Allumeuse
Write by Hübsch
Aujourd'hui c'est samedi j'ai une course urgente à faire pour ma sortie de ce soir avec Carl. Je cours d'abord faire mes cheveux, me poser des cils et les ongles. Maintenant il faut que je cours voir une ancienne amie au grand marché. Je saute sur un Zed et lui demande de me déposer au niveau de la cathédrale pour 300francs. Une fois sur place je me dirige vers la boutique de Chantal. Je la connais depuis longtemps, elle a su profiter de sa beauté pour demander à l'homme marié avec qui elle sortait à l'époque de lui ouvrir une boutique de sacs et de chaussures. Maintenant elle est propriétaire de deux autres boutiques et maman d'une petite fille. Elle a l'habitude de dire que c'est les malins qui réussissent dans la vie et que lorsqu'on veut quelque chose il faut se donner les moyens de l'avoir. Et c'est exactement ce que je compte faire avec Carl.
_Davi Chantal lekemaa
_Mamiwata gne, ça fait un bail. On te voit plus par ici. J'espère que tout va bien.
_Oui ça va mais j'ai besoin de ton aide.
_Ah bon. Que puis je faire pour toi.
_C'est que j'ai besoin d'un petit truc pour pimenter ma vie de couple. Un truc pour que le Monsieur en redemande quoi.
_Ah je vois. Sonia, Sonia. Viens je sais qui peux t'aider.
On marche pendant un moment et on arrive au milieu des femmes qui vendent les friperies. Et qui je vois au loin, la fille du supermarché. J'espère vivement que c'est pas chez elle que Chantal compte me conduire hein.
_Chantal tu m'amène où ?
_Chez Adjovi nn. Tu la connais plus ? C'est elle qui connaît les choses là ici.
_Pourquoi ça ne m'étonne pas. Faut laisser, on part c'est mieux.
_Non toi aussi. Viens on y est.
_Adjo, Adjo lekemaa
_Chantou, Chantou, boto kpesee. Tu fais quoi ici ? Et pourquoi tu viens chez moi avec celle là.
Elle me toise du regard et me lorgne avant de se rassoir. Moi je me tais ne sachant franchement pas quoi dire.
_ Adjo nkeledjo, omgbadjesi Sonia ? (qu'est ce qui se passe. Tu ne connais plus Sonia ?)
_Meke ? Awo etrozou yovovi. Mia mipodi, mimategoewo. Nke bevalewo lefiyo. Chantou moubounawo nto voa kploe djo le agbangbo Nam. Gnemdja ponoupo. (Qui ? Non elle est devenue blanche on ne peut plus l'approcher. Qu'est ce qu'elle fait ici. Chantou je te respecte beaucoup mais eloigne là de mes marchandises. Je ne vais pas parler.)
_Sonia, mais qu'est ce qui se passe. Que lui as tu fais pour qu'elle réagisse comme ça.
_Ce n'est qu'un petit malentendu et elle en fait tout un plat.
_Chantal kploe djo kpoo newo maso adahua gne fioe (Amène là sinon je vais lui montrer ma folie)
Ça a continuer comme ça pendant des heures, tellement cette fille aime se plaindre. Mais qu'allais je donc faire. C'est moi qui avait besoin de son aide. J'ai même dû lui présenter mes excuses et lui donner 30mil francs pour qu'elle me pardonne. Après des milliers de hum, elle a finalement accepté de m'écouter. Franchement je perdais patience. Si c'est pas que je tenais à Carl je serai partie depuis. Je lui expose mon problème et elle continue à parler de plus belle.
_Kotomevivi ye oledjia? Meke besron odja gaveho Maa? (Tu cherches ce qui rend le vagin doux là. C'est le mari de qui tu veux encore aller prendre)
Vous voyez ce que je dis, cette fille elle parle trop. Est-ce qu'elle avait besoin de crier tout ça si fort ? Ya des gens ici qui peuvent l'entendre. J'ai du la supporter pendant des heures à me décrire les bénéfices du produit et comment je devais l'utiliser.
