
Une autre vie.
Ecrit par Opale
C'est un peu long mais bon ! Il y avait beaucoup à dire.
***Melissa Porquet***
Avery( avec Ona dans les bras) : tu peux me passer ton passeport ainsi que celui d'Ona stp ?
Moi(bondissant de ma place) : attends, je vais le chercher.
Je me dirige vers les placards pour aller prendre lesdits passeports et de les lui tendre. Il les récupère.
Moi(le fuyant du regard) : euh…techniquement ça veut dire qu'on est ensemble n'est-ce pas ?
Avery(levant les yeux) : oui Porquet !
Moi( se triturant les doigts) : alors tu devrais arrêter de m'appeler Porquet !
Avery(arquant un sourcil) : pourquoi ? Ce n'est plus ton nom ?
Moi(levant les yeux) : siiiiii…mais enfin…
Avery(ouvrant mon passeport) : bah quand j'ouvre ton passeport j'y lis clairement que tu te nomme à l'état civil Porquet So-me-la-n Melissa (faisant son étonné) ah en plus il y a même un So-Me-la-n du coup je vais t'appeler désormais So-me-la-n tout simplement !
Moi(levant les yeux) : pas So-me-la-n monsieur mais Some-lan comme dans le some de l'anglais et le Lan de Merlan.
Avery(répétant) : Som-lan c'est bien ça ?
Ona(riant) : ah ! Ah ! Ah !
Moi( les regardant): wep c'est ça ! Moques toi. C'est mon prénom villageois. Je l'ai hérité de ma grand mère paternelle.
Avery(riant) : du coup pour perpétuer la tradition je vais t'appeler ainsi, qu'en pense-tu ?
Moi(levant les yeux) : je ne parlais pas de ça, je pensais plutôt que t'allais m'appeler comme tu le faisais avant.
Avery(tirant sur la corde) : c'est-à-dire ?
Moi(le fuyant du regard) : Lissa !
Avery(moqueur) : en gros t’es en train de me faire savoir que cela te plaisait que je t'appelle ainsi ?
Moi (petite voix) : oui
Avery(me fixant) : ça t'a manqué ?
Moi(un peu gênée) : oui
Avery(me regardant droit dans les yeux) : et puis tu ne me l'as jamais signifier !
Moi(fuyant du regard) : je te rappelle monsieur qu'on était en froid…un très gros froid !
Avery(sacastique) : du genre comme un iceberg ?
Moi(le regardant) : oui !
Avery(moqueur) : mais cela ne t'a pas empêcher de gémir et soupirer de plaisir en pleine terrasse pendant qu'il pleuvait une de ses nuit sous les assauts puissant d'un neurochirurgien ?
J'ai les frissons tout d'un coup quand je me rappelle ce moment assez torride, mieux je me tais pour ne pas dire des bêtises…
Moi(me mordant la lèvre) : arrêtes un peu stp !
Avery(moqueur) : tu y étais tellement à fond qu'il a fallu que je te bâillonne la bouche, je ne savais pas que tu étais aussi en manque Some-lan !
Moi(sortant de la chambre) : la moquerie est un vilain défaut tu le sais ça !
Avery(éclatant de rire) : fuis toujours, toi et moi c'est jusqu’à la gare !
Je fais volte face tellement suis choquée !
Moi(riant) : Abidjan t'a gâté hein mieux tu rentres chez toi maintenant !
Avery( me suivant) : pas sans toi, nous allons concrétiser ce qu'on a commencer cette nuit là !
Moi(éclatant de rire) : non mais t'es fou toi ! Je t'ai offert une crevette et qui est mignonne comme tout et tu en veux encore alors que même une mini bague je n'ai même pas encore eu ! Tu veux en plus un deuxième ?
Avery(se rapprochant de moi) : ne sait-on jamais, elle a besoins d'un petit frère tu ne crois pas !
Dans un effort de fuir cette conversation qui est en train de prendre une autre tournure à mon gout, Avery me ramène à lui d'un mouvement de la main et de me rouler une de ces pelles à m'en faire tourner la tête. Pour mieux approfondir le baiser, je prends sa tête en coupe. Mais ce n'est pas du goût de certains, comme Mlle la crevette des Michel.
Ona(me poussant avec ses petites mains) : hmmm….hmmm !!!
Oh mon Dieu ! Quelqu'un pourrait svp signifier à cette petite que j'étais là avant elle ! Je donne un dernier baiser à son père et de le lâcher.
Avery(riant en regardant sa fille) : on dirait que tu en fais des jalouses ici ?
Cette petite m'étonne franchement. Voyant que je me suis éloignée de son papa, elle va direct poser sa tête sur sa poitrine. C'est quel genre d'enfant ça !
Moi(sortant de la pièce) : dis plutôt qu'elle cherche des noises oui !
Avery(caressant Ona) : elle aime les palabres comme toi !
Moi (faussement outrée) : si elle continue ainsi, ce sont des fessées qu'elle recevra un de ces quatre parce je suis de retour oh et je ne compte pas bouger.
Avery (me regardant) : tu vas fessée l'enfant de qui ?
Moi(le rire dans la voix) : attends seulement et tu verras, nous les mamans africaines, on ne parle pas trop…on agit !
Il m'a répondu mais j'étais en bas déjà du coup je n'ai pas très bien saisi ce qu'il disait. Je suis allée fouiller le frigo pour voir ce que je pouvais cuisiner. Mais Doris et mémé y étaient déjà. Bella et Princia ne sont pas encore rentrées ainsi que Daniella et ses petite sœurs.
Moi(les regardant) : qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
Mémé( marinant les cuisse de pintades) : du riz cantonnais.
