38 - Partenaire d'une vie
Write by Owali
Partie 38
***Prince***
- Weee mon frère ! La qualité de go que j'ai croisé au pays? Nooonnn les sista sont en colère contre la vie. Des hyènes voilà ce qu'elles sont, toutes des hyènes !
- Kiakiakia comment ça des hyènes, m’exclamais-je plié en quatre à force de rire
- Mais n'est ce pas on dit que ce sont les animaux qui ont la mâchoire tellement puissance que quand ils croquent la, même l'os y a plus à la fin ?!?
- Oohh Ahahaha !!! Cette fois même Hassan n’en pouvait plus, nous étions littéralement mort de rire
- Il ne faut pas rire les gars, la situation est grave ! C'est que même la go douala que tu te dis que bon, elle est quand même née en ville, elle va un peu se comporter. Eeecchh! Rien ! Elles sont toutes pareilles! Que l'esprit d'escroquerie dans la tête. Quand tu vas lui montrer que tu t'intéresses un peu à elle la, c'est fini! Elle va commencer à te créer les modèles terribles. Tu ne l’as même pas encore épousé mais tu dois déjà t’occuper de ses parents et elle. Des fois même c’est dès le premier rendez-vous qu’elle commence à te conter les histoires comme si tous les problèmes de la terre étaient tombés sur sa tête !
- Rho tu exagères et puis ce n’est pas propre aux camerounaises, toutes les filles sont toutes plus ou moins calculatrices, répliquai-je pour essayer de dédramatiser
-Ca c’est sur, renchérit Hassa toutes les relations sont basées sur un intérêt que ce soit financier, sexuel ou autre chacun cherche quelque chose chez l’autre après il faut juste trouver celle avec qui mes intérêts peuvent se conjuguer sans que l’un des deux partenaires ne se retrouve lésé.
- Authentique ! Chez nous la c’est toujours l’homme qui se retrouve lésé. Leurs mères leur apprennent ça depuis le berceau et si jamais il y en a une à qui ont a inculqué quelques valeurs, tout ce travail se retrouve réduit à néant une fois qu’elle va se faire des copines ! Non les gars, je suis découragée de mes sœurs !
Pas de projet à long terme, elles vivent seulement au jour le jour. Des court-termistes qui ne pensent qu’à la production. Jongleuses professionnelles, elles vont la où le distributeur automatique fonctionne, une fois que c’est fini, elles deviennent des fantômes !
-Poufff quel est ce portait que tu nous dresses la, fis-je. Ah croire qu’il n’y a pas une seule fille bien dans tout un pays,
-Il y en a mais pour les trouver la, il faut se lancer dans l’archéologie. Pardon, je n’ai pas choisi cette filière la.
-Ahahaha ! La reconversion ça existe hein ! Le taquinais-je
-Laissez. J’ai lâché l’affaire. Je vais retourner en mbeng chercher ma petite blanche comme toi Prince comme ça au moins j’aurai la paix du cœur.
- La paix du cœur ?!? M’exclamais-je. Vraiment tu ne sais pas ce que tu dis ! Si tu savais que ça fait deux jours que Marie-Claire ne s’est pas pointé ici, tout ça parce qu’elle voulait me marcher dessus et que je ne l’ai pas laissé faire ! Pfff il ne faut pas suivre, les filles trop émancipées la aussi c’est d’autres problèmes que tu vas chercher.
- Ca c’est bien vrai ! M’appuya Hassan. C’est bien pour ça que nous nous marions entre nous. Elles peuvent faire l’école comme elles veulent et travailler mais au moins il y a une éducation qui est la pour leur rappeler qu’elle est la place de la femme dans le foyer.
