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Write by Loraine valérie
A tout ceux qui lisent
sans laisser ni likes ni commentaires, expliquez-moi votre problème. Certes
vous m’avez pas demandé d’écrire mais quand vous faites un tour par ici,
laissez un message ainsi je saurai si c’est trop nul pour m’arrêter à temps.
Merci à ceux qui font déjà l’effort. Dieu vous bénisse.
Chapitre
5 : parlons affaire
Il sonnait
dix heures lorsque Jason et sa fille quittèrent la maison. Il utilisait la
voiture d’Henry pour le moment. Ils avaient besoin d’argent mais pour le moment
c’était impossible pour Jason de se montrer dans ces institutions et plus
encore d’effectuer des opérations bancaires. Heureusement pour lui les gens
pour qui il travaillait avait tout pris en charge. Il ne lui restait plus qu’à
se rendre dans la « boite noire » de son pays pour retirer l’argent
dont ils avaient besoin.il savait qu’il pouvait là retirer un paquet d’argent
sans laisser de traces et c’est dans ces genres de moments qu’il ne regrettait
pas son choix de… le seul hic, c’était dans un lieu reculé…
Une fois cette opération faite, il remonta en
voiture avec sa fille et mit le cap sur la maison.
-
Papa,
Mia voudrait manger, balbutia la petite
-
Nous
sommes encore loin de la maison ma puce mais on va s’arrêter à un supermarché
où papa va t’acheter de bonnes choses à grignoter le temps qu’on ne rentre, ça
te va ?
-
Mia
est d’accord avec papa !
Jason roula
alors dix minutes avant de trouver un supermarché si on peut l’appeler ainsi. C’était
une pièce à peine grande qui n’abritait que deux rayons. Cela était tout de même
normal dans un endroit si éloigné de tout et de tous, pensa Jason. Il prit
alors des chips, des biscuits et un grand pot de yaourt puis de l’eau minérale
pour sa fille. En voulant payer à la caisse, son attention se reporta sur la
carte d’Alémia. Il émit un petit sourire, retourna chercher une boite de
chocolat puis revint payer à la caisse. Il se promit d’aller voir la dame de
fer en rentrant en ville. Cela fait trois jours depuis qu’elle a obtenu ce
contrat haut la main et en parlant de ça, il devra faire vite s’il veut le voir
aujourd’hui puisque la soirée organisée à cet effet aura lieu dans moins de
trois heures.
-
C’est
pour qui le chocolat ?
-
C’est
pour Alémia
-
Super !
je peux lui offrir moi-même ?
-
Oui
ma puce, c’est d’ailleurs mieux ainsi
Alémia était
absorbée par l’analyse d’un projet qu’il avait demandé à un de ses employés de
l’écrire lorsque son interphone sonna.
C’était sa secrétaire.
-
Oui
Anna ?
-
Il
y’a monsieur KAYENDE qui demande à te voir, répondit Anna
-
Le
père ou le fils ?demanda Alémia.
-
Le
plus beau des deux ! fit la secrétaire
-
Anna,
laisse-le là et vient dans mon bureau tout de suite, ordonna-t-elle
Elle reposa
le combiné et attendit Anne qui apparait une minute plus tard.
-
Il
fait quoi ici Anna ?
-
Je
l’ignore Mia, fais-le entrer pour en savoir plus
-
Non
c’est toi ma secrétaire, dis-lui que je suis occupée et qu’à l’avenir de
prendre un rendez-vous
-
Regarde
ta montre Mia, il est midi, c’est la pose. rooohhhh que j’ai faim ! je
m’en vais déjeuner alors considère que ta secrétaire n’est pas là pour deux
heures
-
Mais
Anna tu es toujours livré au boulot et ça te rend disponible pour le travail
même à midi
-
Il
faut changer ma puce, trop fatiguée de la routine
-
Je
te connais assez Anna, fais-le entrer et je saurai le renvoyer moi-même
-
Ok
madame, je préfère ça
Anna sortit
du bureau et deux minutes plus tard, une voix grave demandait à entrer dans son
bureau. Elle prit tout son calme et autorisa la voix à pénétrer dans son
bureau. La porte s’ouvrit alors sur Jason et sa fille qui courut aussitôt dans
les bars d’Alémia. Elle prit alors la petite qu’elle installa sur ses genoux
avant de reporter son attention sur l’homme devant lui. Il était plus décontracté
qu’au supermarché. Elle pouvait remarquer à présent que c’était un homme de
grande taille, assez musclé et surtout c’était un très bel homme. Elle l’invita
à s’asseoir dans l’un des sièges en face d’elle.
-
Bonjour
monsieur KAYENDE
-
Bonjour
Mlle JHONSON
-
Alors
que puis-je faire pour vous monsieur ?
-
Vous
avez ma fille sur vos genoux alors arrêtez de me vouvoyer s’il vous plait
-
Ce
n’est pas possible, ici je suis sur mon lieu de travail et j’y ai des principes
-
Comme
porter les petites filles sur vos genoux ?