Moi(m'asseyant) : cool, je peux aider ?
Doris(découpant une carotte) : viens m'aider à découper les condiments. Ona dort ?
Moi(pouffant de rire) : celle là ! dormir à cette heure ? Je voulais lui porter ses chaussures pour qu'on descende ensemble mais madame me prenait pour son clown à rigoler et s'amuser. Je l'ai laissé avec son père.
Doris : avec lui elle fait son bébé !
Mémé(souriant) : les enfants filles sont toujours ainsi ! Elles sont plus collée à leur père.
Moi(levant les yeux) : en tout cas la mienne a vite commencé pour elle deh !
Nous éclatons toutes de rire. C'est dans cette bonne humeur que nous cuisinons à parler de la pluie et du beau temps. C'est d'ailleurs dans cette ambiance que les autres viennent nous trouver. Les plus petites mettent la table puis après nos différents bains, nous passons à table. Ona, c'est soit son père ou mes petites sœurs qui lui font prendre son bain ou qui la font manger. Ils se plaisent tous à la bichonner. Même mémé, ne manque pas à l'appel.
La soirées nous l'avons passé devant la télé à éplucher les documentaires et films famille. Pendant que les deux filles de mon père qui devaient naitre jumelles étaient pendu au téléphone avec leur gars(Princia et Bella). La fatigue se faisant sentir chez moi donc je suis montée dodo après la prière du soir.
Le lendemain matin, Mr Michel, sa fille et moi étions tous à l'ambassade de l’Angleterre pour nous faire enrôler pour la demande de visa. Nous aurons le résultat dans 72h.
Avery(me regardant) : on peut se poser quelque part pour manger un bout ?
Moi : oui ça me dirait bien !
Si je vous dis que je ne suis pas heureuse en ce moment, c'est que je suis clairement en train de vous mentir. Secrètement dans mon coin depuis cette secousse que notre relation a connu, j'ai toujours espéré que nous puissions recoller les morceaux un jour mais comment je ne savais pas. Plus l'amour qu'on ressent pour l'être aimé est profond plus la douleur de la séparation est profonde et poignante. Je suis heureuse que nous ayons réussis à passer ce cap, c'était franchement pas évident. En plus je pense que je l'aime deux fois encore plus(rire).
Avery(la main sur le volant) : arrêtes de me manger ainsi du regard !
Moi(faisant genre) : quoi ? Moi !
Avery(petit rictus sexy) : tu peux me dire tu sais ! C'est au bout de ta langue, ne te retiens pas !
Moi(la main sur le visage) : i love you !
Avery(d'une voix suave) : love you too ! on a level where you have no idea !
Je rougis sur le coup. Lorsque je retire mes mains de mes yeux, il tend sa main libre et je glisse mes doigts entre les siens. Un long frisson me parcours direct tout le corps. Je jette un regard à ma crevette qui dort paisiblement dans son siège auto à l'arrière pour cacher mes joues qui je suis sure ont viré au rouge.
Avery(concentré sur la route) : elle est belle comme toi…
Moi(souriant) : et pourtant elle a le même sourire que le tient ainsi que la couleur de tes yeux...
Avery (la main sur le volant) : je te l'accorde. Franchement, je te remercie pour cette pépite que tu m'as offert. Le faite que tu n'aie pas tenu compte de ma maladresse à ton égard et que tu aie gardé cette grossesse malgré tout m'a beaucoup touché. C'est une toute autre joie que d'être père et je découvre que je l'aime un peu plus chaque jour. Elle est mon rayon de soleil. Je vous aime toutes les deux.
Moi(souriant) : nous t'aimons aussi et fortement…très sincèrement je veux que notre petite famille soit un havre de paix non seulement pour notre enfant mais aussi pour nous même. Je sais que dès le départ j'ai faussé le jeu en ne te parlant pas de mon passé et ce n'était as très honnête de ma part mais cette fois-ci je veux rattraper le tire en te promettant que je me ferai fort de jouer sur la franchise. Et je pense que notre Dieu nous y aidera.
Avery(portant ma main à sa bouche où il fait une bise) : Amen !!
Après avoir roulé pendant une quinzaine de minutes, nous nous garons dans le parking du restaurant ‘’ Chez Marcène’’ sis à la rue du commerce face à l'ambassade du Mali au plateaux. Nous descendons de voiture, il prend crevette et nous rentrons. Un serveur vient s'occuper de nous en nous installant. Nous passons commande direct. Des brochettes d'escargots et de l’aloco pour moi et pour lui du poisson braisé avec de l'aloco. Il commande une bouteille de champagne pour accompagner. Mlle Michel dort donc elle n'a droit à rien(rire).
Avery(la regardant dormir) : ah là, elle risque de se fâcher quand elle sera réveillée hein !
Moi(riant) : tu partageras ton poisson avec elle alors !
Avery(me regardant) : si non on prendra un plat pour elle…on fera un emporté…
Moi (riant) : hmmm…l’enfant de son père deh ! Ok, vas y passe la commande.
Avery(me regardant) : n'oublies pas qu'elle est sevrée maintenant donc ça va de soit qu'elle mange autant !
Moi(changeant de sujet) : si non, c'est quelle meuf que t'a dragué en mon absence ?
Avery (l'aire de rien) : Aïcha !
Moi(pouffant) : sérieusement ?
Avery (zen) : c'est plutôt elle qui me faisait du rentre dedans depuis un moment. Jusqu’à venir un jour chez moi sans mon consentement.
Moi(blasée) : wow ! Elle ne manque pas d'aire celle là ! J'espère que tu la congédiée ?
