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Write by Loraine valérie
Chapitre 21
Comme à son habitude depuis des semaines, Henry se réveilla
le matin en direction de chez Daniella avant d’aller à son boulot. Il était
incapable de dire ce qu’il faisait, d’expliquer la raison pour laquelle il le
faisait mais c’était son quotidien. Il se mit alors en route puis gare quelques
minutes plus tard devant la maison de la jeune femme. Cette dernière vient lui ouvrir le laissant
ainsi entrer dans sa demeure.
-
Bien
dormi mon ange ? demanda le jeune après avoir posé deux baisers chastes
sur ses joues
-
Oui,
on remercie Dieu. Et toi alors ?
-
Je
fais aller… j’aurais voulu avoir une discussion avec toi mais j’ai peur d’être
en retard. On déjeune à midi ?
-
De
toute façon je n’ai rien à faire de mes journées donc ça me va
-
Je
ne te comprends pas. La police, les enquêteurs de ce pays t’ont proposé du
boulot
-
Mais
je ne veux plus de ce cadre, répond-elle la mine boudeuse
-
Tu
peux toujours être dans ce métier sans tuer tu sais ?
-
La
paperasse tu veux dire. Non merci, ce n’est pas pour moi ça
-
Humm
ok. On en reparlera ce midi. D’ici là, pense y
-
Ok
-
Bon
je risque d’être en retard et surtout que mon PDG soit ton mari n’arrange en
rien les choses
-
Pas
drôle Henry
-
A
toute ma belle !
Aussitôt la
porte fermée, Daniella se laisse choir sur le canapé se demandant quoi faire ou
comment agir. Remettre de l’ordre dans sa vie, elle y pense bien sûr mais
comment ? Jamais l’homme qui était censé être son mari ne lui a laissé
croire que quelque chose était encore possible entre eux. Et si c’était le cas,
le voulait elle ? Avec toutes ces questions dans la tête, elle se dirigea
vers la cuisine pour faire son petit déjeuner.
Pendant ce temps, dans la maison d’Alémia,
Jason n’avait pas bougé d’un iota et en voyant son visage si dur, si nouveau
pour la jeune femme d’ailleurs, on dirait qu’il ne comptait pas bouger. Anne
voulut bien les laisser discuter mais c’était sans compter sur la jeune femme
qui la retient fermement.
-
Le
soleil va bientôt se lever et je dois me rendre au bureau alors tu peux me
laisser Jason ?
-
Je
ne compte pas bouger tant qu’on n’aura pas de discussion sérieuse
Alors
qu’elle s’apprêtait à répondre, la petite Mia fit son entrée puis après avoir
fait la bise matinale à sa mère sauta au cou de son père.
-
Maman,
on fait le petit déjeuner ensemble ?
-
Euh
oui ma puce. Tu veux manger quoi ?
-
Ah
non, aujourd’hui je ne mange rien si tu ne manges pas. Papa tu sais que maman
ne mange plus ? même les crêpes ou nos cookies, elle n’en prend plus.
Le visage de
Jason passa de la fille à la mère puis ce geste se répéta. Alémia pendant ce
temps jura en son for intérieur se demandant pourquoi as-t-il fallu que sa
fille l’ouvre. Ayant compris la tension qui régnait, Anne tendit les bras vers
la petite qui s’y jeta aussitôt.
-
Viens
ma puce, on ira faire ton petit déjeuner toi et moi
-
On
fait des crêpes pour maman aussi
-
Oui
ma chérie.
-
Super !!!
-
Que
te passe-t-il par la tête JHONSON ? Pourquoi refuses-tu de te
nourrir ?
-
Regardez-moi
celui-ci. Donc maintenant moi-même je me prive de nourriture par plaisir, c’est
ça ? que je suis en jeune et prière ou bien ?
-
Excuse-moi.
Tu as raison, ce n’est pas facile ni volontaire. Qui s’occupe de toi ?
-
Moi-même
monsieur je sais tout… tu as un mal avec cela ?
-
Mais
ce n’est pas normal que tu restes seule dans ton état Alémia
Alors
qu’elle se levait prête à planter Jason au beau milieu du salon, elle ressentit
un vertige puis ensuite perdit ses forces. A part les bras de Jason qu’elle
sentait la retenir, ce fut le trou noir.
Le jeune
homme conduisit aussi vite qu’il put la voiture d’Alémia avec elle, Anne et Mia
à l’arrière. Elle fut prise en charge aussitôt par les infirmiers, quant au
reste, ils étaient restés sans nouvelles. Une heure plus tard, une dame assez âgée
se présenta à eux en se présentant comme médecin gynéco ayant pris en charge
Alémia.
-
Vous
êtes donc de sa famille ?
-
Oui
docteur, répond Anne
-
Elle
va bien ma maman. Pas vrai papa ? demanda la petite fille
-
Ah
je vois, réplique le docteur. Monsieur, votre femme a fait une chute de tension
et cela est très grave dans son état. Il lui faut du repos et un suivi
régulier. Eviter lui le stress surtout. Une dernière chose, qu’elle se
nourrisse bien. Je vous prescrirai des vitamines pour cela Mr. Actuellement, ça
va bien. vous pouvez aller la voir
-
Merci
docteur
-
Je
vous en prie
Toute la
galerie se dirigea vers la chambre indiquée par le docteur. Alémia était
couchée sur le seul lit que possédait cette chambre et à son bras des
perfusions avaient laissé traces. Mia se
jeta sur sa maman en posant plein de questions à cette dernière puis quant à
Anne elle prit place sur la chaise tout près du lit. Jason était lui debout avec
une mâchoire bien serrée. Il lança à l’endroit de la patiente :
-
Comment
te sens-tu ?
