Accouchements

Write by Boboobg


.... Salomé Mbolo.... 

Je n'arrive pas à croire que Eugène m'ai joué ce coup là ! Le faire entrer dans la salle, vraiment ! 

Doc : Salomé écoutez moi, le premier bébé nous présente sa tête. Il va falloir pousser pour le sortir de là vous comprenez ? 

Moi (énervé) : ça aurait dû être une césarienne programmée, pourquoi vous me faites ça ? 

Doc : Salomé il va falloir pousser maintenant ! 

Je ne sais pas comment décrire les différentes émotions qui m'etreignent en ce moment. Il s'agit là d'un cocktail mais l'émotion prédominant est la peur. Mes bébés sont bien au chaud dans mon ventre, ce n'est pas encore l'heure pour eux de sortir. 

Je n'ai plus vraiment mal à cause de la péridurale mais j'ai tellement peur. 

Moi (en larme) : je veux ma maman ! 

Infirmière (le regardant) : calmez votre femme monsieur s'il vous plaît ! 

Doc : elle doit pousser, l'enfant risque de se noyer dans le reste du liquide amniotique ! 

Infirmière : monsieur vous voulez voir vos enfants oui ou non ? 

Lui : mais c'est ce ce je vous explique depuis un moment, je ne suis pas le père ! 

Infirmière (me regardant confus) : il n'est pas le père ? 

Moi : Si ! 

Ses yeux divinement bleu traduisent sa confusion. Donc Eugène ne lui a rien dit mais l'a justé jeté comme ça dans le trou. Ça lui ressemble bien ça. 

Doc (le regardant) : je ne peux rien faire si elle ne pousse pas. Ce bébé va être en détresse si on ne le sort pas de là ! 

Infirmière (gueulant) : mais réveillez vous bon sang ! 


.... Pedro De la Vega.... 

Infirmière (criant) : mais réveillez vous bok sang ! 

Tout ces gens qui m'accablent, ne peuvent pas comprendre que je suis complètement perdue. 

Je ne comprends pas a quoi rime tout cela. Mais des vies humaines sont en jeux alors je me dois de faire de mon possible pour l'aider. 

Salomé (en larmes) : pas lui, je veux maman ! Appelez ma maman ! 

À l'entendre pleurer ainsi, je me rend compte que ce soir là elle faisait tellement plus vieille. Je lui avait instinctivement donné une trentaine d'années mais aujourd'hui malgré le poids qu'elle a pris, cela se voit qu'elle est bien plus jeune. Sans doute encore la vingtaine. Pedro, c'est donc une enfant qui t'intéresse ainsi ? Elle pourrait bien être ma fille ! 

Je me donne contenance avant de m'approcher d'elle et de lui prendre la main en plongeant mon regard dans le sien. 

Moi (ferme) : il y'a une vie qui depend de vous. Je sais que vous avez peur mais je suis là à vos côtés. Vous n'êtes pas seule ! Vous pouvez vous reposer sur moi, alors poussez s'il vous plaît Salomé ! 

Elle se met alors à pousser sous les directifs du médecin placé entre ses jambes. Je ne la quitte pas des yeux et elle n'en plus. 

J'entends alors l'un des cris les plus merveilleux de la terre et détourne le regard d'elle. 

Le médecin : une jolie jeune femme ! (donnant l'enfant à une infirmière) nous n'avons pas fini, je vais voir où en est les autres ! 

Moi : les autres ? 

Infirmière : ils sont trois, il reste deux autres ! 

J'avale ma salive pour cacher mon étonnement. Et moi qui croyais que c'était fini, car je prends la place d'une autre personne en ce moment en assistant à la naissance de ses enfants. 

Cinq minutes plus tard, une autre jolie jeune fille comme le dit le docteur nous fait l'honneur de sa présence. 

C'est tout simplement magnifique. En ce net moment, je me dit que cette journée est magnifique car je me sens bizarrement à ma place. Ainsi en tenant la main à cette magnifique jeune femme qui a conquis mon cœur il y'a quelques mois, le temps d'une nuit même si alcoolisée. 

Dès que les infirmières ont posés les deux petites sur la poitrine de leur mère, des larmes de joie cette fois ci ont inondés ses yeux. Elle n'arrête pas de dire "ho mon Dieu, qu'est ce qu'elles sont belles" en essayant de ses mains de touchés leur têtes. 

Les infirmières les reprennent une minutes plus tard car tout n'est pas encore fini. 

Le médecin l'osculte quelques minutes en regardant inquiet sur le monitoring. Je n'aime déjà pas ce qui va suivre. 

Doc : Salomé écoutez moi, votre bébé restant n'est pas bien positionner, il faut donc que j'y aille manuellement. 

Salomé (me regardant) : d'accord ! 

Doc : ce sera assez désagréable et sans doute très douloureux. 

Salomé (serrant plus fort ma main) : vous restez là ? 

Moi (lui souriant) : toute la vie si vous le souhaitez ! 

Salomé (au docteur) : allez y ! 

Quand le docteur plonge sa main et se met à fouiller dans son utérus, j'en ai un haut le cœur tellement la douleur se traduisant sur son visage est atroce. Elle m'écrase la main en criant et je ne peux rien faire d'autre que la tenir très fort. 

C'est après des minutes interminables, que le docteur arrive enfin à saisir le bébé et tout doucement le sors de là. 

Doc (nous regardant) : il va bien, il n'était juste pas pressé de voir le soleil on dirait ! 

Salomé : Il ? 

Doc : oui, un magnifique garçon ! 

Moi : vous avez été forte Salomé, félicitations ! 

