VENGEANCE VS AMOUR : page 16

*Une Chose : Vengeance.

JAMILA

Ce qui se passe dans ma tête est juste fou. Je tiens ma pièce entre mes mains et je me rends compte qu’en deux ans seulement j’ai changé et je suis devenue une autre personne. En deux ans seulement je ne suis plus Jamila Oulaï epse Bely mais Jokeybed Nelson née Dominic. 

Mais plus pire encore c’est qu’en deux ans j’ai réellement perdue ma sœur et mon beau-frère et leur assassin est là-bas en Côte d’Ivoire en train de vivre en toute liberté et en paix. Maxime m’a vraiment tout prit d’abord ma joie, ma confiance, mon enfant et ensuite ma sœur. Il a tué ma sœur et a voulu en finir avec moi car j’avais la preuve qui l’incriminerait. 

Et aujourd’hui voilà que le destin me ramène à mon premier homme qui est Majid oui Majid a été le premier et ensuite il y’a eu Maxime et Andy, celui qui m’a aussi trahie. Que des trahisons de la part des hommes de ma vie. 

Majid est celui qui m’a le plus surpris, faire de moi sa femme tout en sachant que je n’allais pas totalement bien ? Pourquoi ? 

Elle : tu dois te poser assez de questions ? 

Moi : oui un peu quand même 

Oui je suis venue vivre direct avec Lizzie dans la maison de ces parents lorsque j’ai su la vérité. J’évite Maxime car ce qu’il a fait me dépasse. Lizzie m’a expliquer comment cela s’est passé mais j’avoue que j’ai besoin de temps alors depuis trois semaines, je vis avec Lizzie en prenant constamment des nouvelles d’Ethan. Je l’adore. Il est si adorable te n’a rien avoir dans cette histoire, aussi il s’est tellement rapproché de moi en m’appelant même maman que je ne peux le rejeter. 

Elle : si tu dois en vouloir à mon frère, autant nous en vouloir à nous tous tu sais ? (me fixant) 

Moi : (soufflant) je suis dépassée, je souffrais d’amnésie alors pourquoi en a-t-il profité ? 

Elle : pour la simple raison que vous vous aimez (souriant) 

Moi : non je ne pense pas 

Elle : son amour je l’ai toujours su. Car lorsqu’il t’a abandonné pour revenir vivre avec sa femme qui souffrait de cancer, je sentais qu’il n’était pas heureux et lorsque tu es revenue on a ressentie cette joie en lui. Mais toi tu l’aimes aussi car pendant ta crise tu ne demandais rien d’autre à part qu’il t’épouse comme si tu avais peur que quelque chose vous sépare encore une fois. 

Moi : ah bon ? 

Elle : (sereinement)  oui tu lui en voulait même car selon toi il ne voulait t’épouser et vivre avec toi comme mari et femme vu que tu étais plus avec Ethan, il luttait vraiment mais moi je lui ai dit de se lancer alors si tu dois en vouloir à quelqu’un c’est à moi 

Moi : (triste)  je ne t’en veux pas tu m’as accueillie chez toi alors que tu ne me connaissais pas, tu es une bonne personne. Mais je suis juste un peu secouée, je dois dire. Ca me dépasse tout ceci !  

Elle : je te connais, j’ai vécue avec vous pendant quelques mois et crois-moi tu es une bonne personne. Je suis désolé pour ta sœur, tu devais assez l’aimer vu comment tu as réagi lorsque j’ai prononcé son prénom 

Moi : je l’aime vraiment et m’en veux de ne pas l’avoir protégé, elle aimait me dire lorsque je la négligeais qu’un jour oui un jour je voudrais lui démontrer mon amour mais elle ne sera plus là. (Repensant à elle) j’ai si mal. 

Elle : je suis si désolé, je peux t’aider à te venger de ton ex-mari si tu le veux 

Oui je me suis confiée un peu à elle. 