Avery (me regardant) : clairement ! Mais elle n'est pas la seule tu sais !
Moi(les yeux rond) : il y a qui d'autre ? Ornella ? Fabienne ? Manon ? T'as couché avec une ?
Je ressentais des picotements dans mon cœur. Ce qui est littéralement le résultat de la morsure de la jalousie. Et c'est le moment que prend le serveur pour apporter nos commandes. Même l'odeur fumante de nos plats n'arrive pas à me calmer. Et s'il avait couché avec une…ou deux…ou quatre…non enfin ! Il ne peut pas faire ça quand même ! C'est Avery après tout. Il m'aime à la folie en plus il adore sa fille ! Mais…c’est un homme et les hommes trompent ! Non je divague sérieusement là ! Il faut que je me calme. Quand je descends de mon petit nuage, il est en train de bénir le repas.
Avery(me regardant) : amen ! bonne appétit Lissa !
Moi(du bout des lèvres) : merci !
Avery(la fourchette en main) : quelque chose ne va pas mon cœur ?
Moi(le regardant) : t'as pas répondu à ma question !
Avery(piquant les tranches d'aloco) : laquelle ?
Moi(le cœur battant) : celle de savoir s'il en existait d’autres à part Aïcha et si tu as déjà mis une dans ton lit ?
Il soupire longuement et pose sa fourchette qu'il était sur le point de porter à sa bouche.
Avery (arquant un sourcil) : tu es jalouse ?
Moi(petite voix) : bah oui c'est logique que je me pose ce genre de question non ! Tu étais là-bas et moi ici donc il faut que je sache.
Avery(me fixant) : oui, les filles me draguent mais j'en aime qu'une et une seule, et c'est toi. Aussi si tu veux savoir, j’en ai jamais mis une dans mon lit. Et sincèrement, je dois avouer que la tentation était assez lourde surtout que tu me manquais extrêmement et….
Moi(le coupant) : je rentre définitivement en France avec toi !
Avery (perdu) : comment ça tu rentres définitivement en France, je ne comprends pas !
Moi(le fixant) : eeeeh Mr. Michel, je dis que je rentrais en France après le voyage sur Londres.
Avery (soupirant) : hmmm…t’en es vraiment sure ? Je veux dire, tu n'es pas obligée de venir pour moi mais plutôt pour toi…si tu le sens vraiment. Après tout je suis un grand garçon, je peux me gérer.
Moi(du tic au tac) : gestion où les filles te courent après là ! Non, ce n’est pas pour moi. Je viens de le sentir tout à l'heure…je veux rentrer en France pour nous. Je ne veux plus être ici pendant que mon homme se fait draguer par les Manon…machin truc etc…
Avery(pouffant) : t'es grave ! Et après c'est moi qu'on traitera de jaloux ici alors que l'autre en est la reine mère !
Moi(riant) : c'est pour la bonne cause mon chère.
Nous pouffons tout les deux de rire. Puis nous parlons d'autres choses toujours dans la bonne humeur. Ces genres de moments m'ont franchement avec lui m'ont manqué. Je me rends brutalement compte à quel point je tiens à lui. Je veux vivre pleinement cet amour sans aucune barrière et s'il faille que je parte en France j'irai. C'est mon homme après tout(rire). Après deux heures de détente nous rentrons. Dans la foulée, Mlle Michel crevette s'est réveillée et de nous casser les tympans avec ses pleures.
Moi(à son père) : elle a faim !
Avery (la main sur le volant) : je vais garer la voiture sur le bas côté et tu vas passer à l'arrière.
Ce qu'il fait. Je descends pour la rejoindre à l'arrière et de la prendre tout contre moi. Je fouille dans son sac pour faire sortir un biscuit afin de la calmer en attendant qu’on rentre pour qu'elle mange du consistant.
Ona(pleurant) : aaaaah…mom…mom…bah…aaaaah…mom...mom...aaaaah !
Moi(essuyant ses larmes) : oh mon cœur ! Pardon ! Oui…oui…tu as raison(lui tendant son biscuit) tiens c'es pour toi seule…mange tout ! Faut même pas donner à quelqu'un !
Avery (la regardant) : manges chérie…te fâches pas stp ! On a pris du poisson pour toi !
Ona(mettant le biscuit dans sa bouche) : hmmm…
Avery (me regardant) : t'ai sure qu’elle m'a compris là ?
Moi(riant) : ah tu me demande ! N'est-ce pas, tu aimes faire la conversation avec elle !
Avery (riant) : je vais continuer alors ! Parce qu'elle est en train de se calmer.
Elle se calme au fur et à mesure qu'il lui parle puis nous continuons notre route jusqu’à la maison. Cette journée nous la passons en famille. Et Avery n'a pas manqué de gestes affectifs avec moi au point où toute la maison a su qu'on avait repris.
Bella(avec Ona dans les bras) : ah franchement, il était temps !
Princia(riant) : ah, je te dis hein ma sœur !
Steeve(moqueur) : vous vous aimez et puis vous faites genre ! Faites l'amour et pas la guerre !
Il nous fait pouffer de rire. Nous en profitons pour leur dire pour notre départ qui est très proche.
Angela(riant) : Wahoo !! Vous ne perdez pas de temps hein ! Ou bien c'est le rattrapage là qui fait ça ?
Bella(riant) : laisses seulement la grande ! Le manque de ça ! C'est les rattrapages haut débit !
Toute la table éclate de rire. Cette fille est folle sérieusement.
Angela (pas sérieuse) : Melissa au moins on connait pour elle, vous deux qui êtes toujours collées à vos téléphones là, on attend pour vous !
