Je voudrais tous les éliminer et je dois commencer par mon père. Toi et Seydou devriez rester hors de cette affaire. Ne t'en fais pas du tout ma chérie. Je contrôle la situation..

- Cesse de me jeter des fleurs. Tu ne contrôles aucune situation El Khalifa. Si tel était le cas tu ne te cacherais pas et ton père n'allait pas avoir le dessus sur toi

- Non ma chérie. Tu ne peux pas comprendre

- Permet moi juste de te demander les raisons de toute cette histoire

- Comme je te l'ai dit, c'est une question de richesse et de pouvoir. Afin de conserver ma fortune, mon père m'a obligé à faire des choses atroces. D'abord il me prive de toi et ensuite il m'intègre dans une secte

- Quoi? Tu fais partie de la secte ?

- Oui Claudine

- As-tu déjà fait des sacrifices pour ce secte ?

- Je ne voudrais pas qu'on aille dans ce secteur. Je ne voudrais..

- chuuuu. Plus un mot. Tu n'es qu'un lâche. Un homme sans cœur

- Je n'avais pas le choix Claudine

- Et donc maintenant qu'ils ont décidé de se retourner contre toi tu les considère comme tes ennemis ? Vous êtes tous pareils

- Je comprends que tu m'en veux mais s'il te plait ne me compare pas à eux Claudine. 

- Tu ne pourras me faire changer d'avis

El Khalifa et Claudine N'KWAME discutaient tranquillement. C'est de cette façon ils se sont accueillis pour leurs retrouvailles....

***** ( RABAT/MAROC) *****

( Toc Toc Toc)

- Qui est-ce ? ( Demanda Seydou) 

Assis dans son bureau, l'on ouvre sa porte. Il voit venir vers lui son grand père. 

- Alors fiston ; comment évolue le boulot ?

- C'est ma troisième semaine ici et je crois que tout roule à merveille

- Ne soit pas si sûr de toi. C'est ce que ton défunt père faisait et tout a basculé

- oui oui tu me l'a si bien expliqué. Ne t'en fais pas. Je gère la situation

- Tu peux toutefois compter sur mon soutient Seydou

- C'est une sacrée chance j'ai de t'avoir près de moi.

- As-tu contacté ta mère ?

- Pour le moment non puisque tu me l'a interdit et je comprends tes raisons. 

- tu es un gentil garçon Seydou. Ne t'inquiète pas tout ira bien. Bon je dois te fausser compagnie. J'ai du boulot également

- d'accord papy. Tu repasses me voir après

- ok sans soucis

En effet, Seydou est déjà à la tête de l'entreprise familiale. Son grand père l'aide de temps en temps afin de rester dans les normes. Cela fait pratiquement trois semaines qu'il gère cette compagnie comme un homme de grande valeur. Les hommes de grande valeur existent dans chaque famille. Quel que soit le tempérament de ces grands hommes,ils ont de l'amour pour ceux qui les ont vus naître, pour ceux qui ont dû souffrir, qui ont dû s'imposer des sacrifices pour les élever et les éduquer dignement. Quand ces grands hommes parlent de leurs parents, on sent qu'ils ont du respect pour eux, qu'ils les portent dans leur cœur, qu'ils les aiment comme on aime un trésor. Ce lien imperceptible qui unit les fils à leurs parents est, bien sûr, l'amour filial. C'est exactement la relation qui lie Abdelkader HAMID à Seydou. Comment comprendre qu'un jeune homme de son tempérament puisse négliger sa mère depuis le jour où il a mit les dans la capitale marocaine.  Tranquille dans son fauteuil, monsieur travaillait quand soudain l'on frappa à sa porte de nouveau:

(Toc Toc Toc)

- Qui est-ce ? ( Demanda Seydou)

- C'est moi monsieur HAMID ( répondit une demoiselle d'une voix fine)

- vous qui ? D'ailleurs rentrez s'il vous plaît....

Subitement une demoiselle pénètre l'enceinte du bureau. Petite de  taille et d'une corpulence étirée, cette demoiselle à l'air d'une vénus et paraît agile, souple, vif, rapide.Son visage est doté d'un front plat et d'un petit nez grec. Ses yeux sont en amandes et verts. Son regard est tout simplement brillants, pétillant. Ces lèvres sont minces à commissures relevées tandis que ses oreilles sont courtes, petites. Pendant que son menton est effacé par sa beauté. Comme ceci, l'on peut voir que son visage est rond et est particulièrement lisse, épanoui, de couleur blanche avec les joues gonflés et rosâtre.Des cheveux bruns, brillants et bouclés, cette femme si douce, modeste et bienveillante incarne la beauté. Elle se rapproche de moi puis baisse légèrement la tête

- Bonjour monsieur HAMID ( dit- elle )

- Bonjour ... à qui ai-je l'honneur s'il vous plaît ? ( Répondit Seydou)

- Je m'appelle Aïcha ABDALLAH. Je suis titulaire d'une maîtrise en sciences humaines. Je suis ici à la recherche d'emploi. Je suis venu avec mon CV ( ajouta t-elle )

Très timide puis possédant un fort tempérament et à l'air si fragile et nerveuse lorsque l'on lui parle, Aïcha ABDALLAH a sue capter l'attention de Seydou.