Moi : c’est gentil 

Elle : (décrochant) oui allô Ethan, oui ta maman est là (il m’appel toujours comme cela) qu’est-ce qu’il a ? Ok j’arrive (se levant) 

Moi : qu’est ce qui se passe ? 

Elle : (secouée par l’appel) c’est mon frère, Ethan dit qu’il est souffrant. Je vais chez lui comme cela 

Moi : attends je viens avec toi (la suivant) 

Elle :  (surprise) tu es sure ? Depuis trois semaines il ne fait que venir ici mais tu refuses de le voir, alors je n’ai pas envie que tu te presses si tu n’as pas envie, le médecin demande à ce que tu ne te presse pas. 

Moi : (souriant)  t’en fais pas, je veux venir 

******

Moi : (lui touchant la main) ça va mieux ? 

Lui : oui Luvie, merci d’être là (souriant) 

Moi : tu as toujours été là pour moi Majid 

Lui : oui et je m’excuse de t’avoir fait mal et blesser (air désolé) 

Moi : pas maintenant Majid tu es souffrant, rétablit toi d’abord et on parlera ensuite 

Lui : non, t’avoir à mes côtés me fait mieux me sentir tu sais ?  Luvie je n’ai jamais (fermant ces yeux) jamais voulu te faire mal sache le. Oui quand je t’ai revue j’ai été comment dire heureux, et ne voulais plus que tu me quittes, je te voulais pour toujours. Mais la nouvelle de ton mal, ne m’a en aucun cas rendu fier et heureux, j’ai tout fait pour que tu retrouves ta mémoire mais tu voulais que l’on vive comme un couple normal. J’aurais dû résister encore et encore mais j’ai céder car certes il y’a eu de la douleur dans notre relation qui était finie mais tu restes (serrant ma main) tu restes la seule et unique personne que j’ai réellement aimé et t’avoir près de moi et Ethan m’apportait tellement de satisfaction que je ne peux t’expliquer ce que je ressentais vraiment. 

Moi : je ne t’en veux pas ou du moins plus, c’est juste que je suis un peu secouée par tout ceci. Majid tu m’as sauvé sans toi je serais certainement morte, tu m’as sauvé mais c’est juste que cette double nationalité et cette vie me fait un peu bizarre. (Essayant de lui faire comprendre) 

Lui : je sais et je comprends. Sache que je suis vraiment désolé

Ethan : (entrant) maman j’ai dit à la gouvernante de mettre un couvert pour toi, tu resteras diner non ? (souriant) 

Moi : oui mon amour, je reste diner (souriant) 

Il m’embrassa et couru pour partir 

Lui : tu sais Luvie ? 

Moi : dis-moi

Lui : lorsqu’on a diagnostiqué ton mal à l’hôpital, ils m’ont dit aussi autre chose (triste) 

Moi : quoi ? 

Lui : que tu étais enceinte et avais perdu le bébé. Désolé 

Moi : (ahurie) pas grave, c’est mieux. (Je ne sais si je disais vrai ou faux) Je ne sais pas ce que j’allais dire à cet enfant innocent 

Lui : j’imagine avec toutes les méchancetés que ce M. t’a fait, pourquoi ne pas me laisser lui régler son compte ? Depuis que Lizzie m’a expliqué je ne fais que de demander de me dire seulement trois lettres « oui » et son affaire sera réglée d’une façon ou d’une autre. (Mine dure) 

Moi : (caressant sa main) non, en plus l’enfant n’est pas de lui. Il était d’un autre avec qui je le trompais, il semblait si gentil et bien avec moi et semblait m’aimer ainsi mais bon c’était un beau mec et moi je suis celle que je suis la grosse….hum ma vie seul Marysa l’a faisait rayonner (soufflant) 

Lui : je suis si déçue ma Luvie, vraiment je le suis tellement mais sache une chose, dorénavant je suis là et je vais le rester pour le reste de ma vie. Tu n’es plus toute seule et rien n’y personne ne pourra te faire de mal, je le jure sinon c’est que tu n’as pas épousé un Nelson, crois-moi.  (Me fixant) 

Moi : (le regardant intensément) je veux une chose Majid, une seule 

Lui : (automatiquement)  dis-moi ce que tu veux, Luvie et tu l’auras à l’instant présent même 

Moi : je veux que tu m’aides à devenir une personne puissante influente, crainte et respectée, pour pouvoir venger ma sœur et mon beau-frère. Oui (le fixant avec des larmes) je veux me venger de Maxime et de tous ceux qui m’ont fait mal me sentir. (Serrant les mains) je le veux. 

