31. Passer à l'acte 2

Write by Brenne-junella

Chapitre 31 : Passer à l’acte 2


*** Charles***


J’avais déjà un plan en tête alors je le mis en marche.


-Allo, vous avez bel et bien livré le paquet ?


-Oui monsieur Wora


-Bien, parfait


Je raccrochais plus qu’heureux pour la suite, trois s’étaient écoulés depuis que Khelissa m’avait clairement exprimé sa haine pour ma mère et moi, haine tout à fait justifiée.


Autre chose me préoccupais, mon fils !


Il fallait que je discute avec Zita qu’on puisse mettre nos différents de côté pour notre fils étant donné qu’il sera bientôt avec nous. C’est un grand garçon déjà, il est habitué à ceux qu’il appelle papa et maman, pauvre petit il n’a pas eu la chance de grandir avec ses vrais parents.


Surement qu’il aura du mal à s’adapter à cette nouvelle vie, serais-je un bon père ? Tellement de questions


*** Zita***


-Non, c’est vrai ?


-Oui ! tu as eu officiellement la garde de ton fils, ta sœur ne l’avait pas adopté et n’avait rien de légal pour se défendre alors ça été très facile pour nous.


-Mon Dieu (en pleurs) ça veut dire que je verrai mon fils dans bientôt ?


-Oui en ce moment on lui fait le passeport ça ne prendra pas beaucoup de temps


-Khelissa, mon amie non une sœur tu es ma sœur.


-Je te vois aussi comme tel, une sœur !


-Que Dieu te bénisse


Je vais l’enlacer, j’essuie mes larmes


-Zita quelqu’un te demande. Crie maman depuis le salon


Avec Khelissa on s’était isolé dans ma chambre pour ne pas être dérangé mais surtout pour ne pas que maman surprenne notre conversation.


-Tu as de la visite. Reprend Khelissa


-Je me demande qui c’est.


-Allons voir de toutes les façons je dois y aller, Raphael m’attend il doit prendre son avion ce soir


-Où est ce qu’il va ?


-Il a d’autres responsabilités professionnelles à part être mon avocat


-Dis-moi entre vous il n’y a vraiment rien ?


-Rien ! c’est un très bon ami pas plus


-Un ami super canon, tu es sûr que tu ne veux pas le tester ?


-Ah ah ah tu es folle ma parole, non je ne veux pas. Mes priorités se trouvent ailleurs


-Je suis sûr qu’il te voit plus qu’une amie ?


-Mais non ! réplique t-elle en se levant


Je sors la première et tombe sur Charles assit dans mon salon avec maman, khelissa me suit de près et je sais qu’elle est aussi surprise que moi.


-Alors Zita je te tiens informé pour la suite. Fait Khelissa en me dépassant


-Oui Kheli, encore merci


On se fait des bises puis elle s’en va, Charles la court après. Il est juste pathétique, maman me regarde avec de gros yeux


-C’est toi qu’il vient voir et il lui court encore derrière pourquoi ?


-Maman stp.


-En tout cas, lui fais tous pour le garder il sent l’argent et il est très beau. Lance t-elle en se levant


*** Charles ***


-Kheli ! kheli !


Elle m’ignore et marche rapidement, je la retiens par la main mais elle retire cette dernière de toutes ses forces et me fait face avec rage


-Quoi ? que veux-tu Charles ?


-Qu’on discute stp


-Ah bon ? et pour dire quoi Monsieur Wora ?


-Stp Khelissa, parlons comme des adultes sans cris 


-Mais je ne cris pas, je suis très calme


-J’aimerais qu’on trouve un endroit plus calme pour qu’on…


-Pour qu’on RIEN ! 


-Cesses de m’importuner veux-tu ? tu devrais plutôt agir comme un homme cette fois et assumer ton rôle de père


-Ah elle t’a annoncé la nouvelle


-Et je me rends une fois de plus compte que tu n’étais pas la personne que je croyais


Non, le blâme ne me revient pas, je n’étais pas au courant pour sa grossesse, ma mère m’a …


-Ta mère encore ta mère, quand seras-tu enfin un homme et prendras-tu tes propre décisions ? quand vas-tu enfin quitter les jupons de maman ?