-
Beaucoup
mieux
-
Ok.
J’ai appelé ta maman, elle est en route
-
Mais
elle risque de s’inquiéter. Pour qui te prends-tu à la fin ? en une
journée, tu décides de rentrer dans ma vie et de la diriger ?
pour le père de tes enfants, répond-il avant de commencer une conversation au téléphone
qui laissa tout le monde perplexe
Elles font
donc silence essayant sans doute de savoir de quoi parlait-il ?
-
Allo ?
comment vas-tu frérot ?
-
…
-
Pas
mal. Ça devient urgent mon affaire de déménagement, tu peux me trouver quelque
chose avant la fin de la journée ?
-
…
-
Tant
mieux, c’est sans doute trop grand pour trois, voire quatre personne mais je
prends. Je passe signer les papiers dans l’après midi
-
…
-
Merci
à toi. Passe bonne journée
Après avoir
raccroché, Jason pouvait deviner aux visages des filles dans la pièce la question
qui leur brulait les lèvres. Il les devança puis annonça :
-
Le
docteur te garde ici pour la journée, tu sortiras demain dans l’après-midi si
tout va bien. A ta sortie toi et Mia, vous venez avec moi
-
Non
mais KAYENDE tu n’as pas osé ? enceinte ne veut pas dire paralysé. J’ai
encore ma famille, mes amis…
-
Ils
ne mettront pas leur vie sur pose parce que madame est enceinte. Et si tu veux
savoir, ta mère est d’accord. Ce n’est pas le rôle de la famille mais celui du
père alors tant que tu porteras cet enfant c’est ton pied mon pied Alémia.
Alors qu’elle
s’apprêtait à répondre, Jason sortit de la pièce laissant rentrer ainsi sa
mère.
Comme convenue
pendant ce temps, Henry et Daniella se retrouvèrent pour le déjeuner. L’ambiance
était assez sympa et l’accueil chaleureuse. Ils se mirent à parler de tout et
de rien après avoir passé leur commande. Le repas se passe en silence puis à la
fin, leur dessert devant eux, la jeune femme osa donc poser la question :
-
Tu
m’avais dit qu’on serait là pour parler d’un sujet…
-
Oui,
excuse-moi. Tu sais Daniella, je ne t’ai rien caché à propos de mes sentiments
pour toi. Tu me plais beaucoup et j’aimerais aller loin avec toi, te découvrir…
mais cela n’est pas possible si nous sommes deux dans la course. Tu sais bien
qu’il va falloir que tu fasses un choix
-
Je
vois où tu veux en venir. Mais je ne sais quoi faire. Je suis perdue Henry
-
Alors
je te laisse le temps de te retrouver. Je vais m’éloigner quelque temps, non
par plaisir mais tu as besoin de réfléchir sans que rien ne t’influence…
-
Mais
Henry…
-
Non
ma belle, c’est pour ton bien et le mien également, dit-il en caressant ses
joues
-
Ok,
c’est compris
-
Mais
je ne serai jamais loin si tu as envie de parler ou un besoin urgent même si
pour ça je sais que ton Jay est là
-
Eh
ben, comme s’il avait encore mon temps lui
-
Ne
dis pas ça, tu sais qu’il a toujours eu le temps pour toi. Tu es la sœur que
nous n’avons jamais eu selon lui bien sur parce que moi j’en veux plus
-
Je
te promets d’y penser
-
Ok
ma puce
Dans la
maison AMENDA pendant ce temps, Darwin cassait et renversait tout sur son
passage. Personne n’osait l’approcher. Il hurlait à qui veut l’entendre le sort
de KAYENDE JASON tout en promettant de lui arracher Alémia qu’il considère
comme SA FEMME. Son père fit son entrée dans la maison une heure plus tard et
comme toujours, son cri l’arrêta net dans sa besogne.
-
Reprends-toi
Darwin. Mais que se passe-t-il ?
-
Tu
ne peux comprendre père
-
Explique
toujours
Il se mit
alors à narrer l’histoire à son père qui lui prêta une oreille plus qu’attentive.
A la fin de son récit, le père demanda donc à son fils :
-
Et
que comptes-tu faire mon fils ?
-
Le
tuer père, une morte très lente
-
D’après
ce que tu m’as dit, cet homme est entrainé. Si à lui seul il maitrise tes
gardes, je ne donne pas cher pour ta peau
-
Que
faire alors père ?
-
Tu
te rappelles de ma confrérie dont je t’ai parlé quand tu as commencé par prospérer?
-
Oui ?
-
Ces
genres de personnes, c’est par l’esprit qu’on les atteint. Rejoins-nous et tu
viendras à bout de cet ennemi
-
Je
suis prêt à tout pour cela alors je vous rejoins père
-
Bien
fils.
A SUIVRE…
Auteur :
j’espère que 2019 vous a changé hein… pas de lecteur fantôme. On aime et on
commente !!! bisous