#ABOU_et_MARIAM_La_vendeuse_d_oranges
#ABOU le fainéant suite 5
By Moussa TRAORÉ

Toute tremblante, la jeune fille, se leva et laissa ABOU, sorti de la cantine de toute vitesse. Étonné, ABOU resta figé un petit instant avant de rester plonger dans des pensées diaboliques: '' Oui elle est amoureuse de moi, j'en suis sûr. Cela me ferait une bonne affaire car ses parents son riches. L'ayant sous ma gouverne, je pourrais bénéficier de plein de bonne choses. Et donc je dois la rendre folle de moi. Hi hi hi ''.

ABOU déjà avait profilé un plan qu'il allait très bientôt mettre en exécution. Mais pour le perfectionner, il lui faut une médiation pronfonde. Et donc, il se rend discrètement , après avoir finir son repas, à sa cachette habituelle. Un endroit juste derrière un préau qui etait pas vraiment fréquenté car les membres de l'administration avait décidé de le réhabiliter vu son état défectueux.
ABOU beaucoup de fois s'y rendait pour réfléchir à ses plans de triche ou pour les préparer. Cette fois-ci le dossier à l'ordre du jour est celui de Gigi. Comment la rendre folle amoureuse de lui ?
Au bout de trente minutes, il avait trouvé selon lui le plan parfait. Tellement parfait, qu'il se dit un moment qu'il faut qu'on le surnomme lui '' ABOU le stratège''.
ABOU avait prit le soin d'écrire tout ceci sur feuille d'un de ses cahiers :
- Lui accorder de l'attention pendant un moment ( l'écouter quand elle me parle, l'accompagner là où elle veut, et même attraper son sac quand on marche, être en quelque sorte un complice pour elle)
- Chercher à connaître sa famille ( instaurer une certaine confiance entre sa famille et moi)
- Tester et voir si le lien est renforcé ( sans raison valable, je prends un peu mes distances pour voir si mon absence la perturbe ou pas )
- Ensuite je lui dis mon semblant d'amour, mes sentiments pour elle. ( Je prends le soin de faire comprendre que j'hésitais de déclarer ma flamme car je suis enfant de pauvre et elle enfant de riche)
- Si tout marche comme prévu et qu'elle accepte, je vais lui demander ce que je veux.

ABOU rêvait aussi de se vêtir de beaux vêtements, de porter de très bonnes
chaussures, avoir un smartphone de dernière génération comme les autres jeunes de l'établissement. Il voulait adhérer la logique ''sefairevoirisme''. Voila le pourquoi de profiter de l'innocence de Gigi, qui devait selon ses plans tomber éperdument amoureuse de lui et en quelque sorte l'entretenir. En effet, il avait remarqué qu'elle avait toujours des sommes importantes d'argent sur elle, et elle changeait son smartphone toute fois qu'il y avait une nouvelle sortie sur le marché.
Lui qui avait des parents très modestes, il ne pouvait compter que sur lui-même et ses stratégies quand il désire avoir ce qu'il veut.

[Pause]

[Apprenti faut gbra je descends ici, pahé ya une histoire à continuer ]

À la fin des cours, il était 17h00, ABOU proposa à Gigi de l'accompagner juste un peu avant de prendre le chemin du village. Mais bien avant,  remarqua que Gigi avait oublié son portefeuille sur le banc. Il l'interpella juste après avoir enlevé deux billets dans celui-ci .
- Gigi ! Tu as oublié ton portefeuille sur le banc.
- Emmène le moi s'il te plaît.
-Ok. Gigi, j'aimerais t'accompagner juste un peu avant de rentrer la maison.
-  Très bien si cela ne te dérange pas ABOU. Et puis ça me fera amplement plaisir tu sais!
- Ok, donne moi ton sac et allons-y.

Nos deux voisins encore main dans la main, se mettent en route, observant un silence jusqu'au gand portail de l'établissement. Quand ABOU décida d'engager la conversation, un véhicule de type 4x4, avança à leur niveau.
-Gigi ! Dépêche toi de monter. Venait d'ordonner à Gigi , le type dans la grosse et belle voiture. C'était le conducteur de Gigi.
-Au revoir voisin. On est à demain. Rentre bien et prend soin de toi.
- Ok
Lui, ABOU ne savait pas qui était ce monsieur. Mais tel un film, il observait la scène, jusqu'à ce que la voiture s'éloigne hors de portée de sa vue.

Ayant pris appui sur son vélo, il n'eu même pas remarqué la présence de Zanzibou qui depuis un moment aussi l'observait.

-Garçon ! Viens par ici.

ABOU sursauta et alla vers le monstre balafré.

-Comment ont été les cours mon garçon ?
- Bien
- Ok. Dépêche toi de rentrer. Et je t'ai observé un moment. Fais attention, à la relation que tu veux entamer avec cette jeune fille.

Étonné, ABOU se dit intérieurement : '' comment Zanzibou ! Que sait-il ?
- Ok monsieur, j'ai compris. Je rentres comme cela même.

Il monta sur son vélo et se mit à pédaler.

[Pause]

Mdr moi même je sais pas hein sérieux la suite va dependre de mon inspiration.

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À suivre
Chapitre prochain: ABOU le Ticheur.