8

Write by Nobody

- Je te croyais plus maline que ça S ou devrais-je dire Sarah? Parce que c'est bien ça ton prénom n'est-ce pas ?

Elle ne prit pas la peine de lui répondre beaucoup trop occupée a calculer des chances de fuite. Il y avait un certain nombre important de gardes ici,elle ne pouvait pas tous les compter. Mais elle les estimait a plus d'une vingtaine.

Bien qu'is ne soient pas armés, enfin visiblement armés elle savait qu'elle ne pouvait rien tenter, absolument rien. Cependant elle refusait d'abandonner. Bien sûr elle ne savait pas encore comment elle allait se tirer de ce pétrin dans lequel elle s'est elle-même fourré mais elle y arrivera,comme toujours. Elle était à l'affût d'un seul moment d'inattention de la part de ses détenteurs pour tenter le coup de s'en fuir. Ça ne pouvait pas finir comme ça, non pas encore.

- La sangsue n'avait pas eu tort, je suis forcé de le reconnaître. Il te connait Sarah bien que tu ne le crois, il sait tout de toi,il sait tout ce que tu vas faire, absolument tout. Il a prévu tes moindres gestes a la lettre. Certes il t'as...

Alors qu'elle prêtait une attention beaucoup plus particulière a ce qu'il lui daisait , un autre garde l'interrompit

- Roger je crains que tu ne révèles plus que tu ne devrais. Tais-toi juste et attendons les indications de la sangsue

Elle tourna ses yeux vers celui qui venait de parler. Elle le scruta attentivement alors que lui avait ses yeux rivés sur Roger. Selon son attitude corporel,il était prêt a bondir. Et contre tout attente cette animosité n'était pas dirigée vers elle mais vers le Roger en question. A noter que Roger c'était bien la personne qui l'avait attaqué une certaine nuit.

Toujours son regard fixé sur le nouvel intervenant elle ne sut pas quand le ton monta. Elle ne savait pas très bien autour de quoi ils polémiquaient mais la sangsue revenait a chaque fois. Bien elle ne pouvait que s'en réjouir, elle avait juste besoin d'une seconde d'inattention.

Tournant son regard cette fois vers le reste des chiens de garde, elle remarqua qu'ils avaient tous le regard braqué sur elle. Bon sang ! Ne pouvaient-ils pas s'intéresser à la gueguerre auquelle se livrait ces deux autres abrutis?

- Ferme ta putain de gueule Max,ferme la avant que je ne t'en colle une.

A l'évidence celui qui avait débuté le conflit s'appelait Max.

- T'as dit quoi la? Moi je suis ton chien pour que tu me donnes d'ordre ?

Sarah connaissant très bien le language corporel savait que le dénommé Max n'allait pas contenir longtemps sa fureur et allait se jeter d'une minute a l'autre sur Roger.

Effectivement quelques instants plus tard qui parurent durer une éternité devant Sarah, la bagarre éclata. Mais elle s'était trompée, c'était Roger qui l'avait entamée. Fallait dire qu'elle s'était concentrée uniquement sur Max et qu'elle n'avait pas remarqué que Roger lui s'énervait beaucoup plus vite.

La situation dégringola a une vitesse folle. Sans crier gare elle courut vers la porte d'entrée qu'elle ouvrit à toute vitesse.

- La fille s'enfuit cria une voix derrière elle

Merde! Il allait vite la rattraper a ce rythme la. Mais comme toujours elle refusa d'abandonner au moindre obstacle.

Des pas rugirent derrière elle. Une fois dehors elle savait qu'elle trouverait son salut. Elle était confiante qu'une fois dehors elle ne pourrait pas se faire rattraper mais elle devait d'abord sortir de ce trou.

Elle savait qu'elle était proche de la salle des clés. Il suffirait qu'elle ait beaucoup plus d'avance sur eux afin de rentrer dans la salle sans qu'ils ne la voient. Consciente qu'elle venait peut-être la solution pour s'en tirer sauve, elle obligea ses pieds a accélérer la cadence. Petit a petit elle sentait l'angoisse s'insinuer en elle alors qu'elle n'était pas sûre de réussir a les semer.

S'armant de courage elle tourna a droite et se précipita a l'intérieure de la pièce. Elle se félicitait d'avoir laissé la porte ouverte.

Le coeur battant a tout rompre,elle garda la main sur la poignée. Quelques temps après elle entendit les bruits de pas précipités qui passait devant la porte.

Une fois rassurée qu'il n'y avait plus aucun danger, elle se retourna en poussant un profond soupir.

- Toujours aussi pétillante d'énergie. Dommage pour toi que tu ne puisses faire un seul geste sans que je ne l'ai anticipé

Elle se figea devant cet homme. Non ce n'était pas possible, non non il ne l'avait pas pu l'avoir aussi facilement. Elle refusait de croire a ça.

Elle allait prendre la parole quand elle tomba dans un trou noir sans fin. Elle venait en effet de s'évanouir.

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Au service de l'enne...