D’un geste vif je l’attire à moi, elle pousse un cri de surprise et ouvre grand ses yeux et sa bouche, ce qui m’amuse énormément. Je la sens vulnérable, elle essaye de quitter mon emprise mais je la maintiens fermement


-Je ne suis pas assez homme pur toi ?


-Lâches-moi Charles


Elle gesticule dans tous les sens mais je la maintiens et me rapproche un peu plus, elle ne parvient pas à soutenir mon regard, je me penche sur son oreille


-Tu te souviens notre première fois ? là m’as-tu trouvé assez homme ?


Je la sens se crisper sous mes bras puis elle me pousse violement et recule vivement


-Ne penses même plus poser tes mains sur moi ! j’espère que tu m’as bien comprise ?


Elle s’en va d’une démarche déformée surement par toute la colère qu’elle a pour moi, je reste planter à la regarder jusqu’à ce qu’elle disparaisse de mon champ de vision.


Il me faut quelques minutes pour me souvenir du but de ma visite, je retourne chez Zita je la trouve assise au salon devant le petit écran du salon. Elle lève les yeux vers moi puis m’ignore, je soupire avant de prendre place


-Zita, je voudrais qu’on ai une conversation


-Je t’écoute


Au moins aujourd’hui elle n’est pas agressive, c’est déjà ça


-Je voudrais qu’on parle de notre fils


-Benji !


-Pardon ? 


-Il s’appelle Benjamin


-Benjamin ? c’est toi qui l’as choisi ?


-Non, ma sœur. Fait-elle triste


-D’accord, tu es sa mère et tu voudrais surement avoir sa garde


-Oui et c’est normale


-Bien sûr, je voudrais aussi passer du temps avec lui


-Pour ça on finira par s’arranger.


*** khelissa ***


À peine je passe la porte que la femme de ménage vient vers moi


-Madame, vous avez reçu un paquet


-Un paquet ? 


-Oui


-Ou est ce que c’est ?


Elle disparait un moment et revient avec une boite, j’ai une petite idée de ce que ca peut-être. Je réceptionne le paquet et vais dans le jardin, une fois assise je l’ouvre et tombe sur un collier, je ne vais pas nier que c’est très beau et semble cher, il y a ne carte qui va avec je déplie la petite enveloppe 


«  Accepte ce petit présent pour me faire pardonner d’avoir été un idiot, non plutôt le pire des imbéciles »


-Charles ! souffle-je entre mes dents


-Enfin tu rentres ! lance Raph une fois derrière moi


-Oui, j’étais avec Zita.


-Et ça ? désigne t-il le collier


-Une idée idiote de Charles, il pense effacer tout le mal qui m’a causé avec juste ce collier.


-Dis moi Khelissa, tu es sûr de ne plus rien ressentir pour lui. Questionne t-il en prenant place en face de moi


-Pourquoi ? 


-Je veux juste connaitre tes positions


-Mes positions sont les mêmes, je veux leur faire payer et j’y arriverai


-Bien, alors plus de sujet fâcheux, profitons de ces dernières heures ensemble. Réplique t-il en se levant et me présentant sa main


Je la prends et il me tire contre lui pour que je me lève je le suis à l’intérieur, on passe un beau moment jusqu’au moment de se dire au revoir. Nous sommes devant la porte d’embarcation


-Tu me manques déjà. Énonce t-il


-La maison va être bien vide sans toi, 5 mois c’est trop


-Je reviens vite (prenant ma main) et à mon retour je voudrais qu’on ait une discussion sérieuse


-À quel propos


-Tous ! 


-Allez dis-moi


Il se rapproche et soutient mon regard, je baisse les yeux tellement il m’intimide mais il relève mon menton m’obligeant à le regarder. Il se rapproche un peu plus et pose un léger baiser sur mon front, ce qui me donne un léger frisson que je ne saurais expliquer. Il recule et prend son sac posé par terre


-À mon retour on en reparle


-Oui. Souffle-je


Je klaxonne devant le portail pour que la femme de ménage vienne m’ouvrir mais elle tarde un peu, elle m’oblige alors à descendre le faire moi-même


-Bonsoir 


J’ai un mouvement de surprise quand je me tourne vers la voix je reconnais de suite Charles. Il se rapproche de moi


-Tu as besoin d’aide ?


