Agréable nuit de noces
Write by Les Chroniques de Naty
Chapitre 8
Mon cœur fit un bond dans ma poitrine quand je le vis.
J’avais complètement zappée cette partie de la nuit de noces. A partir de
maintenant je suis son épouse et cela sous-entend qu’on aura des contacts
charnels ; oh purée !!!
—J’ai fini, tu peux rentrer si tu veux. Me dit-il.
—D’accord !
Je cours me réfugier dans la douche. Je tremble tellement
que je n’arrive pas à tenir debout. Je dois pourtant accomplir mon devoir
conjugal, et j’avoue que je n’ai aucune envie qu’il me touche.
Je ressors prendre ma petite valise contenant mes
affaires ! Lorsque je l’ouvre.
Surprise !!!
Elle contenait tout un attirail ! Ah vraiment tata
n’avait pas mentit, il y a plein de petit truc : du miel, de l’encens, des
tiges de vétiver, des parfums, des huiles essentielles et des essences pour le
massage. Et pour finir des dessous hyper chic plus affriolant les uns que les
autres.
Moi qui n’aime pas porter de dessous, va falloir que je m’y
fasse.
Après m’être bien lavée, je m’enduis le corps d’huile. Elle
sent super bon et donne un beau reflet à ma peau ; j’opte pour un ensemble
soutien-gorge et string en dentelle de couleur blanche avec de petit cœur rouge
sang, sur lequel je passe la petite robe qui va avec. Je me mets des gouttes de
parfum derrière l’oreille, dans le creux des seins et une dernière goutte au
niveau des aisselles. Je jette un regard à mon reflet dans le miroir.
Waouh j’ai du mal à me reconnaitre. Je ressemble aux
mannequins qui défilent pour Victoria Secret. Je me sens belle et sexy ; même
si j’aurai aimé que ce soit mon Léon qui m’attende derrière la porte au lieu de
cet Aly. Il m’énerve encore plus maintenant qu’avant.
Je respirais encore un bon coup et ouvrit la porte. La
chambre est plongée dans une semi obscurité et il ya une musique douce en fond
sonore. Le diffuseur de senteur Breez répand une agréable odeur de lavande dans
la pièce. L’ambiance est vraiment propice à l’amour, à l’abandon et aux jeux érotiques.
Sauf que là nous ne sommes pas un couple amoureux alors il ne peut y avoir de
passion, ni de douce caresse et de gémissements.
Aly est assis sur le
lit; il a troqué sa serviette contre un débardeur et un boxer blanc. Je
remarquais alors qu’il a un très beau corps, plus beau que je ne l’imagine même.
J’avale difficilement ma salive lorsque nos yeux se croisent. Je reste toujours
devant la porte de la douche prête à fuir encore. Je veux échapper à ce magnétisme
que son regard exerce sur moi ! Non ce n’est pas censé se passer comme ça.
Je le déteste et cela dit je ne peux pas admirer son corps ; il n’ya que
le corps de Léon qui me fasse de l’effet.
—Pourquoi restes-tu là-bas ? me demanda-t-il en
souriant. Je ne vais pas te mordre, Approche s’il te plait.
J’avançais tranquillement vers lui et m’assis juste à ses
côtés ; et là je sentis encore l’odeur de son parfum. Mais pourquoi
sent-il aussi bon ? Je fermais les yeux pour mieux savourer. Oh mon
Dieu !!! Ressaisie toi Ayana. Tu déteste cet homme, tu ne l’aime pas car
tu ne l’as pas choisi et tu dois le faire souffrir pour qu’il puisse te libérer
ainsi tu iras rejoindre Léon avec qui tu vivras le vrai amour. Car c’est Léon
que tu aimes, lui et lui seul.
—Je sais que c’est ta première nuit avec un homme
commença-t-il, et que tout ça est nouveau pour toi. Mais il faut que je t’avoue
également que tout ceci est nouveau pour moi !
Que voulait-il dire par là ?
—Comment tout ceci peut être nouveau pour toi?
Il baissa la tête et commença à jouer avec ses doigts. Je le
sentais gêné et un peu intimidé.
—En fait… il se trouve que je n’ai jamais fait l’amour avec
une femme, et c’est la première fois que je me retrouve dans cette situation…
hum comment dire… que je sois seul avec une femme ; tu vois un peu ce que
je veux dire.
