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Write by Loraine valérie
Chapitre 7 : ELLA JHONSON
Alémia arriva sur les lieux avec quinze minutes d’avance comme elle en a l’habitude. Elle fut cependant surprise de trouver le père et la fille présents. Elle s’approcha alors d’eux. La petite Mia avait une mine boudeuse sur les genoux de son père. Jason demanda à Alémia de prendre place, ce qu’elle fit avant de s’intéresser à la petite :
- Bonjour Mia, qu’est-ce qui ne vas pas ?
- Elle me fait des caprices comme toujours
- Ce ne sont pas des caprices papa. Nous avons des désaccords en ce qui concerne les jeux
- Vraiment ? pourquoi ça ?
- Je voudrais conduire les voitures sur la piste mais papa trouve ça dangereux. Cependant il y’a des surveillants aux alentours
- Ça suffit Mia, hurla son père. Elle prit peur et recula d’un pas.
- Pas la peine de crier. Viens là ma puce
- …
- Tu sais conduire ?
- Non, papa n’a jamais voulu m’apprendre
- C’est parce qu’il te trouve petite et il veut juste te protéger. Je peux te proposer une chose ?
- Oui
- Je te donne des barres de chocolat, tu iras faire des jeux que papa veut et dès qu’on finit de parler, je te conduis dans ma voiture pour une balade où tu veux
- Promis ?
- Oui, si papa est d’accord bien sur
- Je vous fais confiance Mlle JHONSON
- Donc marché conclut ?
- Oui, cria la petite toute excitée
Elle saisit la barre de chocolat que lui tendait Alémia et s’éloigna des adultes pour l’aire de jeu. Jason reporta son attention sur la jeune femme devant elle puis émit un petit sourire en pensant à ce qui vient de se produire. Elle en a du cœur plus que ce qu’elle veut faire croire aux gens. La douce voix d’Alémia le ramène alors à lui :
- Nous pouvons commencer Mr ?
- Oui. Merci pour toute à l’heure. Vous aimez les enfants alors ?
- Non, je les trouve encombrants surtout à cet âge. Il fallait juste aménager votre fille pour qu’elle puisse nous laisser travailler
- Et c’est ça l’unique raison ?
- Oui. On perd du temps. Nous pouvons commencer ?
- Ok. Alors je n’ai pas grand-chose à dire. C’est un château situé de l’autre côté de la ville, c’est à Aného, isolée de tout. Ma mère me l’a légué et il est temps de le rénover à présent que je suis là
- Bien, alors que voulez-vous en faire ? quelles sont vos idées…
- C’est là que vous allez devoir vous encombrer d’enfants. Ce château appartient à présent à Mia et elle a le droit de décision absolue sur ce projet
- Je vais devoir travailler avec Mia, c’est bien ça ?
- Je sais ce que vous pensez mais je vous préviens…
- Je sais qu’elle est futée et très intelligente…
- Ajoutez difficile en affaire. Elle ne vous fera pas des caprices pour avoir du rose partout rassurez-vous, elle déteste d’ailleurs cette couleur. elle saura vous surprendre
- Je devrais alors discuter avec elle
- Sans problème. Elle sera à votre bureau lundi matin.
- Pourquoi pas toute suite ?
- Regardez là, elle n’a pas la tête à ça actuellement
- Si vous le dites. Il faudra que je me rende avec mon équipe sur les lieux, donc…
- Vous parlerez de tout ça avec votre cliente lundi, si elle trouve vos propositions bonnes, vous aurez les clés
- Elle décidera également du budget ?
- Ce sera budget illimité Mlle, elle en a des moyens
- Bien, je crois qu’on en a fini. Je vais honorer ma part du contrat avec votre fille.
- Je vous attendrai ici. Je vous laisse entre filles
- Si vous voulez
Alémia s’éloigna de Jason et se dirigea vers la petite. Elles discutent un peu puis montent en voiture après avoir dit au revoir à Jason. Alémia voulut s’occuper de la ceinture de la fille mais fut surprise de la voir faire elle-même sans difficulté.
- Alors Mia, comment trouves tu le pays ?
- C’est très chaleureux. Tout le monde se salue contrairement aux pays que j’ai visité où tout le monde se dépasse. C’est tranquille. Je ne peux encore me prononcer vu que nous sommes là depuis peu
- Je comprends. Donc tu voyages beaucoup ?
- Oui, papa voyage tout le temps donc il m’emmène avec lui
- J’espère que tu vas te plaire
- Je l’espère aussi. Papa vous apprécie beaucoup, vous savez ?
- Ah bon ? qu’est-ce qui te fait dire ça ?
- Vous êtes la deuxième personne à s’interférer dans sa manière de m’éduquer sans qu’il ne vous demande de vous taire
- Et ça suffit à conclure…
- Je peux me venter d’être son trésor et croyez-moi, s’il vous