Une Nella...!

Ecrit par Lulu-marie


Chapitre 31 : Une Nella...! 

***Nella***

Même la marre de sang dans laquelle il baignait me laissait à zéro. Je voulais qu'il ressente ce que j'ai ressenti il m'a brisé et c'était ma manière à moi de le faire payer. Je me suis assurée de le marquer à jamais il devrait voir sa cicatrice des années plus tard et se souvenir si possible le montrer à ses petits-enfants. Il leur dira qu'il a trahi une fille. Je n'avais pas l'intention de le tuer c'est pour cela j'ai visé la bonne partie. 

Comment me suis je procurée une arme ? C'était très difficile. 

***Flash back***

Je l'ai suivi durant trois jours. J'ai voulu tracer sa ligne et avoir accès à tout son répertoire messages, appels et autres mais c'était tout un prossecus. A la direction ils me possaient un tas de questions j'ai dû abandonner. Je me suis rapprochée de Lara et ce jour là quand elle m'a raconté toute l'histoire une idée m'est venue à l'esprit, je me suis rappelée que Sylvanus m'avait parlé d'un coin. J'ai conduit jusque là-bas ; Godomey. Il faisait sombre et je savais que je prenais un risque énorme. Je suis descendue du véhicule et j'ai continué ma marche à pieds c'était déserte et calme, enfin...c'est ce que je pensais jusqu'à ce que je ne remarque des silouhettes. Des hommes qui sortaient de tous les coins, en deux temps quatre mouvements ils m'ont encerlés. J'avais peur mais je ne voulais rien laisser entrevoir. 

- ahah N'da oor gba dé bou aaa min(la soeur ne joue pas dans les petits) 

- touareg min wai édé min (c'est la touareg qu'elle roule) 

- eka touunh fi dé éwaa aah(connait-elle le lieu où elle se trouve ?) 

- N'tai ba wai éka dé(elle veut quoi même ? ) 

Moi : gan mi ton ba n'dé (je cherche votre patron) 

-N'tai aa uni bo do gan oor baa (tu es qui et tu cherches le patron ? ) 

Moi : je viens de la part de Sylvanus 

Je lu de la surprise et de l'étonnement dans leur visage. Sylvanus était un ancien camarade du lycée, il faisait parti de leur bande et il prenait du plaisir dans le temps à me raconter leur mode de vie. J'ai intégré certains messages et grâce à ça je me retrouve ici aujourd'hui et je pourrais me servi de cela.

-D'où connais tu Sylvanus ? 

Moi : c'est mon frère. 

- tu veux quoi ? 

Moi : une arme 

Ils m'ont regardé un court instant avant de se mettre à rire 

- Vioor dja zé mi liinfin nan wai (la petite veut se foutre de nous) 

Moi : N'dja zé mi linnfin nan aaa Requin ba wai n'dé (je ne veux pas me foutre de vous, je veux voir Requin) 

-raah gan wai aa ylor mon aa (c'est le nom du patron tu appel comme ça ?) 

-Fitai aa sé dé ? (où as tu entendu ce nom ?) 

Requin leur chef actuel, Sylvanus me l'a dit. C'etait lui le chef et il a laissé place au Requin. Je savais que je courrais un grand risque ils pouvaient appeler Sylvanus et ce dernier pouvait nier et là je serais cuite. J'en suis consciente. 

-tu dois être un cas si tu connais le non de notre chef

L'un d'entre eux s'est éclipsé un moment. Deux autres sont allés vers mon véhicule. Moi j'étais planté là avec trois autres qui me fixait intensément. Ils ont passé plus de cinq minutes à contempler la voiture de ma mère. A un moment donné j'avais peur qu'ils ne tentent quelque chose contre moi. 

- rooh toi là bas suis moi. 

-(signe de la tête) 

Je l'ai suivit sans crier gare, nous avons longé des couloirs, traversé des marrés, marché dans une brousse longtemps avant d'atteindre la cabane dudit chef.

- Entre 

Moi (la peur) : heuu

- Requin t'attend à l'intérieur 

J'avais peur pour ma vie mais je suis rentrée dans la cabane et j'ai vu le Requin en question. Je l'ai reconnu aussitôt. Sylvanus dans sa description m'avait dit qu'il avait un tatouage en forme de requin sur le bras gauche, quand j'ai vu le tatouage j'ai su que c'était lui. 

Moi : bonsoir Requin 

Lui (clignotant des yeux) :... Comment tu connais Requin ? 

