Week-fashion

Ecrit par Lulu-marie

Chapitre 18 : Week-fashion

**Régina***

C'est toujours une joie d'accueillir un nouveau née et cette joie que je lis à travers les regards me fait penser à une Citation de Victor Hugo qui dit: "Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris, son doux regard qui brille fait briller tous les yeux" et ça se vérifie actuellement car cette petite fille brille le regard de tous ici et me fait penser à Sonia quand elle est née. Je me rappelle que j'étais tellement heureuse quand papa était rentré m'annoncer que ma sœur est née. J'ai sauté de joie, j'avais hâte de la voir que je n'ai pas attendu que maman rentre de l'hôpital je me suis rendue là-bas toute petite que j'étais. J'ai demandé aux infirmières que je voulais voir ma maman et ma sœur qui venait de naître, j'ai donné le nom de maman et on m'a conduite vers elle. J'avais tellement hâte de me mettre dans mon rôle de sœur et de maman, très vite je  changeais ses couches, lui donnait le bibi et quand elle commençait par pousser les cheveux je lui faisais de jolies tresses. 

Maman disait toujours que je ferai une extraordinaire mère.  Aujourd'hui ce n'est pas parce que je n'aurais jamais mes propres enfants que je ne vais pas m'occuper de ma nièce, je vais la chouchouter, lui faire des gâteries comme je le faisait avec sa mère.

Sonia(admirant ma bague): c'est magnifique

Moi : merci 

Sonia (levant les yeux) : je veux pareille et de la même manière

Ronel : je te rappelle que deux fois tu as rejeté ma proposition. 

Moi : j'en suis témoin

Sonia : Oui mais maintenant les choses ont changées, je t'ai fait un enfant.

Ronel (souriant): Ça je te l'accorde, c'est quand tu veux alors.

Sonia : sinon je ne sais pas comment c'est arrivé inh. 

Maman : tu couches avec un homme sans protection et tu dis que tu ne sais pas comment c'est arrivé ? 

Sonia : On vivait notre amour sans savoir qu'une grossesse allait se pointer.

Maman : ah bon?

Elle m'avait dit à plusieurs reprises qu'elle ne voulait pas se marier maintenant, pour elle se marier c'est se mettre la corde au cou, vivre et passer son temps à servir un homme était une chose dont elle n'était pas prête à faire. Se caser n'était pas du tout dans ses plans et voilà qu'aujourd'hui elle revient sur sa parole, en tous cas c'est Dieu qui décide sinon l'Homme est trop petit face à lui.

Mathis : Elle s'appelle comment?

Sonia : Chancelle

Moi : c'est le seul nom?

Ronel : Oui

Maman : non non pas question que ma première petite fille ait un seul nom

Moi (riant): Maman a raison

Sonia : okay donnes lui le nom que tu veux alors.

Elle n'a même pas besoin de fouiller avant de nous sortir le prénom indigène de sa petite fille. Mondoupkai qui signifie je rends grâce en langue yoruba. Et nous rendons tous grâce d'ailleurs.

*Arthur***

Il est où, il est où...c'était rangé ici, putain il faut absolument que je retrouve mon passeport, je dois quitter le pays le plus rapidement possible.

Hélène (entrant): tu cherches quoi?

Moi(préoccupé) : sors d'ici s'il te plaît

Hélène : je te rappelle ce que je partage cette chambre aussi

Moi (fouillant): comment as tu pu oser laisser la police entrer ici dans notre chambre...c'est où bon sang

Hélène : et si tu me disais ce que tu cherches ?

Moi(me redressant): mon passeport

Hélène : c'est avec mon frère

Moi (ahuri): quoi? Pourquoi ton frère a mon passeport?

Hélène : tu voyages?

Moi : pourquoi ton frère a mon passeport je te pose une question 

Hélène : tu n'as qu'à lui demander

Moi (à cran): Hélène je te préviens ne me pousse pas à bout, tu permets beaucoup de chose à ton frère et je n'aime pas ça.

Lui(sortant de nulle part): voici ton passeport.

En voulant le prendre il a feinté en gardant fermement mon passeport dans sa main. 

Lui : je vais te le rendre mais avant tu dois nous expliquer pourquoi tu es recherché par la police

Moi : qu'est-ce que ça peut te faire toi? Pourquoi tu t'immisces tout le temps dans ma vie?