-Ah non, je ne suis pas non plus d’accord avec cette vision Hassan, répondit Georges. Quand tu parles de place dans le foyer tu parles de quoi ? S’occuper de la maison et des enfants que tu lui auras pondus ? Non, non moi je veux une vraie partenaire de vie, une avec qui je peux faire des vraies projets, une qui saura m’épauler en toutes circonstances et pas uniquement quand mes affaires tourneront. Qu’elle soit autonome et indépendantes tout en acceptant qu’un homme s’occupe d’elle et non que ça devienne une contrainte. sache s’occuper de son homme sans rien exiger en retour. Le pire c’est qu’elles ne savent même pas que c’est en se comportant ainsi qu’elles vont gagner plus que si elles avaient tout de suite sortie les griffes pour saigner leurs proies !
- Ahahah ! Nous éclatâmes tous de rire.
Ca me faisait un bien fou de retourner mes complices d’antant ! A peine descendu de l’avion, ils avaient tenu à venir me voir immédiatement. Et c’est le chauffeur de tonton Bernard qui était partie les chercher étant donné que Marcus avait du se rendre à Pointe-Noire pour régler une ènième affaire de conteneur bloqué par la douane. Il m’avait assuré qu’il serait de retour à ma sortie la semaine prochaine.
Marie-Claire, pfff. Elle refusait de répondre à mes appels depuis 2 jours, ce qui fait que ce n’est que par Elikia que j’avais de ses nouvelles. D’ailleurs en parlant d’Elikia, elle avait finalement obtenue son visa étudiant pour la France et devait s’en aller au plus vite car elle était déjà en retard pour sa rentrée de février.
‘Toc toc’
La porte s’ouvrit sur Rose suivit de près par une autre jeune femme.
-Bonjour Prince, ça va ? Fit-elle en venant me faire la bise avec un grand sourire.
-Très bien Miss Rose, et toi ?
-Ben écoute, ca va je n’ai pas à me plaindre. Je te présente JayJay, une de mes collègues et amie. On improvise une petite soirée là mais j’ai préféré venir déjà te remettre le billet de ta sœur parce que je ne suis pas sur d’avoir du temps demain.
- Oh ! C’est vraiment gentil de ta part. J’ai eu ma banque tout à l’heure le virement sur ton compte est bien partie donc tu me diras quand tu le recevras.
-Pas de problème ! Heu…fit-elle en remarquant la présence de mes amis. Tu me présentes ?
-Oui, oui bien sur ! Georges, Hassan je vous présente Rose une amie de longue date. Rose, avec Marcus que tu connais déjà, tu as devant toi mes autres frères de cœur, ils viennent du Cameroun et de la Côte d’Ivoire.
- Ah ! Ravie de faire votre connaissance, fit-elle en leur faisant des bises tandis que JayJay nous serrait la main. Vous venez d’arriver au Gabon ?
- Oui, oui. Répondit Hassan. Je me suis arrêtée à Yaoundé il y a deux jours et avec Georges nous sommes arrivés aujourd’hui.
- Cool ! Prince a vraiment de la chance d’avoir des amis prêts à faire autant de kilomètre pour venir l’assister ! Je suis très admirative de ces vraies amitiés.
- C’est bien vrai, renchéris-je.
- Et sinon vous êtes la pour combien de temps ?
- Ben moi je n’ai pas de contrainte particulière, fit Hassan. Mais je pense que d’ici à ce qu’il sorte, je serais la.
- Moi j’ai pris une semaine de congé, répondit à son tour Georges. Je rentrerai la semaine prochaine. Mais bon après Yaoundé c’est à coté hein, je reviendrai si nécessaire… fit-il en lançant un regard insistant sur JayJay.
La pauvre fille ne savait plus où se mettre. Ah la la, le Piloteeuuuhhh ! A peine débarqué, il est déjà en chasse.
- Ah super ! Ben on aura peut être l’occasion de se revoir avant votre retour alors.
- Ben ouai, ça peut s’arranger hein ! lança Georges en sortant son téléphone de sa poche. Si on commençait déjà par s’échanger les numéros ce serait un bon début, non ?