Eclats de rire autours de la table.
Moi(riant) : merci là-bas la grande !
Princia(riant) : mais ils ont le même statut que nous la grande !
Angela (regardant Avery) : docteur, tu as entendu ? Elles disent que vous avez le statut qu'elles oh !
Avery (riant) : non t'inquiète Mme Davis, on va changer ça ! Et très vite !
Steeve(sifflant) : ouhouuuuuuuuuuu !!!! Ça c'est mon type !
Princia(levant les yeux) : Adam Okoye, vient me sauver par ici oh ! C'est une affaire de légalisation maintenant norrr !
Notre soirée s'est donc ainsi déroulée. Comme hier je me suis vite endormie et de me réveiller le lendemain à 6h30. Ona a dormi avec son papa. Je prends rapidement mon bain et de m'apprêter aussi avec le même rythme.
Doris(frappant à la porte) : t'as pas encore finis ?
Moi(prenant mon sac à main et la liste) : je viens oh, j'ai déjà terminé !
Doris(s'en allant) : ok, je t'attends en bas alors.
Moi : ok.
Je prends assez de liquide que j'enfourre dans mon sac à main et mon portefeuille avant de sortir. Je passe par la chambre d'Avery leurs faire un coucou. Je me baisse au niveau de ma crevette pour lui faire un gros bisou et ensuite au niveau de son père. Je tombe sur ses yeux grandement ouvert qui m'observent.
Moi(souriant) : bonjour chéri, bien dormi ?
Avery(me regardant) : tu sens bon, tu sors ?
Moi : oui, je vais faire les courses avec Doris pour Mme Bennett.
Avery(me regardant) : ah ok je vois. T'as assez de liquide pour ?
Moi : oui oui ça peut aller !
Avery : fais moi signe si vous finissez, je viendrai vous chercher.
Moi(souriante) : sans faute, bisou ?
Avery : volontiers !
Alors que je me baisse à son niveau pour lui donner un baiser sur la bouche, le bon monsieur esquive et va fourrer son visage dans mon cou et de me le croquer…j'émets un gémissement profond.
Avery(me secouant les fesses) : tu diras bien à tes dragueurs que tu es à moi…ok ?
Moi(riant) : ouiii !!
C'est en frôlant presque l'excitation que je quitte sa chambre pour rejoindre Doris au séjours. Nous empruntons un compteur pour aller à adjamé à la recherche de toute l’Afrique. À la demande de madame Bennett. Entre faire les toures ici et là en plus dans la boue avec les pluies et tout, j'étais fatiguée et Doris aussi. Heureusement que j'ai mis des tennis. Il est exactement 13h quand Avery et le chauffeur viennent nous chercher. Les hommes montent les bagages puis nous montons en voiture. Doris et le chauffeur à l'avant et nous à l'arrière. Après une trentaine de minutes de route, nous arrivons enfin à la maison. Je pars directement me débarbouiller. Et de venir faire les différents paquets. Doris et moi, rangeons ceci et cela dans différents sachets conserve. On grille ce qu'il y avait à griller et on précuit ce qu'il faut avant de mettre le tout au congélateur. J'ai pensé à acheter une valise ainsi qu'un grand bol rectangulaire. Je vais d'abord mettre les paquets dans le grand bol que je vais fermer hermétiquement et de le mettre enfin dans la valise. Avery ira chercher nos différents papiers demain.
(Sonnerie de téléphone)
C'est Amira. Je récupère mon téléphone et je décroche.
Moi(le téléphone
à l'oreille) : allo ! Mme Bennett !!
Amira : oui elle-même la seule et l'unique !
Moi(riant) : t'es grave ! Alors nouvelles ?
Amira : tout baigne ! Je suis trop contente parce que tu viens. T'as pu avoir mes produits
Moi(levant les yeux) : j'ai mal au corps tellement je me suis promené dans le marché.
Amira (riant) : tu veux encore quoi, c'est pourquoi tu me suis directement. La famille !
Moi( levant les yeux) : ta bouche Porquet ! Ta bouche !
Amira(riant) : aka pardon mama ! Je suis une Bennett à présent !
Moi : pfffff !!! Pauvre de nous autres qui ne sommes pas femme de.
Amira(moqueuse) : le type est venu, il dort dans la même maison que toi mais tu t'amuses seulement !
Moi(pouffant de rire) : c'est encore quoi ce conseil ? Tu veux que je le viole ou quoi ?
Amira (riant) : c'est ce que vous n'avez jamais fait ? En voici le résultat avec ma fifille.
Moi(petite voix) : je viendrai avec lui, nous nous sommes réconciliés.
J'ai dût retiré le téléphone de mon oreille parce qu'elle criait de joie à me se rompre les cordes vocales.
Amira(heureuse) : donc, tu avais déjà les vrais dossiers et puis tu me faisais poiroter.
Je l'ai gardé en ligne pendant près de deux heures parce que madame voulait parler à tout le monde. Et nous également, nous avons discuté avec toute sa famille. Le lendemain, nous sommes allés chercher nos passeports puis de passer la soirée chez les Davis. Nos valises étant déjà prêtes, nous avons rejoint l'aéroport à 23h. Avery s'était déjà occupé de nos tickets. C'est Steeve et les filles qui sont aller nous accompagner. Une heure plus tard nous étions dans l'avion pour Londres. Je me suis endormie pendant le vol. C'est Avery qui m'a réveillé pour me faire savoir que nous étions arrivés.
C'est Curtis qui est venu nous prendre à l'aéroport. Il nous a fait la bise à moi et Ona puis de checker Avery.
