3. Une porte de sortie
Write by Brenne-junella
3.
*** Malaika***
Je me sens faible, j’ai la gorge toute sèche, mon Dieu c’est encore quoi cette épreuve que tu me fais traverser ?
Pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur ce malade mental ? Et Issama ? Déborah ? Est ce qu’au moins quelqu’un me cherche ?
Je ne sais pas depuis combien de jours je suis enfermée ici, je ne sais pas si dehors il fait jour ou nuit. Je suis plongée dans le noir total, ces malades ont retiré la lampe qui éclairait la pièce, je suis à deux doigt de perdre la tête. Il y’a longtemps que j’ai arrêté d’avoir faim
La seule chose que veut cet homme c’est me voir à ses pieds pour le supplier mais je ne le ferais jamais, il peut me laisser mourir de faim ou de soif si c’est ainsi que je dois mourir je l’accepte.
***
Je sens une brûlure sur mon visage, quand je reprends peu à peu mes esprits j’ouvre les yeux puis les refermes très vite la lumière est bien trop forte pour mes yeux, je réessaye une nouvelle fois mais je suis contrainte de plisser mes yeux.
Après quelques temps je finis par m’habituer à la lumière, je me redresse mais me rallonge aussi vite car je suis prise d’un vertige insoutenable. Je regarde autour de moi, je pense d’abord être de retour dans ma chambre mais je me rends vite compte que je suis toujours maintenue prisonnière dans cette chambre
Elle est différente, je remarque une armoire contre le mur à ma gauche et la pièce est éclairé ils ont remis l’ampoule, je suis allongée sur un lit complet, ils ont remplacé le vieux matelas par un vrai lit douillet.
Je me redresse une nouvelle fois en faisant abstraction de mon mal aise, je pose les pieds par terre et découvre avec effroi que mes vêtements ont été changés. Quelqu’un m’a dénudé pour ensuite me changer.
Alors que j’essaye de comprendre, le bruit de la serrure mets fin à mon questionnement, la porte s’ouvre sur une femme âgée. Elle avance en boitant un peu
Bonjour, tu es enfin réveillée. Entame t-elle en entrant
Bonjour
Elle avait un plateau dans ses mains et se rapproche pour le poser sur le lit, j’y jette un coup d’œil dessus il y’a des choses très appétissantes ainsi qu’un jus de fruit. C’est bien alléchant tout ça mais je me méfie
J’ai dormi combien de temps ?
Très longtemps, j’ai dû demander de l’aide pour t’installer sur le lit
Qui est ce qui m’a retiré mes vêtements ?
Rassures-toi c’est moi
Me voilà rassurée. Elle s’assoit près de moi sur le lit, je pose mes yeux sur elle et me pose pleins de questions
Vous travaillez ici ?
Oui
Vous pouvez m’aidez à m’échapper ?
...
Votre patron est un malade, svp aidez-moi
Si j’essaye de t’aider il te tue moi avec
Il vous arrive de sortir ? où est ce que nous sommes ?
Ici personne ne sors, pas même les employés
Il m’a enlevé, je ne peux pas rester les bras croisés ici, il faut que je trouve un moyen
« elle est réveillée ! ». lance mon ravisseur en entrant
Aussitôt la dame se lève et se tient debout derrière ce malade et ses deux hommes. Je le fixe sans cligner des yeux il se rapproche
Je suis venu voir si tu n’as besoin de rien
J’ai besoin de rentrer chez moi
Ça ce n’est pas possible.
Vous savez que vous êtes un malade ?