-Heu…ouai. Répondit hésitante Rose avant de le lui donner.
- Merci et toi JayJay ?
- Hein ?!? Heu…non, je…je ne donne pas mon numéro comme ça…, bégayait-elle
- Vraiment ? Fit Georges en arquant un sourcil de surprise
Hassan et moi nous nous retenions d’éclater de rire devant le vent qu’il venait de se prendre.
- Vraiment !
- Et que faut-il faire pour l’avoir ?
- Heu je ne sais pas, il faut qu’on se connaisse un peu.
- Ok, ok et comment je fais pour te connaitre si tu ne me donnes pas ton numéro pour que je puisse te recontacter ?
- Je…heu…ça ne m’intéresse pas de te connaitre.
‘AHH AH AH AHH’
La nous ne pûmes plus nous empêcher de rire en voyant sa tête, même Rose s’y était mise.Sans se démonter, ni se préoccuper de nous, il poursuivit.
-Et si moi je veux te connaitre, je fais comment ?
Elle haussa les épaules sans lui répondre.
-Rose si tu as fini, on va y aller non, on risque d’être en retard.
- Oui oui ma belle, fit-elle en se reprenant. Bon Hassan, Georges, ravie d’avoir fait votre connaissance. Prince, on s’appelle hein.
- Ok pas de soucis, je suis la hein.
Elles s’en allèrent et avec Hassan on taquina Georges pendant un long moment.Alors que nous avions déjà abordé un autre sujet, Georges qui n’arrêtait pas de pianoter sur son téléphone depuis le départ des filles s’écria,
-Alors ! C’est de qui que vous allez vous moquez encore ?!? Le Pilote, c’est moi ou ce n’est pas moi ?!?
- Roh ! Mais toi tu parles même de quoi ? Lui demanda Hassan.
- Je ne parle même pas beaucoup, regardez vous-même ! Fit-il en nous tendant son téléphone.
Il y avait une photo d’un gateau avec des bougies et un message qui l’accompagnait :
« C’est sa soirée d’anniversaire, nous serons au Bomb Afro aux alentours de 2h du matin. Mais chuutt…je ne t’ai rien dis ! »
Nous éclatâmes de rire Hassan et moi ! Vraiment celui la quand il a une idée derrière la tête, rien ne peut le dissuader. Aux alentours de 20h ils s’en allèrent. J’essayais de joindre une énième fois mademoiselle Marie-Claire et alors que je m’apprêtais à couper l’appel, elle décrocha.
~…
~ Allo ? Bébé ?
~ Qu’est-ce que tu veux ? me répondit-elle froidement.
~Mais enfin Marie-Claire qu’est-ce qu’il t’arrive ?
~ C’est plutôt à moi de te poser cette question. Tu as choisi ta sorcière d’ami à moi alors qu’est-ce que tu me veux encore ?
~ Mais comment ça j’ai choisi…pfff. Tu n’es vraiment pas raisonnable princesse. Je voulais simplement que tu m’expliques la situation pour qu’on arrange les choses et toi au lieu de ca tu t’es enflammé.
~ Je me suis enflammé parce que tu n’as pas voulu la virer comme je te l’ai demandé. Ca m’a mis hors de moi, tu peux le comprendre ça ??? Elle est qui elle, pour passer devant moi ?!?
~ Elle ne passe pas devant toi, mais princesse, nous ne sommes plus des enfants. Lorsqu’on a un problème avec quelqu’un, le meilleur moyen de le régler c’est par le dialogue et non la fuite.
~ Je ne l’ai pas fuit ! Je me suis sentie humiliée. Tu te rends compte qu’elle m’a frappé en public et que par sa faute j’ai faillis me faire tuer !? De quoi tu veux qu’on parle elle et moi ???