Avery(taquin): t'as vu ton gabarie mec !
Curtis(riant) : comment ne pas l'être avec une Porquet comme épouse !
Moi(riant) : en tout cas dis lui bien ! Les Porquet sont les meilleurs.
Avery (pouffant) : je veux bien voir ça de plus près meuf !
Quand nous montons en voiture, nous perdons un peu plus d'une heure en chemin puis de nous garer devant un palais…non devant un mannois…wahoooo !! Ce n'est pas une maison ça !
Moi( ébahie) : c'est ici que vous habitez ?
Curtis(petit rictus) : oui, on va rentrer ils sont à l'intérieur.
Avery : Wahoo !! Ça, ce n'est pas une maison man ! Appelle ça plutôt un palais.
Curtis(faisant entrer le véhicule dans la concession) : c'est la maison que mon père a fait construire quand il était encore en vie. C'est ici que j'ai grandi.
Lorsque nous descendons de voiture, c'est les cris de joie de ma sœur qui nous accueillent. Elle est toute joyeuse. Nous tombons dans les bras l'une de l'autre. Sa belle mère aussi est là. Nous nous saluons tous mutuellement et dans la bonne humeur puis elle nous invite à rentrer à l'intérieur. Pendant que les domestiques s'occupent des valises. Je leur montre la valise qui contient les achats de cuisines puis les autres vont dans une pièce que leur maitresse leur montre.
Amira(prenant Ona dans ses bras) : olahaa !!! Elle a super grandi la crevette !
Moi(souriant) : bouffeuse comme elle c'est logique qu'elle grandisse aussi vite !
Avery(défendant sa fille) : en même temps c'est son droit de manger non !
Amira(riant) : vraiment vous deux ! Venez je vais vous montrer vos loges. Vous dormez ensemble où vous faites chambre à part ?
Avery(du tic au tac) : ensemble !
Je le fusille du regard…
Avery(l'aire de rien) : bah quoi ? T'es à moi non !
Amira (riant) : pose le cœur ma cocotte, le type dit que tu lui appartient !
Amira et son homme éclatent de rire.
Moi(les regardant) : alors où est mon bébé ?
Curtis (grosse voix) : dans sa chambre avec sa grande mère.
C'est une grosse chambre toute équipée et puant le luxe qui nous ait assigné. Sous la pression de Mme Bennett j'ouvre sa valise. Une grosse valise à elle toute seule. Les cadeaux de toute la famille pour le seul garçon de la famille…Ian-Aniel.
Amira(heureuse) : non tu m'a trop gâté ma petite !
Moi(riant) : en tout cas tu as la salutation de tout le monde.
Amira(gros sourire) : prenez le temps de vous débarbouiller, je vais apprêter Ian-Aniel aussi.
Moi : ok et puis n'oublies pas la valise dans la cuisine contient tout ce que tu as demandé.
Amira : d'accord !!
Les deux nous font un sourire et ils sortent.
Moi(le regardant) : je vais d'abord passer sous la douche.
Avery(s'affalant sur le lit) : vas y !
Je prends mes vêtements de rechange et je rentre dans la douche !
Avery (éclatant de rire) : t'as honte de moi maintenant Porquet ? N'oublies pas qu'on a encore des jours à passer ensemble ici ! En plus ce corps, je l'ai déjà visité et je vais encore le faire.
Moi(pouffant) : lâches moi un peu !
Avery(riant) : je t'aime aussi.
Quand je sors quinze minutes plus tard, il me remplace sous la douche. Après lui, je vais faire prendre son bain à Ona dans la baignoire. Pendant que je m'habillais, lui il s'occupait d'Ona. Puis nous sortons tous ensemble pour rejoindre les Bennett dans le séjour. Elle envoie le seule garçon de la famille, Ian-Aniel.
Moi(émerveillée) : oh ! Il est beau comme un cœur !
Avery(souriant) : ça ! Tu l'as dit !
Amira(riant) : quand même c'est nous hein, la beauté dort chez nous !
Curtis(fière) : bah oui hein avec les parents tout aussi beaux que nous, on ne pouvait que donner ce produit parfait !
Avery : ah ça ! L'humilité n'est pas votre fort hein !
Nous éclatons de rire…
Moi(à Ona) : mon cœur regarde bébé !
Ona(pointant du doigt Ian) : man…bé !
Moi(souriante) : oui mon cœur bébé !
C'est sans surprise qu'elle tend ses petits bras pour vouloir prendre son petit frère. Non mais celle là, elle m'étonne de jour en jour.
Amira : on dirait que madame veut déjà se jouer les grandes sœurs !
Moi : je te dis.
Au vu de mon refus catégorique Ona s'est mise à faire des siennes en voulant coute que coute qu'on lui donne le bébé. Au final on a été obligée de la faire assoir et de poser l'enfant sur ses cuisses alors qu'il est dans mes bras. Et à Mlle Michel de rire. Après les retrouvailles et tout, alors que Curtis et Avery vont faire les choses de mec ma sœur et moi papotons en compagnie de la mère de Curtis qui aussi très gentille et douce. L'anniversaire du bébé est demain. J'ai juste eu le temps de dormir un peu avant qu’Amira ne m'embarque avec elle à la recherche de ça et ça dans Londres. Ona reste avec le bébé et mémé Bennett. C'est toute claquée et éreintée que nous rentrons. J'ai pris une douche et de me mettre au travail pour la préparation des trucs pour demain.
Moi(la regardant) : tu trouves pas que la quantité est énormissime ? Ou bien tu as invité des gens ?
