Je me réveille confuse dans une salle d'hospitalisation à plusieurs lits.  Quelques minutes plutard, les récentes informations reçues par mon cerveau affluent, mes yeux se remplissent aussitôt de larmes. Je me redresse dans mon lit et jette un coup d'oeil à la voie veineuse fixer à ma main puis à la perfusion à laquelle elle est reliée. J'ai jamais aimé ces choses là. Je mets mes pieds au sol ayant comme intentions d'aller demander après ma mère à l'accueil de l'hôpital,  quand j'ai comme l'impression d'avoir oublié quelque chose.  Je ferme donc les yeux et entonne à voix basse: 

Mon père,  mon père , je m'abandonne à toi.

Fais de moi ce qu'il te plaira 

Quoique tu fasses,  je te remercie 

Je suis prête à tout,  j'accepte tout

Car tu es mon père je m'abandonne à toi 

Car tu es mon père je me confis à toi .

Papa, tu nous demandes dans ta parole de t'invoquer dans la détresse, Me voici donc. Je ne sais pas ce qui m'attend de l'autre côté de cette porte mais je te fais confiance.  Je sais que,  peu importe ce qu'il adviendra ce sera ta volonté.  Que ton sang précieux me fortifie.  Au nom puissant de Jésus.  Amen. 

Je me lève donc du lit et sors de la salle avec ma potence.  Une fois à l'accueil je ne trouve personne.  Je vais m'asseoir  sur un banc et patiente.  Au bout d'un moment je vois arriver deux dames en blouse,  je me lève donc .

Moi: Bonjour madame. Me disant que Ce qui est sûre la personne qui est à ce poste me répondras. Hummm. Les go ne me gèrent même pas hein.  Je répète donc.

- Bonjour madame 

- Tsuiiip c'est quoi ??  Tu penses que nous sommes sourdes ??  C'est pour quoi ?? 

Ayaaaaaa c'est ma face qui l'énerve ou bien elle était déjà de mauvaise humeur ??  Je lui réponds intimider

- Je voudrais svp avoir des nouvelles de ma mère. Elle fait partie des victimes de l'accident. 

- ah bon ??  Weerrr assia ma fille. Vraiment hein je ne sais pas si les chauffeurs là fument souvent le mbanga( chanvre) avant de prendre le volant.

- Maaama moi même je me le demande. Regarde comment il est allé ramasser les enfants des gens en route.  

- vraiment cette affaire me dépasse. On dit que le frein a lâché . C'est la fronde(élastique)? 

Je me racle la gorge dépasser par ces femmes. Cela a l'effet escompté car elle se rappelle de ma présence. 

- ma fille tu dis que ta mère s'appelle comment ?? 

- Maffo Clémence.

- As, cherche dans les hospi et moi je regarde les noms envoyé au frais( morgue) 

Dans ma tête, un chant d'adoration tourne en boucle. S'il s'avère qu'elle ne soit plus hummm je ne sais pas ce qu'il adviendra de moi je mais toute ma confiance dans les mains du Seigneur Jésus-Christ. 

- Moi je ne vois rien hein 

- orrrr ne m'embrouille pas il y a trop de noms ici là

Je ne suis pas avec elles, je ne sais qui a dit quoi,  moi je chante, j'adore mon Dieu. 

- Ma fille tu as dit Maffo Clémence ?? 

-oooh crie l'une en me bousculant. Je les regarde attendant que l'une parle. 

-Tsuiiiiip les enfants d'aujourd'hui sont trop tête en l'air 

- Je te dis.  Tu dis que le nom de ta mère c'est quoi ?? 

- Maffo Clémence.

- C'est ce que tu as là-bas ? Demande l'une à sa collègue 

- Oui elle est en réa. Je vois ici même qu'aucun frais n'a été versé. Ma fille il faut payer hein, ta mère a été chanceuse. C'est parce que c'était l'une des seules à respirer qu'on l'a admise sans frais. Attend, je vais t'accompagner où elle se trouve et chercher le médecin qui s'occupe d'elle. Il t'expliquera tout et te dira ce qu'il faut payer. 

Je la suit traînant avec moi ma perfusion. Une fois au service de réanimation,  elle me laisse devant une chambre continue dans le couloir. J'ouvre la porte et me retrouve dans une chambre aux dimensions moyennes comportant 2 lits . Sur l'un des lits je reconnais ma mère, son visage est tuméfié et elle a un gros tube qui lui sort de la bouche. Elle est reliée à de nombreux appareils. Je rend grâce oohhh. Elle n'a certes pas l'air en forme mais elle est en vie.  Je retiens de justesse un cri de joie. God eehhhh. 