Moi : Sylvanus m'a parlé de toi, je suis Nella 

Lui (les yeux fixés sur moi) : il est rentré ? 

Moi : Non il est toujours au Burkina Faso 

Lui : hum mon frère de sang

En fait Sylvanus a quitté la bande il y a longtemps, il a reprit ses études et aujourd'hui il fait la médecine générale au Burkina 

Lui (voix grave) : on m'a dit que tu veux une arme? 

Moi : oui je veux une arme 

lui : une arme ce n'est pas pour les enfants tu veux en faire quoi ? 

Moi : je ne suis pas un enfant et je sais que j'ai frappé à la bonne adresse 

Lui (me designant un petit tabouret) : prends place.

Ce que je fait

Lui : tu es trop jeune pour parler le même langage que moi. Tu as eu le courage de venir jusqu'ici. Bravo

Moi : ...

Lui : si tu n'avais pas dis que tu es une connaissance deSylvanus, mes gars t'auront gérer depuis l'entrée.

Moi : je sais ça 

Lui : Parrait t'il que tu es une fille de riche 

Moi (droit devant) : Ils l'on dit 

Lui : tu veux faire quoi avec une arme ? 

Moi : ...

Lui : je t'écoute 

Moi : donner une leçon à un imbécil 

Lui (rigolant) : Ah bon ? 

Moi : oui 

Lui : Il t'a fait quoi ? 

Moi : Il m'a prise pour une conne.

Lui : tu es la fille de qui ? 

Moi : Koukouï Elysé 

Lui : Celui qui a l'entreprise Confort plus ? 

Moi : oui (lui tendant ma carte) voici ma carte Nationale 

Il me l'a arraché des mains en parcourant. 

Lui : je ne vois pas le lien entre Sylvanus et toi

Moi : Il est un frère, nous sommes comme ça (montrant deux doigts collés) 

Lui : Il ne m'a jamais parlé de toi

Moi : humm

Lui : si jamais je découvre que tu me mens

Moi (la peur au ventre) : appelez le

Lui (me tendant ma carte) : Alors tu dis que tu veux donner une leçon à un imbécil

Moi : c'est exact 

Lui : C'est ton mec ? 

Moi : ...Oui 

Lui (riant) : Oooh la femme. Il t'a fait quoi ? 

Moi : il ne cesse de me mentir

Lui : et c'est ce que vous aimez 

Moi : il m'a utilisé 

Lui : parce que tu es une fille de riche 

Moi : je veux lui prouver que je ne suis pas aussi naïve qu'il le pense

Moi : laisse nous gérer ça. 

Moi : Non, je veux le faire moi même. 

Lui : tu veux le tuer ? 

Moi : Je ne veux pas le tuer, je veux juste le blesser

Lui : juste le blesser ? 

Moi : Oui 

Lui : si je te fourni une arme et tu blesses quelqu'un et la police te prends, il te demandera comment tu es entrée en possession d'une arme, toi un bébé tu diras quoi ? 

Moi : ça n'arrivera pas 

Lui : tu te fous de moi oui petite 

Moi (directe) : on m'a parlé des armes à blancs 

Lui : qui t'a dit que les cartouches à blancs ne tuent pas ? 

Moi : oui mais à une distance près et ça dépend. 

Lui : Je ne peux pas te fournir une arme

Moi : je suis prête à payer dites votre prix et je vous assure que vous n'aurez pas de problème 

Lui : les armes à blancs ne s'amusent pas

Moi : expliquez moi le fonctionnement 

Cela n'a pas été du tout facile de le convaincre. C'est ainsi qu'après un arrangement, il m'a promis me rappeler. Je lui ai laissé ma carte et je suis rentrée. Je ne m'étais pas rendue compte j'avais passé plus de temps là-bas. J'ai roulé comme une folle sur la route, j'ai même grillé un feu. Mes parents seront inquiets, surtout maman, j'avais éteint mon portable. Je suis rentrée aux environs de 23heures. Avec toute la discrétion possible je suis rentrée dans la chambre je priais pour ne pas croiser papa. 

Alice (derrière moi) : Mademoiselle Nella vous êtes rentrée ? 

Moi (sursautant): Eh Alice tu m'as fait peur

Alice : Votre mère et votre frère se sont inquiétés pour vous. 

Moi : ils sont où ? 

Alice : dans la chambre de votre frère 

Moi : et mon père ? 

Alice : il est dans sa chambre, il a demandé aussi d'après vous

Moi : okay.

Alice : Je vais informer madame que vous êtes là 

Moi : oui. 

