L’inconnue du restaurant

Chapitre 15

 

 Axel

Si vous trouvez un livre enseignant comment dire non à sa petite princesse, passez-le-moi. Au lieu de préparer le HIGH MEETING et choisir les meilleurs de cette année, me voici à préparer mon sac pour un voyage demain. Je ferme rarement ma porte alors Rachel rentre et me regarde avec ses yeux de Barbie en faute. Et oui j’en connais des dessins animés grâce à elle toujours. Je peux vous dire qu’elle a encore surement merdé d’où ses yeux.

-         Mlle DEROY, que se passe-t-il ? tes affaires sont déjà prêtes ? vu que tu transportes toujours des valises pour un simple voyage de détente

-         Euh… papa ?

-         Oui ma puce

-         Je suis désolée mais…

-         Mais quoi Rachel ?

-         Je ne peux pas y aller avec vous ?

-         Comment ça ?

-          En fait j’ai un Battle demain soir

-         Et ce n’est que maintenant que tu le dis ?

-         Je ne devais pas y participer mais un de nos danseurs s’est brisé la jambe

-         Que ce soit la première et la dernière fois Rachel, tu assumes tes responsabilités c’est ce que je t’ai montré

-         Justement papa je dois prendre mes responsabilités au sein du groupe

-         Ok. Alors on viendra tous te voir à ton quoi déjà… Battle puis on repousse le départ dans…

-         Non non papa, surtout pas papa, on sera mal vu devant Deborah

-         Tu crois ?

-         oui papa. Allez-y sans moi, on se rattrapera de toute façon

-         Ok si tu le dis. Elle risque quand même de s’ennuyer avec moi vu ce que vous faites ensemble

-         DEROY, arrivée là-bas, tu jettes ton ordinateur et tu t’occupes de la jeune femme. d’ailleurs tu ne prends pas ton ordinateur

-         Non mais une semaine sans travailler ? il y’aura des mails importants et

-         C’est bon papa, tu iras avec l’ordinateur mais tu ne travailleras que quand elle sera endormie

-         Humm ok chef.

-         Allez faites bon voyage et revenez pour un nouveau départ

-         Quoi ?

-         Non rien papounet. Bisou… lança-t-elle à mon endroit

 

Corélia

J’étais dans mon bureau lorsque la secrétaire me fit parvenir une enveloppe assez lourde. Cela ne peut pas être de l’argent mais plutôt des dossiers. Avant de l’ouvrir je le retourne pour pouvoir lire au dos et quel fut ma surprise d’y voir le nom qui me fait faire des cauchemars… PATRICK OUZIWE. Je jette l’enveloppe sur la table et toute la colère que j’essayais de cacher remonte à la surface, du dégout de la haine…

  Mélanie

J’étais dans mon bureau lorsque la secrétaire d’Oni toute alarmée couru vers moi pour me demander de l’aide. Apparemment elle aurait poussé un grand cri avant de s’effondre par terre. J’arrive et trouve son corps allongé par terre. Daniel je crois en entendant son cri couru vers nous et la souleva dans ses bras.

Il la met dans sa voiture et c’est sans demander sa permission que j’y entre. Il conduit comme un fou en plus, n’eut été la bonté divine on aurait tous fini en sardine. Des infirmiers la récupèrent dès notre arrivée puis l’emmène bien au loin. Je vois qu’il est préoccupé et moi je le suis encore plus donc chacun reste dans son coin.

Une heure plus tard une femme vient vers nous et demande les proches d’Oni, fallait voir Daniel courir vers elle.

 

Daniel

J’ignore ce qui est arrivé à Oni mais si c’est la faute à son frère il va me le payer très cher alors là vraiment cher. Le docteur s’approche en demandant ses proches je me lève avec une vitesse qui me surprend moi-même. Mélanie me regarde étonnée mais c’est le moindre de mes soucis en ce moment.

-         Oui docteur, alors ?

-         Votre femme a-t-elle traversé des périodes difficiles ces derniers temps ?

-         Ce n’est pas son mari et oui elle est passée par des turbulences, intervient son amie

-         C’était une crise du à la colère… il faut vraiment qu’elle voit un psychologue

-         On peut la voir madame ?

-         Oui mais pas deux à la fois

-         Ok Mélanie tu peux passer en premier

-         J’y comptais bien monsieur

Ok, cette femme ne m’apprécie pas apparemment et on verra ça plus tard, je déteste travailler dans ce genre d’ambiance.

 

Corélia

Au réveil je me retrouve dans une salle avec des aiguilles dans le bras. Le temps de revenir à moi, je vois Mel entrer.

-         C’est comment OUZIWE ? Attend mon mariage et tes filleules avant de partir hein

-         C’est toujours toi !

-         Bon dis-moi qu’est-ce qui s’est passé ?

Je finis par raconter l’épisode de la l’enveloppe à Mel qui à la fin me propose de la faire disparaitre avant mon retour au bureau et de la garder avec elle, le temps que je prenne une décision.

-         Je ne l’ouvrirai certes jamais mais tu peux quand même la garder. Je ne veux rien venant de lui

-         Ok ma chérie. Au fait monsieur qui ne sourit jamais est dans l’attente

-         Comment ça il est ici ?

-         Avant de t’écrouler tu as poussé un grand cri qui a alerté tout le monde, c’est lui qui t’a soulevé de terre et t’a emmené ici. Remercie d’ailleurs le bon Dieu d’être arrivée ici vivante vu sa manière de conduire

-         Lol. Pourquoi il n’est pas entré alors ?

-         Une personne, c’est ce que le docteur a dit. Bon il faut que j’y aille, j’ai laissé des dossiers confidentiels sur mon bureau, je repasse le soir avec de le bonne bouf ma chère

-         Ok AMEGAN

Elle sort après m’avoir baisé le front puis une minute plus tard, Daniel entre et s’adosse contre le mur. Il me fixe intensément ce qui me déstabilise au plus haut point… il décide au bout de quelques minutes de parler :

-         Suis-je aussi méchant que ça ?

-         Je ne comprends pas

-         Tu sais quand tu parlais à ton amie, sans le vouloir j’ai entendu. J’ai tout fait ces derniers jours pour te mettre en confiance, pour que tu me parles, que tu t’ouvres mais rien. Pourquoi ? suis-je aussi léchant que ça ?