Vraie chérie

Ecrit par Boboobg



.... Farah Odongo.... 

Je me lèves comme chaque matin avec l'envie de retourner dans mon lit mais bon, qui va tout faire à ma place sinon ? 

La vaisselle a été faite depuis hier soir par Erica et Nao a ranger la maison. C'est une organisation qu'on a établi pour qu'elles n'aient pas à se lever trop tôt pour les tâches ménagères. 

J'allume le réchaud à pétrole et met les feuilles de citronnelle au feu. Le temps que ça bout, je vais acheter du pain à la boulangerie c'est plus moins cher que chez le boutiquier. 

Le temps que j'arrive, Erica est déjà en train de nettoyer Belle. 

Erica (l'essuyant a l'aide d'une serviette) : bonjour yaya ! 

Moi : bonjour chérie, (soulevant Belle) bonjour mon amour ! 

Belle (riant) : ton doigt me chatouille maman ! 

Moi : tu as éteins le réchaud ? 

Erica : oui 

Moi : et elle est où Nao ? 

Erica : elle dit qu'elle n'a pas cours aujourd'hui, c'est l'enterrement de leur professeur donc elle dort ! 

Moi : hum, vas te nettoyer et viens manger. 

Je suis allé habiller Belle avant de mélanger le jus de citronnelle à du lait et du sucre. C'est très bien en plus d'avoir beaucoup de qualités pour le corps. 

On prend le petit déjeuner en silence avant que Erica s'en aille avec Belle en la tenant par la main. 

Leur école est juste à trois avenue de la maison, c'est plus pratique et ça évite les accidents. 

Je vais me laver à mon tour et m'habille en mettant un pantalon style évasé et un petit haut. Avec ce soleil là, la chaleur est insupportable ! 

Je met un peu d'eau mélangée à du beurre de quarté pour pouvoir démêlés mes cheveux sinon c'est la mort et je les tire en couronne. Met lunette de vue , un petit sac. 

Moi (devant la porte) : Nao ! 

Nao(sortant sa tête) : bonjour yaya ! 

Moi : bonjour, tu ne m'as pas montré la feuille de ton devoir de maths hier soir ! 

Nao : ho heu j'ai oublié. Mais comme t'es pressé, a ton retour ! 

Moi : hum, en tout cas comme tu es là, (lui tendant) fait le marché. Soba binsi na ngai ngai ( achète du poisson et de l'oseille). 

Nao (boudant) : quel genre de poisson ! 

Moi : na yebi te(je ne sais pas) , n'importe lequel mais grille le sans oublié de faire une petite sauce que tu versera dessus. Ne boude pas, tu deviens laide et tu ressemble trop à ta mère ! 

Nao: c'est que je comptais aller travailler l'aprem ! 

Moi : je n'ai que quatre heures de cours. Bon, tu prépares et moi je ferai le foufou c'est bon ? 

Nao : OK, j'adore ton pantalon ! 

Moi (sortant) : Naomie Itoua si mon pantalon disparaît ce sera toi ! 

Nao (rire) : heee ngai heee( moi)! 

C'est en souriant que je suis sortie de la parcelle en direction de l'avenue la tsieme pour prendre le bus. 

C'est là qu'une voiture est venue se garer devant moi en baissant les vitres. Un homme se trouvait à l'intérieur. 

Lui : bonjour mademoiselle ! 

Moi : bonjour monsieur ! 

Lui: je peux vous déposer quelque part ? 

Mois : non merci ! 

Lui : vous êtes sûr ? 

Moi : j'ai dit non merci ! 

Il a démarré semblant pas content du tout. Dix minutes plus tard, toujours pas de bus allant vers ma direction. 

Et c'est autour d'un taxi de s'arrêter devant moi ! 

Lui : mboté vrai chérie ! (bonjour) 

Moi : mboté ! (bonjour) 

Lui : ndegue nini? (comment ça va ?) 

Moi : bien et toi ?