~ J’aurai souhaité qu’on en parle, et tu aurais vu qu’elle se serait excusée. Ce n’est pas une mauvaise personne, tu t’en serais rendu compte si tu avais pris la peine de la connaitre au lieu de rester sur une première mauvaise impression…
~ Rien à foutre de sa vie ! De toute façon je me casse demain, tu pourras faire ce que bon te semble !
~ Ne parle pas comme ça princesse, ne laisse pas la colère prendre le dessus sur la raison. Que tu te fâches passe encore, mais que tu ne veuilles plus me voir jusqu’à ton départ alors que tu as passé tous ce temps à mon chevet lorsque j’étais inconscient je trouve ça vraiment dommage. C’est quand les gens sont en vie qu’il faut leur montrer notre attachement et pas quand c’est trop tard.
~ Ce qui m’énerve c’est que tu prends sa défense. T’es mon mec putain ! T’es censé être de mon côté en toute circonstance et non du sien.
~ Ok je suis désolée si je t’ai donné l’impression de ne pas te soutenir mais il faut que tu saches que moi non plus je n’ai pas apprécié le faite que tu me défies en public. C’est comme si tu remettais mon autorité en question. Si la personne qui partage ma vie n’est pas capable de me respecter, comment veux-tu que les autres le fassent ? Ca te ferait plaisir qu’en se baladant dans la rue, les gens me pointe du doigt comme étant le chien tenue en laisse par sa maitresse ?
~Pfff…tu te préoccupes maintenant du regard des gens ?
~Tout le monde se préoccupe du regard d’autrui. C’est juste à différent dégrés. Mais bon ce n’est pas la question ici. Ce que je veux que tu comprennes, c’est que j’ai besoin que tu sois derrière moi.
~Derrière toi ?! Si tu crois que je vais me laisser marcher dessus comme…
~Je n’ai pas fini, l’interrompis-je. Quand je dis que je veux que tu sois derrière moi je veux tout simplement que tu sois cette main posée sur mon épaule qui est la pour me conforter ou pas dans la direction que je décide de prendre. Mais aussi je veux que tu sois ces yeux qui regardent autour de nous et cette bouche qui me préviendra d’un danger à venir. Je ne cherche absolument pas à te dominer, au contraire, je veux que tu t’épanouisses plus que jamais mais il faut que tu comprennes que tu n’as pas besoin de te mettre en travers de ma route en permanence pour ça…tu as compris ?
~…
~Marie-Claire ?
~Hum…répondit-elle boudeuse
~Je suis désolée pour tout Princesse. Je ne veux pas que tu partes fâché contre moi.
~…
~Je veux te voir…
Click
HEIN ?!? Elle vient de faire quoi la ? Me raccrocher au nez ?!? Je sens que je vais commettre un crime contre moi-même ! Cette fille a le don pour me faire sortir de mes gong ! Je boue de l’intérieur, mon rythme cardiaque s’accélère et je sens les veines sur mes tempes sortir.
Cette fille est une *$©€ !#@K&.
Pffffff…Inspiration Pffffff…expiration Pffff….
J’étais en train d’essayer de me calmer tant bien que mal.
‘Toc Toc’
La porte s’ouvrit sur…
Mon père, suivit quelques mètre plus loin de ma mère. Pfff comme si j’avais besoin de ça en ce moment !
- Bonsoir Prince…fit-il hésitant. Depuis sa dernière visite, on ne s’était plus revus.
Je ne répondis pas à son bonsoir.Il aida ma mère à s’installer sur la chaise qui était à mon chevet. Elle avait l’air très affaiblisse et portait des lunettes de soleil.
« C’est pourquoi ça encore ? Se protéger du soleil de minuit ? » Me fis-je la réflexion.
Après avoir tiré une chaise pour s’installer près d’elle, il se mit à parler.
- Comment vas-tu ? me demanda t-il
- Fixant le plafond de ma chambre, je fis la sourde oreille.
