~ AT Chapitre 70 ~

Write by Nobody

Accompagné de Nadia,Amal s'introduisit dans son bureau. Il s'était excusé auprès des autres participants de la réunion et avait pris Nadia a part.

Il referma la porte derrière eux et alla s'asseoir a un coin de la table de son bureau. Il regarda Nadia restée près de la porte et lui fit signe d'avancer vers lui.

Elle avança mais garda bien une distance entre eux. Amal soupira puis prit la parole.

- Nadia je n'ai pas compris ce qui s'est passé. Tu veux bien m'expliquer ?

- Bah c'est simple, les 3% des actions restantes je les ai rachetées. Pour te les revendre bien sûr

Avant qu'Amal ne réponde elle ajouta

- Pour 1 euro symbolique, je te les revend pour 1 euro fit-elle en s'asseyant sur un sofa qui se trouvait la

Amal la vit pousser un soupir puis se masser le cou. Sans savoir pourquoi, il la vit sourire grandement.

- Enfin c'est passé maintenant. J'ai vraiment cru que l'autre la,le Richard la avait été plus rapide que moi tu sais.

Jusque là Amal était encore dans le flou. Il ne comprenait pas comment tout cela était possible. Ces actions ne coûtaient pas 10 € ni 100 €. C'était pas moins de 100000€ bon sang ! Comment elle s'était procurée tout cet argent ? A quel moment avait-elle décidé de racheter ces actions ? Comment elle avait fait tout ça ?. Il était définitivement perdu.

- Tu t'es réveillé a 5h pour pouvoir les acheter si je comprends bien

- 4h et demie pour être précise. Je tombe de fatigue la. A présent si tu as finis,il faut qu'on rejoigne les autres. Tu ne peux quand même pas les délaisser comme ça.

- Oui mais attend une minute d'abord. J'ai besoin d'avoir des réponses.

Il se décala de la table où il était et marcha vers elle. Il la fit se lever de force, s'assit a sa place et la fit asseoir sur ses genoux. Plusieurs fois,Nadia avait essayé de se relever mais il avait été ferme. Lassée et sachant qu'elle n'avait aucune chance,elle avait capitulé non sans lui lancer un vrai regard noir.

- Mais calme toi Nadia je ne vais pas te manger tu sais ?  Quoi qu'il en soit j'ai besoin de comprendre,depuis quand as-tu eu la brillante idée de racheter ces parts ?

- Depuis que tu as eu la brillante idée de les mettre en vente. Il faut dire que ce n'est pas l'idée du siècle quand même répondit Nadia

Amal leva les yeux au ciel soucieux de ne pas reprendre cette conversation avec elle. Il avait fait ce qu'il avait jugé bien, il préférait ça plutôt que de déclarer l'état de faillite de l'entreprise. Pendant des mois et des mois,l'entreprise aurait stoppé toute activité et aurait été sans dessous dessus. Il voulait éviter ça a tout prix.

- Nadia on ne va pas revenir sur ça je t'en prie. Comment et où tu as trouvé tout cet argent ?

C'était ça qu'il désirait le plus savoir. Comment elle avait pu réunir tout cette somme.

- Bah je ne suis pas si pauvre que ça inh Amal répondit-elle évasivement

- Nadia la reprit-il

- Oh c'est bon ça va. Je ne sais pas ce que tu vas en penser,si tu vas m'en vouloir et tout ou si carrément on refera un saut vers la période où tu n'avais pas confiance en moi mais bon tu mérites bien de le savoir.

Amal fronça les sourcils alors que la voix de Nadia se faisait hésitante. Il lui pressa la taille pour l'inciter a répondre. L'attente commençait a être insoutenable.

- Bon voilà c'est l'argent de ta mère et toutes les économies que j'avais chez moi.

Amal fronça encore une fois les sourcils. Comment ça l'argent de sa mère ? Qu'est-ce qu'elle voulait dire par la ?