Amira(grattant la noix de muscade) : oui, quelques collègues et amis de titi et moi ainsi que les autres Bennett. Entends par là, femme et enfant comptés. En tout une cinquantaine de personnes.
Moi : ah ok, je vois.
Entre appel vidéo avec les filles ou Angela ainsi que le travail de préparation c'est à 3h que je vais au lit.
Amira : mets ton réveil à 6h stp !
Moi(le sommeil plein les yeux) : pardon à 8h.
Amira : bon 7h et c'est non négociable !
Moi(pouffant) : pfffff…abusé !
Amira : je t'aime aussi ma chérie !
C'est comme une zombie que je vais prendre une douche rapide et de me glisser dans les draps où les Michel sont déjà endormis.
Le lendemain malgré toute ma bonne volonté c'est à 9h45 que je me réveille alors que la maison est en effervescence. Bien évidemment que le père et la fille ne sont plus dans le lit. Je me dirige direct vers la salle de bain pour me doucher et de mettre ensuite une robe sur le dos et de descendre enfin. Je retrouve la dame de maison en train de donner des instructions à la décoratrice.
Moi(les regardant) : salut ! Je peux aider !
Quand son regard croise le mien elle me fait un sourire radieux.
Amira : tu t'es réveillée ! J'ai essayer de le faire à l'heure convenue mais le sommeil t'avait emporté quelque part là. J'ai alors compris que la fatigue accumulée était trop.
Moi (m'avançant) : et tu ne sais pas à quel point !
Comme je peux, je les aide. Sur tout les fronts. Autant dans la décoration que dans la cuisine. Le côté boisson est géré par les hommes. Nous finissons le tout vers 14h. L'heure à laquelle nous accueillons les premiers invités d'ailleurs. Puis petit à petit la maison se remplissait de monde. Je vais aussi faire prendre un bain à ma crevette et d'en prendre un aussi puis de nous saper comme les autres.
Avery (boudant) : et moi dans tout ça ! On ne s'occupe pas de moi aussi ?
Moi(le regardant) : vas prendre une douche d'abord. Je m'occupe de ton habillement tout à l'heure.
Avery (amoureux) : laisses moi d'abord vous admirer. Vous êtes trop belles.
Moi(gros sourire) : merci !
Il sort son téléphone pour nous faire des photos et d'aller se débarbouiller à son toure. Je l'aide à s'habiller puis nous descendons ensemble pas sans m'avoir embrassé langoureusement. Le goût de chaa(rire). Le jardin s'est très vite transformé en lieu féerique pour bébé. J'avais l'impression de me retrouver dans un dessin animé. Tellement s'était beau. La musique douce passait alors que le chef cuisinier et ses assistants faisait le service pour égayer les papilles de nos convives.
Curtis(prenant le micro) : Hello, salut à tous !!
Nous(souriant) : salut !!
Curtis(heureux) : merci d'avoir répondu présent à cette invitation de venir partager ce petit moment de gaieté et de bonheur avec nous. Tous ici vous étiez informés des circonstances difficiles de la naissance de notre premier enfant, notre garçon Ian-Aniel. Autant c'était difficile autant cette épreuve à consolider notre couple. C'est le moment pour moi de remercier mon épouse qui n'a pas baissé les bras et qui continuait toujours d'y croire dans la prière, elle est restée forte(regardant sa femme) merci chérie…aujourd’hui Dieu a fait grâce, notre bébé va bien. Il est en santé, fort et vigoureux…je rends grâce à Dieu pour ce cadeaux et aussi merci à vous tous qui nous avez soutenu de près ou de loin.
Nous(tout ouïe) : de rien !!
Curtis (continuant) : Aujourd'hui nous voilà réuni pour les un mois de vie de notre bébé, il nous a plut de le fêter car ce n'était pas évident. C’est une manière pour nous de non seulement être reconnaissant à Dieu mais aussi de fêter une victoire gagnée…profiter de la soirée chers invités. Pour tous ceux qui voudraient faire des photos avec le bébé, c'est là-bas (pointant du doigt l'espace photo) Merci et bonne soirée à tous !!
C'est sur les ovations du public qu'il pose le micro. Puis la fête se poursuit. Je vous rappelle que ce petit moment comme dans toute société de l'aristocratie est un moment de faire non seulement connaissance mais aussi de tisser des liens d'amitié en vue de faire les affaires plus tard. Et à ce niveau Avery a eu assez de personnes qui voudraient qu'il soit leur médecin particulier. En général des personnes âgées et nanti. Faut aussi rappeler qu'ils ne sont pas venu les mains vide. Ils ont toujours ce petit présent bien emballé pour la mère et l'enfant ou pour les deux parents et le bébé. En tout cas l'enfant-ci n'a pas chômé. Avec les enfants présent, Ona n'a pas manqué de se faire des amies. Elle était heureuse. Pas étonnant qu'au moment de faire la photo, madame était toute sale(rire), j'étais obligée d'aller la changer et de venir faire cette photo avec la famille Bennett. Elle gigotait tellement que nous en avons pas pris plusieurs. Je l'ai laissé aller s'amuser avec les autres enfants. C’est sa première fois de voir autant de monde je comprends (rire) une vraie gawaz(personne qui n'est pas à la mode). Alors que la fête battait son plein, Avery est allé discuter avec les hommes pendant que j'étais avec ma sœur à l'aider à faire ci ou ça. Malgré tout j'avais un œil sur Ona. Entre 17h et 18 h chacun cherchait à rentrer chez lui. Au fur et à mesure nous sommes restés en communauté réduite entre nous.
Moi(regardant Amira) : ce fût une réussite j'ai adoré !
