Partie 19

***Marie-Claire****

Dring Drrriiiinnnnggg ! Drrinnggggg !!!
KOUM KOUM KOUM
Driiiinngggg !!!

- MARIE-CLAIRE!!!

KOUM KOUM KOUM

J'émergeais tu profonds sommeil dans lequel j'étais plongé. Je me traînais hors de mon lit avec toutes les peines du monde.

KOUM KOUM KOUM!!!

- Oui, oui c'est bon j'arrive!

Ma tête me faisait un mal de chien et j'avais les vertiges. C’est en titubant que je réussis à atteindre la porte d’entrée.

Click Clack

Aude poussa la porte brusquement et entra en trombe dans mon appartement.

- Mais c'est quoi ton problème?!? S'exclama t-elle. Pourquoi tu ne réponds pas au téléphone??? 
- Huumm...fis-je en baillant et me frottant les yeux. Je dormais, pourquoi? Qu’est-ce qu'il y a?
Elle me dévisagea de haut en bas. 
- Tu dormais? A 23h?!? Prend moi pour une idiote. Viens ici, fit-elle en me tirant vers le salon.
- Mais calme toi enfin...
On s’assit. Elle me détailla du regard. 
- Prince m'a appelé il était complètement en panique parce que tu l' aurai appelé en pleure.
Je baissai la tête.
- Pourquoi tu baisses la tête, fit-elle en me la relevant. Qu'est ce qu'il y a? reprit-elle plus calmement.
- Rien tout va bien...
- MC, regarde moi et n'essaie même pas de me mentir, je te connais par cœur et je sais quand il y a quelque chose qui ne va pas, alors parle.
Je soupirai profondément avant de me décider à parler.
- Je l'aime trop Aude...et je suis terrifiée à cette idée.
- Comment ça?
- Je pense à lui tout le temps. Le matin à mon réveil, au travail, quand je mange, quand je danse...Il me hante Aude!
- Oh la la...fit-elle d'un air désolée.
- J'ai essayer de le laisser respirer comme tu m'as dit, je me fais violence pour ne pas l'appeler tout le temps et le laisser profiter des siens mais je me sens comme en apnée quand je ne lui parle pas ou ne lui envoie pas de message. J'ai l'impression que je suis en train, snif...snif je suis en train de perdre la boule Aude. Ce n'est pas possible qu'en si peu de temps je sois devenu autant accro à quelqu'un snif...je ne veux plus ressentir tout ça...je ne veux plus snif.
- Chutt...calme toi MC...calme toi. Ce que tu vis est tout à fait normal...vous n'êtes qu'au début de votre relation c'est normal que les sentiments soient si forts. Et c'est même plutôt une bonne chose, ça veut dire qu'il correspond vraiment à ce que tu recherchais. La distance accentue le manque de l'être aimé et décuple les sentiments, mais le temps atténue les choses alors arrête de te prendre la tête avec ça et réjouis toi d'avoir quelqu'un qui fait battre ton cœur, car l'amour est la plus belle chose qui puisse exister dans la vie d'un être humain.

J'avais posé ma tête sur ses genoux et elle me caressait les cheveux tout en me consolant.

