Ce soir, Mel avait ramené du travail a la maison car impossible de le finir au bureau il avait fallu qu’elle aille chercher Yara et préparer ses affaires pour la soirée pyjama à laquelle elle devait aller chez des amies. Elle avait vraiment hésité à accepter qu’elle aille là-bas mais Maleek avait pu la convaincre. Parlant de celui-là, il était bizarre depuis ce soir ou il l’avait appelé bébé. Il lui parlait beaucoup ces temps-ci essayant toujours de trouver un sujet de communication. Et tous ces sujets étaient toujours centrés sur sa vie a New-York comme s’il voulait apprendre à la connaitre et c’était a base de bébé maintenant ou de chérie. Elle avait prévu de lui parler du contrat ce soir mais voilà elle était rentrée avec du travail qu’il fallait qu’elle finisse pour demain et lui aussi avait appelé pour dire qu’il rentrerait un peu tard. Ils ne pouvaient pas parler demain car elle devait aller a un gala avec Ida. 21h et il n’était toujours pas rentré bizarre. Elle chassa toutes les pensées qui pouvait la déconcentrer pour se focaliser sur ses dossiers a 23h, elle refermait son Mac et Maleek n’était toujours pas rentré. Elle ne voulait pas se comporter comme une copine hystérique mais la elle s’inquiétait déjà.  Elle prit donc son téléphone et lança l’appel.

- Allo ? Entendit-elle une voix féminine répondre après 3 sonneries. Elle décolla le téléphone de son oreille et regarda l’écran c’était bien son numéro.

- Bonsoir excusez moi puis-je parler a Maleek s’il vous plait ? Demanda-t-elle tout de même.

- Il es occupé répondît la femme au bout du fil.

- Occupé vous dites ?

- On te dit il est occupé pourquoi tu insistes ? 

Et elle raccrocha. Mel se refusa à perdre son sang-froid. Elle entra sous la couette le cœur battant tout de même mais 30 minutes plus tard, elle avait l’esprit en ébullition donc elle relança l’appel mais le téléphone sonna proche d’elle de surprise, elle s’assit dans le lit au même moment ou Maleek poussait la porte. Le téléphone maintenant posé sur la commode, elle ne quittait pas Maleek des yeux. Elle ne voulait pas tirer des conclusions hâtives mais il avait un air coupables et elle avait peur de ce qui sortirait de sa bouche. Elle avait peur a présent qu’il l’ai manipulé pour mieux l’humilier.

Le regard que Lia posait sur lui lui faisait froid dans le dos. Tout le travail qu’il faisait depuis une semaine balayé en une minute par cette stupide fille insipide. Qu’est-ce qu’il allait lui dire maintenant ? Va pour la vérité se dit-il en espérant qu’elle le croit.

- Chérie ce n’est vraiment pas ce que tu crois. Dit-il avant de se donner une gifle mentalement. C’était exactement la phrase fétiche des coupables.

- Je ne crois rien Mbah. J’attend juste que tu m’expliques pourquoi c’est une femme qui a répondu quand j’ai appelé. Si on n’est reparti dans la phase du contrat si on n’en est même jamais sorti. Même si on n’en est jamais sorti tu m’avais promis de…

- Pour quelqu’un qui ne croit rien tu as beaucoup de chose a dire. Constata le jeune homme.

- Mbah ce n’est pas le moment de faire de l’esprit je t’avertit. Lui dit-elle en lui jetant un regard incendiaire. Tu n’as pas le droit de me faire ça. Tu n’as pas le droit de me faire miroiter une vrai relation si c’est pour me refaire le même coup qu’avec Monica continua la jeune femme au bord des larmes. Il tiqua en entendant le nom de sa sœur.

- Qu’est-ce tu racontes ? J’ai fait quoi avec Monica ? 

Elle sauta du lit avec rage et alla prendre son sac sur la chaise. Il attrapa son bras comme elle voulait le dépasser et lui pris son sac qu’il envoya valser sur le lit.

- Ecoute je suis sortie avec des amis ils sont venus avec des filles. Celle qui a répondu quand tu as appelé me collait un peu trop mais je n’étais pas intéressé. J’ai laissé mon téléphone en allant aux toilettes c’est pour ca qu’elle a pu répondre. Surement le nom qui s’est affiché qui l’a alerté et elle a voulu mettre son grain de sel. Il essuya les larmes qui coulaient déjà sur ses joues.

- C’est quoi mon nom dans ton téléphone ? Demanda Lia d’une petite voix

- Je te dirais des que tu me diras ce que tu me reproche avoir fait avec ta sœur.

Son visage se ferma encore et elle essaya de se dégager mais il la retint et la conduisit vers le petit salon a la gauche du lit.