You are excellent daddy, you are excellent Jéhovah, you are excellent baba eeehhhh, i say i love you ohhh. Every moment of my lire,  i say i love you oohhh. In my pain and in my joy, i say i love you oohh... Voilà le chant que j'élève à mon Père. Je regarde ma mère depuis un moment déjà lorsque la porte s'ouvre je me tourne pour voir l'infirmière de l'accueil me faire signe de la rejoindre. Je recouvre ma mère dans le sang puissant de Jésus et sors. la dame me conduit vers un bureau au fond du bureau et m'y introduit et échange encore quelques paroles avec le docteur avant de sortir.  Le médecin m'indique un siège en face de son bureau et me demande comment je vais. Je lui répond très bien.  Je lui demande comment va ma mère.  Ah oui hein je ne sais pas en quoi mon état de santé peut être important. Il me dit donc que son état de santé est stable depuis son arrivée mais il ne se l'explique pas car d'après lui, elle a 3 côtés cassées . L'une d'elle a perforé le poumon un poumon. En principe elle ne devrait plus être en vie 4h après l'accident,  elle se serait étouffée avec son sang, comme  une sorte de noyade. Elle a le bras et la jambe gauche fracturée...werrrrr le père ci ça ne finit pas ?? Me demandé-je. 

- Dr tout ça fait combien ?? 

- Ça mademoiselle, je ne saurais vous le dire. Tout cela dépendra du temps que votre mère fera interner dans cet établissement. Dans un premier temps il y'a une ordonnance à régler et les frais pour l'opération qui est vraiment urgente. Nous immobiliserons par la suite les fractures et suturerons les plaies profondes. Battez vous à nous trouver la somme de 600.000 dans un début.

- D'accord, je peux avoir l'ordonnance en question ??  Oui bien sûr un instant. 

Il sort de la salle et revient quelques minutes plutard avec un bout de papier qu'il me remet. 

- Vous avez de la chance mademoiselle,  le pneumologue arrive à l'instant il repart dans deux jours donc ne perdez pas de temps. 

Je sors de ce bureau en me demandant comment est ce que je ferais pour régler ces frais. Je sais ma mère très économe, je connais ses coordonnées bancaires mais je n'ai pas de procuration. De toutes les manières je ne m'inquiète de rien car je sais que c'est Dieu qui la maintient en vie, il pourvoira pour ses frais d'hospitalisation. Je refais un tour dans sa chambre puis quitte l'hôpital direction la maison. J'informe mon grand père de l'accident de maman mais il se contente d'hocher la tête.  Je fonce dans la chambre fouiller dans les affaires de maman à la recherche d'argent liquide. Je tombe sur Papier roulé assez volumineux . Je le defais et me rend compte que ce papier cachait de l'argent , je remarque des écritures sur le papier.  C'était en fait la liste des achats de maman pour son comptoir de fruit. Il y avait en tout 350000, merci Seigneur.  Je ressors, direction chez ma'a marie. Elle m'encourage à beaucoup prier et va dans la chambre pour ressortir avec  une enveloppe contenant 200000. Je me rend compte que je marche dans la faveur. Il manque certes 50000 mais je crois que le plus gros est fait.  J'explique le problème de procuration à ma'a marie et elle me demande de le mettre en prière cette nuit et demain matin nous irons à la banque. 

Je reprend le chemin de l'hôpital et me dirige vers le bureau du docteur qui me reçoitsurpris que je revienne aussi vite. Je lui explique qu'il manque 50000 et il me répond que cela pourra se gérer sur le long terme et qu'avec ce que j'ai on peut gérer l'intervention chirurgicale et quelques ordonnances. Il m'oriente donc vers la caisse en me disant qu'il fera avec le pneumologue si c'est possible de programmer l'intervention pour ce soir. 

Après avoir payé  les frais je vais à la salle d'attente ou ma'a marie me joint quelques minutes plutard. Nous nous mettons en prière jusqu'à  ce qu'une infirmière viennent me demander de la suivre dans une pièce pour me prélever du sang. Après groupage,  elle me pose des questions du genre est ce que j'ai mangé depuis le matin ? Est-ce que j'ai de quoi me payé une boîte de lait concentré non sucré ?  Est-ce qu'il y a quelqu'un qui pourra aller m'en acheter ? Etc... Elle m'explique que mon sang est prélevé au cas où il faudrait faire une transfusion à ma mère. Quand je retrouve ma'a marie, nous restons en prière jusqu'à ce que les médecins viennent nous annoncer que l'opération s'est bien passé mais elle est dans le coma on attend la suite car ils ne peuvent clairement pas se prononcer. Ils attendent voir si elle passera la nuit. Ma'a marie et moi nous regardons en nous puis retournons nous asseoir continuer notre prière . Hummmm papa God ne nous abandonne pas.

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