Lui : moi je m'en fous de toi, je le fais pour ma sœur c'est pour elle que je m'inquiète, je ne veux pas que tu la mettes en danger et je suis là uniquement pour sa protection.

Moi (rigolant): vous êtes pathétique dans votre famille. Rends moi ça tu veux bien?

Lui : pas avant d'avoir ma réponse

Moi : je n'ai rien fait c'est quoi ton problème ?

Lui : alors pourquoi tu fuis la police?

Moi : je ne fuis pas je n'ai rien fait, maintenant rends moi ce qui m'appartient avant que je ne m'énerve.

Lui : alors tu ne trouveras pas d'inconvénients si j'appelle la police.

Là il me met vraiment à bout de mes nerfs. Je me suis jeté sur lui en lui envoyant un coup qui l'a propulsé au sol

Hélène : mon frère noonn Arthur qu'est-ce qui te prend?

Moi : ton frère ? Tu te fais du soucis pour lui et moi?

Il s'est relevé en me rendant le coup, j'allais faire pareille quand Hélène s'est interposée en se mettant entre nous.

Hélène : Arthur ça suffit

Lui : tu ne pourras pas échapper encore longtemps, ils sont là de toutes façons.

On se jaugeait du regard.

Rodrigue, je ne l'ai jamais aimé depuis le début il s'est interposé entre sa sœur et moi. Il a gâté tous mes plans, il profite de chaque occasion pour me ridiculiser et me rappeler que je ne suis rien... Je ne peux l'aimer depuis toutes ses années il a milité pour que je divorce mais il n'aura pas gain de cause.

Hélène : c'est bon arrêtez maintenant on dirait des gamins

Lui : j'espère seulement que tu seras arrêter une fois pour de bon

Moi(le regard noir) : mon passeport.

Merde je vais cogner ce type parce qu'il me tape sur les nerfs. 

Je l'ai suivi dans le salon, il a ouvert la porte.

Lui : vous pouvez entrer il est là

A ma grande surprise c'était les agents police

Moi : ...

Policier : M. Arthur YAYA? 

Moi (dans mon rôle): c'est moi

Policier(me montrant sa plaque) : vous devez nous suivre s'il vous plait(voulant me toucher)

Moi : je vous suis mais ne me touchez pas

Police : c'est juste pour quelques questions

Hélène(prenant son sac) : je vous suis aussi.

L'autre : toi tu restes là Hélène, j'irai avec eux.

Il ira où ? Si jamais il me suit, je suis sûr de ne pas me tirer de cette affaire

Hélène : s'il te plaît c'est mon mari

Moi(regardant l'autre): pas besoin de me suivre et ce ne sont pas tes affaires. 

Hélène : ...

Moi (la regardant) : toi aussi

J'ai suivis les agents sans être menotté jusqu'au poste. C'est une femme qui menait l'interrogatoire, elle n'est pas mal, elle a la carrure d'un homme, froide dans le regard, elle jouait parfaitement le rôle qui lui était attribué mais je sens qu'il lui manque quelque chose que seul moi Arthur pourrait lui donner.

Moi : je ne connais personne de ce nom

Elle(fermée) : elle affirme que vous êtes son petit amie.

Moi(fixant ses lèvres sans colorant):...

Elle : Répondez

Moi : cette femme ment

Elle(faisant un geste): amenez la dame. 

Sidoine (venant vers moi): Arthur tu es là ?

Moi : je ne vous connais pas madame. 

Sidoine : Arthur tu as quoi ...

Moi(la coupant): non vous vous trompez il y a plusieurs Arthur dans ce pays.

Sidoine (hurlant) : mais à quoi tu joues, tu ne me connais pas?

Moi (dans mon rôle) : du tout mademoiselle

Pafffff

Elle venait de me flanquer une gifle

Moi : je ne vous permet pas

Sidoine : comment oses tu dire que tu ne me connais pas? Nous sommes ensemble depuis trois ans.

Elle : nous avons retrouvez des photos de vous dans son appareil êtes vous sûr de ne pas la connaître ?

Moi : aussi sûr que je m'appelle Arthur Yaya, je n'ai jamais rencontré cette femme, c'est un montage photo. Qui sait de quoi elle est capable, peut être qu'elle planifiait ça depuis. 