Après plusieurs jours que votre fils est à l’hôpital c’est seulement maintenant que vous vous posez la question de savoir comment il va ?!? De qui se moque t-il ??
- J’imagine que tu dois m’en vouloir de ne pas t’avoir recontacté plus tôt mais, comme je t’avais dis, il me fallait retrouver ta mère….
Voyant que je n’avais pas l’intention de leur parler, il poursuivit.
- Si nous sommes la aujourd’hui c’est parce qu’il faut qu’elle se confesse auprès de toi pour avoir une chance de guérir du mal dont elle souffre…comme je te l’avais expliqué elle a eu a faire des mauvaises choses à ton égard et elle en subira les conséquences encore pendant longtemps, mais ce n’est pas une mauvaise personne. C’est pourquoi je te demanderai d’ouvrir ton cœur en l’écoutant attentivement.
- Mon fils, je te demande pardon, commença t-elle en tâtant sur mon lit en essayant de me tenir la main.
Je déplaçai ma main pour qu’elle soit hors de porté de la sienne. Il ne faudrait pas qu’elle pousse le vice trop loin quand même. Voyant qu’elle ne trouvait rien, elle abandonna sa tentative et s’adossa sur son siège.
- Il était prévu que tu t’unisses à Laure pour qu’ensemble vous ayez des enfants puissant servant la cause de l’esprit avec lequel nous travaillions pour obtenir tout ce que vous voulions. Mais nous avons eu vent que tu avais l’intention de t’engager ailleurs et que tu n’accepterais jamais de t’unir à celle qui était prévu pour toi. Alors nous avons du précipiter les choses et organiser ses fiançailles dans le but de te forcer la main. Hélas, tu t’es entêté et nous avons du changer de plan lorsque notre tentative pour mettre hors d’état de nuire ta copine a échoué et que…
- QUOI !!! Fis-je en me redressant d’un bon.
J’étais prêt à bondir sur elle lorsque mon père s’interposa.
- Calme-toi mon fils, s’il te plait. Ecoute la…nous devons prendre la route pour le Congo après ça. Nous ne savons pas ce que nous allons rencontrer devant donc économise tes forces, il se pourrait que ce soit la mort qui nous trouve au bout du chemin.
Son intervention me calma direct. Je fixai cette femme qui fut jadis ma mère et qui me disait qu’elle avait fait parti d’un complot visant à me détruire.
Moi le fruit de ces entrailles !
Comment peut-on vendre son âme à ce point ?!? Elle me dégoutait plus qu’autres chose et je ne lui souhaitais rien de bon à ce moment précis.
- On savait que le fait d’aller chez les pygmées allait réduire à néant tous nos plans, aussi elles ont décidé de te livrer directement. Je dis elles, parce que je n’étais pas d’accord mais quand on s’est engagés dans ces choses il est très difficile de faire marche arrière lorsqu’on a déjà gouté les enfants des autres…
‘KOSS KOSS KOSS !!!’
Dites-moi que je rêve ! Non ce n’est pas possible. Et son mari est la, et cautionne ce qu’elle dit
- CA SUFFIT !!! M’écriais-je tellement fort que le vigil qui était posté à ma porte entrat.
- Il y a un problème monsieur ?
- OUI ! METTEZ-MOI CES GENS DEHORS !!!
- Vos… vos…parents ??? S’étonna-t-il
- Prince, elle n’a pas finit, laisse la terminer je t’en prie ! Vous courrez encore un…
- SILENCE ! je ne veux plus rien entendre sortant de votre bouche ! Quel genre de parent êtes vous pour livrer vos enfants comme du gibier et venir ensuite…
- PARDON ! Pardonne-moi mon fils ! S’écriait ma mère en se jetant au sol !
