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Write by kony ariane

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Je me brosse les dents, met une tunique et le rejoins.

Apparemment c’est lui-même qui conduit. Je monte et il démarre.

Je n’ai même pas la force de me disputer. J’ai sommeil etje suis épuisée. Nous arrivons dans sa garçonnière, qu’il  aimait à appeler notre maison.

Le gardien a ouvert aussitôt le portail.

-viens s’il te plaît

Je suis descendu sans souci et une fois à l’intérieur …

- Que veux-tu ?

--qu’est ce que tu nous fais ?

-comment ça nous ? Il n’y a plus de nous voyons.

-tu étais avec lui, il te tenait la main, la taille… tu couches avec lui ?

-…

-Répond quand je te parle

-tu crois crier sur qui ? Ça suffit à la fin. Toi et moi il n’y a plus rien je te signale. Tu fais ce que tu veux et moi aussi. Tu étais en très bonne compagnie. Me suis-je plainte ? Non ! Tu veux savoir pourquoi ? Il n’y a plus rien entre nous. Donc suie tu me remplaces par une autre ça m’est  égal

-elle ce n’était  rien. C’est  pour le travail

-elle te lèche l’oreille  pour le travail ? C’est beau la politique. Elle on peut te voir avec elle au moins

-elle c’est…une prostituée, je ne sais même pas lequel des hommes avec qui j’étais  la payé. C’était  une réunion informelle, dans un club privé. D’ailleurs  comment as-tu eu accès à un endroit pareil ?

-garde tes explications pour ta femme ou qui tu veux. Le reste ne te regarde plus. Maintenant ramène moi

-ça me fatigue de te courir après ainsi

-te l’ai-je demandé ? Passe ton chemin et laisse-moi vivre ma vie. Depuis que j’ai rompu, as-tu eu ne serait ce qu’un message ou un bip de moi ? Non, alors de quoi tu parles ? Me courir après et puis quoi encore ? Tu ne m’aurais  pas vu aujourd’hui que je ne serais pas là

-je ne peux pas, je t’aime…

-…

--je t’aime  je te dis

-tu veux une médaille pour ça ? Si c’est tout je vais y aller.

 

Il a donné un grand coup dans le miroir. J’ai  sursauté. Il s’est coupé. Le sang coulait un peu trop.

-merde

- laisse-moi voir

-ce n’est  rien, laisse…

Je me suis rendu dans la salle de bain, chercher la trousse de secours. Il y a encoremesaffaires…

-ne te dérange pas. Je vais passer ça sous l’eau, ça devrait aller

- laisse-moi voir.

Je lui ai nettoyé la coupure et mis une bande.

-c’est  profond, tu devrais voir un médecin.

Il s’est  approché de moi et a collé son front contre le mien.

-je te demande pardon, je n’ai pas su t’aimer… j’aurais  dû m’y prendre autrement. Donne-moi une chance de me racheter s’il te plaît. Je suis perdue sans toi. Tu me regardais avec tellement de fierté et d’amour que ça me permettait de tout  affronter. Je n’y arrive pas sans toi.

-tu y arriveras, je te le promets. Le temps guérit tout

-je ne peux pas, je ne le veux pas

 

Je ne l’avais  jamais vu pleurer au paravent.

 

- pardonne-moi Rita, je t’en prie…

-je ne t’en  veux pas mon cœur. Je me suis lancée dans un pari perdu d’avance.

-non, non, ne dis pas ça

 

Il m’a embrassé. Il l’a encore fait. Il m’embrasse  le visage, le cou. Il a jeté ce qui constituait un blocage entre nous, la trousse de secours. Je lui ai rendu son baiser encore et encore.

 

- laisse-moi partir si tu m’aimes Georges

-et toi laisse moi rester situ m’aimes

 

Sa main parcoure mon corps. Nous voilà dans notre naturel, la chose que nous faisons à la perfection, l’amour.

Nous l’avons  fait pendant plus de trois heures, jusqu’à  épuisement. Il s’est endormi  dans mes bras. J’ai pris une douche, me suis habillée et je suis parti. Il m’aime mais n’est pas disposé à m’offrir  ce que je veux. Je ne suis plus cettepetite, je suis une femme.

J’ai hélé un taxi et je suis rentrée chez moi.

 

-tu étais où ?

-bonjour papa, désolée je ne voulais pas t’inquiéter

-tu es sorti sans téléphone…

-Georges est passé me voir et nous avons fait un tour

-ça y est vous vous êtes réconcilié ?

-je lui ai fait plus tôt des adieux, enfin j’espère

-viens là, tout finira par rentrer dans l’ordre

Il m’a prise dans ses bras.

-et ta soirée. ? J’ai vu que ton Christophe est très galant.

-ah oui et comment tu as pu voir ça ?

-j’ai  dû un peu espionner à quatre heures passées.  Ne me regarde pas ainsi c’était plus fort que moi. Je devais m’assurer que tu étais rentrée saine et sauve

-papa…

Je lui ai fait un bisou et je suis montée.

 

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