Elle : Où a-t-elle trouvé votre photo pour faire les montages alors?

Moi : sur réseau sociaux peut-être

Sidoine (se jetant sur moi): menteur, tu mens sois maudit, qui est CISSE ?

Elle : on se calme... emmenez la demoiselle

Sidoine : Sois maudit Arthur, sois maudit.

Moi : cette femme est folle

Sidoine (de loin) : sois maudit Arthur, que Dieu te punisse

Elle(croissant les bras) : 

Moi : je veux mes ordinateurs

Lui : les experts sont entrain d'analyser vos ordinateurs, dès que ce sera terminer on vous le rendra. 

Moi : je vous dis que je ne connais pas cette femme. Je n'ai rien a voir avec elle

Elle : il y a malheureusement des preuves et elle affirme que c'est vous son petit ami

Moi : mais c'est un complot, elle est folle

Elle : vous avez également des antécédents avec la famille KOUKOUÏ plus précisément avec la jeune fille Nella

Moi : c'est une vielle histoire ça et nous ne sommes plus ensemble.

Elle : Vrai. Pourquoi n'avoir pas porter plainte quand elle a tiré sur vous à bout portant ?

Moi : c'est personnel.

Une expression matoise parcourut son visage, je vois où elle veut en venir. 

Me faire parler de cette histoire et ouvrir une enquête pour m'enfoncer d'avantage, ils diront que c'est une vengeance planifiée. Je suis plus rusé qu'elle.

Elle : on peut enquêter plus

Moi : il n'y a pas de preuve

Elle : il y a de preuve et des séquelles. 

Moi (forçant les yeux): ...

Elle : votre jambe n'est pas tout à fait droite

Effectivement ma jambe n'avait pas totalement réussit à se redresser, j'ai toujours de difficultés a faire certains mouvements. Mais seul un expert pourra le remarquer. 

Moi : mon histoire avec Nella n'a rien à voir avec celle ci dont vous m'accusez.

Elle : bon j'ai fini pour le moment vous pouvez partir. 

En bon gentleman j'ai demandé son contact histoire de l'inviter à dîner un de ses quatre mais elle est restée égale à elle même en me foutant à la porte.

Moi(sortant) : On se reverra

Elle (m'interpellant): M. YAYA ?

Moi (revenant sur mes pas): oui?

Elle : juste pour vous rappeler que vous n'avez pas le droit de quitter le pays si vous avez l'intention de voyager, je vous le déconseille

Moi (la scrutant du regard ): vous êtes magnifique

Elle (se bombant): vous pouvez partir. 

Moi (clin d'œil) : merci j'espère qu'on se reverra ailleurs

Elle : M. Yaya?

Moi : à votre service, puis-je au moins connaître votre nom?

Elle(durcissant le ton) : Vous savez que mentir au cours d'une déclaration est un délire?

Moi : houn

Elle (me mettant à nouveau à la porte): très bien.

Qui est bête pour dire la vérité, je vais nier jusqu'à ce qu'on me tranche la gorge. J'espère qu'il ne trouveront rien, j'ai eu le temps d'effacer toutes preuves de l'ordinateur. Mais je ne veux pas prendre de risque parce que si je me fais prendre, ce sera bien ma fin, je n'ai plus assez de cordes à mon arc.

**Sidoine***

Qu'est-ce qui se passe, pourquoi il ment, est-ce vraiment Arthur qui est à la base de ce détournement dans l'entreprise ? Mais comment ? Pourquoi ?

Mon Dieu aidez moi.

L'aînée d'une fratrie de quatre, ma famille actuellement ne repose que sur moi.

J'avais réussi à trouver un bon travail et je pouvais m'occuper d'eux du mieux que je pouvais, mon père a arrêté son travail suite à un accident qui lui a paralysé la jambe et depuis un an il est à la maison. C'est sur moi que tout repose car ma pauvre mère n'a plus la force de supporter le stress, pour éviter tout problème de tension je l'ai alors obligé à ne rien faire, elle est très âgée.

Où vais je trouver des millions comment vais je faire. Pourquoi Arthur me fais ça qui va me croire si lui il nie me connaître?

M. Élysée est l'un des hommes les plus importants du pays auquel il ne faut pas se frotter, il n'a pas de pitié concernant ses affaires.

Mon Dieu qu'est ce que j'ai fait, aidez moi.