- Excusez moi mademoiselle Aïcha. Veillez vous asseoir ( dit Seydou)

- Merci monsieur ( répliqua t-elle)

- Je suis navré anh mais je pense que je vous doit la franchise. En ce moment nous n'avons pas besoin de ressources humaines puisque nous en avons en quantités puis en qualités mais je vais étudier de près votre dossier puis vous rappeler très rapidement

- Merci beaucoup monsieur HAMID

- Je vous empris...mais appelez moi Seydou c'est mieux

- D'accord...

Suite à cette conversation, Aïcha ABDALLAH se lève puis s'en alla . 

Doter d'une grande sagesse et intelligence ; Aïcha est rêveuse et créative. C'est le genre de femme qui ne baisse pas les bras. Elle sait où elle met les pieds et s'assure de prendre les bonnes décisions. A peine a-t-elle fait quelques minutes en compagnie de Seydou et il est déjà sous son charme.

En effet, Aïcha ABDALLAH est une demoiselle âgée de 19 ans. Elle est issue d'une famille mixte et très pauvre. Son père est un Sénégalais à la retraite tandis que sa mère est marocaine. Elle fut élevée par une de ces tantes maternelle. La souffrance, la faim, la galère sont des vécus de tous les jours. N'ayant rien, sa famille se fait marginaliser presque toujours. La raison du plus fort est toujours là meilleure dit-on ? C'est exactement ce qu'elle vit au quotidien. Ayant étudiée dans la douleur, elle peine à trouver d'emploi après ces études. Aujourd'hui, grâce aux informations de bouche à oreille, elle a su qu'elle pouvait postuer dans l'entreprise familiale des Hamid. Aïcha ABDALLAH se fait brimer presque tous les jours. Les hommes l'a harcèlent au jour le jour puisqu'elle incarne la beauté. Avec de longs cheveux onduler et un regard bleu; elle rendait jalouse assez de filles. Quelques heures après son départ de la société de Seydou, elle arrive enfin à la maison. Toute sa famille l'attendait . A peine elle rentre dans sa demeure et tout le monde là questionne principalement sa mère

- Aïcha comment ça va ?

- Alhamdoulilah maman ça va

- Et comment ça à été ?

- j'ai pu parler au chef d'entreprise en personne. Il m'a fait comprendre qu'il n'ont pas besoin de la ressource humaine en ce moment mais qu'il va étudier mon dossier de très près et me rappeler très rapidement

- qu'Allah exauce nos prières ma chérie

- Amine maman. 

- Toute cette situation me décourage

- Non maman, tu dois garder espoir. Je sais qu'Allah attend le moment propice pour me révéler aux yeux de tous. Tout ira bien. Il faut juste avoir la foi. 

Pendant qu'Aïcha consolait sa mère, son père réagit farouchement :

- Cessez d'implorer Allahou sans pouvoir agir vous même. Est-ce que c'est lui qui descendra nous enlever de cette misérable vie ? Non je ne pense pas. J'ai dit plusieurs fois à Aïcha d'aller se marier. Elle est très belle et plusieurs hommes l'harcèlent en plus. Pourquoi ne pas choisir un homme riche et puis le tout est jouer. Tu es aussi ma fille et crois moi ; c'est ta seule chance de nous sortir de cette pauvreté

- Tu n'as pas honte de parler ainsi devant ta fille ?

- Honte de quoi? Ne voyez vous pas la majorité de ces  jeunes filles qui vivent bien grâce à leur beauté ? Alors qu'Aïcha est plus belle que la majorité d'entre elles. 

Ne sachant plus quoi dire ni penser de son père, elle alla dans sa chambre les yeux remplis de larmes....

Par ailleurs, cela fait quelques semaines que Caroline n'a plus de nouvelles de Seydou et tout ceci par la faute de sa mère. Malgré qu'elle a pu connaître la vérité, elle n'a pas le courage de se rendre à Cocody afin d'affronter Claudine N'KWAME puisqu'après tout, elle avait compris les intentions de sa mère. Mais l'élément le plus difficile est qu'elle est toujours amoureuse de Seydou. Il ne passe pas une journée sans qu'elle ne pense à lui. 