Mais c’est quoi cette mauvaise blague ? Il se fout de
moi j’espère ! Je le regardais la bouche grandement ouverte ne sachant pas
quoi dire. Ça existe encore des hommes vierges de nos Jours ? Je sais
qu’il a 29 ans donc ça ne peut pas être possible ?
Il me regardait toujours et je crois qu’il attend que je
dise quelque chose et là contre toute attente j’éclatais de rire. L’incongruité
de la situation est trop hilarante.
—Mais pourquoi ris-tu ? Demanda-t-il étonné.
J’eus du mal à cesser de rire pour lui répondre.
—Je trouve que c’est une mauvaise blague. Un homme de ton âge
qui n’a jamais connu de femme, ce n’est vraiment pas tous les jours qu’on
entend ce genre de chose. Et pourquoi ne l’as-tu jamais fais ?
—Parce que je me concentrais plus sur les études que sur les
femmes ; et puis ce n’est pas que je n’ai jamais touché de femme, sauf que
je n’ai jamais dépassé le stade des baisers et consorts. J’ai maintes fois
flirté avec de très belles femmes ; par ailleurs la raison principale est
que je me préservais pour ma femme comme le demande notre religion.
Ah ça c’est la meilleure du siècle!!! Tout ceci est vraiment
paradoxal car en principe c’est la femme qui doit être intacte et non
l’homme ; par ailleurs c’est à la femme de se préserver pour son futur
mari et non le contraire.
Et puis continua-t-il j’attendais de tomber vraiment
amoureux avant de passer à l’acte. Je 00000voulais que cela soit quelque chose
de spécial et d’unique ; je voulais que ça soit de l’amour et non que du
sexe.
Là j’arrête de rire du coup.
—Comment ça tu attendais de tomber amoureux ? Ça veut donc
dire que tu es amoureux ? Demandais-je la voix tremblante de colère.
Il me fixa droit dans les yeux et confessa.
—Oui je suis amoureux… je suis tombé amoureux de toi dès le
premier jour où j’ai posé mon regard sur toi. Je n’ai jamais ressenti ce genre
de chose auparavant, j’ai certes vue de belles femmes, mais aucune ne t’arrive à
la cheville. Quand j’ai su que mon père est ami au tien, je lui ai fait part de
mes sentiments et J’ai alors décidé de demander ta main en passant par
lui ; vu que je suis trop timide pour le faire.
—Donc personne ne t’a pas forcé à te marier avec moi ?
—Bien sûr que non, c’est moi qui ait voulu et mon père n’ya
pas trouvé d’inconvénients, vue que tu viens d’une bonne famille. Je n’ai été forcé
à rien.
Je n’en croyais pas mes oreilles, ainsi donc il
m’aime ! Moi qui pensait qu’on avait été contraint à se marier et que ce
mariage est une erreur ; pourtant la personne a la base de cette mascarade
est assis à mes côtés entrain de déblatérer des inepties. Ma colère et ma Haine
pour lui ont atteint leur paroxysme avec ce qu’il vient de me dire.
—Mais nom d’un chien pourquoi as-tu fais ça ?
Il me regardait surpris.
—Pourquoi ais je fais quoi ?
—Ne joue pas aux gens étonnés. Pourquoi m’avoir choisi moi
pour te marier ? Tu n’aurais pas pu trouver une autre fille de bonne
famille, mais fallait que tu viennes me mettre le grappin dessus. Et sache que par
cet acte tu as foutue ma vie en l’air dis-je aux bords des larmes.
—Ne pleure pas s’il te plait. Je l’ai fait par amour et je
pensais que mes sentiments étaient partagés. Ton père m’a dit que tu as hâte d’être
ma femme, seulement que tu as honte de me parler directement. C’est pour cela
que j’ai patienté. Je ne savais pas tout ça, et je n’ai jamais eu l’intention
de te faire souffrir ; loin de moi cette idée. Je t’aime trop Ayana pour
te faire de la peine volontairement.
—Arrête ce jeu avec moi ; et ne me touche pas dis-je en
le repoussant.
Sa main sur mon corps avait fait naitre un désir violent en
moi ; non il ne peut pas éveiller ce genre de sentiment en moi. Il n’a pas
le droit d’éveiller du désir en moi.
—Je ne joue pas avec toi et je ne jouerais jamais avec
toi ! Tu ne comprends donc pas que je t’aime. Et avec le temps tu m’aimeras
j’en suis sûr ; je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour te rendre
heureuse.
Je ricane à ce qu’il vient de dire.