- Je ne comprends rien de ce que tu dis Nadia. Comment ça l'argent de ma mère ? Qu'est-ce que cela veut dire ? lui demanda-t-il

- Ne t'en fais pas Amal j'y venais. Tu sais quand je me faisais passer pour ta fiancée auprès de ta famille,ta mère et moi ce n'était pas l'amour fou. Mais le pire c'était Yacine commença-t-elle en déglutissant. Un jour comme ça alors qu'ils m'avaient enfermé dans le grenier et que j'avais eu la malheureuse idée de sortir sans en recevoir l'autorisation, Yacine m'avait frappé jusqu'à m'envoyer a l'hôpital.

Elle marqua une pause alors qu'Amal se rappelait qu'elle lui avait effectivement dit ça. Mais dans le temps,il savait déjà que ce n'était pas la véritable Nadia alors il s'en foutait un peu de ce qu'elle pouvait subir. Il pensait au contraire, que c'était là tout ce qu'elle méritait. A présent il n'était plus si sûr de penser la même chose. Personne n'avait le droit de lever la main sur elle,personne.

- J'étais a l'hôpital quand un jour la porte s'est ouverte sur ta mère. J'ai été surprise mais encore plus par ce qu'elle avait a me dire ou du moins a me proposer. Elle me proposait de l'argent pour que je disparaisse de ta vie. Je n'en revenais pas mais cette somme à laquelle on s'était convenues était tellement énorme que je ne pouvais pas l'empêcher de penser a tout ce que je pouvais faire avec cette somme la. Je pensais a mes frères, je pensais a ma mère alors je n'ai pas hésité a prendre le chèque. En plus quand je voyais la facilité avec laquelle ta mère avait doublé 50miles qui était convenu au départ pour enfin me signer 100miles,je me suis dit que ce n'était vraiment pas l'argent qui manquait chez vous. Voilà

Amal assimilait lentement les paroles de Nadia. Il n'aurait jamais cru qu'une chose pareille pouvait s'être produit entre sa mère et elle.

Il en voulait un peu a sa mère qui était capable de dépenser des millions en francs CFA juste pour empêcher son fils d'être avec sa fiancée. Parce qu'à ce moment elle ne savait pas encore la vérité. 

En ce qui concernait Nadia qui bougeait nerveusement sur ses jambes, il n'en pensait rien. Cette révélation ne pouvait rien changer de son côté. Et d'ailleurs comment lui en vouloir ? Il doutait que lui même s'il était dans le besoin jusqu'au cou,aurait accepté.

- Que veux-tu, il faut savoir saisir les opportunités tu sais répondit-il en souriant alors que Nadia le regardait comme si un troisième oeil lui était poussé sur le visage. Bah quoi ?

- Je ne sais pas,c'est tout ce que tu as a dire ? 

- Que dois-je dire d'autre ? Mais je suis assez perplexe, lors de ton incarcération, les charges retenues contre toi étaient entre autre l'escroquerie. Et dans ces cas,l'huissier de justice ordonne qu'on gèle ton compte auprès de la banque. Impossible de retirer l'argent après la sortie ou du moins très difficile,c'est des semaines et des semaines de tracas. Comment tu as fait sans que je ne m'aperçoive de rien ?

- Oh tu sais ça c'est pas passé comme ça. Quand j'ai eu ce chèque je suis d'abord allé transférer l'agent immédiatement sur mon compte d'ici. Ensuite j'ai appelé Andi au pays pour qu'elle ouvre un compte épargne au nom de Samir et une fois fait,je l'ai envoyé là-bas dans ce compte la. Dans le temps j'avais peur que Margot ne soit en train' de faire une ruse ou quelque chose pour me porter prejudice alors j'ai pris mes précautions. Et effectivement quand je suis sortie de prison' et que j'ai voulu retirer de l'argent on m'a appris que mon compte que j'avais ouvert ici en France était gelé. Je t'avoue que ça a été dur. C'est le chargé de compte qui nous a donné a Samir et a moi deux cent euros parce qu'il avait remarqué ma détresse. Le reste tu le sais déjà.