Lui : tokos depuis na moni yo (bien depuis que je t'ai vu) 

Moi : hum

Lui : vraie chérie, kota na poussa yo moi na dzela ! (entre que je t'avance sur ton chemin) 

Moi : non merci, na zo zela bus! (j'attends le bus) 

Lui (souriant) : moyi oyo na poso na yo eza bien te, o ko ya ko yinda pamba, tala kaka yo vraie chérie na ba mboka oyo! (ce soleil là n'est pas bien pour ta peau, tu vas finir par noircir, une belle fille comme toi dans ce pays là)! 

Moi : na zo zela bus (j'attends le bus) 

Lui (pas content) : bino ba métisse oyo penza, o kanisi ke soki poso na yo te kasi oza kitoko? Loketo moke lokola singa, na suki on dirait liboma (vous les métisses là vraiment, tu penses que sans ta peau là tu serai toujours belle ? Avec sa taille on dirait un fil et ses cheveux comme une folle)! 

Moi (m'enervant) : donc ekomi ya forcé ? Naza na posa ya ko mata mutuka na yo te donc na mata kaka ? Papa o loti nga (c'est forcé ? Je n'ai pas envie de monter dans ta voiture donc que j'y montes seulement ? Papa tu as rêvé de moi ?) 

Lui : tsuiiiiiii impolie ! 

Moi :yo moko ! (toi même) 

Je suis resté encore dix minutes avant efin de trouver un bus pour le centre ville. 

C'est dans ce genre de moment que je regrette Édouard. D'ailleurs je lui envoie un message ! 

Moi :<<chéri, je viens de me faire insulter parceque j'ai refusé d'entrer dans une voiture >>

Édouard :<< (rire), tu me manques aussi ! >>

Moi :<<bonne journée >>

Édouard :<<je t'appelles dès que je suis libre. Bisous mon cœur >>

Moi :<<bisous >>

En effet cela fait un mois qu'il est reparti et que moi j'ai repris avec les cours. Il me manque beaucoup mais sera là dans un mois pour les fêtes. 

D'ailleurs faut que je penses à déjà chercher les vêtements et jouets des filles. 

Demain j'irai passer la nuit à la pharmacie et prendre ma paye. Le week-end on ira toutes ensemble à poto pour leur trouver des vêtements. C'est mieux de le faire tôt parceque dès qu'on sera en décembre là tout va augmenter. 


.... Naomie Itoua.... 

Je me suis empressé d'aller prendre une douche afin d'aller au marché. J'ai juste envie de profiter de ma journée en dormant et plus tard, j'irai soit me réconcilier avec cette folle de Dorcas qui refuse de me parler depuis là. Donc dire la vérité c'est un péché ? Tu es ma copine, tu envie mon couple, je te dois le dire ! ou je peux juste aller voir mon mec. 

La route jusqu'au marché de mikalou a été super calme. En ce moment, les routes sont tranquilles vu que la plupart des jeunes sont à l'école. 

Ce prof a vraiment bien fait de mourir un jour de cour, que la terre lui soit légère. 

Don(sortant de nulle part) : BOUUUUUU ! 

J'ai eu tellement peur que j'ai failli jeter le sachet de course que j'ai dans la main au lieu de ça, c'est mon téléphone qui est allé bouffer la poussière chaude de mikalou là. 

Moi (une main sur le cœur) : c'est quel jeux ça ! Tu m'as fait peur ! 

Il a ramassé mon téléphone en souriant,avant d'y enlever le sable et de me le tendre. 

Don (souriant) : il n'a rien tu vois (posant sa main sur mes épaules) alors petite ça va ? 

Moi : oui et toi ? J'ai attendu un message de ta part depuis hier et rien ! 

Don : j'avais un deal là qui m'a un peu trop occupé mais today je suis libre. Et si on passait la journée ensemble ? 

Moi : peut être plus tard, là je dois attendre que les petites rentrent pour sortir. 

Don (yeux brillant) : donc tu es seule chez toi ? 

Moi : non Don, arrête. Tu sais bien comment la mère Lambert a les yeux sur tout. 

Don : je vais d'abord vérifier qu'il n'y a personne avant d'entrer. Stp bébé, tu me manques trop. Ces derniers jours on a pas eu de moment à nous. Et puis c'est toi qui dira que je préfère traîner avec mes potes voyous qu'avec toi ! 