Amira : l'anniverssaireux même a dormi tout le long de la fête !
Curtis(pouffant) : il n'a que un mois chérie !
Amira : la prochaine fête sera à ses trois ans. Pour les deux ans à venir qu'il se contente d'un gâteaux et une mini voiture sans fête.
Moi(pouffant de rire) : tu es grave toi !
Avery(regardant Ona qui dort dans ses bras) : en tout cas on ne pourra pas dire que celle là n'a pas profité !
Moi(pouffant) : il y a certaines mamans qui m'ont demandé si c'était sa fête tellement la meuf était excitée !
Curtis(riant) : mais c'est bien, elle est super éveillée !
Amira : la voilà couchée on dirait qu'elle a trop travaillé !
Moi : je te parle !
Nous papotons ainsi jusqu’à ce que la fatigue se fasse sentir. Je vais me doucher pour dodo. Heureusement que cette maison ne manque pas de main d'œuvre pour le nettoyage et le rangement. Pour moi pas de diner pour ce soir, je me suis gavée mais grave à cette fête. Avery s'occupera de sa fille.
Les jours qui ont suivi nous avons profité pour faire du tourisme à Buckingham Palace et visité le London Eye. Pour une vue imprenable sur quelques monuments célèbres de la ville. Une superbe vue à 360 degré à bord d'une capsule de verre qui tourne lentement au dessus de Londres. Ça donne le tournis mais c'est super cool.
***Avery Michel***
Avec l'aide d'Amira, j'ai réservé une chambre d'hôtel à Kuramati, une ile inhabité des Maldives. Je crois que c'est un lieu parfait pour une belle détente. Nous y passerons deux semaines rien qu'elle et moi. Ona restera avec sa tante. De toutes les façons elle s’est déjà familiarisée à son petit cousin du coup ça nous facilite les choses.
Melissa(petite voix) : alors elle va rester ici ma petite crevette ?
Moi : oui et c'est pour la bonne cause en plus.
Melissa(essuyant une larme) : je ne me suis jamais séparée d'elle aussi longtemps. Deux semaines c'est trop Avery !
Moi : stp bébé ! (levant les yeux) je croyais plutôt que c'était Yaëlle qui allait nous faire des siennes, pas toi !
Melissa(pleurant) : je n'irai nulle part sans ma fille, c'est ma condition !
Moi(impassible) : c'est qu'on annule alors !
Melissa(ébahie) : t'es sérieux ?
Moi(la regardant) : très !!!
Elle a un moment de réflexion puis d'abdiquer…
Melissa(se rongeant les ongles) : c'est d'accord ! C'est bon ! T'es content !
Moi(gros sourire) : tu vois, tu peux être gentille quand tu le souhaite !
Melissa(tirant la tronche) : tu es sadique !
Moi : ça te passera bébé !
Melissa(boudant) : tchrrr !!!!
De toute la journée, elle voulait s’accaparer de sa fille qui elle était collée sur son cousin. Elle me fessait tellement rire.
Moi(la regardant) : tu vois, elle ne te gère même pas. Tu l'as rendu très vite autonome. Elle aura bientôt huit mois mais elle est sevrée.
Melissa(prenant place à côté de moi) : je voulais lui faire mes aurevoir c'est tout.
Moi(sirotant mon jus tranquille ) : alors c'est fichu ! Elle a eu un autre tremplin ma belle !
Melissa (soupir résigné) : hmmm !!!
Elle a beau boudé toute la journée, le soir au environ de 17h nous étions dans l'avion en direction des îles Maldives. Laissant derrière nous la crevette de sa mère(rire). Nous avons d'abord séjourné à Malé la capitale. Mes premières impressions étaient que tout le monde parlait l'anglais. Une ancienne colonie anglaise. C'était carrément plus facile pour nous car tous les deux parlons couramment cette langue.
Aussi avec la mixité culturelle qu'il y a, les indiens, les chinois, on pouvait facilement se mêler à la masse sans donner l’impression d'être touriste. C'est une ville super propre avec les autochtones chaleureux et très accueillant. N'est-ce pas le proverbe dit que c'est en mangeant que l'appétit vient, votre copine a vite oublié son chagrin de toute à l'heure. La voilà en train de rire ici. En plus férue de cuisine qu'elle est, elle n'a pas manqué d'apprécier les épices et de ce pays. En plus leur cuisine est un véritable régal pour les papilles.
Un jour en chine, un autre jour à Sri Lanka et le jour d'après en Inde puis en Malaisie à Kuala Lumpur. Je n'ai jamais mangé autant de toute ma vie. Melissa était émerveillée. Elle a pris pleins de petits trucs pour Ona, Inaya et Amira ainsi que ses sœurs à Abidjan et pour moi aussi. Même pour ma mère, elle en a aussi pris. Des foulards, des bougies de soins, des trucs pour femme et originaire de ces pays.
D'après elle, il n'y a pas que la bouffe. Elle m'a trainé devant les temples bouddhiste afin de prendre des photos devant leurs œuvres architecturale réussi. Ici, sur la même ruelle il est possible de passer d'une église à une mosquée en passant par un temple bouddhiste. Il y en a de tout ici. Et c'est vraiment beau, la diversité.
Melissa (s'extasiant) : l'œil du tigre et le fruit du dragon ! Oh mon Dieu ! J'en ai tellement entendu parler ! J'en veux.
Moi(bousculant la tête) : dis plutôt que tu veux tout prendre oui !
Melissa(riant) : si je le pouvais !
Moi(levant les yeux) : dans tes rêves ! Juste trois !
Melissa(me donnant un baiser) : oh merci chéri !
