9. C'est la fête
Write by Brenne-junella
9. C’est la fête !
*** Fifame ***
- Qui veut faire de la pâtisserie ?
- MOI ! hurle Edan à cœur joie
Maude ne dit rien mais à voir son visage je devine qu’elle est toute aussi excitée que son frère. C’est devenu une petite habitude pour nous, ils m’assistent en cuisine.
Depuis que leur père n’est pas là tout le monde respire, Edan n’est plus renfermé et Maude est très joviale même si elle ne parle toujours pas. J’ai essayé de faire des recherches sur son état et je comprends que c’est sa façon à elle d’exprimer le manque de sa maman.
Ce qui est normale elle est encore très petite et a besoin de l’amour maternelle, leur père ne sait même pas ce que signifie le mot « papa ».
- Il n’y a plus assez d’ingrédients
- Oh. Fait Edan triste
- Mais ! on va sortir acheter tout ça
- Wéééé.
Je tiens la main d’Edan d’une part et de l’autre celle de Maude, on entre dans le CECADO du quartier. Comme à mon habitude quand je fais des achats je circule dans tout le magasin à regarder chacun des articles ainsi que les différents prix.
Je laisse les enfants s’aventurer dans le magasin tout en gardant un œil sur eux, Maude suit son frère en courant, dans un instant de distraction elle cogne une dame alors je me précipite vers elle. La dame fait une moue dégoutée en voyant Maude ce qui me met hors de moi
- Quitte devant moi. Crie t-elle
- Bonjour madame, qu’a-t-elle fait ?
- Elle court comme si elle était dans sa cour
- Pardonnez la ce n’est qu’une enfant
- Quelle enfant. Réplique t-elle avec mépris
- Qu’est ce qui vous dérange vraiment ? le fait qu’elle vous ait cognée ou c’est parce qu’elle est albinos ?
La dame me regarde puis sans dire un mot s’en va. Une de plus qui juge sur le physique, je prends la main de Maude et on va retrouver son frère.
Nos achats finis on rentre et s’attèle à faire des cakes grâce à une recette que j’ai prise dans une émission de cuisine.
- Demain tout le monde à l’école ! lancè-je
- Pourquoi ? boude Edan
- Parce que si tu n’apprends pas tu ne seras pas intelligent.
- Maude aussi viendra demain ?
- Oui, n’est ce pas Maude ?
Elle fait la moue triste et fait non de la tête, je ne comprends pas pourquoi elle refuse d’aller à l’école
- Maude chérie pourquoi tu refuse tellement d’aller à l’école, tu n’as pas d’amis ?
- …
- Les autres se moquent d’elle
- Qui ?
- Les enfants de sa classe
Je comprends mieux, mais c’est méchant de leur part de la mettre de côté à cause de sa couleur de peau. Demain je vais moi-même la conduire à l’école et en toucher deux mots à sa maitresse.
***
Nous descendons du taxi et je tiens Edan d’une main et de l’autre Maude, alors que nous sommes devant l’école Maude commence à pleurer, je lâche la main de son frère un instant et m’abaisse au niveau de Maude.
- Ma chérie tu es déjà assez grande pour encore faire les bébés, je sais que tu ne veux pas y aller mais si tu reste à la maison tu ne vas rien apprendre de nouveaux
- …
- Tu as peur que les autres t’embêtent ?
Elle hoche la tête affirmativement, j’essuie ses larmes avec mes mains
- Nounou Fifame est là, je vais leur tirer les oreilles s’ils t’embêtent. Est-ce que je t’ai déjà menti ?
Elle fait non de la tête, je lui souris avant de me relever et reprendre sa main. On entre, on accompagne d’abord Edan jusqu’à sa classe il nous fait un signe de la main avant d’entrer puis je vais dans la classe de Maude où j’y trouve sa maitresse et quelques enfants. Maude avance timidement, on nous voyant la maîtresse s’avance et viens la saluer.
- Je pourrais vous parler un moment svp. Entame-je
- Oui, allons-y dehors
Elle me précède dehors, je laisse Maude en la rassurant que tout ira bien.
- Je vous écoute, vous êtes la maman de Maude ?
- Non, la nounou.
- Ok
- Vous avez remarqué que Maude n’est pas très fréquente
- Oui, j’en ai d’ailleurs déjà parlé à son père mais sans succès
- Oui, j’imagine. Vous saviez que ses camarades se moquent d’elle
- Rien de bien sérieux entre enfants ça arrive
- Soit, mais que ce ne soit pas une habitude. Elle en souffre beaucoup, elle se sent déjà différente des autres mais leur remarques sur sa peau n’aident pas
- J’en ai déjà parlé aux enfants, je ne peux rien faire de plus
- Vraiment ?