Ma mère serait effondrée en me voyant ici, j'ai demandé à ma sœur de lui dire que je suis partie précipitamment en mission, mais jusqu'à quand ? Et si jamais je ne sortais d'ici? quel est ce malheur qui s'abat subitement sur moi? Pourquoi avoir croiser le chemin de cet homme qui dit ne pas me reconnaître ? Seigneur tu es la seule personne qui pourra me sauver de cette affaire. Tu es ma seule porte de sortir ne m'abandonne pas.

Ronel ! Ronel peut faire une déclaration en confirmant que c'est le Arthur que je connais, ma petite sœur aussi le connais et maman l'a rencontré deux fois déjà. Ils peuvent m'aider à démentir les propos de Arthur. 

*Lara***

Weekfashion était l'occasion pour moi de mettre en avant mes nouvelles collections notamment de me faire connaître plus dans le domaine de la mode.

Nous y voilà au jour-j, je ne suis pas prête et je ne serai jamais prête à cent pour cent je sais mais j'ai mis le paquet. Le but est de présenter nos tendances mode de la prochaine saison. En une semaine j'ai dessiné soixante tenues et nous avons sortis que la moitié. Nous n'avons eu qu'une seule séance de répétition avec mes mannequins mais j'ai confiance elles.

Ce soir tout était parfait avec un public class et digne d'appréciation. 

Ce qui m'a valut la deuxième place au cours de cette compétition, j'ai reçu le Prix Nobel de meilleure Créatrice. Cela m'a également permise de donner plus de visibilité à ma marque et de gagner un important nombre de carnet d'adresse, des clients et même une place dans un magazine. J'ai écoulé tout mon stock sur place. C'est la robe que je portais qui était plus désirée j'en ai pris assez de commande. J'avais opté pour une petite robe cocktail ajustée à la taille qui souligne joliment mes formes même si je n'en ai pas avec une paire d'escarpins noir et des bijoux discrets pour une allure hautement désirable. Je devrais faire parler ma marque à travers moi même.   

Je ne n'aurais pas pu réussir sans l'aide de Régina et Elyed. Ce dernier m'a beaucoup impressionné, il était toujours là chaque soir pour me tenir compagnie pendant que je veillais à la maison de couture, me servir le café me faire manger de force, je ne m'y attendais pas et c'est ce qui nous a d'avantage rapproché en oubliant qu'on avait quelque chose en instance à régler.

Mathis : J'ai décidé qu'on aille tous dîner ensemble pour célébrer cette victoire.

Moi : oh oui ça se fête

Pavel s'est éloigné discrètement juste après m'avoir féliciter. 

Moi(le suivant) : tu ne viens pas avec nous?

Pavel : Non 

Moi : pourquoi ?

Pavel : je ne supporte pas la présence de ce type. 

Moi (soupirant) : je pensais que tu avais mis ça de côté.

Moi : laissé tomber ne veut pas dire oublier. Je n'arrive pas à croire en son innocence.

Moi : ...

Pavel(me fixant) : il va vraiment se marier avec Régina ?

Moi : Oui

Pavel (s'en allant): c'est bien

Moi : pourquoi ne pas lui  accorder le bénéfice du doute?

Pavel (pressant le pas): ce serait comme tirer un trait sur la mort de ma femme et mon enfant je ne peux pas, j'ai beau essayé mais je n'y arrive pas. 

Moi : Nous avons tous mal autant que toi

Pavel(s'arrêtant) : mais vous avez très vite oublié à ce que je vois, autant que je me souvienne tu étais à couteau tiré avec lui et aujourd'hui vous riez, vous faites la causette comme de vieux amis ce n'est pas possible.

Moi : Mélissa est présente à travers chacun de nous, on pense à elle chaque jour et aujourd'hui plus que jamais elle est vénérée. Si tu l'ignores, laisse moi te dire que cette douleur est présente chaque jour en moi. Ce matin j'ai ressenti un grand vide, un vide laissé par elle qui ne pourra jamais être remplacé. Un jour pareil elle devrait être ici présente parce que c'est elle qui est la fondatrice, c'est grâce à elle que tout ceci a été. Je ne m'étais pas empêché de pleurer une bonne dose avant d'aller m'apprêter. Si j'ai réussis c'est pour elle, chose que je n'ai pas manqué de préciser dans mon discours tout à l'heure devant le public.