Elle était genre (Tu vois le produit là si tu le passe sur l'endroit avant de mougou, le garçon peut aller n'importe où il va revenir vers toi. Tellement pour toi sera doux que pour les autres. Ton vagin deviendra comme une drogue pour lui et il ne pourra plus s'en passer. Il y'a un que tu passes sur les seins aussi.) Effectivement ce que je recherche, que Carl en redemande. Je lui ai dit de me rajouter un truc pour exciter le gars à l'extrême. À la fin ma facture faisait 300mil francs. Selon elle, elle me vendait des trucs de qualité. J'ignorais que ça pouvait coûter autant, j'espère pour elle que ça travaille. Je lui ai remis 100mil dans l'argent que j'ai pris à Alhadji et lui ai donné ma carte pour qu'elle vienne tout récupérer à la fin du mois au bureau. Après ça je suis rentrée chez moi, pris ma douche et me suis apprêtée pour la sortie. Un coup d'œil dans le miroir, waouh la robe de Lili me moulait parfaitement et avec ma peau claire je ne pouvais en aucun cas passer inaperçu. J'arrange les pommades qu'Adjovi m'a vendue dans un coin de mon sac, retouche mon gloss et ma chevelure. Je suis enfin prête. Carl est venu me chercher et il avait vraiment l'air stupéfait. Je suis satisfaite du résultat, je ne me suis pas donné tout ce mal pour rien. La nuit était encore fraîche alors il m'amène manger avant de se diriger vers Privilege Club, l'une des boîtes les plus ambiancés de Lomé. Apparemment le vigil le connaissait parce qu'il nous a laissé entrer alors que plusieurs personnes fesaient la queue. On entendit des murmures derrière nous, sûrement des gens qui se plaignent mais on en a rien à faire par habitude. Une fois qu'on a pris place Carl a commandé une bouteille de whisky et du coca et moi j'ai opté pour un cocktail exotique. Il m'a dit qu'il me trouvait très resplendissante et j'apprécie. Toute la soirée il ne faisait que regarder son téléphone. On dirait qu'il attend un appel très important ce qui l'empêche de s'amuser comme il le faut. Mais quand le Dj envoie une des chansons que j'aime "Dans la sauce" de Reniss, je ne pus m'empêcher de le tirer sur la piste de danse pour lui montrer mes talents de danseuse. On est quand même pas venu en boîte pour s'asseoir et regarder non. Moi j'ai le sang chaud hein j'aime me trémousser et attirer l'attention. Je sais très bien comment m'y prendre en plus c'est pas comme ces maigrichonnes de Lili et Jenny. Carl semblait crispé au début mais au fur et à mesure que je le collait avec mes fesses il finit par relâcher la pression et me passa le bras autour de la taille. Quelques minutes à se déhancher sur la piste de danse et on étaient tous les deux fatigués. On revient se rasseoir et Carl s'excusa pour se rendre aux toilettes. Le moment rêvé pour lui verser un petit truc dans sa boisson. Je sens que cette nuit va être inoubliable. De son retour des toilettes il but le contenu de son verre d'un trait et après avoir danse encore un peu, on décida de rentrer. Je crois que Carl commençait par être grave exécuté. Je l'ai senti alors que je lui collais mon derrière tout à l'heure. Apparemment le produit d'Adjovi travaille rapidement. Il devait être 1h du matin et il était bien pressé. Dans la voiture de grosses gouttes de sueurs perlaient sur son front malgré la climatisation. Il décide de me déposer chez-moi et moi je suis plus que déterminée à finir la soirée chez lui.
_On va pas terminer la soirée comme ça voyons.
Je dis ça en passant une main sur la bosse à travers son pantalon. Il sursaute et me lance un regard indécis. Un mélange d'envie et de conscience.
_Non on ne peut pas faire ça. Toi et Lili vous êtes amies.
_Cesse de lutter, je sens que tu en a autant envie que moi
_Non c'est pas bien.
_On pourra mettre ça sur le compte de l'alcool si tu veux mais c'est soit tu me baises soit tu dis adieu à notre amitié.
Je continue de caresser sa bosse tout en mettant un doigt dans ma bouche pour l'aider à vite se décider. Il continue de conduire et notre destination nous dira ce qu'il choisira.