- Je ne vais pas être derrière eux en longueur de journée.
- Je vois, dans ce cas vous ne m’en voudrez pas si je vais parler aux enfants
- Ça dépend
- N’ayez crainte, je parle le langage des enfants
Je retourne dans la salle, Maude est triste de son côté tandis que les quelques enfants présent jouent entre eux. Je vais vers eux
- Bonjour les amis
Quelques uns répondent alors je me mets à leur hauteur
- Vous connaissez Maude ?
- Non
- Oui
- C’est qui ?
- Maude c’est la petite file assise seule là-bas. (Dis-je en lui montrant du doigt) pourquoi personne ne joue avec elle ?
- Parce qu’elle est jaune
- Elle n’et pas jaune mais blanche
- Elle ne parle pas
- Ma mère a dit que je ne dois pas m’asseoir avec elle
Je regarde cette petite et je me rends compte que ce n’est pas de leur faute, ils ne comprennent rien de la vie à cet âge si ce n’est les explications que leur parents leur donnent. Et pour l’homme tout ce qui est différent de lui n’est pas bien, mais c’est méchant de la part de ses parents. Maude n’a pas demandé à naître ainsi pourquoi devrait-elle en payer le prix, c’est très difficile à comprendre pour une enfant de son âge
- Vous aimez les dessins animés nan ?
- Ouiiiiii ! font-ils en chœur
- Vous aimez les gentils ou les méchants ?
- Les gentils ! crient-ils
- Lorsque vous vous moquez de Maude c’est gentil ou méchant ?
- …
Ils ne répondent pas, la ils ont compris !
- Ce n’est pas gentil, on ne se moque pas des autres c’est méchant. Dans les dessins les méchants sont punis. Vous voulez qu’on vous punisse aussi ?
Ils me regardent et font non de la tête. Je crois que cette fois ils ont compris, j’espère juste qu’ils ne se moqueront plus d’elle et qu’elle se fera des amis pourquoi pas ?
Je retourne vers Maude, je la rassure que tout ira bien et lui promets de passer la chercher avant de la laisser,elle est triste et si je m’écoute je ne la laisserais pas mais de cette façon elle n’apprendra rien, il faut qu’elle sache que dans la vie il y’a des méchants et des gentils.
Je viens de rentrer et trie le linge pour la lessive, la maison est bien calme quand les enfants ne sont pas là. La lessive fini je vais donner à manger au monstre sur pattes. Il est endormi alors j’avance à pas lent avec sa gamelle en main, mais une fois qu’il renifle mon odeur et celle des croquettes il se redresse et remue de la queue, s’il n’était pas attaché j’aurai pris mes jambes à mon cou. Il est très excité tandis que moi, je suis très apeurée
- Bon le chien, pas bouger je vais te donner à manger à condition que tu sois sage si tu fais un geste brusque tu n’aura rien Comme hier c’est compris.
Me voilà en train de parler à un chien et lui poser une question comme si il allait me répondre, hé Fifame qu’est ce qui n’a pas marché avec toi ?
Je prends une grande inspiration avant d’avancer, je dépose la gamelle à une distance et à l’aide du balai je la pousse vers lui une fois à son niveau il mange et semble heureux.
Je me retourne et hurle de toute mes forces en voyant Major Payne debout en face de moi, la surprise passée je me calme
- Vous faites quoi là ? demande-je
- Voyons quelle question
- Vous êtes là depuis ?
- Assez pour voir que vous n’avez pas respecter la mission qui vous a été assigné.
- Quoi ?
- Vous n’avez pas respecté le planning et Diabolo n’est pas nourrit convenablement
- …
- Vous vous demandez comment je le sais ! mon voyage était en fait un leurre pour voir comment vous vous en sortez sur le terrain et ça été un fiasco totale !
- Quoi ?
- J’avais un œil sur vous.
Je le regarde comme une attardée, dites-moi est ce qu’il est normale ce type ?
- Je vais y aller droit au but, vous êtes renvoyée
- Je ne comprends rien
- C’est pourtant clair !
- Prenez vos affaires et vider les lieux, j’ai besoin d’une employée de confiance qui s’en tient aux règles.
Je le dépasse en silence, puis piquer par je ne sais quoi je reviens sur mes pas et lui fais face.
- Je vais partir mais avant écouter moi très bien, vous n’êtes pas seulement un militaire mais aussi un père avec deux enfants qui n’ont que vous et ils ont besoin d’un père pas d’un homme qui ne passe son temps qu’à leur poser des limites. Ce sont des enfants qui on besoin de faire des bêtises par moment, ils ont besoin d’un père. Pendant ces deux semaines ils étaient plus heureux avec moi qu’avec vous toutes ces années…
Je ne dis pas un mot de plus car le regard qu’il me lance on dit long sur son envie de vouloir me fracasser la tête, il avance par instinct je recule. Il prend une grande inspiration avant de me dire calmement
- Allez-vous-en vite !
