21. Une nouvelle page

Write by Brenne-junella

Chapitre 21 : Une nouvelle page


*** khelissa***


Je suis à Abidjan depuis quelques jours et j’ai encore du mal à m’habituer, ça reste l’Afrique Central avec la même monnaie, encore heureuse qu’on parle français comme au Gabon quoique ce n’est pas pareille sans vouloir vexer les ivoiriens.

Mr Marcel est une personne plus que généreuse je m’entends bien avec lui mais moins bien avec sa nièce et l’autre.

J’ai finalement compris qu’il n’était pas gouverneur mais il fut vice gouverneur pendant quelques années et pour des raisons de santé il a pris sa retraite. On passe nos journées ensemble il me fait visiter la ville, il m’invite à de bons endroits et j’aime sa compagnie, c’est un homme qui force le respect et l’admiration, il me surnomme Élisa car sa femme s’appelait Élise et d’après lui on se ressemble.

Il m’a raconté qu’il avait été marié à une femme charmante autant à l’intérieur qu’à l’extérieur mais qu’elle est morte trop tôt par un cancer vu trop tard. Et depuis il n’a jamais voulu se remarier pour garder la mémoire de sa femme intacte dans son cœur, mais il a été sincère en m’avouant avoir eu quelques aventures sans lendemain avec des femmes connues, des mannequin et j’en passe, mais personne n’a su voler son cœur une nouvelle fois.


-Élisa tu n’es pas encore prête ? Jenny t’attend pourtant. Lance Marcel en me rejoignant à la cuisine


Je dois aller faire des courses avec Jenny et je sais qu’elle ne m'apprécie pas trop et je déteste les hypocrites.


-Marcel, je n’ai pas trop envie de sortir. Je n’ai pas envie d’embêter Jenny

-Mais non elle le fait avec plaisir

-Soyons sincères, elle le fait parce que tu as insisté et elle veut te faire plaisir

-Élisa (posant sa main sur la mienne) comment veux-tu que vous vous entendiez si tu ne fais pas d’efforts ?

-D’accord c’est bien pour vous que je le fais. Dis-je en me levant de la chaise


Il me remercie avant de prendre ma main et me tirer jusqu’à l’entrée où m’attend Jenny. On se salue brièvement, pendant qu’elle échange avec son oncle je l’attends près de sa voiture. Une fois leur discussion finie on démarre


-Alors khelissa (elle insiste sur chaque syllabes) comment trouves-tu notre ville ?

-Assez belle, mais je préfère mon pays

-Normale, je préfère moi aussi le mien à un autre

-Hum. Fais-je du bout des lèvres.


Elle n’insiste pas plus, après quelques minutes de conduite elle gare devant un grand magasin elle descend donc je l’imite, l’intérieur est grand et très beau il y a de beaux vêtements, sacs à main, chaussures et accessoires. Ça sent le luxe tout ça et ce n’est pas mon monde


-C’est beau n’est-ce pas ? demande Jenny 

-Oui et très chère c’est sur

-Tu n’as pas à te plaindre c’est mon oncle qui dépense. Fait-elle en me devançant


Je la suis, elle me fait visiter et m’oriente sur le choix des vêtements. Une vendeuse est avec nous et prends note de chacune de nos commandes, bien sûr je ne prends que ce qui est simple et le moins chère possible il ne faudrait pas abuser de la gentillesse n’en plus.

Je vais à la cabine d’essayage pour essayer mes vêtements et en ressortant je ne vois Jenny nulle part, je tique et me mets à sa recherche dans tous le magasin mais aucune trace. J’arrête une vendeuse


-Svp, vous n’avez pas vu la fille qui était avec moi ?

-La nièce de Monsieur KOSSOU ?

-Oui

-Elle est partie madame

-Comment ça parti ? et moi je rentre comment ?