Moi : hum d'accord. Mais seulement deux heures hein ? Je ne veux pas qu'on te voit. 

Arrivé sur notre avenue, on s'est séparé. Je suis allé mettre les truc dans une cuvette avant de la fermer. Les mouches ici nous mènent la guerre, qui a envie de mourir de dysenterie?

Don (dégageant le rideau) : tu vois, personne ne m'a vu ! 

Moi : rentre vite alors ! 

Il est entré en tirant la porte avant de se jeter sur moi. 

Mes mains sur le dos du seul fauteuil du salon, mon dos voûté et ma robe remontée, j'ai juste eu le temps de dire ouf que je sentais déjà la grosse matraque de Don dans mes entrailles. 

Quand je penses qu'il y'a juste quelques mois, je ne savais même pas ce que ça voulait dire baiser. 

D'une de ses mains, Don saisi une grande partie de mes cheveux et les tirent en arrières pendant que de l'autre, il exerce une pression sur mon dos pour m'obliger à me cambrer encore plus. 

A chaque coup de rein, je sens son gland cogner l'entrée de mon utérus. C'est une douleur qui a sa part de plaisir. 

Moi : ayyy Don, doucement ! 

Donc ( y allant plus vite) : pleure bébé, pleure, ça m'excite encore plus ! 

C'est après une dizaine de minute qu'il ejacule en moi avant de me tirer dans notre chambre. 

J'ai juste le temps d'ouvrir ma petite commode, y prendre quatre comprimé de chloramphenicol avant de poser ma tête sur son torse. 

Don : tu es bonne bébé ! 

Moi : hum ! Mais tu es allé trop fort, j'ai mal au ventre. 

Don : laisse moi le temps de me reprendre et je te fais ça doucement comme tu aimes. 

Moi (caressant les poils sur son torse) : d'accord. 

Après une trentaine de minutes, c'était reparti pour un tour. Mais cette fois-ci comme il l'avait dit avec plus de douceur. 

On a fini repus de plaisir. La somnolence a fini par nous  emporter dans un doux et long sommeil. 

Voix : Nao, yaya n'avait pas dit que ya Don ne vienne plus ici ? 

Moi (ouvrant les yeux) : que... Quoi? 

Erica : en plus il est à ma place quoi ! 

Moi :ho heu (le bousculant) Don réveille toi ! 

Don(nous regardant à tour de rôle) : ho petite Erica ça va? Ou est la belle ? 

Erica (tchipant) : au salon ! 

Elle a jeté son sac dans un coin avant de sortir de la chambre. Que je me rappelle de donner une taloche à cette fille pour son impolitesse. 

On a vite fait de s'habiller, avant que je n'accompagne Don à la porte. 

Belle (souriant) : c'est ton ami Nao ? 

Moi : non un passant bébé ! 

Don m'a fait un smack avant de sortir en vitesse de la maison. Je le regardais sauter dans la ruelle quand mes yeux sont tombé sur ceux de Fafa. Heee Dieu ! 

J'ai foncé dans la chambre le cœur battant. Avant que les deux petites ne me rejoignent. 

Erica (déshabillant Belle) : ya Farah t'appelle. 

C'est en tremblant comme un chiwawa en hiver que je suis sortie de la chambre. En me collant au mur. 

La couleur rouge des joues de Fafa me montre bien qu'elle a dû le voir sortir de chez nous et peut être aussi m'embrasser. 

Je n'aime pas ses colères, même ya Ed m'a déjà avouer qu'une fois en colère, Ya Farah lui faisait trop peur. 

Fafa (toute rouge) : c'est ma maison que tu prends pour ton bordel ? 

Moi :.... 

Fafa(criant) : Itoua c'est avec moi que tu joues n'es pas ? 

Moi:... 

Je n'ai pas le temps de réagir entre le moment où la sœur se saisi du balaie et celui où elle me le lance en plein dans la face. 

C'est une douleur affreuse qui m'envoie vaciller en poussant un cri. 






Farah, rebelle de la...