Cette fois je ne joue plus la courageuse et rassemble mes affaires, je m’en vais à contre cœur car j’avais dit à Maude que je serais là à la sortie. En partant pas une trace de ce sociopathe
***
Me revoilà à la case départ chez Dounia, je n’avais pas d’autres endroits où aller, avant d’arriver je l’ai appelée et elle m’a indiquée où trouver la clé. Je me suis installée, j’ai un goût bien amer car je m’habituais déjà à ses enfants.
*** Khelissa ***
Le bruit que font les enfants en courant dehors me réveille, je m’étais assoupie sur le canapé. Mon premier reflexe est de chercher maman mais elle n’est visiblement pas là, ce qui à le don de me faire paniquer.
La dernière fois que ça s’est produit on s’est retrouvée à l’hôpital. Je sors et regarde aux alentours aucune trace.
- Bonjour Khelissa.
En me retournant je vois Charles, il tombe vraiment mal celui là.
- Écoutez repasser un autre jour svp, vous tombez mal
- Avec toi je tombe toujours mal.
- Je ne suis pas d’humeur, maman est introuvable
- Pas de quoi en faire un drame, elle est peut-être juste allé faire un tour
- Justement la dernière fois qu’elle est allé faire un tour ça fini mal.
- Tu n’exagère pas ?
- Elle a souvent des crises de dépression et i lui arrive de se faire du mal
Il me regarde perplexe, je le laisse planter là et le dépasse
- Dans ce cas allons la chercher
- Je n’ai pas besoin de vous.
- J’ai une voiture ce qui serait plus rapide pour nous
J’hésite un moment, ça m’énerve de reconnaître qu’il a raison.
- D’accord, allons-y
Je le suis jusqu’à sa voiture. Il démarre et roule doucement
- Ça lui arrive souvent ses crises ?
- Oui
- Elle n’est pas allée consulter ?
Je lui lance un regard noir avant d’ajouter :
- Vous pensez peut-être que je veux la voir ainsi par plaisir ? Si elle ne suit plus son traitement c’est faute de moyens ! m’énerve-je
- Désolé
- …
Il n’ajoute plus rien, je vois maman qui marche sur la chaussée.
- La voilà.
Il se gare sur le côté alors je descends vite et vais la prendre par la main.
- Maman où est ce que tu pars ?
- Chercher ton père.
- Maman ! fais-je dépitée
Charles nous a rejoints, il ne dit rien et c’est mieux. Après de longues explications je réussis à faire monter maman dans la voiture et avec l’aide de Charles on réussi à la faire dormir.
- Je vais vous laissez.
- Oui
- Pour ta mère, je connais un spécialiste c’était l’ami de mo père
- Vous avez…
- Pense avant tout à ta mère, elle en a besoin. Tu me rembourseras bien sûr
- Dans ce cas d’accord
- Voilà ! je passe vous chercher demain
- Merci
- Je ne rêve pas c’est bien réel ?
- Vous feriez mieux de partir avant que je ne change d’attitude.
Il sourit avant de s’en aller, je secoue la tête et souris à mon tour.
*** Kenaya***
J’ai eu le bacho (baccalauréat) d’office s’il vous plait ! Pour me féliciter Dounia et son nouveau chéri, enfin son ancien chéri m’ont organisés une fête. Jules-Yoann a loué une salle et a financé tous, tous mes condisciples sont présent et on s’amuse comme des fous
Dounia est présente avec JY, khelissa et Fifame sont aussi là, la soirée est encore plus belle pour moi quand Daniel m’honore de sa présence, je l’ai remarqué dès son entrée mais je joue les indifférente
- Félicitations Keke. Fait-il en me fessant des bises
Son parfum m’enivre, il s’est fait élégant pour l’occasion et je le regarde avec tellement d’amour que n’importe qui sauf lui se rendrait bien compte que je suis dingue de lui.
- Merci, c’est un peu grâce à toi. Si tu ne m’avais pas aidé pour le sujet de type 2 je n’aurais pas eu 16
- Tu es une très bonne élève, je n’ai pas eu trop de mal.
- Merci
- Avoir le BAC t’a changé, tu es différente
- J’ai grandi
- Où est Dounia, je ne la vois pas.
Argh ! C’est ma fête à MOI quoi Dounia ?
- Elle est avec son chéri ! dis-je en appliquant bien le dernier mot.
Je vois de la déception dans ses yeux, il faut bien qu’il se mette en tête qu’elle ne le calcule pas et qu’il passe à autre chose pourquoi pas moi ?