Je me suis enfermée dans ma chambre. Même pas deux minutes et ils sont allés frappé à ma porte. 

Moi : je suis sous la douche revenez plus tard. Des minutes après j'ai ouvert la porte. 

Maman (me regardant) : Nella tu étais où ? 

Moi : j'étais sortie un peu quoi vous vous êtes inquiètez ? 

Elyed : tu demandes ? 

Maman : C'est normal non, ton père n'arrêtait pas de te demander et j'ai dit que tu dormais. Tu as vu l'heure à laquelle tu rentres ? Tu étais où et tu as prit la voiture sans ma permission.

Moi (souriante) : je vous aime vous savez ? 

Maman : Hey je te pose des questions réponds

Moi : Mais j'étais sortie un peu, je n'ai pas vu l'heure passé 

Elyed : depuis huit heures ? 

Moi : Vous savez que je vous aime ? 

Maman : tu caches quoi petite ? 

Moi : Mais rien, je me rend juste compte à quel point j'ai une famille adorable (me collant à Elyed) et un frère en or qui se souci de moi 

Maman et lui : hummm 

Moi (yeux doux) : hummm

Maman : mon véhicule ? 

Moi (riant) : c'est dans le garage 

Maman : si je vois une seule égratignure 

Moi : vas vérifier, j'ai prit soin d'elle comme si ma vie en dépendait 

Elle n'a même pas attendue

Elyed : hahaha (me regardant) alors ? 

Moi : houn alors quoi ? 

Elyed : ne me fait pas tes gros yeux là je te connais tu étais où ? 

Moi (m'asseyant sur le lit) : j'ai fait une petite ballade au bord de la mer 

Elyed : seule ? 

Moi : Oui 

Elyed : je ne te crois pas

Moi : c'est vrai, j'avais envie de marcher un peu. 

Elyed (me fixant): tu caches quelque chose 

Moi (baillant) : ... 

Il a comprit, c'était pour lui dire que j'ai sommeil. 

Elyed (s'en allant) : tu n'as pas faim ? 

Moi : Non 

Elyed : okay bonne nuit

Moi : je t'aime 

Clap. 

J'ai fermé ma porte à double tour avant de prendre mon portable et de lancer son numéro. 

Moi : allô Sylvo 

Lui : Nel

Moi : comment tu vas, je te dérange ? 

Lui : non non 

Moi : je t'ai réveillé on dirait

Lui : c'est rare que tu penses à moi, tu ne m'avais jamais appelé juste de simple message bonjour et bonsoir sur WhatsApp 

Moi : c'est vrai

Lui : alors ? 

Moi : j'ai fait quelque chose sans ton avis et je sais que tu ne vas pas aimer.

Lui : hein ? 

Moi : oui et d'abord tu m'excuses.

Lui : Nella 

Moi : je suis allée voir Requin et sa bande ce soir

Lui (hurlant) : quoi ? Tu as fais quoi ? Mais c'est dangereux, tu as pensé aux conséquences ? 

Moi : oui Sylvo 

Lui : Ils pouvaient t'agresser ces types sont dangereux.

Moi : je sais

lui : Comment as-tu fais ? 

Moi : je me suis servie de tes informations 

Lui : Nella 

Moi : Oui c'est vrai, pardonne moi. 

Lui : et pourquoi tu es allée là-bas ? 

Je lui ai raconté mon plan, bien sûr qu'il n'était pas d'accord avec moi. Je l'ai rassuré, il n'avait juste qu'à confirmer que c'est effectivement lui qui m'avait envoyé si jamais Requin l'appellait. Il m'a donné d'autres codes que je devrais utiliser avec eux. 

Trois jours après je suis repartie prendre l'arme que j'ai rangé avec precaution dans ma chambre. J'ai dépensé une forte somme dans cette affaire. Suite à cela, j'ai fait comme si de rien n'était jusqu'à ce jour que j'attendais avec impatience.

Lara (hurlant) : Mais Nella qu'est-ce que tu as fais mon Dieu il faut appeler une ambulance. 

Moi : pfff se sont des cartouches à blancs

Lara : mais il saigne tu ne vois pas ? 

Arthur : arrrhh putain ça brûle 

Lara : appel une ambulance 

Moi : je veux que tu souffres, tu vas ressentir la même chose que moi, la douleur (rangeant l'arme) 

Arthur(agonisant): Ahh j'ai mal 

Moi : oui tu as mal, tu vas avoir mal, encore et encore la douleur oui et tu n'as pas intérêt à porté plainte contre moi. Si tu tentes, se seras ta parole contre la mienne.