Il se penche un peu, son visage est près du mien, je peux admirer de plus près ses lèvres roses, je peux sentir ce mélange enivrant de son eau de colonne et de l‘alcool
Ce n’est pas beau quand de telles bêtises sortent d’une aussi belle bouche
À cet instant je suis prise d’une montée de rébellion, je tourne ma langue dans ma bouche, une fois que je produis une bonne quantité de salive je l’envoie sur son visage. Il ferme ses yeux se redresse et recule, j’ai à peine le temps de me féliciter pour mon acte que je me sens agrippée et jeter par terre juste à ses pieds. L’un de ses hommes m’empoigne les cheveux et tire dessus, ma tête est tiré en arrière, je grimace de douleur
Il tient un mouchoir en main et a le visage déformé par la colère, il fait signe à son autre gorille, je le vois s’avancer et avant que je ne comprenne quoique ce soit je sens un coup de pieds s’abattre sur mon ventre, je pousse un gémissement de douleur tellement il y va avec une rage inouïe.
Je sens un deuxième puis un troisième, je me retrouve allongée par terre me tenant le ventre comme pour atténuer la vive douleur que je ressens à l’instant. Il affiche un air de satisfaction, je refuse qu’il se réjouisse face à mon impuissance
Tu as besoin de tes gorilles pour te sentir homme ?
Je ne me salis jamais les mains. Réplique t-il
Tu n’es qu’un lâche !
Il claque des doigts et ses gorilles me relèvent, je lui fais face il tend sa main et agrippe mon cou sans pour autant exercer une forte pression
J’ai bien envie de te faire mienne pour te faire ravaler ta fierté
Il n’y a qu’en me violant que vous pourrez obtenir quelque chose de moi
Te violer ? non, je le ferais avec ton consentement
Jamais ! je préfère mourir que de consentir à coucher avec vous
Tu es une belle tigresse, les femmes avec du caractère m’excitent.
...
Je te promets que je vais te posséder, je vais te monter combien de fois je suis un homme.
Il rapproche son visage du mien et s’empare de mes lèvres, sur le coup je suis surprise et dégoutée alors je prends sa lèvre inferieur entre mes dents et serre tellement fort jusqu’à ce que je ressente un coup contre mon dos.
Je le libère, il a la lèvre déchiré. Il passe sa langue dessus et me sourit avec son même sourire avant de faire mine de sortir, il s’arrête devant la porte et sans se retourner il ajoute :
Je compte tenir cette nouvelle promesse.
Quand ils s’en vont, la dame court m’aider à m’asseoir sur le lit, je l’avais oublié.
Pourquoi le tiens-tu tête de la sorte ?
Je ne compte (grimaçant de douleurs) pas le laisser avoir le dessus
Il peut en finir avec toi en une seconde
Qu’il le fasse donc, je sais que je vais trouver un moyen de m’échapper
...
Elle pose un regard plein de tendresse sur moi, me rappelant ma mère. Elle n’ajoute rien et m’aide à retirer ma robe pour examiner mon corps, j’ai des bleus sur le ventre ses hommes ne m’on pas raté mais je ne regrette pas mon acte, Je prends un plaisir intense à le mettre en colère
Tu devrais manger et te reposer, je viendrais avec de la pommade et des antidouleur pour tes bleus. Dit-elle en voulant s’en aller
Merci madame
Appelles-moi Sephora, il y a longtemps que personne ne m’a appelé madame.
Merci maman Sephora
Elle sourit avant de frapper deux coups à la porte pour qu’on l’ouvre, c’est à cet instant que je me rends compte qu’un homme se tient devant la porte pour me surveiller
****
Je me demande quel genre d’éducation il a eut, quels genre de parents il a ?
Monsieur, n’a pas toujours été aussi méchant, je suis convaincu qu’au fond de lui il a une part de bonté
Une part de bonté ? c’est un monstre
Ne le juge pas sans connaitre son histoire
Et toi tu connais son histoire peut-être
Oui, je travaille ici depuis que j’ai 12 ans
12 ans ?
Oui, je suis arrivé ici avec ma mère, je l’aidais dans ses tâches puis je me suis habitués aux patrons je suis resté, j’ai vu bien des choses toutes ses années
Ah bon ?
Oui, si le jeune patron est aussi monstrueux c’est bien la faute de son père, dans le fond il n’est qu’une copie de son père
Il est où son père ?