- Je suis juste passer te féliciter, je vais y aller
- Déjà ? tu n’as rien pris, sers toi stp
- Juste pour toi.
Il s’éloigne et va au buffet, je ne le quitte pas des yeux, j’ai vraiment l’air ridicule.
- Tu devrais être plus discrète ! lance Fifame une fois devant moi
- Pardon ?
- Je parle de Daniel
- …
- Je m’en suis rendue compte si je peux te donner un conseil, oublie-le
- Pourquoi ?
- Il ne te voit pas et tu souffrirais inutilement.
- J’ai cru que tu aurais mentionné l’écart d’âge
- Je te donne ce conseil en tant que grande sœur
- Merci Fifame.
- Bon khelissa et moi on rentre je suis fatiguée et ce n’est pas de mon âge ce genre de fête
- Tu parles comme une vielle
- (Rires) encore félicitations
Elle me fait des bises avant de partir, c’est ma fête alors je vais me lâcher pas de prise de tête, je vais rejoindre des amies sur la piste.
***
- Keke je rentre mais je ne sais as si je devrais te laisser seule. Dis Dounia
- Hein ? non seulement je suis assez grande mais il y’a Daniel pour garder un œil sur moi
- C’est vrai, je vais lui demander de garder un œil sur toi.
- Voyons doudou laisse ta sœur souffler elle peut se permettre quelques folies. Réplique JY
- Ah non ! ne lui donne pas des idées. s’exclame Douni
- T’inquiète Dounia tu me connais
- D’accord.
On discute un moment avant qu’ils ne s’en aillent, il n’est que 19 heures trop tôt pour arrêter la fête je regarde Daniel depuis un moment et je crois qu’il a pris deux ou trois verres de trop, il n’a pas supporté de voir SA Dounia dans les bras d’un autre homme.
Je vide ma bouteille de Booster avant d’aller voir le DJ et lui demandé de mettre Despacito de Luis Fonsi tandis que des couples se forment sur la piste moi je me dirige vers Dani et le tire dans un endroit sombre, il se laisser aller.
Je me mets à danser langoureusement, nos corps se colle au diable les barrières ce soir je veux qu’il voie que je suis une femme mais surtout qu’il le sente, il passe ses mains de part et d’autres de mes hanches je me retourne et me colle contre lui, si ce n’était pas l’alcool en sentant son membre contre mes fesses j’aurai cessé ça mais au-lieu de ça je continue à remuer mon popotin en suivant le rythme.
Despacito fini, Work de Rihanna remplace rien de mieux pour que je le provoque et il y répond favorablement, à un moment je sens que son membre n’a plus la même dimension qu’au début. Je lui fais face
- Qu’est ce que tu fais ?
- On danse. Réponde-je avec malice
- Tu me provoque carrément
- C’est peut-être le but
- Tu ne devrais pas, ta sœur…
- Ma sœur n’est pas là, il n’y a que toi et moi. Et tout ce qui se passera ce soir restera entre nous.
- J’ai trop bu, et on dirait que toi aussi
- Non, suis plus sobre que toi. Daniel, je suis fatiguée que tu me vois comme une gamine suis une femme putain. Ça va faire des années que je t’envoie des signaux mais tu es trop idiot pour les voir
- J’aime ta sœur
- Et elle, elle ne te voit que comme un simple ami alors que moi je t’aime. Je ne te demande pas une relation sérieuse je veux juste qu’on se fasse plaisir
Je romps la barrière entre nous et pose mes lèvres sur les siennes il n’y répond pas mais je ne me décourage pas pour autant et approfondi le baiser, il finit par se laisser aller son haleine sent la bière. Il pose ses mains sur mes fesses et me serre contre lui et je sens bien son érection contre mon bas ventre, je ne suis pas expérimenté mais je ne suis pas n’en plus novice à ce qui se passe.
- Pas ici. Murmure-je entre ses lèvres
Je me détache et lui tire par la main vers les vestiaires, personne ne prête attention à nous. Une fois dans les vestiaires je verrouille la porte puis lui fais face adossé au mur, il se jette littéralement sur moi et m’embrasse pendant que ses mains se baladent sur mon corps.
Il passe sa main sous ma robe et retire ma petite culote qui glisse sur mes jambes, à l’aide de mes pieds je m’en débarrasse, avec sa jambe il écarte mes jambes, je mets mes bras autour de son cou. Il retrousse ma robe avant d’ouvrir sa braguette et sortir son membre par l’ouverture.
Pour faciliter la pénétration il prend ma jambe droite et la lève, il me pénètre d’un coup, je pousse des petits cris le temps pour moi de m’habituer avant de commencer à gémir, il n’y a pas de marques de tendresse on prend juste notre pied c’est tout, je sais qu’il n’y aura pas de lendemain et je ne m’en formalise pas…