—Ne me fait pas rire dis-je haineuse. Je ne t’aimerai jamais,
tu m’entends, JA-MAIS. J’ai déjà un homme dans ma vie et c’est lui que j’aime.
Aussi pour ta gouverne j’ai déjà eu des rapports intimes avec ce dernier. Donc
tu conclus que contrairement à toi moi je n’en suis pas à ma première expérience
sexuelle. Tu es resté certes puceau pour moi mais moi je ne suis pas restée
pucelle pour toi.
Son visage se décomposa après ma révélation. Il gardait la tête
baissée pendant un bon moment. Et lorsqu’il prit la parole il y a comme de la
peine dans sa voix.
—Ce que tu viens de dire me fait mal, pas parce que tu n’es
plus vierge ; mais c’est plutôt la manière dont tu le dis qui me blesse le
plus. Je vois que tu ne m’aime pas comme moi je t’aime et j’avoue que j’en suis
profondément déçu.
—Alors on peut mettre fin à cette mascarade.
–De quelle mascarade parles tu donc? C’est peut être un
jeu pour toi, mais sache que moi je suis très sérieux dans ce que je ressens
pour toi. En outre je suis un homme de parole, je t’ai épousé devant Dieu et
les hommes par conséquent tu es ma femme ; tu es mienne à partir
d’aujourd’hui. Et je ne cautionne le divorce sous aucun prétexte. Je t’aime et
je t’accepte telle que tu es. Vierge ou pas.
Ce gars est-il fou ou quoi ?
—D’un je ne t’aime pas, de deux je ne suis pas vierge mais
en dépit de tout ça tu veux toujours rester avec moi. Pourquoi fais-tu cela?
Il me prit la main et commença à la caresser, ce petit geste
désinvolte me donna des frissons.
—Tout simplement parce je t’aime Madame Ayana Sy Savané épouse
Diakité. Je t’aime d’un amour que tu ne peux imaginer, et je suis prêt a accepté
toutes les épreuves rien que pour être avec toi. Tu sais l’on ne choisit pas de
qui on tombe amoureux. L’amour m’a surpris et si je dois lui donner une définition,
je dirais que l’amour s’appelle Ayana.
Pourquoi faut-il qu’il soit comme ça ? POURQUOI MON
DIEU ? Je ne peux pas me permettre cela ; c’est Léon que j’aime et je
dois par ailleurs me venger de mon père. Je tiens plus à mon plan de vengeance
qu’a autre chose.
—Ça ne change rien pour toi que je ne sois plus vierge, mais
mon père lui y tient beaucoup. C’est une sorte de garantie pour lui et il
voudra voir le drap blanc demain matin.
—Ne t’inquiète nullement, je m’en occuperai. Mais pour
l’instant je veux juste t’embrasser et profiter de ma nuit de noces avec ma
femme.
Et sans attendre ma réponse, il se mit à m’embrasser et à me
déshabiller. Ses caresses sont tellement douces. C’est comme s’il a peur de me
faire mal. Pour un novice il s’y prend plutôt bien. Lorsque je fus nue, il me regarda
en sifflant ;
—Tu as un corps de déesse.
Sur ce il se débarrassa de ce qu’il portait. J’avais tellement
honte de le regarder.
—N’ai pas honte mon amour, tu es d’une beauté. Je t’aime tu
sais ! confessa-t-il. Il continua à m’embrasser partout et descendit
jusqu'à ce que sa langue se glisse lentement en moi.
Je ne voulais rien ressentir, mais là je n’en pouvais
plus ! J’eus envie de hurler tant le plaisir me montait à la tête. Chaque
parcelle de mon corps ressentait ce délice sans nom. Non je ne pouvais pas
acceptée qu’il me fasse L’amour, et Léon ? Que va dire Léon ? Je
tentais de le repousser, mais il s’agrippa plus en s’accrochant à mes hanches.
—Ne me repousse pas ma douce, je t’en prie laisse toi aller;
je ne te veux aucun mal tu sais ; laisse-moi t’aimer.
Il enfonça encore plus sa langue et là je ne pus retenir un
cri de jouissance.
Sa langue fut remplacée par ce qu’il a de plus beau. Et il
me pénétra avec délicatesse en ondulant des reins. Ce mec est-il sur qu’il n’a
jamais fait l’amour, il semble tellement s’y connaitre.
Dans tous les cas, il me fit l’amour comme jamais et je m’endormie
paisiblement dans ses bras.