-NON !


-Il me semble que si


-Charles, tu vas encore me harceler longtemps ?


-Je ne te harceler pas, je veux que tu me laisse une seconde chance


J’ai un léger sourire 


-Une seconde chance ?M’as-tu donné une chance quand ta mère à monter ce complot ? et ma mère, elle est morte de chagrin, a-t-elle eu une chance ?


-…


-Je vois que tu as perdu ta langue


-Khelissa, je le regrette vraiment, depuis que je sais la vérité pas une seconde ne passe sans que je me maudisse d’avoir cru ma mère, de ne pas avoir su reconnaitre ton intégrité. Je sais que si j’avais eu assez de jugeote ta mère serait encore là tu serais encore avec moi et tu aurais surement porté mon nom car j’étais fou de toi, oui aujourd’hui j’ai assez de couille pour te le dire en face, je t’aime toujours autant et je veux me plier en quatre pour te reconquérir pour revenir dans ta vie, je ne te demande pas d’oublier car c’est chose impossible mis juste ne laisse pas la rancœur te détruire.


Je n’ai pas quitté ses yeux durant tout son monologue et je ne me suis pas rendu compte qu’il s’est considérablement rapproché de moi. Je n’ai plus de mots, je lis des regrets dans ses yeux, ses paroles sont sincères mais la plaie qu’il m’a infligée est encore bien trop grande et trop considérable pour que j’oublie si facilement.


-Donne-moi juste une dernière chance. Murmure t-il


-Charles…


-Ne dis rien, je ne veux pas te brusquer, je veux bien te laisser le temps d’y réfléchir mais laisse-moi te faire la cour, laisse moi te séduire du moins te rappeler pourquoi tu étais amoureuse de moi


-Je n’ai jamais dit que j’étais amoureuse de toi


-Alors laisse-moi te rendre amoureuse.


-Tu sais quoi, je suis fatiguée, rentres chez toi et j’allais oublier


Je vais vers ma voiture, ouvre la portière je cherche mon sac à main des yeux et une fois que je mets la main dessus je sors la boîte et reviens vers lui


-Reprends ton cadeau et ne m’envoi plus rien.


Je vais ouvrir le portail et entre sans lui prêter plus d’attentions. Un fois dans ma chambre je repense à ma journée, elle a été remplie d’émotions. Charles ne cesse de me troubler qu’autrefois, il a toujours les mots qui me met dans un état second.


** 5 mois plus tard **


*** Fifame ***


-Les enfants à table ! crie-je depuis le salon


Maude apparait toute joyeuse suivi par son frère, ils se lavent les mains et passe à table. 


-Je vais chercher papa, attendez bien sagement d’accord


Je vais dans notre chambre retrouver Gab en pleine séance de musculation, il est parfait mais il aime toujours s’entrainer.


-Le repas est prêt on t’attend pour passer à table


-J’arrive ma petite femme


-Non tout de suite on a faim et les enfants n’attendent que toi


Il abandonne son pompage et se redresse pour se rapprocher de moi.


-Impossible de dire non à un tel ordre gentiment donné. Fait-il en prenant ma main.


On rejoint les enfants à table et on mange en silence, chacun est bien trop occupé à savourez son plat


-Ce silence me dérange. Dis-je


-C’est qu’il n’y a pas grand-chose à dire


-Je ne suis pas d’accord, Maude dis moi que feras tu pendant les vacances


-Je ne sais pas


-Comment ça tu ne sais pas ma chérie ? Tu peux assister aux répétitions à la chorale, ça te dis ?


Elle hoche la tête


-Et toi Edan ?


-Je veux aussi assister aux répétitions avec Maude


-Non, toi mon grand tu vas venir avec moi t’entrainer au camp


-Un Camp ? demande-je


-Oui, je le trouve un peu trop fragile comme sa sœur je veux qu’il soit robuste


Edan ne semble pas trop emballé, moi n’en plus. J’ai bien pris le temps de connaitre les enfants et Edan est attiré par des choses simples, il n’a jamais aimé les jeux vidéo ou toutes ces choses qui ont trait à la violence comme les garçons de son âge. Il est timide et beaucoup réservé, il passe son temps dans sa chambre ou avec sa sœur ils sont très fusionnels ces deux là.