- J'ai peur qu'il me quitte Aude...j'ai peur de ne pas supporter si ça m'arrivait une nouvelle fois...
Elle bloqua son geste et me redressa pour que je lui fasse face. 
- Je t'interdis de ne serait-ce que penser à ça! C'est aussi ça l'amour, prendre des risques. Rien n'est jamais acquis, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut être effrayé à l'idée que tout s'arrête du jour au lendemain. Nul n'est éternel, même s'il ne te quitte pas de son propre chef, il est possible que la vie en décide autrement... Ou toi même tu peux le quitter sans le vouloir. Arrête de te faire des nœuds au cerveau en te laissant polluer par de mauvaises pensées. Aujourd'hui il est la, avec toi, profite simplement de l'instant présent, demain viendra avec son lot de problèmes et si tu n'as pas emmagasiné suffisamment d'amour en toi pour pouvoir surmonter toutes les difficultés, tu ne t'en sortira pas.
Je me blottie contre elle et elle me serra très fort dans ses bras. Ah ma sœur ! Qu'est-ce que je ferais sans elle ?
- Bon arrête de m'étouffer la, j'ai une famille à aller rejoindre. Tu nous as fais une peur bleue, on pensait qu'il t'était arrivé quelques choses de grave.
- Désolée...j'ai... J'ai du prendre des cachets pour m'endormir...j'ai enchaîné les nuits blanches avec les chantiers que je devais terminer en urgence pour la fin de l'année. Maintenant que c'est chose faite, je comptais m'endormir tout le week-end, et rêver que je suis dans les bras de mon homme.
- Kiakiakia ! N'importe quoi toi ! Ben écoute si tu as un trop plein d'amour, pourquoi ne pas l'offrir à ce qui en ont besoin? Et si tu venais à l'association avec moi demain ? C'est le week-end avant Noël, si tu n'as rien à faire tu pourrais venir nous donner un coup de main pour récolter les denrées alimentaires qui serviront au repas.
Aude et son mari avait monté une petite association d'entraide entre voisins et pour le réveillon de Noël ils avaient décidé de faire un arbre de Noël et d’offrir un dîner gastronomique à toutes les familles défavorisées de la ville. Habituellement pendant les périodes de fête je préfère m'enfermer chez moi et m’empiffrer en regardant. Mais cette année est différente des autres. Je me sens différente. Et j’ai envie de crier ma joie de vivre au monde entier.
- OKay je t'accompagnerai sans problème.
- C'est vrai?!? S'étonna t-elle
- Hum Hum
- AAaaahhh super! Bon aller je te laisse dormir, je passe te chercher demain à 9h.
- Okay heu...tu peux le rappeler pour le rassurer. Je...je ne me sens pas trop de le faire la...
- Ça marche. Bonne nuit ma belle.
- Bonne nuit.

Elle s'en alla et je tombai dans mon lit et m'endormi comme une masse quelques minutes plus tard.Cette nuit la je fis un rêve étrange. 

Konzi et moi étions en train de nous baigner à la plage et, alors que nous nous enlacions, une grosse vague vint s'abattre sur nous, nous séparant l'un de l'autre. Je réussi à rejoindre la surface mais ne vit pas konzi. Alors que nous étions au bord, je me trouvais subitement au large sans rien apercevoir autour de moi. 
Je criais à l'aide mais personne ne vint à mon secours. A force de faire du sur place, mes forces me lâchèrent rapidement et je sombrais dans les profondeurs des abîmes.

Je me réveillais en sueur et complètement en panique. J'avisai l'heure, 3h30. Je ne pouvais pas l'appeler il devait surement en train de dormir. 
Totalement désemparée, je fis une chose que je n'avais pas faite depuis longtemps. Je me mis à genoux sur le sol et me penchai sur mon lit pour prier. Je confiai mon avenir entre les mains de mon créateur et me rendormis plus sereinement. 