Pavel : je te félicite encore une fois. Et je suis content que tu te sois remis avec ton mari.

Je soulevais la tête pour chasser les larmes qui s'inondaient dans mes orbites en espérant que le vent qui souffle les sèchent.

Pavel (démarrant sa voiture) : bonne soirée Lara amusez vous bien.

Moi : Pavel qu'est ce qui peut bien te faire changer d'avis?

Pavel : je ne sais pas.

J'ai reculé en le regardant s'en allé. Est ce que tu verras un jour l'innocence de Mathis comme j'ai vu? J'espère que Dieu t'éclairera.

(Sonnerie de téléphone)

Moi (décrochant) : Allô ?

Régina : tu es où ?

Moi : sur le parking de l'hôtel 

Régina : c'est pour les photos 

Moi : j'arrive 

Je suis retournée à l'intérieur auprès d'eux, pour quelques séances photos. 

Nous avons préféré dîner dans l'hôtel ici au-lieu d'aller ailleurs.

Moi : à quand le mariage?

Régina : dans deux jours

Moi (les regardant) : Qui est pressé ?

Mathis : moi 

Moi : on aura pas le temps de tout organiser

Régina : il n'y a rien à faire c'est un simple mariage.

Mathis : oui on veut le plus simple des mariages.

Régina : personne à inviter. 

Moi (les regardant ) : qu'est-ce que vous racontez ?

Mathis : pas plus de vingt personnes en tous cas

Moi : mais c'est la première fois que tu te maries Régina

Régina : et justement pour ça.

Elyed : ah bon?

Moi : je m'attendais au moins à ce que tu fasses quelque chose de...

Régina(me coupant) : de quoi? Grandiose ?

Moi : Oui pourquoi pas ?

Mathis : on veut le faire en toute simplicité pas besoin d'alerter le monde entier

Moi : je vois que vous avez tout planifié déjà 

Mathis: si on pouvait demain même où ce soir on allait le faire.

Régina : sauf que le prête ne pourra pas changer son programme. 

Mathis : c'est juste une formalité. 

Régina : Oh Pavel est où ?

Moi : il est parti

Régina : Pourquoi ?

Mathis : à cause de moi sûrement

Régina (me regardant) : ...

Moi (mentant): non il m'a dit qu'il a un dîner avec sa mère

Régina : ah d'accord (regardant Mathis) vous vous êtes salué?

Mathis (sans la regarder): Oui.

Je ne peux même pas lui parler de la conversation que nous avons eu tout à l'heure, elle sera dévastée et risque même d'annuler son mariage à cause de ça. Il ne faut surtout pas qu'elle renonce à son bonheur à cause de la haine qui aveugle Pavel. Alors mieux vaut parler d'autres choses.

La soirée s'est montrée très longue, nous en avons profité, surtout moi parce qu'avec un mélange de champagne et de vin blanc mousseux j'étais complètement hors réseau. Je me suis réveillée le lendemain dans le lit. Quel lit me demandai-je. Je ne me rappel plus de rien.

Qu'est ce qui s'est passé, j'espère qu'on n'a pas...? Non je l'espère parce que je n'ai pas oublié qu'il a couché avec une autre et que sa maîtresse est présentement enceinte. 

Elyed : bonjour ça va mieux?

Moi (le regardant) :  tu..tu..j'ai...qu'est qui s'est passé hier?

Elyed : tu ne te rappelles de rien?

Moi : non de quoi?

Elyed : Tu étais complètement ivre et pommée, nous sommes rentrés tu ne tenais presque plus, en même temps tu t'es endormie dans le canapé

Moi : et comment je me suis retrouvée ici?

Elyed (l'air de rien): je t'ai porté

Moi : porté ?

Elyed : Oui

Moi : Pourquoi pas dans l'autre chambre alors?

Elyed : j'ai choisi le plus rapide.

Moi : tu as dormi ici?

Elyed : Oui... Lara, je veux que tu donnes une seconde chance à notre mariage s'il te plaît

Moi : je veux bien mais j'y arrive pas. 

Elyed : je te demande alors de faire un effort.