Les enfants sont dans leur chambre et Gab et moi nous sommes blottis devant la télé, je crois que c’est le moment idéal pour qu’on discute


-Chéri ?


-Oui mon bébé


-Pour le camp, je pense qu’Edan voudrait faire autre chose


-C’est un garçon et il doit faire des trucs d’hommes


-Oui, mais il y a autre chose


-Tu le couvre trop on dirait une petite fille, c’est un garçon, tu te rends compte qu’il n’aime rien qui concerne le sport


-Il est juste différent des autres mais ce n’est pas grave.


« - maman ! Maman viens voir vite » crie Maude depuis sa chambre.


Je quitte les bras de Gab et vais voir de quoi il s’agit. Une fois dans la chambre de Maude, je trouve Edan perché sur mes talons il a mis l’une de mes perruque et il a noue le pagne et il a mis du rouge à lèvre.


-Il ressemble trop à une fille. Souligne Maude


Je suis sans voix, d’où lui est venue une idée pareille. Alors que les enfants rigolent Gab nous rejoint et fonce sur Edan, son sourire disparait dès que son père l’agrippe par le bras


-TU DEVIENS FOU ?


-Tu lui fais mal Gab


-Je vais te faire passer l’envie de t’habiller ainsi. Vocifère Gab


Il est très en colère, Maude vient se cacher derrière moi, je sens que Gab va déborder il agrippe violement le bras d’Edan qui commence à pleurer. Je me rapproche


-Chéri, stp il voulait juste faire une blague, ce ne sont que des enfants ils jouent


-Toi tu reste en dehors de ça ! tu vois le résultat ? tu l’as tellement gâté comme une petite fille qu’il veut faire une abomination.


Gab défait sa ceinture violement et s’apprête à l’abattre sur Edan, alors je tire Edan loin de lui mais il pose un regard sombre sur moi et me tire moi et Maude hors de la chambre.


Je suis impuissante face aux cris d’Edan, il hurle à chaque coup et ça me fond un peu plus le cœur. Maude est agrippé à mes jambe et leurs aussi.


***


3 heures, ça fait trois heures que Gab a enfermé Edan dans sa chambre et qu’il est parti avec la clé, je ne sais pas quoi faire.


Gabriel passe la porte toujours aussi énervé et va dans notre chambre, je le rejoint et reste debout à ne rien dire


-Tu viens plaider pour lui ?


-Tu t’es montré très violent, était-ce nécessaire ?


-Oui ! hors de questions que je regarde mon fils se transformer en pédale sous mon toit


-Ce n’est qu’un enfant de 12 ans


-Eh bien moi à son âge j’étais dans un camp militaire


-Pourquoi veux-tu qu’il soit comme toi, il a besoin de trouver sa voie par lui-même


-Je vais le guider et faire de lui un homme, un vrai. Je vais l’inscrire au prytanie militaire


-Mais Gabriel…


-Je suis son père et je fais ce qu’il y a de mieux pour mon fils. Rétorque t-il en me dépassant


Il va dans la salle de bain, quand Gabriel a une idée en tête impossible de lui faire changer d’avis.


*** zita ***


-Comme elle est jolie la princesse de papa. Fait Alex en portant Lucie dans se bras


-On dit merci à maman Zita, parce que c’est moi qui l’ai coiffé


-Oui, merci maman Zita


Heureuse ! Ma vie est juste belle depuis que j’ai mon fils avec moi, ce bonheur je le dois à Khelissa elle m’a aidé à récupérer mo fils.


Je me souviens de la joie que j’ai eu le voyant pour la première fois, il était si beau et si grand. À cet instant j’ai réalisé que j’étais moi aussi une mère


Les débuts ont été très difficiles car ma mère m’a tourné le dos avec le retour de Benjamin et de ma sœur qui ne voulait pas laisser Benji venir seul. La confrontation a été violente et j’ai été contrainte de quitter la maison et bien sûr je l’ai emmené avec moi aujourd’hui j’ai emménagé avec Alex dans un endroit plus grand et on a formé notre petite famille tout les 4.


