~ AT 21 : Le retour d'Amal ou la descente en enfer de Nadia ~
Write by Nobody
- Tiens voilà les clés de ton nouveau chez toi. Si tu pourrais dégager de ma maison à présent, je t'en serai vraiment reconnaissante.
Elle sourit de toutes ses dents et elle s'empressa de prendre les clés entre ses mains.
- Enfin Margot je desespérais que vous trouvez vraiment une maison. Je commençais même a penser que vous voulez me garder ici avec vous répondit Nadia en se levant brusquement
- Quelle idée ! Tu peux t'en aller s'il te plait ?
- Oui mais en attendant je veux qu'on ai une petite discussion' d'abord. Venez, venez vous asseoir. Venez je vous dis,je ne vais pas vous avaler c'est quoi même ?
Elle regarda Margot s'asseoir comme avec regret alors qu'elle même s'avança vers elle pour s'asseoir a ses côtés.
- Ça va Margot ? Vous êtes bien installée ? demanda-t-elle
Margot lui lança un regard tellement noir que si Nadia n'était pas bien assise,elle aurait pu tomber.
C'est a ce moment que Nadia se rendit effectivement compte de la haine qu'elle lui portait.
- J'espère que c'est une blague Nadia, épargne moi de ça s'il te plait. Et maintenant si tu ne vois pas trop d'objection laisse moi me retirer dans ma chambre. J'en ai plus qu'assez de te voir.
Elle voulu se lever mais Nadia la retint par l'épaule. Elle voulait vraiment discuter avec elle,et le pire c'est qu'elle n'avait vraiment aucune raison apparente de le faire.
- Je vous sens sur la défensive calmez vous c'est quoi ? Je veux juste parler. Vous savez quand je vais partir,il est peu probable que je vous vois encore une fois.
- J'espère ne plus jamais te revoir de ma vie Nadia.
- Et pourquoi cela Margot ?
- Je vois que tu t'es lancé dans l'humour Nadia mais évite avec moi tu seras gentille. Tu veux que je te rappelle tout ce que tu m'as fait vivre durant cette semaine écroulée ? Mais non seulement a moi, mais a mon fils et a la fille de ma meilleure amie. Tu te crois tout permis et aujourd'hui tu me demandes pourquoi je n'espère pas te revoir ? Mais sois heureuse que je te souhaite pas d'aller au diable,je suis encore polie donc je me tairai.
Nadia ne pu m'empêcher d'avoir un sourire satisfait sur les lèvres.
Il était vrai que durant cette semaine elle avait mené a bien son plan a savoir les poussé tous a bout.
Margot et Charlène n'avaient eu aucun mais alors la aucun repis dans ses mains. Mais Yacine lui,y était carrément resté. Il avait perdu ses plumes en essayant de la nuire. Elle s'en rappelait encore aujourd'hui.
Flashback
-
Elle est où ? Nadia je vais te tuer. Viens ici tout de suite. Si je ne te tue pas aujourd'hui...
- Quoi quoi ? Pourquoi tu cries ? Y'a quoi ? Ce n'est pas parce que c'est la maison a ta mère que tu dois te permettre d'aboyer de la sorte. Tu ne sais pas qu'il y a des gens qui dorment ?
Elle ne finit pas sa phrase qu'il s'était déjà jeté sur elle pour lui saisir violemment les cheveux.
- Mais tu es malade? Tu veux m'arracher mon tissage ou quoi ? C'est ton père qui me la payé ou bien ?
- Mais je vais la tuer cette salope. À quel moment tu parles de mon père ? Tu veux mourir ou quoi ?
Il lui envoya une claque, sa tête tapa violemment le sol.
Elle passa sa main sur sa tête qui tournait puis se retourna vers Yacine qui était en position d'attaque.
Comme une psychopathe elle se mit a rigoler jusqu'à se tenir le ventre tant elle rigolait.
- Qu'est-ce qui ne va pas Yacine ? Le petit bébé n'aurait pas pris sa dose aujourd'hui ? lui demanda-t-elle en continuant de rire
Elle vit son visage se décomposer puis lentement il se passa la main dans les cheveux. Et c'est d'ailleurs d'une voix tremblante qu'il prit la parole.
- De..quoi..tu parles Nadia ?
Au lieu de répondre elle se mit a rigoler.