-… (elle me regarde l’air de ne pas comprendre)

La sorcière ! Si je la vois je vais lui dire ce que je pense d’elle

-Vous comptez acheter la robe ?


Mon regard glisse sur la robe et je me souviens que je suis pied nu, que j’ai laissé mes affaires avec elle et je suis bien bête


-C’est que non, je ne vais pas l’acheter et… euh en faite, elle avait mes vêtements et elle est partie avec 

-Eh bien madame, je ne peux pas vous aider soit vous achetez la robe soit vous l’enlevez.

Dans quelle merde m’a-t-elle mise cette sorcière ?

-Svp madame, je ne suis même pas d’ici, Mr Marcel avait demandé à sa nièce de m’accompagner faire des courses et…

-Mademoiselle a payé cette robe avant de s’en aller donc vous pouvez la garder sur vous. Annonce une autre vendeuse qui nous rejoint

-Et mes affaires ?

-Pour ça je ne sais rien.


Je bouillonne de rage, je ne sais pas où je suis, je n’ai pas de quoi appeler Mr Marcel ni de quoi rentrer. J’ai demandé aux vendeuses de m’aider à trouver le chemin elles ont bien voulu m’expliquer  mais leurs quartiers ont de ses noms qui peuvent te briser la langue.

Une s’est montré aimable et ma donner des babouches me voila en train de marcher en ville, en plein soleil avec une robe à paillette rouge et des sans confiance. Il faut voir les regards curieux mais surtout moqueur.

J’ai essayé de faire de l’auto-stop mais soyons sérieux ça ne marche que dans les films ou que chez les blancs, qu’elle africain accepterait de faire monter une inconnu dans sa voiture surtout avec cet accoutrement d’ne femme qui vient de s’échapper de Melen (hôpital psychiatrique de Libreville).

Je marche depuis un moment et je commence à me fatiguer, je demande mon chemin et les gens sont bien aimables et me l’indique à chaque fois. 

J’entends un klaxon derrière moi je l’ignore mais la personne est insistante, alors que je veux lui faire face pour passer mes nerfs sur lui je reconnais le conducteur qui est Raph, l’avocat de Mr Marcel enfin le fils de son ami.

Sur le coup je suis bien soulagée et heureuse de le voir. Une fois à mon niveau il baisse la vitre 


-Qu’es ce que tu fais là ? (regardant mes vetements) et cette tenue ?

-Un sale coup de ta copine


Il plisse les yeux, il croit que je n’ai pas remarqué qu’ils sont ensemble ? Le seul qui est aveugle c’est bien Mr Marcel, depuis mon arrivée je sais qu’ils se voient en cachette je me demande d’ailleurs pourquoi s’ils s’aiment autant se mettre ensemble et que ça soit visible


-Jenny ? qu’est ce qu’elle a fait ?

-Pas envie d’en parler tu peux me raccompagner au manoir stp

-Montes. 


Je contourne la voiture et prends place, comme c’est bon de sentir l’air frais de la climatisation et surtout être à l’ombre dans une belle voiture qui sent très bon.


-Tu m’explique ? relance t-il 

-Tu n’auras qu’à lui demander toi-même ce qui est sûr elle va me sentir


Il n’insiste pas plus et roule en silence pendant que je contiens ma rage. Une fois au manoir je descends rapidement en oubliant de dire merci, 


-JENNY ! JENNY ! viens qu’on s’explique tout de suite.

-Hé tu n’es pas dans ta forêt de macaques alors tu baisse le son stp. Réplique t-elle en descendant les marches 


Je la regarde descendre avec toute la fierté et une fois à mon niveau j’hésite entre la gifler ou tirer sur son tissage


-Pourquoi tu cries mon nom ?

-Ça t’a plu ? tu as aimé te foutre de moi ? enchaine-je calmement

-(me regardant de haut en bas) oui, j’ai aimé ma blague

-Alors ris ! ris bien parce que ça tu vas…

-Tu vas me faire quoi ? le dire à mon oncle ?