Avec Benji, il ne me voit pas comme sa mère, il me considère encore comme une parfaite inconnu, j’ai du lui dire que je suis sa tante et même là pour lui je l’ai volé à sa mère à son monde, je sis que ma sœur lui a tourné le cerveau en lui racontait plein de bêtises sur moi. Il reste peu bavard et toujours dans son coin


Je ne baisse pas les bras pour autant, je sais qu’il finira par me donner une petite place dans sa vie. Avec Charles ils s’entendent beaucoup mieux, Benji passe souvent les week-ends avec lui, surement qu’il retrouve le confort qu’il avait avec ma sœur.


Charles et moi on ne se chamaille plus, on est courtois l’un envers l’autre. Il nous arrive de nous avoir au téléphone pour discuter de Benji.


-On peut y aller ? demande ALEX


-Oui mon bébé, passez devant je prends mon sac


-Ne soyons pas en retard, Benji doit nous attendre


Alex a enfin récupéré sa fille depuis il est un autre homme, elle illumine sa vie et la mienne car je l’ai tout de suite adopté, cette petite n’a pas a payer pour les horreurs de sa mère et elle mérite de connaitre une vie heureuse près de ceux qui l’aime.


Alors que nous sommes debout à attendre un taxi, je sens qu’on nous observe en levant ma tête vers la droite je vois une voiture garée de l’autre côté, les vitres sont fumées. Je ne quitte pas mes yeux et je vois les vitre baisser, c’est une femme qui est au volant, elle a un grand chapeau noire et des lunettes de soleil elle regarde en ma direction elle baisse ses lunettes un moment  les remet apuisvant de démarrer et s’en aller


Pendant un instant j’ai cru que c’était Luce ! Me suis-je tromper.


-Zita tu monte ?


-Hein ?


-Allons-y, tu rêve ou quoi ?


Je monte dans le taxi, toute retournée je l’ai imaginé ou quoi ?


-Une fois chez Charles on sonne à la porte, il nous ouvre


-Bonsoir entrez. Dit-il


Il semble pressé, il doit avoir un rencard à en juger ses vêtements, Benjamin était devant la télé, quand il nous voit il prend son sac et nous rejoint


-Ça va mon chéri ? 


-Oui. Dit –il du bout des lèvres


-Mon grand, on se voit vendredi on ira suivre le match. Informe Charles


-D’accord


-À vendredi. Lancé-je en prenant le sac de Benji


Une fois dehors il reste muet et marche derrière nous.


-Ça te dit qu’on va à la plage ?


-Est-ce que j’ai le choix


-Si tu ne veux pas on peut trouver autre chose à faire


-J’ai envie de rien faire


-Mais Benji…


-Ne m’appelle pas comme ça il n’y a que ma mère qui m’appelle ainsi


Je ressens comme un coup de poignard dans le cœur, il me dépasse et va rejoindre Alex, il prend Lucie dans ses bras au moins avec elle il est aux petits soins, je me plis en 4 pour le rendre heureux et le prouver que je suis sa mère mais il me rappelle à chaque fois que je ne suis pas s mère et c’est très dur pour moi cette situation.


*** Khelissa ***


Je compte jouer ma prochaine carte demain, je veux voir madame Wora à terre , je veux la voir me supplier à genoux. Elle ne sait pas ce que je lui prépare, il m’a fallu du temps et de la patience pour réunir ceci (touchant un paquet)


Je range le paquet dans le tiroir, je me mire dans le grand miroir, je suis prête pour ce diner d’affaire, un entrepreneur a envie de faires des affaires avec notre entreprise il a exigé me rencontrer.


Je viens d’arriver au restaurant et le cadre est très beau et sophistiqué, je donne mon nom au serveur et il m’indique la table, je remarque que je suis seule, je commande un verre de vin en l’attendant


-Je ne t’ai pas trop fait attendre, bonsoir


Charles tire la chaise en face de moi et s’installe, je suis totalement dépassée


-Tu fais quoi là ? j’ai un rendez-vous avec un client


-Oui, monsieur ASSUMU c’est moi, j’ai dû user de stratèges pour qu’on ait ce diner en tête à tête


-Quoi ? 