=-=

***Prince***

J'alignais les bouteilles de bière pour paraître le plus indifférent possible par sa présence. Mais la vérité c'est qu'elle me perturbait plus que jamais. 
Voir son corps quasiment dénudé m'a complètement chamboulé. Je la vois désormais avec un autre regard. 
Celui du désir. 
Et comme si elle le savait, elle jouait davantage de ses charmes et faisait tout pour me rentre jaloux en se frottant à celui avec qui elle étais venu telle une chatte en chaleur. Mon petit prince sautillait à l'idée d'aller explorer les profondeurs de sa...
- Alors Prince, ça va? Vint me demander Wissy. Tu ne t'ennuie pas trop j'espère?
- Non, non ça va. Je me repose un peu, je me suis pas mal donner tout à l'heure au tennis, alors je récupère la fis-je en lui montrant la bouteille que je tenais dans ma main;
- Ah ah, je vois ça, ben tant mieux alors. Sinon on n'a pas vraiment eu l'occasion de faire connaissance. Tu fais quoi dans la vie?
On se mis à discuter de nos vies respectives. j'appris qu'elle était punu (ethnie du Sud du Gabon) et qu'elle soutiendrait sa thèse à l'université de Grenoble. Elle me parlait de sa rencontre avec Stéphane, de ce qui lui avait plus chez lui. Plus elle me parlait d'eux, plus je me souvenais des moments que j'avais vécu et qu'il me restait à vivre avec MC. Je ne suis vraiment qu'un con à vouloir tout foutre en l'air à cause de...de ce magnifique corps de mami wata...
- Et toi tu as une copine? Me demanda t-elle me sortant de mes pensées.
- Moi?...heu oui oui. Elle s'appelle Marie-Claire, c'est une franco angolaise qui vit et travaille à Paris.
- Ah c'est un beau mélange! Elle doit être belle...
- Non elle n'est pas belle, elle est magnifique, fis-je en sortant mon téléphone de la poche pour lui montrer des photos lorsque je vis 7 appels en absences et plusieurs messages sur whatsapp. Oups, je vais devoir te laisser 2 min je dois aller l'appeler
- Pas de problème, je suis la.
Je sortie de son appartement et lança immédiatement l'appel. Elle décrocha au bout de 2 sonneries.
~ Putain je peux savoir ce que tu fous depuis que je t'appelle?!?
~ Bonsoir Princesse, je vais bien merci et toi? Répondis-je calmement.
~ Prince ne joue pas à ça avec moi! S’emporta t-elle de plus belle. Tu dois te rendre joignable et la, depuis 6h que j'essaie de te joindre, impossible! Qu'est-ce que tu fous?!?
~ Je suis désolée si tu t'es inquiété mais comme ça au moins tu sais ce que j'ai ressentis quand je n'ai pas pu te joindre hier...
~ Qu..QUoi?!? Tu veux dire que tu ne me réponds pas sciemment??? 
~ Pas du tout j'étais occupé Princess. Ecoute je suis désolé de ne pas t'avoir répondu plus tôt, il se trouve que mon téléphone était sur silencieux alors...
~ Pourquoi ton téléphone est sur silencieux???
~ Quoi? Mais enfin Marie-Claire qu'est-ce qu'il t'arrive?!? 
~ Il m'arrive que je veux voir mon homme et je ne peux pas parce que monsieur à eu la bonne idée de partir pendant 20 ans à l'autre bout du monde. Je ne me plains pas et ose espérer pouvoir au moins lui parler quand je veux mais la encore, je ne peux pas parce que...
~ Ok ok, mille excuses Princess. Tu as totalement raison, je n'aurai pas du le faire, pardonne moi, tu veux?
~ ...
~ S'il te plait, ne me fait pas la tête. Si tu savais comme ta voix m'a manqué, je suis heureux de t'entendre ce soir
~ Ouai c'est ça, baratineur! Si ma voix t'avais tant manqué que ça tu m'aurais appelé au lieu de me zapper comme tu l'as fait.
~ Je ne te zappe pas, tu occupes toutes mes pensées princess...
~ ...c'est vrai?!?
~ Bien sur que c'est vrai, comment peux tu en douter?
~ Toi aussi tu occupes toutes mes pensées konzi...
~ Bah comme ça on est sur la même longueur d'onde.
~ Ah ah ah...oui c'est sur.
On discuta pendant une bonne demi-heure au court de laquelle elle me racontait sa journée et on parla de comment se preparait les fêtes chacun de nos cotés.
A la fin de notre conversation, je raccrochai mais choisi de rester encore un peu assis sur le muret qui était à environ 50m de l'appartement de Wissy. J'envoyais des messages au Pilote et à Marcus lorsque je sentis une présence dans mon dos. Je me retournai brusquement et malgré le faible éclairage qui nous recouvrait, je n'eu pas de mal à la reconnaitre.
- Qu'est-ce que tu fais la? Tu me suis ou quoi?!?
-...
Elle ne dit rien et continuait de s'appocher dans une demarche très chalouper.
Petit prince se mit au garde à vous.

WARNING WARNING!

Grand Prince, ne reste pas la! Bouge!
La volonté était la, mais le corps n'était pas du tout du même avis. Arrivée à mon niveau, elle se dressa en face de moi et me fit un sourire dans le coin.
- Inutile de jouer les indifférents devant moi Prince, à mon âge on sait reconnaitre quand un homme éprouve du désir pour une femme
- Il faut arrêter de prendre tes rêves pour une réalité ma vieille. Tentais-je de riposter pour masquer mon trouble alors qu'elle se pinçait la lèvre et qu'elle caressait son décolleté plongeant qu'elle avait pris soit de bien mettre en évidence.
- Hum...ta bouche peut dire une chose...mais ton corps lui...
Elle posa sa main sur ma cuisse droite délicatement et la remontait lentement vers...
" Mais il est où?" Fit une voix au loin.
Cette intervention me fis reprendre mes idées et je me dégageais rapidement d'elle.
- Tu peux fuir prince...mais je finirai par t'avoir. Tôt ou tard...tout n'est que question de temps.
Je m'éloigne d'elle mais je ne sais pas, une sensation étrange m'envahie. J'ai comme l'impression que c'est deux semaines qui me reste à passer ici ne vont pas être de tout repos.