-Non, je n’ai pas des réflexions de gamines comme toi

-Écoutez qui parle ! saches que a liaison avec mon oncle ne va pas mettre long feu (croissant ses bras et se rapprochant de moi) profites bien du peu de temps qu’il te reste car je vais te faire retourner dans ta forêt équatoriale.


Je souris légèrement avant de la laisser, inutile de beaucoup parler avec elle, ça se voit qu’on n’est pas du même niveau le sien est encore trop primaire.


*** Jules-Yoann ***


Quelques jours que je m’intégrer la nouvelle de la grossesse de Luce et je n’arrive toujours pas à le croire, j’ai des petits doutes sur ma paternité mais je refuse de croire que je ne connaissais pas assez Luce pour faire d’elle ma femme.

La Luce que j’ai devant moi une femme manipulatrice, pourrait-elle me mentir sur sa grossesse ou pire serait-ce l’enfant de quelqu’un d’autre ?

Tellement de questions me persécutent depuis ces derniers jours, j’ai donc décidé de l’emmener faire l’échographie, elle n’a pas refusé et m’a suivi sans faire d’histoire


-Voilà le bébé, il est encore tout petit et presqu’invisible

-Combien de semaine Jérémie ?

-Je dirais que la date de conception remonte à deux semaines

-Est-il possible de faire un test de paternité ?

-Un test ? répète Luce choquée

-Oui, je veux être sur d’être le papa

-Euh, Jules faire un test si tôt c’est risqué pour le bébé et la maman la grossesse peut se compliquer, le mieux c’est d’attendre la naissance du bébé et là faire ce test

-Il n’y a vraiment pas de moyens ?

-Je ne te laisserais pas faire Jules-Yoann, je ne t’ai obligé à rien ! si tu penses que cet enfant n’est pas le tien prends la porte. Je n’en voulais pas donc je peux toujours m’en débarrasser. S’énerve Luce

-Luce stp calmes toi, dans ton état ce n’est pas bien (à moi) frérot je ne connais pas votre problème mais si cet enfant est bien le tien ne risque pas de le perdre, la grossesse est une phase très complexe et stresser la mère c’est stresser l’enfant ils sont liés et ça peut conduire à une fausse couche.


Je le regarde puis je baisse mes yeux sur Luce, j’ai des doutes mais ne suis sûr de rien, cette enfant peut être le mien et je ne veux pas le perdre pour rien au monde


Je raccompagne Luce jusqu’à son appartement alors qu’elle veut descendre je l’arrête


-Attends, je veux que tu réaménage avec moi, je ne veux pas que quelque chose arrive à cet enfant du moins tant qu’il y a une chance qu’il soit de moi. Et vois-tu je ne te fais pas confiance alors je veux garder un œil sur toi.


Elle ne dit rien et me regarde avec dédain avant de pousser un juron et descendre.

Je sais assumer chacun des actes que je pose.


*** Fifame ***


-Bonne nuit ma princesse. Chuchote-je en lui faisant un bisou


Je me lève et marche jusqu’à la porte lentement, j’éteins la lumière et ferme doucement la porte.


-Ce n’est pas trop tôt !

Je sursaute et me tourne pour croiser le regard amusé de Monsieur Gabriel

-Pardon, ça fait 30 minutes que j’attends que tu sortes

-Monsieur… euh…

-(avec un accent anglophone) Gab !

-Quoi ?

-Appelles moi Gab ! fait-il en se rapprochant

-Non ce n’est pas bien. Dis-je en reculant

-Fifame aurais-tu peur de moi ?

-Non, juste que j’essaye d’être celle qui réfléchis

-Comment puis-je encore réfléchir alors que tes formes me déconcentrent

-Vous avez bu ?

