Assez les amies ! Du calme ! Arrêtez de vous disputer. Le maître a été certainement saisi et il ne sera pas du tout content de vous. Claudia les sépara aux prix de mille efforts. Elle s’était interposée entre les deux. 

—La foule des enfants: Bravo Claudia ! Bravo ! Hourra Claudia ! Hourra ! Hourra ! Prenant la main de Claudie, et la menant de côté, Claudia lui dit : 

— Claudia : Calme-toi Claudie, tu n’es pas une tricheuse. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’est ce qui vous arrive ? Vous êtes souvent ensemble ! 

—Claudie : Pourquoi me traite-t-elle de menteuse et de tricheuse ? Elle copie souvent mes devoirs ! Elle me pose trop de questions sur mes devoirs afin de pouvoir me copier ! Je n’en peux plus. Ça suffit ! — Claudia : Je te demande de te calmer. N’y a-t-il pas eu un problème entre vous, un précédent ou quelque chose de très fâcheux auparavant ? 

— Claudie : Je n’en sais rien. Elle avait peut-être un grief contre moi, mais moi non ! Pourquoi ? Qu’ai-je fait ? Elle me traite de menteuse et de tricheuse ! C’est inadmissible ! 

— Claudia : Tout va s’arranger et tu verras. C’est juste une crise de colère. Ce n’est pas bien grave. Je vais la ramener au calme. Tu verras, elle ne te traitera plus de tricheuse.

Anya, qui ne cessait de crier, fut rattrapée par Claudia. Elle lui demanda de se calmer et de sécher ses larmes car l’heure de la fin de récréation était arrivée. Il fallait aller en classe maintenant. Les jeux étaient finis et la dispute aussi. Le maître s’avançait et il fallait faire le silence. 

— Claudia : Je suis sûre que notre maître n’approuvera pas votre comportement. Nous devons toujours rester des amis à l’école, quoi qu’il advienne. Elle prit les mains de chacune d’elle, les rassembla et leur demanda de faire la paix, mais elles restaient de marbre. Claudia haussa le ton et leur imposa le silence en guise de paix. 

— Claudia : À présent, enterrons la hache de guerre et allons en classe. La cloche venait de sonner la fin de la récréation. Tous les élèves se dispersèrent et se mirent en rang devant leurs salles de classe respectives. Le silence revenu, la cour était redevenue calme et on entendait le chant des oiseaux dans les feuillages.

(bonsoir la famille je viens de déposer mon sac ici pour une longue aventure merci de m'accepter)