=-=

- Oh mon fils, tu es sur que tu ne peux pas rester encore quelques jours?
- Maman, on en a déjà discuté. Je dois vraiment rentrer, c'était déjà un miracle que j'ai pu passer le nouvel an avec vous. Mais la vraiment, si je ne veux pas passer à coté d'une opportunité qui n'arrive qu'une fois dans une carrière je dois y aller.
- Oui je sais Papa, mais regarde, je n'ai même pas pu bien profiter de toi...
- Je reviendrai maman, calme toi hein.
- Mais bien sur que tu vas revenir, tu vas laissez ta femme avec qui?"
"Les passagers du vol à destination de Libreville sont priés de se rendre à la porte 2 pour embarquement immédiat"
Je finis de saluer ma mère, mon père ainsi que ma soeur et son fils qui nous avaient rejoins pour les fêtes. 
Et je m'en allai.
Le contrat sur lequel j'avais travaillé avait été retenu et le client étant préssé, mon boss m'avait demandé s'il m'était possible de rentre plus tot pour me pencher sur l'audit que l'on voulait me confier. 
Nous étions le Mercredi 2 Janvier, je prenais mon vol ce soir pour me retrouver demain après midi, frais et dispo pour reprendre le boulot.
Je verifiais dans mon sac que j'avais toujours les cachets contre l'anxiété que Rose m'avait donné. 
D'ailleurs en parlant d'elle, il faut que je lui dise que je ne pourrais plus être de la partie à l'escapade au Cap Estérias qu'on avait prévu de faire avec Georges et des amis à elle.
J'étais en train de lui envoyer un message quand je reçu un appel entrant.

Pffff...Je decrochais malgré moi

~ Allo Bébé?
~ Qu'est-ce que tu veux?
~ Je voulais savoir si tu étais bien monté dans l'avion?
~ Oui, d'ailleurs je vais devoir raccrocher, on va bientôt décollé.
~ Ok pas de problème. Passe un bon voyage Prince na ngai. Mouah!
~ Merci Laure. A plus.
C'est, entre autre, aussi à cause d'elle que j'ai du précipité mon retour.

Cette fille est juste...ah! Vivement que je rentre dans mon chez moi, au calme.

=-=

***Marie-Claire***

Je sors de mon appart en 4eme vitesse et engouffre dans le taxi qui m'attendais dejà depuis 5 min. 

- Bonjour, Roissy s'il vous plait. Demandais-je au chauffeur.
Nous sommes Vendredi et j'ai mon vol pour Zurich à 11h. Mon bébé était de retour depuis hier et on n'avait pas pu se voir lors de son transit alors sans rien lui dire. J'avais décidé de lui faire la surprise. La dernière semaine écoulé avait été un peu étrange. Je ne sais pas si je me faisais des idées, mais j'avais la sensation qu'il s'eloignait de moi. 
On s'appellait toujours autant mais, je ne sais pas comment l'expliquer. 
Je sentais qu'il y avait comme un malaise, comme s'il me cachait quelque chose. 
Mais bon, j'ai pris sur moi et j'ai essayé, autant que faire ce peut, de jouer les petites amis parfaite. 

Mais la je ne tiens plus en place. 

J'avais voulu meme me rendre à Zurich le jour de son arrivée mais je savais qu'il serait fatigué alors j'ai repoussé au lendemain.

