Un retour dans le passé
Ecrit par Opale
*******Chris Amir Khalifa *******
Abidjan Cote d’ivoire
Polyclinique Pisam à 18h précise
Cinq ans plutôt
Docteur (Affichant un air désolé) :désole monsieur nous avons fait tous notre possible pour la sauver mais nous l’avons perdu elle et le bébé.
[coup de point ]
Le coup est parti tout seul, il est au sol, je m’apprête à lui en coller une encore losque je me sens soulever par deux costauds. Non mais comment ose t’il venir s’arrêter gallardement devant moi et me dire que ma femme est morte.
Moi(hors de moi) : lâcher moi, ce monsieur a tuer ma femme
Agent 1 : calmer vous monsieur,nous sommes dans un hôpital
Moi(en larme) :comment je vais me calmer si ma femme et mon bébé viennent de perdre la vie, allez dire à cet vaurien de docteur de me rendre ma femme.
Non j’enrage grave, je n’arrive pas à y croire, ma Ariane vient de mourir. C’est affreux, mon cœur est en miette, ma gorge est nouer ,j’ai l’impression de manquer d’air ,j’etouffe ma gorge est nouer, mon cœur devient tout d’un coup gros dans ma poitrine, le sang sort de mes narines epuis trou noir.
Je me réveille quelque heures plus tard dans une salle d’hospitalisation ,je ferme les yeux losque les souvenirs des événements précédents affluent dans mon esprit, j’ai envie de fuir mais la dure réalité me rattrape, Ariane est dans cette hôpital sans vie. Je jette un coup d’œil futif à la salle, et mon regard croise celui de ma mère.
Maman(en pleure) : oh mon poussin tu es réveillé
Moi(eclatant en sanglot) :maman Ariana est partie
Maman(triste ) : je vais prévenir le docteur que tu es réveillé.
Losqu’elle sort j’arrive plus à me retenir, ce sont des larme de douleur qui me déchire le cœur ,et grande partie de tristesse qui sortent de les yeux. La porte s’ouvre sur maman, mon père et je docteur.
Docteur (prenant ma tension) : la fièvre à baisser et votre tension est stable, vous avez fait une grosse crise de panique .je sais que c’est difficile dans votre état mais soyez fort. Sur ce je vais vous laisser vous reposer.
Papa( me tapant l’épaule ) :Courage fiston,j’ai prévenu ta belle famille et elle est tout aussi peinee et dévasté par la nouvelle.
Moi (devenant parano) : peut être qu’il diront que c’est moi qui l’est tuer, peut être que si je l’avais amener dans un autre hôpital elle serait en vie
Papa( me réconfortant) :tu sais très bien que la famille Gnaore n’est pas comme ça, c’est vrai elle est tout aussi peinee que toi mais elle respecte par-dessus tous ta douleur. Et non ce n’est en rien de ta faute, Pisam est l’une des cliniques les plus réputé de la cote d’ivoire donc tu es en rien responsable.
Moi( au bord de ma vie) : c’est trop douloureux papa
Papa : je sais fils et tu te dois d’être fort, ( se levant), j’ai déjà rempli les formalités pour la mise en morgue de son corps.
Un mois plus tard
Cela fait aujourd’hui un mois jour pour jour que j’ai perdu ma femme Arianna Gnaore .Ses funérailles se sont déroulés à Daloa sa ville natale et c’est lava qu’elle a été enterrée .Depuis mon retour sur Abidjan, je me plonge dans mon boulot pour noyer mon chagrin, mais losque je rentre à la maison la dure réalité me rattrape, la solitude m’acueille ,et la douleur se fait flagrante, déchirante .Je suis un homme brisé. Mes amis et parent me soutienne mais je n’arrive toujours pas à m’y faire. Souvent pour fuir les mauvais souvenir je vais squatter la maison familiale. Au moins cela m’évite de trop penser.
Comment se porte mon cœur …soupire ,je me sens vide,aneantis ,mon cœur est en miette je ne pense pas aimer une autre femme encore, l’amour pour moi est mort, la vie m’a arraché celle que j’ai aimé .Me voilà à 29 ans veuf sans enfants.