- Parle putain rétorqua-t-il en balançant le vase proche de lui
- Calme toi c'est quoi El-Yacine ? Tu as quelque chose a te reprocher ? Je demande si tu n'as pas encore pris ta dose aujourd'hui ? Tu vois de quoi je parle j'espère Yacine ? lui demanda-t-elle avec un clin d'œil
- Je ne sais pas de quoi tu parles Nadia et je ne veux même pas le savoir. Je ne veux plus jamais te voir tourner autour de mes affaires tu m'entends ? demanda-t-il en se dirigeant vers la sortie de sa chambre
- Hop hop attends où crois-tu t'en aller comme ça ? Nous n'avons pas fini de parler. Sais-tu que mon silence a un prix Yacine ? Parce que j'imagine que madame ta mère n'est pas au courant que son fils se drogue. Je me demande même si tu ne serais pas dealeur a tes heures perdues.
Il se retourna vers elle avec un regard vraiment noir. Elle élut ce regard le regard le plus noir depuis le début de son séjour dans cette maison. Mais si elle était inquiète de ce qu'il pouvait lui faire elle ne laissa rien paraître. Au contraire,elle redressa la tête et soutint son regard sans ciller une seule fois.
- Nadia mêle toi de ce qui te regarde. Ou sinon tu t'en mordra les doigts. Attention,je ne te menace pas,vois ça comme une promesse. Si tu racontes ça a quelqu'un, tu risques de passer le reste de ta misérable vie dans une chaise roulante et ce n'est pas ton crétin de fiancé qui va m'en empêcher. Je t'aurais prévenu Nadia.
Et sur ces derniers mots, il se retira dans sa chambre.
Fin flashback
Quand il avait fini son cinéma, a savoir la menacer comme si elle avait peur de ce qu'il pourrait lui faire, elle avait rit aux éclats.
Jamais elle n'allait laissé passer l'occasion de lui soutirer tout ce qu'elle voulait. Jamais de la vie.
Et c'est ainsi qu'elle avait commencé a lui faire du chantage en dépit de tous ses avertissements. Mais si elle avait été tellement confiante, c'est parce qu'elle avait remarqué qu'il ne désirait absolument pas que sa mère soit au courant. Et c'était pour cela,qu'il s'était finalement plié à ses volontés.
Elle avait vraiment pris un grand plaisir a le voir exécuter toutes les tâches qu'elle lui confiait. Il avait vraiment souffert pendant la semaine.
Si elle ne lui avait pas soutiré le moindre centime, elle lui avait au moins fait ressentir ce qu'était la véritable humiliation. Et elle ne pouvait en être que fière.
- Voyons Margot ne soyez pas si dure avec moi. Je ne vous ai absolument pas causé de tort. A côté de ce que vous m'avez fait depuis mon arrivée,cette semaine n'est même pas encore a la hauteur. Dois-je vous rappeler que j'ai été envoyé a l'hôpital a cause de votre fils bien aimé ? Ce n'est que le juste retour des choses j'ai envie de dire. Et encore ! Ce n'est même pas un juste retour équitable !
- Je vois que tout ça t'as amusé et je suis contente pour toi. Vivement que tu dégages !
- Je vais m'en aller mais j'espère que vous de votre côté vous aurez la conscience tranquille, bien que j'en doute énormément. Dès le premier jour où j'ai mis pied dans cette maison vous m'avez direct agressé. Vous avez levé la main sur moi deux fois dans la journée. Vous aviez déjà des à priori sur moi alors que vous ne me connaissiez même pas. Vous ne m'avez pas laissé la chance de vous montrer qui j'étais,de vous montrer que bien que je n'étais pas issu d'un milieu comme le votre j'avais aussi une éducation,que je pouvais tenir une vraie conversation éducative avec vous. Non vous ne m'avez pas laissé cette chance la. Et aujourd'hui j'espère que vous pouvez être tranquille en réalisant cela.
- Tu as fini Nadia ? C'est bon ton cinéma est terminé ?
Nadia fut un peu déçue qu'elle n'ai même pas pris la peine de laisser ses paroles l'atteindre vraiment. Elle était déçue de voir que cette dame n'avait pas un minimum d'humanité en elle. Et pour la première fois depuis son arrivée,Nadia eut un vrai sourire sincère a son égard.
- Oui j'ai fini Margot. Je vous souhaite tout le bonheur du monde. Moi en attendant je vais me retirer dans ma chambre afin de ramasser toutes mes affaires, je vous prie de communiquer l'adresse de l'appartement a Éric qui avec votre permission me conduira là-bas. Sur ce, je vous dit.. Adieu ?
Elle n'attendit pas de réponse qu'elle se retourna pour gravir les marches menant a sa chambre.
Arrivée en haut elle fit légèrement surprise d'y trouver Charlène,accoudée semblant attendre quelque chose.