-Un peu (saisissant mon bras) mais j’ai besoin d’autre chose

-(tirant sur son bras) faites pas ça svp

-(se collant à moi) Tu sais que tu me rends fou de désir


Je ne le reconnais plus, depuis l’autre fois je le vois changé il me regarde comme si j’étais nu et souvent me caresse discrètement quand les enfants ne prêtent pas attention. Quand je fais la cuisine il lui arrive de se coller un peu trop à moi prétextant tout genre d’excuses.

Il me déstabilise vraiment, je sais que si je ne fuis pas tout de suite et vite je vais fondre devant lui.

Il m’attire violemment à lui et m’embrasse je n’y réponds pas alors il mordille ma lèvre pou m’obliger à ouvrir les lèvres il approfondit le baiser, c’est tellement exquis que j’y réponds et me laisse emporter par le désir.

Je me sens soulever donc j’enroule mes jambes autour de sa taille et garde les yeux fermés jusqu’à ce que je sente mon dos contre la mousse douce du lit…


….


Je sens des chatouilles sur mon visage, j’ouvre doucement les yeux et croisse son regard j’ai tout de suite honte et me redresse de suite

-Qu’est ce qu’il y a ? Il est trop tard pour avoir honte

-Mr Gabriel on…

-Gab !

-On ne peut pas, entre nous ça ne peut pas marcher

-Pourquoi ? parce que tu le dis ?

-Vous êtes mon patron

-Shut (m’attirant à lui) je ne sais pas si ce que je ressens c’est de l’amour c’est un peu trop tôt pour le dire mais je veux qu’il y ait quelque chose entre nous, plus que du sexe


Je lève mes yeux vers les siens et je me laisse aller devant son regard sincère, il a été blessé j’ai été blessé humiliée et trahie mais j’ai besoin de me sentir aimer je veux bien croire que l’amour je peux moi aussi le vivre pour de vrai…


*** 6 mois plus tard***


*** khelissa***


-Monsieur Raphael, votre rendez-vous de 10 heures est là. Annonce-je

-Bien Khelissa, rappelles Monsieur Dagnogo et demandes lui de se présenter demain, as-tu appeler la boutique pour qu’ils me livrent mon smoking ?

-Pour la boutique oui est-ce tout ?

-Oui, tu peux disposer


Je souffle soulagée et sors de son bureau.


Ça fait 5 mois que je bosse avec Raphael dans son cabinet d’avocat en tant qu’assistante et si je n’avais pas autant l’envie de bosser j’aurai baissé les bras depuis tellement c’est pénible de jouer à la fis le rôle de secrétaire et coursière à la fois. 

Des fois j’ai l’impression qu’il me donne tous ce travail exprès sur la demande de jenny.

Quoi qu’il en soit je le fais avec amour, je suis très reconnaissante à Marcel pour cette opportunité.

Je suis dans cette petite boxe qui me sert de bureau, je range les dossiers qui trainent quand je vois Jenny passer devant moi et se diriger dans le bureau de Raphael, pff !

Depuis notre dispute on ne se parle plus au moins elle ne fait plus semblant c’est déjà ça. Quelques minutes après la porte du bureau s’ouvre sur jenny suivi par Raph.


-Khelissa, je sors, annule le rendez-vous de 10h et celui de 12h ! invente une excuse et trouve un jour dans l’agenda pour les caler

-Hein ? mais Monsieur…

-Tu ose contredire ton patron ? dit jenny

-Il n’est pas mon patron, juste mon supérieur

-C’est pareille tu…

-Jenny allons-y stp. Khelissa fais juste ce que je te dis.

Il la prend par la taille et la tire avec lui. Ces deux là m’énervent ! Quelle excuse il veut que je trouve.


***


Je me laisse tomber comme un sac de farine sur le sofa l tête dans les cousins je ferme les yeux pour souffler un peu


-Élisa ? tu te sens mal ?

Je me redresse et fais face à Marcel

-Je suis plus que fatiguée !