=-=

Toc toc toc

Je suis devant la porte de son appartement, il est 14h. Normalement il n'est pas encore rentrer mais je tente quand meme dans le doute. 
Au bout de 5 min sans reponse, j'entrepris de sortir les clés que Marcus m'avait remis en me donnant son adresse.
J'entrai et je découvrais pour la première fois sont univers. Le moins qu'on puisse dire c'est que c'était tres minimaliste. Il y avait une grande pièce à vivre, pratiquement vide. Il y avait dans un coin un canapé 2 places, une table basse et une télévision écran plat posé sur un meuble télé simple. En explorant les lieux, le bruit de mes talons sur le parquet raisonnait dans toute la pièce tellement elle était vide. La cuisine était équipé, d'origine j'imagine parce que les meubles avaient été choisit avec très peu de gout.

Il y avait deux chambres. L'une servait plus de bureau, buanderie et l'autre etait une chambre à couché. Avec la aussi un aménagement assez sommaire. Un simple futon était posé en plein milieu de la pièce. Les draps étaient défait et ses habits trainaient un peu partout. 
En revanche je remarquai qu'il n'avait pas eu le temps de défaire ses valises.

Rho! Pauvre chou! Il était plus que temps qu'une femme entre dans ta vie.

J'entrepris de tout ranger et de faire à manger. Je ne suis pas une tres grande cuisinère alors je bricole juste un petit truc avec ce que j'ai trouvé dans son frigo. 

22h 

Click click

Je me redresse du canapé sur lequel je m'étais assoupie. Lorsqu'il ouvrit la porte il ne me vit pas tout de suite . Il avait l'air d'être au téléphone
~ Gars je te dis que la petite la me cherche depuis!
~ ...
~ Mais toi tu es meme comment?!? une fille roule en Mercedes, je ne peux pas m...
Son regard venait de tomber sur moi.
~ Gars, je dois te laisser, j'ai un ange devant moi la.
Oubliant la conversation que je venais de surprendre, je lui fis un large sourir et courut vers lui lorsqu'il raccrocha et qu'il m'ouvrit ses bras.
Je sautai sur lui comme une petite fille et il me sera très fort. 
- Mon Dieu! Mais comment?!?
- Chutttt...fis-je ne mettant mon index sur ta bouche. Je suis une magicienne, répondis-je en lui faisant un clin d'œil avant de l'embrasser à pleine bouche. 
Mon corps avait soif de lui et je sentais le désir naitre de son coté également. J'étais débout à califourchon sur lui et il me maintenait dans cette position en me tenant fermement par les cuisses. Je ne portais qu'un mini short et un débardeur sur moi. 
Il me plaqua contre le mur et se mit à m'embrasser dans le coup et me malaxer le sein gauche de sa main droite.C’était bestiale et très excitant mais...
- A...arrête s'il plait, reussis-je à prononcer
- Quoi?!? Qu'est-ce qu'il y a? Je t'ai fais mal? Se reprit-il essoufflé
- Non...
Je posai mes pieds sur le sol et me détachais de lui délicatement.

Il posa sur moi un regard interrogatif.

- Qu'est-ce qu'il a Princess?
- J'ai fais à manger, tu n'as pas faim? Fis-je en essayant de changer de sujet.
Il passa sa main sur son visage.
- Hum. Je vais d'abord aller prendre une douche,je reviens.
Au bout de 20min il ressortit simplement habillé d'un tricot et d'un bas de jogging gris.
On s'installa pour manger sur le canapé. Son visage était fermé. 
En goutant mon plat je manquai de recracher ce que j'avais fais, tellement le steak ressemblait plus à une semelle de chaussure qu'autre chose, mais bon lui il mangeait sans bronché. 
- Tu veux me faire plaisir ou tu as l'habitude de manger de la bouffe aussi dégueulasse?
- J'ai faim princesse, repondit-il en escquissant un sourire.
Je culpabilisais un peu d'intoxiquer l'enfant d'autris mais il refusa que je retourne faire autre chose en cuisine.A la fin, je débarrassai et allai faire la vaisselle. 
Je baillai devant les assiettes quand je le senti derrière moi. Il se mit à caresser mon dos délicatement en y faisant des cercles.
Hum…c’était si bon. 

Je commençais à me détendre lorsqu’il arrêta son geste. Il me pris par la taille, me fit me tourner pour etre en face de lui, me fixa avec un regard profond, avant de me dire avec un ton sérieux :

- Marie-Claire, il faut qu’on parle.

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KIN GUIN GUIN !!!
D'après vous? Il veut parler de quoi la la la???