-
Disons
que c’est une exception, il faut en faire de temps à autre dans la vie
-
Et
cette exception ne peut-elle pas s’appliquer aux pères ?
-
Ecoutez
monsieur, vous êtes ici sans rendez-vous. Je comprendrai si vous étiez un
client de la boite mais ce n’est pas le cas alors sans vouloir vous paraitre
désagréable, j’ai des clients à satisfaire
-
Je
vois donc le client est roi c’est ça ?
-
Tout
à fait
-
Parlons donc affaire Mlle Johnson
-
Pardon ?
-
J’ai
dit parlons donc affaire. Je voudrais rénover une maison ou plutôt un château
Alémia fixa
l’homme devant lui quelques secondes puis sortit son carnet de note comme à son
habitude.
-
Bien
je vous écoute.
-
Le
client est roi à ce qu’on m’a dit et moi je ne veux pas en parler ici. Je suis
libre samedi, vous n’aurez qu’à nous rejoindre ma fille et moi à « tata
Park » à 15h
-
Je
ne suis pas en ville samedi Mr, cependant je pourrais vous envoyer un
collaborateur en qui j’ai confiance, il saura recueillir toutes les
informations
-
Il
faut de temps en temps faire des exceptions très cher, le client a demandé Mlle
JHONSON en personne et espère être servi. A samedi
-
Comme
vous voulez Mr KAYENDE
-
Bien.
Mia tu viens ? on laisse la dame travailler
-
Ok
papa. J’ai une boite de chocolat pour toi Mia, dit la fillette aux oreilles de
Mia espérant ainsi que son père n’entendrait rien
-
Merci
ma chérie. J’ai aussi quelque chose pour toi. Je les garde ici pour mes amis,
tiens
-
Youpi !!!
papa regarde des Haribo
-
On
dit quoi Mia ?
-
Merci
Mia. Pourquoi tu n’en donnes pas à mon papa aussi ?
-
Ton
papa n’a plus de dents de lait ma chérie
-
Super
argument, intervient Alémia
-
Allons-y
Mia
-
Au
revoir Mia
-
Au
revoir ma puce
Aussitôt la
porte fermée, Alémia se jeta sur la boite de chocolat et commença ainsi par les
dévorer. Elle fut interrompue dans sa dégustation par Anna.
-
Je
vois que quelque chose de bien est sortie de mon entêtement !
-
Parle
pour toi. Cet homme veut se payer nos services. Rénovations d’un château
-
Comment
ça ?
-
Laisse-moi
déguster, je t’explique plus tard
-
Il
va falloir remettre à plus tard ta dégustation. Il est presque l’heure. Tu dois
être chez Mr BRONE dans moins de trente minutes.
-
Tu
as raison, je l’ai carrément oublié. J’y vais, je passerai me changer chez moi
mais j’emporte ma boite
-
Je
m’en doutais bien Mia
A LA RESIDENCE BRONE
Apres la signature du contrat, il a été
demandé à tous de se rendre à la résidence du chef pour une petite réception.
Alémia faisait partie du convoi et comme d’habitude, elle ne cessait de
regarder sa montre. Ce n’était qu’acte de présence, elle comptait quitter les
lieux dans une demi-heure. Elle regardait toutes ces personnes habillées
vraiment trop osées avec des artifices pour cette petite réception. Elle avait
opté pour un pantalon en pagne et un haut très simple. Ses cheveux nouvellement
tressés étaient lâchés.
Sentant sa
vessie pleine, Alémia se leva pour se diriger vers les toilettes après avoir
demandé l’endroit à un serveur. En passant par le salon, elle remarqua Mr BRONE
en face d’un portait. C’était une belle femme métisse, sa femme peut être… alors
qu’elle s’était arrêté en train de faire ses analyses, Mr BRONE sans se tourner
la ramena sur terre :
-
Puis
je vous aider Mlle JHONSON ?
-
…
-
Pas
de magie, j’ai vu votre reflet sur le portrait
-
Ah
d’accord
-
Alors ?
vous faites quoi plantez au milieu de mon salon ?
-
Je
cherchais les toilettes mais finalement je vais demander à rentrer
-
Vous
n’aimez pas la réception ?
-
Ce
n’est pas ça. J’ai juste du travail à faire et trop de monde, ce n’est pas
vraiment ma tasse
-
Je
comprends, moi aussi d’ailleurs. Raison pour laquelle je m’isole. Elle par
contre…
-
Vous
disiez ?
-
Rien
Mlle. Je vous laisse rentrer chez vous. J’attends un max de profit de votre
part.
-
Vous
ne serez pas déçu Mr
-
Je
l’espère pour vous. Bonne soirée
-
A
vous aussi.
Alémia
tourna les talons en pestant contre cet homme arrogant avec qui elle venait de
faire la conversation. Pensant à cela, elle se demanda si c’est ce que l’on
pense d’elle aussi… et même si c’était le cas, il n’y avait rien à faire, elle
ne s’est jamais préoccupée des « on dit » et elle n’allait pas
commencer maintenant. Elle démarra sa voiture puis mit le cap sur la maison.
A SUIVRE…