Les cries alèrterent tout l’étage et le personnel de garde ne tarda pas à venir mettre mes parents dehors. Une heure plus tard je ne décolérais toujours pas. Ma tension étant monté d’un coup, l’infirmière m’avait rajouté un calmant dans ma perfusion mais malgré ça, j’étais toujours à cran. J’étais dans l’obscurité de ma chambre uniquement éclairé à la lumière de la lune. Allongé en position fœtus, dos à la porte et mon regard était figé sur une étoile qui scintillait avec une intensité telle que je n’arrivais pas à en décoller mon regard.
'Click Clack'
Je sentie la porte s’ouvrir derrière moi. L’infirmière avait peut être oublié quelque chose, je ne bougeai pas et gardai le regard fixe sur cet astre qui semblait s’adresser à moi dans un langage qui m’était totalement inconnu. Je sentie mon drap se soulever, un poids sur le matelas. Je m’apprêtais à me retourner brusquement lorsqu’une délicate fragrance, que je reconnaitrais entre mille, vint chatouiller mes vibrisses. Elle se colla à moi, entremêla ses pieds nues aux miens, glissa sa main gauche au-dessus de ma taille avant de poser un délicat baiser sur ma nuque.
- Je suis la…chuchota t-elle dans un souffle chaud qui caressa mon oreille, réveillant tous mes sens endormis depuis.
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BONUS
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***Marie-Claire ***
J'entre dans l'enceinte de l'hôpital après avoir soudoyé les gardiens pour qu'ils me laissent passer malgré l'heure avancer.
En arrivant devant sa porte, Sylvain le vigile qui était posté devant me fit un rapide résumé de la situation en m'informant de l'état dans lequel la visite de ses parents l'avait mit. Mon pauvre homme...
Je lui glissai un billet pour qu'il ne laisse personne entrer derrière moi avant d'ouvrir la porte.La chambre était dans la pénombre. Je posai mon sac puis retirai mes chaussures en faisant le moins de bruit possible. Je m'approchai de son lit, il me tournai le dos, mais à sa respiration irrégulière, je devinais qu'il ne dormait toujours pas. Je me glissai sous son drap et allai me coller à lui en espérant qu'il ne me repousse pas.
- Je suis la, lui fis-je avec un baiser sur sa nuque que j'avais en face de moi.
Il soupira profondément mais ne dit rien. Je passais ma main sous son tee-shirt et me mis à caresser son ventre du bout des doigts.Je le senti frissonner lorsque mon index passa près de son téton, mais il ne bougeait toujours pas. J'entrepris alors de reprendre les bisous dans la nuque avant de glisser dans le creux de son cou. Il ne pu retenir un râle de plaisir et passa sa main gauche dans mes cheveux pour m'encourager. Je remontai et me mis à mordiller le lobe de son oreille.
Cette fois-ci il ne pu plus jouer les indifférents.
Malgré ses pieds dans le plâtre, il réussit à se retourner pour se retrouver sur son dos en me maintenant fermement par les jambes pour que je ne tombe pas du lit d'une place sur lequel nous étions. Je me retrouvai assise au dessus de lui, les jambes de part et d'autre de ses hanches. Je sentais une bosse au dessus de l'entrée de mon jardin secret, visiblement il n'était pas aussi insensible qu'il voulait me faire croire.
- Pourquoi tu souris? Me demanda t-il
- Je ne souris pas, mentais-je. Et puis d'abord comment tu pourrais le voir dans cette obscurité ?
- Je le sais, je le sens...
- Hum...
Je me m'allongeai sur lui et posai ma tête contre torse. Les battements de son cœur me berçaient et je me serais aisément endormi la, s'il n'avait pas commencé à me caresser les cuisses remontant lentement...très lentement vers mon triangle d'or. Je senti des milliers de petites fourmis envahir mon bas ventre, libérant un liquide chaud qu'il se précipita de porter à sa bouche avant de mettre son doigt dans ma bouche et enfin de me tirer à lui pour nous plonger dans un baiser fougueux.