- tu vois ce que je suis prêt à faire pour toi ?


-Tu es fou ! je pars tout de suite


Je me lève et me dirige vers la sortie mais il m’est impossible de sortir car les portes sont fermées, je me retourne vers Charles toute furieuse. Il affiche un sourire, je vais le rejoindre


-Je n’ai plus envie de jouer


-Moi n’en plus, j’ai faim tu ne veux pas qu’on commande ?


-Je suis encore très calme alors laisse moi sortir


-Pas tant qu’on n’aurait pas discuté


On s’affronte du regard, je suis à bout de ce jeu de la souris et du chat s’il veut tant me parler ok 


-Tu as gagné. Dis-je en m’asseyant


-Merci.


Il sourit et appelle un serveur qui prend nos commendes, le diner se passe bien, il me sort son même baratins et s’excuse une foi de plus, je fais des efforts pour ne pas m’enflammer.


-Le repas est fini, à présent je veux rentrer


-D’accord.


Il se lève et je fais de même, une fois dehors je ne voi pas ma voiture


-Ne cherche pas ta voiture, elle est chez toi à cette heure 


-CHEZ MOI ?


-Oui, quelqu’un a déposé ta voiture


-Et comment je rentre Einstein ?


-Je te raccompagne


Totalement impuissante que je le suis, sur le trajet il essaye de me faire parler mai je garde le silence. Une fois chez moi je veux descendre mais la portière est bloquée.


-Tout doux, laisses-moi t’ouvrir la portière.


Il descend et vient m’ouvrir. Je veux entrer quand il me retient par le bras je le regarde et il me sourit


-La soirée n’est pas encore finie


-Quoi encore Charles ?


Il me retourne vivement j’ai à peine le temps d’être surprise que je sens ses lèvres sur moi. Il m’embrasse et je ne sais pas comment réagir, je reste inerte


-J’espère que ce baiser va raviver la flamme qui était autrefois


Il ne me laisse pas répliquer, il remonte dans sa voiture et s’en va. Je me rends compte qu’il est complètement fou Charles, je ne vais pas nier que tous ça m’ont touché et ce baiser… il me rappelle tellement de choses.


Je souris et touche mes lèvres encore tremblante, Charles me fait toujours autant d’effet je ne peu pas le nier.


Quand je passe la porte, je suis surprise de voir Raphael assit au salon un verre à la main


-Raphael ! tu es rentré ?


-Oui, j’aurais peut-être dû rester


-Pourquoi ?


Il pose le verre sur la table et me rejoint, il me fixe et j’ai l’impression qu’il est en colère


-Tu aime encore ce Charles ?


-Mais non


-Tu en es sur, parce que ce que je viens de voir est très clair


Je comprends qu’ils nous a vu tout à l’heure, j’ai un peu honte


-Ou sont passé tous tes beaux discours sur ta vengeance ? il suffit de si peu pour que tu retourne dans ses bras


-Je ne suis pas retourné dans ses bras


-Vous vous êtes embrassés khelissa


-Il m’a pris de surprise


-J’ai tout quitté pour te suivre ici, pour t’aider à te venger et toi tu n’es même pas fichu de tenir la fameuse promesse que tu as faite à ta mère, elle est morte en vain


Je suis prise d’une folle rage


-Je ne t’ai jamais rien demandé, tu n’as rien à dire sur ma mère et d’ailleurs tu peu très bien retourner je n’ai pas besoin de toi


-Je vois ça, je n’aurais pas dû sacrifier tant de chose pour toi.


Il s’en va et sur le coup je regrette mes paroles, je veux le retenir mais je le laisse partir.


***.***


Jules-yoann et Dounia sortent d’un restaurant, jules porte son fils et tient Dounia par la main le tableau typique d’une famille heureuse. Ils sont observés par une personne à travers la vitre fumée d’une voiture….


*** Les sous marins je vous vois de près***

Elónga ya bolingo