Il est loin, Dieu merci car il est bien plus cruel
Et sa mère ?
Elle n’est plus depuis longtemps.
Comment a-t-elle pu se mettre avec un homme aussi cruel que tu le dis
Avant les choses étaient bien plus belles.
J’aimerais en savoir un peu plus
Je veux bien te raconter toute l’histoire
La porte s’ouvrit d’un geste brusque, laissant apparaitre l’un des hommes de ce bourreau
Hé la vielle il est l’heure de partir. Crie t-il
Sephora rassemble ses effets et me sourit avant de disparaitre par la porte, j’entends le verrou, je me lève faisant abstraction de la douleur et vais dans la petite pièce qui sert de douche et toilette. Je retire mes vêtements pour prendre une douche.
L’eau froide sur mon cœur douloureux me procure un bien fou, debout sous le jet d’eau froide je me laisse emporter par mes souvenirs.
*** Corbeau***
Je pénètre nerveusement dans ma chambre, je m’installe dans l’un des fauteuils après avoir envoyé ma veste de l’autre côté de la pièce et sors de ma poche un sachet contenant de la poudre blanche. Je ne suis pas un enfant de cœur, je ne l’ai jamais été
Je renverse le tout sur le petit plateau plaqué argent et me penche, je bloque une de mes narines d’un doigt et j’inspire la ligne de poudre blanche avant de me laisser tomber sur mon siège en fermant les yeux.
Je suis amusé par ce petit bout de femme rebelle. À l’accoutumée les femmes se soumettent instinctivement à moi, elle n’avait pas fait exception à la règle.
Je chasse vite cette pensée d’elle et renifle une dernière fois avant de me lever et me laisser tomber de tout mon poids sur le lit, je ferme les yeux et savoure ce sentiment de paix intérieure.
« Pourquoi tu es dans cet état ? »
J’ouvre les yeux et la vois allongée près de moi, elle est sur le côté et me fixe de ses beaux yeux en amande, ses mêmes yeux qui m’ont séduit dès que je l’ai vu
Assy ? tu es là ? demande-je en me jetant sur elle
J’ai toujours été là avec toi
Tu m’as laissé tu es parti, alors que tu avais promis
Je pose ma tête sur sa poitrine tel un enfant sur le sein de sa mère, elle m’entoure ses bras et me caresse doucement le dos. Ce geste m’a toujours apaisé.
Pardonne-moi de ne pas avoir été là ce jour... je t’aurais sauvé
Je me redresse pour la voir encore une fois mais elle a disparu elle n’est plus là, je cherche dans toute la pièce mais je suis seul dans cet immense chambre, ce n’était qu’un rêve éveillé.
Elle n’est plus là, elle est morte !
Je sors du lit, j’ai besoin de décompresser, une bonne partie de baise me remettra les idées en place. Je prends ma veste sur mon passage et sors de la chambre.
***
La boite est presque vide, normale elle est fréquenté que par des personnes très privilégiés, cet endroit est peu connu.
Je me dirige dans mon bureau où j’y trouve mon second assis derrière l’imposant bureau à ma vue il se lève, je le remplace naturellement
Comment fonctionne le bordel ? interroge-je une fois assis
Bien Corbeau on a deux nouvelles filles
Où sont-elles ?
Il disparait de ma vue, je tourne dans mon siège puis me lève d’un bond pour me diriger vers le bar et ainsi prendre un verre de whisky que je vide d’une traite, je veux prendre un deuxième quand mon second réapparait avec deux filles en nuisettes très sexy
Je pose mon verre et m’avance vers ces deux belles créatures, au corps de rêve. Je suis face à elles, elles baissent instinctivement leur yeux, avec ma main je relève le visage de celle que je trouve plus bandante.
Je lui trouve un air de ressemblance avec la petite villageoise rebelle.