- Dis-moi ce que tu me reproches parce que je ne comprends strictement rien à ton attitude.

- Tu veux me dire que tu as oublié avoir couché avec Monica Maleek ? Cria la jeune femme 

Maleek regarda Lia comme si elle avait sniffé de la cocaïne. Lui coucher avec Monica ? Monica ?! Il avait cette femme en horreur. Elle s’était pratiquement jeter a ses pieds la première fois qu’elle l’avait vu. Pas qu’il eut un problème avec les entreprenantes mais elle l’avait fait d’une manière si vulgaire.

- Non mais tu es complètement folle ?! fit-il abasourdi. Quand aurais-je fais une chose pareil ?

- Ne joue pas a ca Maleek. Je vous ai vu le même soir ou tu me plaquais a cause de mon passé tu étais vautré dans son lit et elle était sur toi. Dit-elle avec rage.

- Lia je te répète que je ne sais pas de quoi tu me parles et je ne t’ai pas quitté a cause de ton passé mais parce que je t’ai trouvé au lit avec ce type.

- Quoi ?! Je n’ai couché avec personne depuis que je t’ai rencontré.

- Je t’ai vu nue endormie dans le lit avec ce type et…

Il se tut. Tout était claire maintenant. Il regarda la femme assise devant lui en larmes. Il n’avait pas compris le revirement de situation le fait qu’il la sentait s’abandonner corps et âme a lui quand ils faisait l’amour et qu’elle puisse se donner ainsi a un autre. Mais après la discussion qu’il avait surpris entre Jean-Pierre et Monica, il avait découvert qu’elle avait fait la pute pour son père. Il avait été choqué mais comprenait finalement certains de ses attitude. La grande manque de confiance en elle. Mais le pire avait été de comprendre que leur rencontre dans le bureau de son père avait été planifié par le père et Lia cela l’avait totalement brisé. En entendant ce que Lia lui racontait la tout de suite, il comprenait que c’était un coup monté. Son père l’avait tenu en grippe depuis le jour ou il avait rompu le contra qu’il avait avec son défunt père et plus encore quand il avait appris qu’il fréquentait sa fille. Tout c’était fait très naturellement entre eux. Il n’avait pas eu besoin de l’inviter a sortir pour l’embrasser. Il lui avait volé un baiser ce même jour ou il l’avait rencontré pour la première quand il lui avait demandé de le raccompagner a sa voiture. Au début, il avait juste voulu lui poser un léger baiser sur les lèvres juste pour voir sa réaction mais a son contact, il l’avait attiré plus près tellement ce contact lui avait donné faim d’elle. Le baiser avait été si passionné qu’il lui avait fallu un peu de temps avant qu’il puisse démarrer. Mais avant, il avait baissé la vitre de sa voiture et l’avait interpelé alors qu’elle était toujours debout la ou il l’avait laissé visiblement sous le choc du baiser comme lui. Il lui avait dit : tu es a moi à partir d’aujourd’hui j’espère que tu le sais. Et puis il était parti. C’était comme ca que leur histoire avait démarré. Elle lui avait très vite parler de ses relations particulières avec sa sœur et surtout la douleur qu’elle ressentait après avoir perdu Rachida. Il ne s’était jamais inquiète de sa relation avec Anthony ou Fred qui venaient régulièrement chez eux malgré leur passif elle avait su le rassurer. A cause de leur relation, elle ne voulait plus rentrer a New-York et il l’avait encouragé à prendre le contrôle de son entreprise et pour cause Lia avait toujours été brillante de plus c’était son héritage. 

Tout ceci était assez claire à présent. Tandis qu’ils l’accusaient d’avoir couché avec un autre homme elle l’accusait d’avoir couché avec Monica. Ils s’étaient déchirés et Monica et son père avaient gagné. Lia parlait mais il ne l’écoutait elle lui frappa la cuisse pour attirer son attention.

- On parle sérieusement et toi tu rêves ? Pourquoi tu m’accuses d’avoir couché avec un autre ?

- On s’est bien fait avoir bébé. Dit Maleek en prenant la tête de Lia en coupe dans ses mains pour l’embrasser. On s’est fait avoir comme des débutants. J’ai été tellement con.

Il regrettait tellement ces 7 ans perdus tout d’un coup. Tout ca a cause de la cupidité et la jalousie mal placée.

- De quoi tu parles ? tu ne peux pas m’accuser de t’avoi trompé et m’embrasser la seconde d’après.

- J’ai compris il y a juste une minute que j’ai été bien bête. Je suis tellement désolé Lia. Dit-il en lui caressant la joue.