ANDY 

Je la regardais me faire à manger et servir la table. Je ne sais pas pourquoi depuis tout ce temps Julie est toujours là avec moi et à mes petits soins. Je la repousse, lui parle mal mais bon elle reste. J’ai eu un malaise aujourd’hui et suis rentré plus tôt, je ne sais qui l’a informé mais elle est venue direct chez moi a pris ma température et s’est mise à me cuisiner un plat et servir la table. 

Elle : c’est bon j’ai fini (souriant) 

Moi : merci 

Elle : je t’en prie 

Moi : (voyant qu’elle prenait son sac) tu ne manges pas ta propre nourriture ? 

Elle : non, c’est pour toi que je l’ai fait (souriant) 

Moi : Julie tu t’ai donné toute cette peine pour me faire à manger et il est midi alors viens te servir je t’en prie 

Elle : (souriant)  ce n’était pas une peine, je l’ai fait par amour pour toi. Et c’est sans arrière-pensée rassure toi 

Moi : (la regardant) ok Julie assieds-toi. 

Elle s’assit. 

Moi : tu es très belle et tu dois le savoir en plus. Tu as du charme et de la beauté en toi ce qui est un véritable atout, mais pourquoi me vouloir moi forcément ? Tu sais très bien que je ne t’aime pas mais tu viens ici supportes mes sottes d’humeur et te fais parfois chasser par moi, pourquoi ? 

Elle : (sérieuse)  je n’ai jamais aimer, les hommes je les utilise et souvent même pour leurs faire mal. Mais toi depuis que je t’ai vu Andy c’est comme si tu étais fait pour moi, je sais que tu ne m’aimes pas, je t’en ai voulu pour cela et est voulu te haïr mais impossible, je suis comme ancrée à ton port. 

Moi : mais j’aime Jamila (la fixant) 

Elle : je le sait (fermant les yeux) et elle n’est plus et je suis sure que tu nous en veux nous deux pour cela, mais tu as tes raisons. Je veux juste que tu saches que personne ne peut lutter contre le destin, ce que Dieu décide se réalise toujours. J’ai mal et regrettes aussi car certes je ne l’appréciai pas et la jalousait pour son rapprochement avec toi mais je ne la voulais pas morte non plus. 

Moi : c’est la seule que j’aime 

Elle : (s’agenouillant) écoutes je ne te demande pas de l’oublier pour moi, non je ne le mérite même pas (coulant des larmes) mais...

Moi : (la relevant) non arrête de d’humilier ainsi pour moi 

Elle : non, croit moi je t’aile Andy et je suis prête à vivre dans l’ombre de Jamila mais tant que je suis avec toi je suis comblée. Je t’aime et je ne peux expliquer ce ressentit, mais juste te voir me rends heureuse, jamais tu ne ressentiras cela pour moi, mais laisse-moi au moins être proche de toi. (me suppliant) 

Moi : Julie….

Elle : (me coupant) écoute pas d’engagements et rien, je sais que tu ne m’aimes pas et l’accepte. Je reste juste à mes risques. Qui sait peut-être que tu m’aimeras un jour pas comme Jamila mais un tout petit peu ou jamais. Mais au moins je sais déjà ce que je risque avec cette relation. Je t’aime et je te veux. S’il te plait, penses y. je t’aime plus que ma propre vie Andy. (S’approchant) ne me repousse pas je t’en prie, tu ne risques rien alors accepte moi. 

Je la regardais et était juste dépassée comment pouvait-elle se ridiculiser ainsi pour moi ? L’amour reste vraiment un mystère…..

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