Moi : wep c'est ça !
Et elle en a pris plus que trois. Des bracelet et pendentifs. Nous avons passé une bonne semaine à Malé puis la semaine suivante nous étions à Kuramati.
Melissa(heureuse) : Si le paradis sur terre devrait m'être compté, je crois avoir trouvé la bonne adresse.
Et elle a raison, cet endroit est tout ce qu'il y a de plus beau. Plage de sable blanc, eau turquoise, récifs coralliens. Typique des îles Maldives. Il n'y a que des îles ici. Rien que des îles à faire rêver. Ainsi qu'une végétation abondante et bien entretenue. Du coup, il y a une abondance de fruit exotique. C'est ainsi que tous les jours de la semaine à chaque heures, des smoothies. Comment ne pas finir avec une diarrhée aigue à cette heure du jour ? On ne peut pas abuser ainsi des sucreries !
Moi(plié de rire) : je ne peux pas faire pipi Porquet ?
Melissa (enfermée dans la salle de bain) : je souffre là…arrêtes de te moquer !!
Pkrrrrrrr !!! Pkrrrrrrr !!! Pkrrrrrrr !!!
Seigneur ça c'est la total !
Moi(éclatant de rire) : où tu as mis ton charisme Porquet ! Péter autant ! En plus sur une île paradisiaque !
Melissa( voix très concentrée) : lâches moi un peu, tu veux ! Il n'y a pas de charisme au WC je te signale !
Pkrrrrrrr !!! Pkrrrrrrr !!!! Pkrrrrrrr !!!
Cette dernière vague m'a carrément fait plier de rire au point de m'en casser les côtes. Purée !!!
Moi(le rire dans la voix) : tu y es depuis 5h du mat, sérieux !
Melissa(depuis la douche) : laisses moi chier en paix stp…
Après quelques minutes d'insistance, elle m'a ouvert la porte. Heureusement qu'elle a pensé à parfumer la salle de bain. Je rentre à mon toure pour aller me vider la vessie.
Moi(la regardant) : ça va mieux ?
Melissa(se jetant dans les draps) : j'ai trop mal au ventre !
Moi(me mordant les lèvres pour ne pas éclater de rire) : hmmm au ventre seulement !
Lissa(tirant la tronche) : tchrrr !!!
Moi : attends…
Je vais fouiller dans la poche de ma valise. J'en sors une plaquette de Métronidazole.
Moi(lui tendant) : tiens, prends en deux ! Prends aussi le biscuit qui est sur le chevet du lit pour accompagner.
Lissa : ok.
Pendant qu'elle se lève pour prendre le cachet, je vais me prendre une douche.
Melissa(heureuse) : ouuiiiii….ouiii je le veux chéri ! Olahaa, elle est belle la bague !
Moi(depuis la douche) : elle te plait ?
Melissa(heureuse) : ouiii…je l’adore !!
Pendant qu'elle s'extasiait j'étais heureux moi aussi qu'elle ait accepté ma demande. Enfaite mon but était de lui faire ma demande ce matin au réveil mais avec la diarrhée j'ai préféré improviser en laissant la bague sur le paquet de biscuit. Quand je sors de la salle de bain, elle me saute dessus.
Moi(la regardant) : je l'ai acheté à Londres avec Amira !
Melissa(la main autour de mon cou) : j'adore ! Elle est magnifique !
Moi(souriant): tu m'envoies ravis, ton ventre ça va mieux ?
Melissa (se touchant le ventre) : oui un peu !
Moi(gros sourire) : en tout cas faudrait que ça aille hein, parce qu'il y a mon gosse dans à l’intérieure !
Melissa (perdue): comment ça ton gosse dans mon ventre ? Tu veux dire que tu m'as mise enceinte ?
Moi(pouffant de rire) : tu ne peux voir ce qu'un médecin voit bébé !
Melissa(se rendant compte) : je suis enceinte ? (Se touchant le ventre) enceinte ? Je suis enceinte !
Moi(doux) : tu n'en veux pas ?
Melissa(petite voix) : bien sure que si…mais Ona est encore petite et….
Je m'avance vers elle et je la force à soutenir mon regard.
Moi(la regardant) : cette fois je suis là ok…et je veux vivre cette grossesse avec toi. On aura notre petite famille à nous. Je serai à tes côtés et je ne compte pas bouger.
Contre toute attente, elle fond en larme en me prenant dans ses bras. Je l'aide à se calmer puis à prendre sa douche. Le petit déjeuner nous trouve au lit ainsi que le déjeuner. C'est vers 16h que nous sortons de la chambre pour profiter des rayons de soleil. On a profité des derniers jours pour faire d'autres choses cool. Et elle n'a pas perdu sa bonne humeur au contraire elle rayonnait de bonheur. Bref, ce fût une belle expérience avec un beau pays et une très belle ville. Comme toujours les bonnes choses ont une fin. Donc, c'est au lendemain de ce dernier jour que nous sommes rentrés sur Londres. Avec deux grosse valises en plus des petits trolley que l'on avait déjà.
Non, il ne s'est rien passé entre nous. Absolument rien. Oui les câlins et quelques baisers échangés mais pas de pénétration. Le but de ce voyage n'était pa de m'envoyer en l'aire avec elle mais plutôt concrétiser les choses et mieux se découvrir. Et ce que j'ai vu m'a plut, beaucoup même. À Londres, nous avons juste passé une nuit chez les Bennett puis le jours d'après nous étions sur Paris. Une autre vie commence pour nous.
Moi(la regardant) : tu peux déjà commencer les préparatifs hein !
Melissa (heureuse) : sans soucis !