- Qu’est-ce qui se passe Maleek. S’enquit-elle surprise.

- Il se passe que ton père et ta sœur se sont bien foutus de nous. Ecoute moi jusqu’à la fin. Dit-il comme elle ouvrait déjà la bouche.

- Ok. Consentit Lia.

- Apres nos 4 mois ensemble, on avait décidé qu’il fallait que tu récupère ta société. Ton entourage t’avait fait croire qu’a cause de ta dyslexie tu ne pouvais pas gérer ta compagnie toute seule. Je devais allé voir ton père pour discuter des modalités a suivre avec toi aussi. Quand je suis arrivé, j’ai surpris une conversation entre Monica et lui parlant de ce que tu faisais avant pour lui avec ses clients. Il la vit se raidir mais continua. Ils disaient comment tu avais perdu la main avec moi mais que surement celui avec qui tu étais en haut à ce moment-là dans la chambre voudrait bien signer le contrat que moi j’avais refusé. Lia ouvrit de grands yeux.  Oui confirma-t-il. Je suis monté et je t’ai trouvé endormi dans le lit avec un homme a tes cotes la poitrine a l’air.

- Non. Souffla la jeune trop rebutée pour dire autre chose.

- Si je suis retourné a mon bureau comme un automate.

- Et quand je suis venu te retrouvé a la maison ce jour la comme si de rien n’était, tu m’as sorti que tu savais qui j’étais et tu ne voulais plus jamais me voire que je n’étais qu’une pute. Il hocha la tête simplement. Je suis sure qu’ils m’ont drogué Maleek je te jure que je n’ai jamais couché avec un autre que toi depuis ce jour ou tu m’as embrassé dans notre cours. Dit-elle en pleurant.

- Je sais chérie. Je suis vraiment désolé. 

- Ca n’explique pas comment tu t’es retrouvé dans le lit de Monica le lendemain.

- J’étais venu te parler ce jour-là. Je voulais comprendre pourquoi tu m’avais fais ca surtout que je croyais que tu étais vraiment amoureuse. Tu n’étais pas encore rentré. J’ai patienté Monica m’a servit un verre de whisky…

- Drogué. Continua Lia sans qu’il ait besoin de continuer

- Je n’ai jamais couché avec ta sœur bébé.

Lia tomba dans ses bras et se mis a pleurer a sangloter en demandant : pourquoi me détestent-ils tant

- Arrête de pleurer s’il te plait. Ca me fend le cœur de te voire comme ça. Surtout qu’ils ne méritent pas tes larmes.

- Ils nous ont pris 7 ans Maleek. Si j’étais resté a la maison ce soir-là. De plus je suis partie une semaine après quand ils m’ont officiellement pris la société. Je n’aurais pas du passer ce temps la a l’hôtel. J’aurais du te chercher me battre pour toi.

- Ils nous ont peut être pris 7 ans, mais pas notre amour n’est-ce pas ?

- Tu m’aimes ? Demanda Lia de sa voix de bébé

- Je t’aime. Dit-il

Elle sourit de toutes ses dents commença a le dévorer de baisers réveillant ses sens. Puis elle s’arrêta soudain.

- C’est quoi mon nom dans ton téléphone ? Demanda-t-elle 

- Je ne te dirai pas. Répondît Maleek

Elle se détacha de lui se dirigea vers son téléphone. La minute d’après, le sien sonnait. Il le sorti de sa poche sans réfléchir. Lia bondit et lui arracha des mains alors qu’il renvoyait son appel. Il se leva a son tour et se mit a la poursuivre sans qu’elle ait pu allumer l’écran.

- Rends-moi mon téléphone petite effronté on n’a pas fini de discuter. 

Elle se mit a tourner autour du petit salon alors qu’il la poursuivait et qu’elle riait aux éclats. Ils tournèrent autour du salon pendant deux minutes avant qu’il ne réussisse a l’attraper pile au moment elle allumait l’écran pour lire le nom qui affichait l’appel manqué.

- Appel manqué Wifey (my world). Lut-elle alors qu’ils retombaient ensemble dans le canapé

- Awwww. Je t’aime aussi mon Maleek a moi. Donc depuis le début tu mourrais sur moi au lieu de me dire tu as fait ce stupide contrat ? 

- Bon ne fait pas prétentieuse madame. Dit-il en lui volant un baiser.

Ils restèrent enlacés un long moment savourant cette complicité nouvellement retrouvé. Que dire de Monica et son père ? Rien elle n’avait pas la force de penser à eux. Le pire était que tout ca ne l’étonnait même plus vraiment.

- Ton père et ta sœur vont me le payer. Dit Maleek d’un ton imperieux