Le bruit avait sûrement alerté les gens dans la maison, ils frappait à la porte. 

Arthur (agonisant) : ...

***Lara***

Moi : Ce sont des cartouches à blancs mais il est blessé 

Nella : je savais ce que je faisait.

Le bruit à alerté les gens dans la maison. Il y avait du bruit dans la cour et des coups contre la porte

Des voix : ils on tiré sur quelqu'un ? Le bruit vient de cette chambre, qui est mort

Elyed était là, j'ai ouvert légèrement la porte. 

Moi : il ne se passe rien ici

Elle : nous avons entendu un coup de feu

Moi : je n'ai rien entendu 

Elyed(me regardant) : qu'est ce qui se passe ici Lara ? 

Moi : rien entre

Elyed (intégrant l'information) Nella ? (regardant Arthur) qui a fait ça ? Lara

Moi : appel une ambulance s'il te plaît 

Elyed(hurlant): Mais qu'est ce qui s'est passé ici

Moi : ne crie pas

Arthur : ta folle de soeur m'a tiré dessus appelé une ambulance PUTAIN j'ai mal.

Elyed( regardant sa soeur) : Nella ? Où as tu trouvé une arme qu'est qui t'a prit

Arthur : cette folle veut me tuer

Nella : Cet imbécile s'est foutue de moi. 

Lara : Elyed s'il te plaît emmenons le à l'hôpital. 

Elyed : et si la police débarque ici maintenant tu as pensé aux conséquences ? Tu veux passer le reste de ta vie en prison à cause d'un homme ? 

Nella : Ce n'est que le début pauvre type. 

Elle nous a laissé planté là et elle est partie Elyed et moi sommes dépêche de soulever Arthur et nous l'avons emmène à l'hôpital. Il faisait nuit déjà. Arrivé à l'hôpital, il a lui même expliqué au médecin qu'il s'était tiré une balle à blanc dans la jambe en voulant tiré sur un chien. La blessure était profonde, le médecin dit qu'elle pourrait s'aggraver. 

Elyed à payé tous les frais et il a promit repasser demain. Arthur lui il est resté à l'hôpital et quand à moi... 

Elyed : Lara pourquoi ne m'as tu pas prévenu plutôt ? 

Moi : je suis désolée je ne savais pas qu'elle préparait un autre plan. 

Elyed : comment ? 

Je lui ai expliqué ce que nous avions fait, il était furieux, je ne l'avais jamais vu comme ça. Il m'a déposé à la maison. et je suis rentrée nettoyer le sol. C'est maintenant que je me rend compte de ma situation et si jamais quelqu'un allait avertir la police et elle debarquait chez moi, les policiers allaient me prendre mon Dieu. Quand on dit qu'il Il faut pas réveiller l'eau qui dort, c'est aujourd'hui j'ai compris à travers Nella.

***Nella***

Moi (lui tendant l'arme ): merci

Requin (prenant) : comment ça s'est passé ? 

Moi : il a été blessé, il est à l'hôpital 

Requin : j'espère que son cas n'est pas critique 

Moi : Je n'en sais rien. 

Requin : je t'avais dit de rester à une distance plus éloigné 

Moi : on passe au plan B

Requin : ce soir même 

Moi : et après ça, on ne se connaît pas 

Requin : Ni d'Adam, ni d'Eve.

Moi : Merci. 

Cette fois ci je suis partie de là sereine. 

La colère que je ressentais ne m'avait pas quitté. Il m'avait prise pour une bête pendant tout ce temps et c'était le moment de lui faire payer. J'étais prête à le réduit à zéro et personne ne pouvait m'en empêcher. Il m'avait brisé et je devais lui rendre coup par coup. 

Je suis rentrée à la maison et c'est mon frère qui m'a tiré fermement jusqu'à la chambre. 

Elyed : ça ne va pas ? Qu'est ce qui t'a prit ? 

Moi : ...

Elyed : tu as pensé aux conséquences ? 

Moi : se sont des cartouches à blancs 

Elyed : tu n'a que ça à la bouche, tu ne sais peut être pas que même les balles à blancs peuvent être fatal 

Moi : il n'a eu que de qu'il méritait 

Elyed : tu veux mourir en prison ? Et si les parents apprenaient ? donne moi l'arme 

Moi : je ne l'ai plus

Elyed : où a tu eu ça 

Moi : je l'ai acheté 

Elyed : où ? Tu penses que c'est un jeu Nella ? Il portera plainte et tu iras en prison et crois moi je ne serai pas responsable de tes actes, je le dirai au parents

moi : s'il te plaît ne dit rien

Elyed : et si sa tourne autrement ? Tu n'y avais pas pensé ? 