Cependant, elle était dans la cour de sa maison tout en faisant la lessive. Son père qui l'admirait tant était là à ces côtés. 

- Cela fait combien de mois déjà ?

- Combien de mois déjà quoi? Je ne comprends pas ta question papa

- Je voudrais connaître le temps que tu as fait loin de Seydou

- Mais pourquoi cette question ? Bon ça fait déjà 1 mois et demi

- Et tu es toujours triste

- Penses-tu que c'est facile d'oublier quelqu'un qu'on a éperdument aimé, l'homme qui a surtout prit la virginité.. papa je ne pourrai jamais oublié Seydou

- Je le sais. Excuse moi si ma question t'a mis dans un état second.

Papa Caro était en pleine conversation avec sa fille quand soudain elle s'écroule.. Frustré, il se lève puis va la secourir

- Qu'est ce qui t'arrive Caroline ?

- Je l'ignore Papa. Mais depuis quelques jours, je subis de forte nausée. Je ne me sens vraiment pas bien Papa

- Et tu n'as rien dit à qui que ce soit ?

- Non; vous avez déjà assez de problèmes comme ça maman et toi. Je ne voulais pas en rajouter.

- Permet moi de te transporter à l'intérieur de la maison. 

C'est ainsi papa Caro emmena sa fille dans sa chambre. Une fois à l'intérieur, Caroline s'allonge.

- Un instant, j'irai chercher ta mère 

- D'accord papa. 

En effet, papa Caro revena quelques heures après accompagné de sa femme. La température de Caroline a monté en cran. Ce n'est qu'à ce moment que sa mère s'est mise à la donner de la tisane. Elle frisonnait et tout son corps était en sueur. Frustrée de son était la mère de Caroline fixa son époux et dit :

- N'allons nous pas l'emmener voir tante MERVEILLE ?

- Non; je n'ai pas vraiment confiance en cette guérisseuse. Je préfère emmener ma fille voir un médecin. Ne vois-tu pas son état ? Caroline tremble je pari que sa tension ne cesse d'augmenter. Ce n'est pas le temps de discourir. Va dans ma chambre et apporte moi mon sac à main. Je l'emmène à la clinique qui se trouve en ville. J'irai voir Hector afin qu'il m'aide à la transporter avec son engin...

C'est ainsi que chacun de son côté s'est activement déployé afin de secourir Caroline. Au bout de quelques heures, ils arrivent enfin dans un centre de santé. Caroline a bénéficiée des premiers soins. Quelques heures plus tard, le médecin qui se charge d'elle alla à l'encontre de ces parents. 

- Docteur comment va ma fille ? ( S'est précipité de demander le Papa Caro)

- Votre fille se trouve dans un état très stable. En fait elle avait juste de la température mais ça va à présent

- Et nous pouvons la voir ?

- Pour le moment elle dort ? Et où est son époux ?

- Pourquoi cette question Docteur ?

- En fait votre fille est enceinte d'un mois et demi environ. Si je demande d'après son époux c'est parce-qu'aucun signe de grossesse ne s'est présenté. Nous avons effectué des analyses afin de le savoir et vu son état, elle a besoin d'un suivi de haute qualité à moins qu'elle ne veut pas garder la grossesse...

- Quoi? Dans notre famille ; l'avortement est proscrit et donc ma fille gardera belle et bien sa grossesse et pour de ce qui concerne son époux ; en fait elle n'est pas encore mariée mais soyez sans crainte on gère la situation sa mère et moi ( ajouta Papa Caro)

- Donc toutes mes félicitations à vous et à votre fille. Je dois vous fausser compagnie car j'ai d'autres patients à examiner. Veillez m'excuser s'il vous plait..

C'est ainsi que le docteur s'en alla. Hector qui était également sur les lieux avait parfaitement entendu tout ce que le médecin venait de dire. Pendant que Caroline était allongée sur son lit d'hôpital et que sa famille était étonné d'apprendre qu'elle était enceinte, Seydou de son côté passait son temps à se souvenir de cette charmante demoiselle qu'il venait de rencontrer. Il a tout de suite ressentit un profond sentiment d'insouciance et de béatitude qui lui procurait un véritable bien-être lorsqu'il se trouvait en présence d' Aïcha.. Il ne faisait plus attention à ce qu'il faisait et faisait même preuve d'une certaine maladresse et d'étourderie caractéristiques de l'état amoureux. Aussitôt, Aïcha était devenue pour lui l'objet vers lequel toutes ces pensées convergeaint. Plus rien ne trouvait d'intérêt à ces yeux.son cœur s'était emballé. Seydou était simplement tomber amoureux de nouveau. 

EST-CE RÉELLEMENT DE L'AMOUR OU JUSTE DE L'ATTIRANCE PHYSIQUE ?

A suivre