Oui il savait qu'elle avait vécu sur le toit pendant quelques jours avant de se faire recueillir Samir et elle par Sherifa et son ami Karim.

- Tu sais cet argent j'avais plusieurs projets. D'abord régler les dettes de ma mère et donner une bonne partie a mes trois frères. Ensuite assurer l'avenir de Samir bien évidement. Pour moi même je ne voulais rien en particulier a part de voir le bonheur dans les yeux de ma famille. Mais pour le reste je voulais faire un truc. Ça c'est mon rêve le plus fou depuis toute petite. Je voulais ouvrir une maison pour les sans-abris,ici ou au Bénin. Je me disais que si j'avais connaissance d'une maison qui recueillait les gens sans domicile, Samir et moi n'aurions pas eu a vivre sur un toit dans une pièce a peine plus grande qu'un placard. Enfin passons. Vaut mieux retourner avec les autres dit-elle en se relevant.

C'était noble de sa part, vraiment. Cette femme,du peu qu'il avait vu passait son temps a penser aux autres quitte a prendre de mauvaises décisions. Des décisions qui allaient a l'encontre de l'éthique effectivement. Mais quand on disait que le coeur avait ses raisons que la raison' elle-même ignorait, ce n'était pas uniquement côté amour.

Amal se releva a son tour mais ne sortit pas tout de suite.

Il prit Nadia par les mains

- Une dernière chose, tu as parlé de tes économies aussi ?

- Oh ça ! Tu sais j'avais commencé a utiliser dans l'argent que ta mère m'avait donné. Je l'avais utilisé pour payer la caution' et le loyer de l'appartement de Sheri et pour avoir un peu d'épargne sur moi. Alors quand j'ai vu que je pouvais payer les actions, j'ai demandé a Andi de prendre l'intégralité de l'argent que j'avais moi même économisé et de me les envoyer en plus du reste. Ce n'était pas grand chose ne t'inquiète pas,a peine quatre ou cinq millions.

Il se garda bien de dire quelque chose. Surtout parce qu'il n'avait rien a dire devant cet acte de générosité de Nadia. Elle était allée jusqu'à y mettre ses économies ! Il ne réalisait pas encore.

Même lui qui était directement concerné n'aurait jamais fait ça pour l'entreprise. Il fallait qu'il se dise la vérité.

Pour la première fois il sourit grandement. Il se rendait peu a peu compte que l'entreprise allait resté a eux et cela grâce a Nadia.

- Attendez, nous sommes actionnaire majoritaire Nadia ?

- Oui Amal tu viens de t'en rendre compte ou quoi ?

- Putain Nadia on est actionnaire majoritaire répéta-t-il en la faisant tournoyer dans tous les sens.

- Arrête Amal je vais avoir le tournis répondit-elle en riant.

Amal la lâcha puis la prit dans ses bras. C'était le moment de lui dire ce qu'il avait sur le coeur.

- Nadia je te remercie du fond du coeur de ce que tu as fait. Tu n'as pas idée de ce que ton geste représente pour moi, pour ma mère et pour tout ceux qui affectionnaient travailler dans cette entreprise. Je doute que si Richard avait été actionnaire majoritaire, que tout prendrait un autre tournant. Rien n'aurait été plus pareil et il aurait même pu revendre l'entreprise sans qu'on ai le moindre mot a redire. Je t'en serai éternellement reconnaissant Nadia. 

- Oh mais je t'en prie. Après tout c'est l'argent de ta mère inh,je n'ai rien fait.

- Au contraire tu as fait plus que tu ne le penses. Et le fait que tu trouves 'normal de mettre toutes tes économies me prouve que tu es l'une des personnes les plus belles que cette terre ai compté. Attends.

Il contourna son bureau puis prit son téléphone. Il appela sa secrétaire qui décrocha a la première sonnerie.