-Longue journée

-Oui, être assistante est bien trop pénible

-Il le faut pour que tu apprennes vite

-Je ne sais pas si je vais y arriver

-Je vais te donner mon secret pour souffler après une longue journée. (me tendant sa main) tu vas adorer


Je pose ma main dans la sienne et me laisses entrainer jusqu’à l’étage, il nous emmène dans ma chambre jusqu’à la salle de bain et me fais couler un bain je reste debout à le regarder faire, il y met plain de truc ça sent bon


-Prends un long bain, je demande à ce qu’on t’apporte un plat puis dors un peu. Tu dois être resplendissante pour la soirée de ce soir

-Comment ça ?

Tu seras ma cavalière, je veux en faire des jaloux

-Mais c’est Jenny qui

-Elle sera aux bras de Raph

-C’est une soirée de la haute je ne sais pas si je serais à la hauteur

-Bien sûr que si, au début je ne m’y sentais pas à l’aise mai je me suis habitué

-Marcel …

-Comme ça résonne bien dans ta bouche, j’aime t’entendre m’appeler ainsi. Ça montre qu’on a franchit une étape tout les deux. prends ton bain 


Je le regarde sortir, je vais fermer la porte et quitte mon ensemble tailleur, je me dénude et glisse dans la belle grande baignoire comme c’est relaxant ! Je cale ma tête et savoure

Après le bain j’ai mangé puis j’ai fait une sieste à mon réveil il y’avait un grand paquet sur le lit, je l’ouvre bien curieuse et je suis bluffé devant les escarpins c’est jolie un peu trop bling bling mais jolie. A présent je sais marcher avec des talons, quand je déballe le papier mes yeux brillent devant la beauté de la robe !

Je suis encore sous le charme quand j’entends frapper, je vais ouvrir et suis poussé à l’intérieur par trois femmes qui entent et s’installent


-Khelissa on a deux heures pour te rendre belle donc on doit faire vite. Lance une en m’installant devant le miroir


Je ne comprends rien mis me laisses faire devant leur mains expertes. Après un long moment de maquillage, coiffure et soin des ongles elles me laissent me changer, je porte la robe et je me sens juste fab !

À me regarder au miroir je suis belle et élégante, on aurait dit l’une de ses bourgeoise que dirait Fifa en me voyant ainsi et Zita ?

J’ai une pensée pour maman, elle aurait été fière de me voir ainsi et Dounia aurait été jalouse que je lui dépasse. J’ai envie de pleurer mais je renvoie vite ces larmes, je ne dois pas me laisser aller

Je fais des selfies que je leur enverrai plus tard. On frappe à nouveau je vais ouvrir, c’est Marcel, il me regarde intensément sans rien dire, il est beau dans son smoking 


-C’est trop ?

-Non ! c’est parfait ! tu es très belle Élisa

-Marcel je vais rougir

-Non, (me tendant son bras) veux-tu bien te donner la peine ?


Je glisse mon bras sous le sien et le suis jusqu’en bas où nous attendait Jenny et Raphael, ils sont tout eu beaux dans leur tenues, je remarque le regard haineux que me lance jenny mais je m’en préoccupe pas et souris 


-Qu’en penses-tu Raphael je serais envier ce soir ?

-Avec ces deux charmantes femmes, sans aucun doute


Dehors c’est une belle limousine qui nous attend on n’y monte et je profite de cet instant unique. Je remarque les regards de Jenny et je lui souris de temps en temps, elle doit être jalouse


Une fois à la soirée, je suis bien mal aise ce n’est as mon monde je suis accroché au bras de Marcel qui me présente à tout le monde comme une amie et je reçois beaucoup de compliments. 

Je m’excuse et vais aux toilettes, une fois le chemin indiqué j’y vais faire mon besoin. J’entends des voix qui se rapprochent, deux femmes qui rigolent


-Ton oncle ne se gène pas jenny !