J’ai envie que vous vous occupez de moi ce soir, je veux voir ce que vous savez faire. Dis-je en baladant mon doigt sur sa bouche
La salope me fixe intensément d’un regard aguicheur, mon second vide les lieux en silence. J’empoigne les fesses de la plus bandante et enfoui mon visage dans son cou, l’autre en profite pour parcourir mon corps de ses doigts fins.
Je la lâche un moment et reprend mon siège initial, je ne la quitte pas du regard. Et lui fait signe de s’approcher elle s’exécute en se trémoussant et se met en califourchon sur moi pendant que l’autre se met derrière et me procure un massage exquis
Je commence par l’embrasser toute en malaxant sa généreuse poitrine, je sens sa peau se coller contre la mienne malgré nos tissus respectifs, en peu de temps elle retire comme une grande sa nuisette ainsi que ce bout de tissu qui ne cachait rien de sa nudité.
Ma langue lape avidement sa peau nue et sensible, elle frisonne sous les caresses de cette dernière mon membre commence à se sentir à l’étroit, je la fixe et cligne deux fois des yeux avant de réaliser que mes yeux me renvoient l’image de la villageoise rebelle, elle est toute nue en califourchon devant moi.
J’empoigne ferment sa tignasse dans mes mains et rapproche sa bouche de la mienne.
Suce-moi lui ordonne-je
Elle me sourit avant de se pincer la lèvre inferieur avant de descendre et défère la boucle de ma ceinture sans me quitter des yeux, la salope sait m’exciter. Je grogne quand sa bouche pulpeuse et ses mains froides encerclèrent mon érection.
J’ordonne à l’autre de s’asseoir sur la table ce qu’elle fait, avec mes mains j’écarte ses jambes, la coquine n’a aucun dessous elle me donne une vue sur son entrejambe lisse. J’attrape ses hanches avant de placer son intimité juste sous ma bouche, son sexe rentre en contact avec ma langue que je tire déjà.
...
*** Malaika ***
Je suis allongée sans pour autant dormir, dans d’autres circonstances j’aurais profité de ce moment de répits, tout est bien silencieux autour de moi. La serrure se fait entendre je me redresse aussitôt
Séphora fait son entrée, elle semble embêtée.
Malaika, lèves-toi
Qu’est ce qu’i y a ?
Si tu veux t’échapper c’est maintenant
Comment ?
Corbeau est parti et ses hommes sans pas vigilant dépêchons-nous
Je me lève et constitue son ombre, elle ouvre la porte, on s’avance doucement dans l’obscurité, il y’ a un grand couloir qu’on suit rapidement, je suis très angoissée, je comprends que nous sommes au sous sol.
J’ai du mal à réaliser ce qui se passe, devant nous se dresse une grande porte, Sephora prends le trousseau de clés qu’elle avait et cherche la bonne clé, tout comme moi elle aussi est anxieuse.
Elle ouvre la porte, l’air frais me frape en plein visage et me procure un bien fou, dehors il fait nuit je constate que nous sommes dans une grande villa car la distance jusqu’au portail est grande, plus en avance plus la facilité avec laquelle je m’échappé me semble irréaliste, je suis sûre que ce corbeau doit avoir plusieurs hommes de mains mais je n’ai pas vu l’hombre d’un chat et les alentours sont silencieux.
Je vois le portail de loin, avec sephora nous longeons le mur, une fois devant cette immense barrière de fer Sephora s’arrête, je l’imite
Je m’arrête ici
Comment ça, tu es sûr de ne pas avoir de problème ?
Non, ils ne sauront pas que c’est moi qui tai aidé, mais stp promets-moi que tu iras loin et qu’ils ne te ramèneront pas ici
Je prends sa main dans la mienne
Merci infiniment maman Sephora
Maintenant vas-y (sortant des billets de sa poche) prends ça pour ton transport et fais attention à toi
Je veux réfuser mais, à cette heure je ne peux pas rentrer à pieds et je ne sais même pas où je suis. Je prends les billets et cours vers la sortie avant de sortir je lui lance un dernier regard...