- Je vous en prie dites aux associés de patienter encore quelques minutes, je serai là sous peu.

- D'accord Amal répondit-elle en raccrochant.

- Viens t'asseoir Nadia. Je dois te parler. 

Elle s'assit devant lui et il se leva pour s'asseoir a la chaise près d'elle.

- Nadia je voudrais m'excuser, tu sais,m'excuser pour mon comportement de ces derniers jours. Rien ne peut expliquer cela. Nadia je tiens beaucoup trop a toi et je ne veux pas te perdre tu sais.

- Amal attends une minute. Laisse moi parler s'il te plait. Je pense que tu ne te rends pas réellement compte de ce que tu me faisais. Amal tu passais ton temps avec ton ex,oh tu réalises ? Tout ce que moi je voulais c'était de passer ce temps la avec toi,c'était d'être là pour toi et te soutenir. Je ne désirais qu'une chose, que tu te sentes a l'aise avec moi et que pendant le temps où on était ensemble tu oublies tout ce qui a rapport avec l'entreprise. Mais tu ne m'as pas laissé cette occasion la. Quand tu avais le plus besoin de moi, tu ne m'as pas laissé être là. Et te voir autant épanoui, autant heureux quand tu rentrais,eh bien ça me faisait me remettre en question. Je me demandais si j'étais a la hauteur,si je te méritais vraiment. Amal tu n'avais pas le droit tu m'entends ? Tu n'avais pas le droit de me faire me remettre en question de la sorte. Tu n'avais pas le droit de m'abandonner. Tu n'avais pas le droit de retourner voir ton ex. Et quand je pense que tu as vraiment envisagé de la ramener vivre avec nous. A ce moment j'ai refusé de comprendre et j'ai laissé tomber.

Elle se tourna de l'autre côté puis sa voix se mit de nouveau a résonner.

- Tu sais c'était quand le dernier coup ? Tu sais le dernier coup qui te mettait KO lors d'un match de boxe, c'était il y'a deux jours, ici même dans l'entreprise. Quand tu m'as présenté comme étant une de tes employés. C'était a ce moment que tu m'as infligé le coup fatal, sans même t'en rendre compte. Je te fais honte c'est ça Amal ? Ou je vous empêche d'être à nouveau ensemble ? Si c'est ça je peux m'en aller sans discuter, tout ce qui fait ton bonheur fait également le mien.

- Non mais quelle idée ! s'exclama-t-il avec véhémence. Nadia c'est toi que je veux toi et toi seule. J'ai fait le con mais en vérité je ne m'en rendais même pas compte Nadia. Je te le jure devant Dieu. Tu es la seule dans mon coeur Nadia, je te demande de me croire. Je vais me racheter tu m'entends, je vais tout faire pour te prouver que je ne veux personne d'autre que toi.

- Tu ne trouves pas que le moment est mal choisi ? Je pourrai prendre tes mots pour de la reconnaissance. Après ce que j'ai fait peut-être te sens-tu obligé de dire ça pour me faire plaisir. Parce que tu aurais pu le dire hier si tu le pensais vraiment.

Amal passa une main sur son front. Comment lui dire qu'il avait essayé de lui parler hier mais qu'elle dormait déjà ? Elle risquait de ne pas le croire

- Écoute Nadia je vais être honnête avec toi,hier j'étais avec Nadia et elle a posé ses lèvres sur les miennes. Furtivement, ça a duré a peine deux secondes avant que je ne la repousse. Elle m'a avoué qu'elle avait toujours des sentiments pour moi et je lui ai dit que moi j'en avais pour une autre personne, en l'occurrence toi Nadia. Si c'était elle que je voulais j'aurais pu sauter sur l'occasion et me remettre avec elle. Après tout qu'est-ce qui m'en empêcherait ? Nadia je sais que tu auras du mal avec tout ça mais donne moi au moins le bénéfice du doute, s'il te plait.