Nous avions soif l'un de l'autre. D'un geste vif il ouvrit ma robe jean faisant voler tous les boutons sautoirs.Il m'empoigna les seins puis se redressa pour se mettre à les sucer à tour de rôle à travers mon soutien gorge. La sensation était juste grisante, je laissais tomber ma tête en arrière.
D'une main il me retenait par le dos pour que je ne bascule pas trop en arrière tandis que de l'autre il caressait mon bouton magique en faisant des vas et viens en moi. C'était trop bon et sans m'en rendre compte mon corps s'était mis à suivre le rythme qu'il m'imposait. Mais j'en voulais plus...
Je me redressai et avant même qu'il ne puisse se rendre compte de quoique ce soit, je me décalai un peu de manière à pouvoir baisser son boxer et...
- OH ! S'étonna t-il. Mais qu'est-ce que... Oh.. Oui...oui...attention à tes dents... Oui comme ça... Hum...
Il mit ses mains sur ma tête pour m'imposer la cadence et lorsqu'il estima être suffisamment chauffé il me fit remonter et m'embrassa à pleine bouche. Je ne tenait plus, j'avais envie de le sentir en moi, je me sentais si vide. De ma main libre je saisis mon petit prince et le dirigeai vers l'entrée de son royaume. En un geste brusque, il me bloqua.
- Quoi?!?
- Nous sommes dans un hôpital princesse, semblait-il réaliser soudain.
- Oui, et alors ?!?
- Mais on pourrait nous surprendre !
- Pfff
Je me remis à l'embrasser pour qu'il se taise et une fois qu'il baissa la garde, j'en profitai pour me glisser en lui.
- Grrruuuummmm! Fit-il dans un profond grognement. Bébé, on doit se prote...
Je lui coupai la parole en mettant mes doigts dans sa bouche. Je commençais à onduler et faire des mouvements de haut en bas au-dessus de lui. Très vite il me rejoignis dans le ballet, me pressant tantôt les seins tantôt les fesses. Le rythme s'accélèrai et les claques ne tardèrent à raisonner dans la pièce. Nous n'étions plus que gémissements et ralement. j' aimais cette sensation de le contrôler. Lorsque que je le sentais partir je ralentissais, il me suppliait et je reprenait de plus belle après qu'il m'ai dit ce que je voulais entendre.
Un long moment plus tard nous explosions quasiment simultanément, heureux et comblés.
=-=
- Hééé Paris! Je suis à Paris ?! Kieeee non ya mc pince moi d'abord parce que la la! Kieeee qui me peut ??? He! Mais fait froid ici hein!
- Raison de plus pour récupérer rapidement tes affaires, tiens voilà tes valises.
Depuis que nous avions atterri ce matin Elikia était excitée comme une puce. Après avoir récupéré nos bagages sur le tapis, nous sortîmes du hall réservé aux voyageurs. Aude nous y attendait et lorsqu'elle nous vit elle couru vers nous pour nous embrasser chaleureusement. Je lui présentai Elikia et nous prime la route pour la maison.
- Je suis désolée, je n'ai pas pu passer cette semaine chez toi pour m'assurer que tes fleurs étaient bien arrosées, me taquinait Aude alors que nous étions en train de monter les escaliers qui menait à mon appartement.
- Pfff t'es nulle. Je pense que la gardienne à du récupérer celles qui ont été livrée en mon absence de toute façon.
Je sortais mes clés et pour les insérer dans ma serrure.
- Hum ya MC, la personne qui t'envoie les fleurs la ne sait pas que tu es déjà la femme de quelqu'un ?!?
- Hihihi, si tu savais que c'est même... OH CIEL !!! M'écriais-je voyant que ma porte a été forcée
- Quoi ?!? Qu'est-ce qui te prend?!? OH! MON DIEU !!! S'écria à son tour Aude constatant comme moi que mon appartement à été complètement retourner.
-Ne touche à rien, il faut appeler la police !