Elle ne lui accorda pas un regard de plus puis ouvrit sa porte. Mais avant de la refermer elle fut interpellée par Charlene.
- J'ai cru entendre que tu t'en allais enfin. Tu as enfin compris que ce milieu n'était pas fait pour toi. Tu n'es qu'une petite misérable qu'Amal a ramassé par pitié. Je suis contente qu'on soit enfin débarrassée de toi.
Elle ne voulu pas lui répondre puis finalement prit la parole.
- Charlene ? Tu sais que tu fais pitié ? Tu couches avec le frère alors que tu prétends attendre Amal. Et pourtant tu n'y vois aucun inconvénient n'est-ce pas ? Je me demande ce que Margot dirait en apprenant ça, c'est sûr qu'elle ne serait pas très ravie n'est-ce pas ma Charlene ? Tant que je n'ai pas encore franchi la porte d'entrée définitivement,surveille bien ta bouche. Je n'aurai aucun remord a dévoiler ton petit secret a Margot. A présent si tu n'y vois pas d'objection,j'aimerai bien ramasser mes affaires merci.
Et sur ces derniers mots elle lui claqua la porte au nez.
Ses affaires qu'elle n'avait pas pris la peine de déballer étaient resté intactes et prêtes a être embarqué.
Elle les saisit,ramassa les dernières choses puis ouvrit la porte en lançant un regard circulaire dans la pièce.
Elle poussa un soupir puis referma la porte derrière elle.
Elle descendit les marches et sans plus aucun regard quitta la maison.
Éric qui avait été informé du depart imminent de la fille l'attendait déjà près de la voiture. Quand il l'a vit il marcha vers elle et lui prit les affaires entre les mains.
Elle s'installa dans la voiture puis Éric démarra.
Elle commença une conversation avec lui.
- D'ailleurs Nadia je ne crois pas t'avoir remercié pour avoir parlé a madame afin qu'elle me reprenne. Je suis vraiment reconnaissant tu sais.
- Oh sois pas con. C'était la moindre des choses,tu n'as pas besoin de me remercier.
- J'y tiens quand même
- Eh bien soit,je t'en prie alors.
Il lui répondit par un coup de tête puis se concentra sur la voie.
Elle avait entendu des témoignages, avait entendu des gens dire qu'une rencontre avait changé leur vie. A présent elle était convaincue qu'une rencontre pouvait réellement changé la vie d'une personne.
Avoir rencontré El-Yacine était probablement la rencontre de sa vie. Grâce a cela,elle était devenue millionnaire sans faire un effort. Grâce a cela elle pourrait aider toute sa famille entière et c'était exactement le but de sa présence en terre étrangère.
Oh bien sur il y avait eu des côtés moins bien mais elle était reconnaissante de pouvoir recommencer une nouvelle vie.
- Éric peux-tu t'arrêter a un fast-food s'il te plait? J'ai très faim
- Pas de problème
Quelques minutes plus tard ils étaient attablés devant leur commande.
Quand elle finit de manger et qu'elle voulu régler la note elle se rendit compte qu'elle avait oublié son téléphone a la villa.
- C'est pas vrai s'exclama-t-elle en sortant du fast-food après avoir réglé la note pour elle et pour Éric qui avait quand même insisté pour payer. J'ai oublié mon téléphone a la villa.
- Eh bien on peut retourner le chercher, ça me dérange pas de faire un détour
- Oh merci tu es un amour.
Quand elle fut devant la villa un mauvais pressentiment lui tiralla les entrailles mais elle mit cela sur le coup de l'excitation.
Elle ouvrit la porte d'entrée et se rua vers les escaliers.
- Pardon ce n'est que moi, j'ai oublié mon téléphone.
Elle avait remarqué qu'il y avait deux nouveaux occupants dans la salle de séjour mais ne fit pas attention. Elle monta chercher son téléphone et redescendit prestement les escaliers.
Au moment où elle passait devant la salon elle se fit interpellée par Margot qui lui demandait d'avancer avec un sourire mauvais sur les lèvres.
Elle haussa un sourcil puis rentra.
- Tu ne dis pas bonjour a nos invités Nadia ?
Elle se retourna dit bonjour a l'homme et la femme qui étaient là, sans même prendre la peine de les analyser puis reposa son attention sur Margot.
- C'est bon je peux m'en aller maintenant maman Margot ? demanda-t-elle irritée par la situation
- Oh mais pourquoi veux-tu nous quitter si tôt ? Assieds toi,Amal voudrait t'entretenir de quelque chose.
Elle ouvrit grand les yeux avant de poser la main sur sa bouche.
Non ! Cela ne pouvait être ce a quoi elle pensait !