Je me rend compte que j'aime toujours mon mari mais je ne peux pas oublier ce que nous avons comme problème. Je n'y arrive pas, à chaque fois ça me reviendra en pleine figure, ce n'est pas un cauchemar duquel je vais me réveiller et voir tout disparaître et oublier ; non c'est là et c'est réel. Son infidélité demeure.

**Solènne***

Chez ma belle sœur je me suis rendue ce matin pour lui faire part des agissements de son frère. Depuis qu'il m'a jeté en pleine figure qu'il a un autre fils issu d'une autre femme les choses ont dégradées entre nous, je ne lui accorde point de répit, la tension est très très forte entre nous que j'ai dû déposer les enfants chez ma sœur.  Parce qu'il ne se passe pas un jour sans bagarre. Il doit me dire qui est cette femme qui a osé se mettre entre nous. 

Moi : Il t'a dit?

Ariane : je n'en savais rien, tu viens de m'apprendre

Moi : c'est ce que ton frère a fait oooh

Ariane(me fixant): et pourquoi tu viens m'en parler ?

Moi (perdue) : quoi...tu es sa sœur non? Ma belle sœur

Ariane : Dylan ne me parle pas de sa vie, moi aussi j'ai beaucoup de problèmes dans mon couple et je les gère en interne avec mon mari je n'en parle à personne je ne sors pas dans la rue pour crier haut et fort mon malheur.

Moi: ...

Ariane : c'est pas respect pour mes ancêtres que je t'ai même permise d'entrer dans mon salon et de t'asseoir pire encore de t'écouter. Parce que toi Solène tu es impolie. Tu as oublié ?

Moi(voulant ouvrir la bouche): ..

Ariane (me coupant): tu me laisses parler, si Dylan a eu d'enfant avec une autre femme dehors je le soutien

Moi(m'étonnant) : hé ?

Ariane : oui et bien même

Moi(me levant) : hé hé ah bon?

Ariane : tu as mal? Non tu ne devrais pas. Je remercie le Seigneur et mon frère parce qu'ils t'ont permise de ressentir la même douleur que tu as infligé à Régina. Je vais te donner un conseil que tu vas suivre à l'avenir : Celui qui n'a pas encore traversé l'autre rive ne doit pas se moquer de celui qui se noie. Tu avais vu hier mais tu n'avais pas vu aujourd'hui non? voilà Dieu te montre aujourd'hui tu n'as qu'a prendre et boire de l'eau dessus même si ça te pique. 

Moi (sans voix):...

Ariane : tu oses venir me parler tu as oublié que tu m'as déjà injurié dans ce pays?

Moi : hummm 

Ariane : sors de chez moi maintenant

Moi : ah Dieu je vois la sorcellerie de l'homme inh

Ariane : le bâton qui a frappé Régina, c'est le même qui te frappe actuellement.

Moi : je sais que tu ne m'aimes pas, et je sais que c'est pour ça tu as tout fait pour remettre encore cette femme dans son lit.

Ariane(se levant) : dehors !

Moi : tu as tout fais pour remettre Régina et Dylan ensemble c'est ça non? tu as fait jusqu'à ce qu'elle lui fasse un enfant. Mais tu sais quoi, laisses moi te dire que mon enfant reste et restera le seul héritier.

Ariane : de quel héritage parles tu? 

Moi : sorcière je vois bien dans ta sorcellerie hypocrite, l'impolie c'est toi Ariane, je pensais que toi tu étais un visage exemplaire dans la famille je fais mal en venant te parler, c'est pas pour rien que tu vieillis sorcière aigris. Tous des hypocrites dans la famille.

Ariane(sortant un grand bâton): tu savais pas? Je vais te frapper si tu ne disparais pas dans une seconde je ne suis pas ton égal regardes moi bien, je vais refaire ton éducation et ton portrait

Moi (sortant de chez elle): vous allez me voir passer je vous jure, j'ai déjà dit c'est la grue qui me fera sortir de chez Dylan

Ariane : c'est votre problème là-bas. Regardez moi celle la, idiote, stupide femme attends moi que je refasse ton éducation.

Moi (claquant le portail): c'est ta mère qui est stupide et idiote. 

Je sais que c'est Régina, je vais la trouver où qu'elle soit dans ce pays je vais la tuer, tuer son bâtard et tuer Dylan aussi je jure sur ma vie. Et toi Ariane tu vas me sentir passer.

A Suivre...

Dernière Volonté