-Oui, cette fille pourrait très bien être sa fille

-Les filles mon oncle s’amuse juste, cette fille est une profiteuse elle a essayé de faire du charme à Raphael heureusement qu’il m’aime et la envoyé balader et à présent elle se colle à mon oncle


Je rigole, j’ouvre la porte et sors, je m’avance sous leur regard honteux et me lave les mains, je m’essuie avec le papier mouchoirs et les dépasse puis non je reviens sur mes pas


-la soirée se passe bien pour vous mes dames ? entame-je

-…

Elles se regardent gênée, jenny me fixe avec dédain

-Jenny tu n’as pas mieux à faire que de raconter des mensonges ! contrairement à toi je ne mendierais pas de l’amour auprès d’un homme j’ai bien trop d’estime pour ma personne. Si ton Raphael t’aimait et te respectait il aurait officialisé votre aventure.

Elle ouvre grand ses yeux alors je poursuis toujours si calmement 

-Ton oncle est un homme charmant, généreux il a une chose qui m’attire en lui et toute femmes aimerait avoir un homme comme lui dans leur vie il sait respecter une femme et lui donner de la valeur, chose que tous ne savent pas.


Je les plante pour regagner notre table, je reprends ma place auprès de Marcel, la soirée est ennuyante vraiment un truc de riche ! 

Jenny nous a rejoint et tire sa longue bouche mais je m’en fous, je discute avec Marcel et ris à ces plaisanterie, il réussi à me faire passer une belle soirée.


***


-Je te laisse ma belle Cendrillon avant que minuit ne sonne et que le charme soit romu et que tout redevienne comme avant. Fait Marcel en m’ouvrant la porte de ma chambre

-Ah si je suis Cendrillon tu es mon prince ?

-J’aimerais être ton prince si tu le veux bien.


Je le regarde et je lis du sérieux dans son regard

-Merci pour la soirée Marcel

-Merci à toi de m’avoir suivi ici et de me rendre si heureux, tu es un cadeau du ciel

-N’exagères rien stp, je te dois tellement Marcel, tu m’as donné une chance de partir à zéro et pour ça (prenant s main dans la mienne) je te serais toujours reconnaissante

-Je veux que tu ne me voies plus comme cet homme qui t’a aidé mais comme un homme qui tient à toi

Je le regarde sans comprendre, enfin je ne veux pas comprendre ce qu’il essaye de me dire.

Je veux répondre mais il me fait signe de me taire

-Ne nous pressons pas, laisses moi te faire la cour et gagner une place dans ton cœur.


Il me fait un bisou sur la joue avant de me laisser devant ma chambre…


*** Fifame ***


Avec Gab (il aime tellement quand je l’appelle ainsi) tout se passe bien. Au début je ne voulais pas qu’on l’annonce aux enfants par peur qu’ils ne comprennent pas et se disent que je veux prendre la place de leur mère surtout pour Edan, mais quand Gab leur a expliqué ils étaient heureux d’avoir une nouvelle maman.


Je les aime comme les miens, je suis à la cuisine à faire le repas de midi quand j’entends du bruit au salon, je sais que c’est Gab qui rentre il m’a dit avoir une course à faire avant de s’en aller. Il retourne en mer, à présent qu’on forme un couple je ne ressentirais plus son absence de la même façon

Je m’essuie les mains avec le torchon puis regagne le salon mais je marque un temps d’arrêt devant Gab et Youssef


-Fi, je te présente votre chauffeur

Mon regard croisse celui de Youssef, il est tout aussi surpris que moi mais il semble mal aise

-C’est quoi déjà votre prénom ?  questionne Gab

-Youssef 

-Oui Youssef, voici Fifame c’est la femme de la maison donc votre patronne


Avec Youssef on se regarde, mon cœur s’emballe toujours autant en sa présence. Je pensais l’avoir oublié mais je me rends compte que non je l’ai encore dans la peau…

Elónga ya bolingo