Salomé (me regardant fixement) : ce sont aussi tes bébés ! 

Moi : pardon ? 

Salomé : Ce sont tes enfants. 

Elle est tellement sérieuse quand elle dit cela, que je sens un frisson me parcourir. 

Je veux lui poser les innombrables questions qui envahissent mon esprit à cet instant T mais les infirmières m'entraînent vers elle dans une autre salle où elles prennent soins des bébés avant de me donner les numéros de leur bracelet. 

Je sors de cette salle tout chamboulé. Ce sont aussi tes enfants, qu'a telle bien voulu dire par là ? Que ce sont aussi mes enfants ? Comment seraient ils aussi mes enfants ? Mon esprit n'arrive pas à digérer cette information. 


.... Alfred Mbolo.... 

Quand ma femme m'a appelé pour me dire que Salomé était en train d'accoucher, j'ai tout laisser en plan en sautant dans ma voiture pour venir ici. 

Ma femme m'a rejoint une demi heure plus tard, en disant qu'ils ont été retardé par les embouteillages. 

J'ai passé toute cette longue attente à marcher le long du couloir de la maternité pendant que Ndora ne cessait de prier son chapelet dans les mains. 

J'ai choisi de ne pas avertir les enfants en interdisant à Eugène de faire signe aux autres. C'est à la fin que l'on leur annoncera la nouvelle, je ne veux pas qu'ils débarquent ici ou que mon téléphone se mette à sonner toutes les minutes. Je suis déjà assez stressé comme ça. 

Anna : mais Eugène toi aussi, ce pauvre monsieur n'est au courant de rien et toi tu le laisse y aller comme ça ? 

Eugène : j'ai eu la trouille tata et c'est son rôle d'être à ses côtés. Il me remerciera plus tard. 

Je vois alors Pedro sortir comme perdue dans ses pensées. 

Quand ma femme m'a dit les jours plutôt que c'était lui le responsable de l'état de mon bébé et surtout de son divorce qui l'a plongé dans une dépression ;dépression que ma femme et moi avons eu du mal à contrer , j'ai eu une forte envie d'aller le trouver et lui mettre mon coup de poing dans la gueule. 

Mais Anna comme toujours a su me faire mettre à sa place pour que je comprennes qu'il n'en savait rien de tout cela. 

Salomé pense être la seule à nous avoir éviter mais moi aussi je l'ai éviter car je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. 

De la vega est un homme bien mais je le trouve bien trop vieux pour elle. Mon enfant n'est encore qu'un bébé,à peine 24 ans et lui bientôt la cinquantaine. 

Moi : Comment va t'elle ? 

Anna : qu'est ce qui s'est passé ? Comment va ma fille ? Et les enfants ? 

Pedro (calme) : ils vont tous bien. 

Anna : Salomé va bien ! merci seigneur ! Et les bébés ? 

Pedro : deux filles et un garçon. 2, 05 pour les deux premières et deux net pour le garçon ! 

Je respire d'un coup ! 

Pedro (me regardant) : tu comptais me le dire Mbolo ? 

Moi : que ? 

Pedro : qu'elle  était enceinte de moi ? 

Moi : je ne sais pas si je te l'aurai dit. C'était à elle de décider. 

Pedro (comme se parlant à lui même) : ce sont mes enfants, mes enfants ! 

Anna : ce sont vos enfants monsieur De la Vega mais nous ne vous obligerons à rien. 

Pedro : je, je dois aller me changer puis je ? 

Anna : bien sûr ! 

Il me remet fébrilement les numéros des deux bébé que Anna s'empresse de me prendre des mains avant de nous dire qu'il revient dans trois heures car on doit discuter de l'avenir dit il. 


.... Salomé Mbolo.... 

L'accouchement s'est tout de même bien passé. On a fini de me nettoyer et je suis tout simplement épuiser mais quand les infirmières arrivent au même moment que les parents et me donnent à nouveau les bébés bien propre cette fois ci, j'ai le cœur qui se gonfle encore une fois d'une joie indescriptible. 

Je sens au fond de moi, un amour tellement fort me parcourir, que j'en viens encore une fois à pleureur de joie. Je suis tellement heureuse en ce net moment,que je me sens revivre ! 

A avoir souffert autant pendant tout ce temps juste pour en arriver là, à cet état de pure bonheur. Plus rien n'existe à part ces trois magnifiques êtres. J'ai l'impression d'avoir devant moi les trésors les plus chers de la terre ! Mes trésors. Athena, Calista et Mathys, ça leur va ! 

Je donnes un peu de lait à chacun d'entre eux. Leurs Bouches sont tellement petites qu'ils ont du mal à introduire mon mamelon. L'infirmière dit que ça viendra avec le temps et qu'ils prendront du poids. 

Maman (me regardant) : ils sont magnifiques ! 

Moi : il, il est resté avec moi tout le long ! 

Maman : c'est un homme bien Salomé, tu saura l'aimer si tu lui donnes sa chance ! 

Moi : je ne sais pas maman..... (posant ma main sur ma poitrine) je... Je 

Papa : Salomé qu'est ce qui se passe ? 

Moi (m'ettouffant) : j'ai du mal à respirer maman ! J'ai.... Du mal à respirer ! 

Papa (criant) : un docteur ! Infirmière ! Un docteur ! 

Mon père me cri d'essayer de respirer mais je n'y arrive pas. J'ai l'impression que l'air se retrouve bloqué dans ma gorge ! Je ne veux pas mourir, non pas maintenant que c'est à mon tour d'être heureuse ! 




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