Nadia n'eût pas le temps d'assimiler que son ex-fiancée l'avait embrassé que la porte s'était ouverte sur qui ? Roulement de tambour, le suspens est a son comble, roulement de tambour.. Sur Nadia. Bien sûr !

- Amal je savais que j'allais te trouver là dit-elle en rentrant dans son bureau.

Amal qui avait les mains de Nadia dans les siennes et qui était tout près de Nadia ne détourna même pas la tête vers la nouvelle arrivée..

- Mais Amal qu'est-ce que tu fais ? Tu refuses de tromper ta sois disant copine avec moi mais tu le fais avec elle ? Tu tombes bas dans mon estime Amal.

- On y va ? demanda-t-il a Nadia

Celle-ci acquiesça puis il l'aida à se relever.

Il se tourna vers la porte et son regard croisa celui de Nadia qui les regardait à tour de rôle. Elle ouvrit les yeux avant de prendre la parole

- Amal ne me dis pas c'est ce à quoi je pense

- Si ce à quoi tu penses c'est que Nadia ici présente est ma petite amie, eh bien c'est ce à quoi tu penses. A présent si tu veux bien nous excuser, on nous attend quelque part.

Ils passèrent à côté d'une Nadia complètement choquée. Mais avant de passer la porte, ils l'entendirent dire

- J'espère que l'ex détenue sait que hier tu m'as embrassé ?

Ce fut à Nadia de répondre à sa place.

- Oui l'ex détenue sait que c'est l'ex fiancée qui s'est jetée à son cou. Comme tu peux le voir ton ex-fiancé m ne me caches rien. À présent excuse nous vraiment cette fois mais on doit y aller.

Amal referma la porte et sans un mot de plus dirigea Nadia vers la salle de réunion. Ils rentrèrent puis il s'excusa de son absence..

- Alors comme vous l'avez tous entendu nous avons un nouvel associé qui après négociation a accepté de me revendre ses actions pour 1€ symbolique. Ce qui veut dire que je deviens par ce fait actionnaire majoritaire de cette entreprise. Je vous remercie de votre venue ici aujourd'hui.

L'équipe comptable émit un cri de satisfaction pendant qu'ils se prenaient dans les bras. Le chef comptable fut le premier a prendre Nadia dans ses bras et la remercier. Le reste les rejoignit pour un câlin collectif.

- Amal Ibrahim j'espère que tu sais que je n'ai pas encore dit mon dernier mot. Aujourd'hui j'ai un pied dans ton entreprise,sache que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'elle m'appartienne définitivement.

- Richard mon cher Richard. Je n'ai toujours pas compris pourquoi autant de haine dans ta modeste personne. Tu sais la concurrence a existé depuis les temps immémoriaux donc pourquoi tu es autant déterminé ? Ne peux-tu simplement pas accepté ta défaite ?

Amal ne le laissa pas répliquer et il alla vers l'équipe comptable. Après les félicitations,il les conduisit vers la sortie. Ils prirent l'ascenseur puis débouchèrent au rez de chaussée.

Quand les employés les virent ils se turent tous en attendant le verdict. Amal avec le sourire aux lèvres se tourna vers son équipe qui comme un seul homme se mirent a crier dans tous les sens.

C'était le signal pour les autres. Ils se mirent a crier aussi et a sauter pour certains. Il y avait un peu de tout. Ceux qui sautaient,les dames qui coulaient quelques larmes a cause de la pression qui redescendait et ceux qui étaient même allé jusqu'à sortir des sifflets. C'était un véritable bordel mais cela réchauffait le coeur d'Amal. Il se rendait compte de ce que cette entreprise représentait pour eux.

- Et pour Amal allez allez,et pour Amal allez allez

Tous le chantèrent en coeur et Amal se mêla a cette bonne humeur.

Il tourna la tête vers Nadia qui riait aux éclats. Tout cela avait été possible grâce a cette femme, cette femme qui lui avait définitivement volé son coeur. 

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