Moi : Arthur ne pourra pas porter plainte contre moi je le sais

Elyed : bon sang mais qu'est ce qui t'a prit 

Moi : il m'a brisé, il s'est foutue de moi(les larmes sont sortis de nul part) à cause de lui je me suis fâché contre toi, il m'a prise pour une bête. Il riait derrière mon dos, il s'est trop foutue de moi. 

Elyed : quand tu as appris cela, il fallait le laisser

Moi : j'avais trop mal Ely

Elyed (se rapprochant de moi) : je sais mais tu ne devrais pas faire ça, tu voulais le tuer ? 

Moi : Non je voulais juste me venger je voulais le blesser comme il l'a fait avec moi.

Elyed : mais la différence c'est que toi tu es blessé intérieurement et lui physiquement. 

Moi (snif) : ... si tu savais ce que j'ai ressenti.

Elyed (me prenant dans ses bras) : Nella 

***Pavel***

Je l'observais depuis un moment, elle dormait comme un petit bébé. Elle a été grincheuse toute la journée. J'ai dû m'eloigner d'elle pour ne pas créer de tension. Elle ne voulait rien me dire de l'appel qu'elle a eu avec sa mère mais je sais que c'est à cause de ça qu'elle était nerveuse. Sûrement un truc qui fâche. Maman m'a appelé pour les papiers elle a été très rapide, j'ai fait un tour chez elles dans l'après-midi pour lui remettre certains papiers. Déjà demain si je le veux, je serai un homme marié.

Mélissa (les yeux à moitié ouvert): ... Houn ? 

Moi : tu es réveillée? 

Mélissa (souriante) : humm tu ne dors pas toi? 

Moi : Non je t'observais

Mélissa : pourquoi ? 

Moi : j'aime te regarder 

Mélissa : hummm

moi (lui caressant le dos) : ça va ? 

Mélissa : Ouiiii

Moi : ton humeur est passé ? 

Mélissa : oui

Moi : tu me racontes ? 

Mélissa (se redressant) : c'est ma mère 

Moi : je sais 

Mélissa : la famille de Mathis veut défaire les liens et elle ne veut pas. 

Moi : elle ne veut pas que tu divorces de ton mari ? 

Mélissa : Non 

Moi : pourquoi ? 

Mélissa : A ton avis ? 

Moi : je ne sais pas 

Mélissa : à cause de l'argent. Mais pour Liliane n'est pas un problème, ce qui m'énerve c'est mon ex belle mère 

Moi : la maman de Mathis ? 

Mélissa : Oui, juste après l'appel de ma mère, j'ai reçu le sien, elle m'a dit des choses pas bon à entendre 

Moi : je vais te dire une chose

Mélissa : oui

Moi : ne prête pas attention s'il te plaît, penses à notre bébé et oublie les provocations de ton ex belle-mère et de tout les autres. D'accord ? 

Mélissa : oui

Moi (lui caressant le dos) : et ton dos ça ne t'a pas déranger aujourd'hui hein? 

Mélissa : Non pas trop

Moi : tu veux qu'on s'éloigne un peu de la ville ? 

Mélissa : on ira où ? 

Moi : où tu voudras à toi de choisir. Je me suis dit que ça nous fera du bien

Mélissa (souriante): mais oui

Moi : Alors tu choisis et tu m'informes

***Arthur***

J'ai été blessé à la jambe droite. Ces médecins ne m'ont pas anesthésié ils m'ont traité comme ça j'ai ressenti toute la douleur. Cette folle de Lara m'a piégé raaahhhh j'ai sérieusement mal. Après le traitement je suis tombé dans les pommes, je me suis réveillé des heures plus tard, c'est à dire le lendemain. J'ai eu des appels de karène. Je n'ai personne pour me tenir compagnie ici, je l'ai rappelé aussitôt. 

Moi : Karène 

Karéne : Arthur tu es où ? je t'appelle depuis hier. 

Moi : à l'hôpital 

Karène : tu fais quoi à l'hôpital ? 

Moi : j'ai été agressé 

Karène : Ooh mon Dieu la poisse 

Moi : quoi ? 

Karène : ils ont défoncé ta porte, ils ont tous volé. Ta voiture, ta chambre tout a été sacagé

Moi (hurlant) : Nelllllaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Plume d'ébène : les écrits de lulu 

A suivre...

Vie de femme : L'imp...