Déjà la deuxième pause et je crois qu'en retournant dans la salle, je vais tout faire pour finir au plus vite avec ce procès parce que je n'aime pas m'attarder sur une affaire. J'ai un procès ce matin, encore. Donc aujourd'hui, je défends madame Carline MOUKETOU , âgée de 27ans et qui est à cette heure dans de sales draps. En effet, ma chère cliente a eu la brillante idée d'être la maîtresse du ministre des affaires étrangères Monsieur ou plutôt Feu Marie Bernard POATY. Ce dernier a été retrouvé mort dans une des chambres de l'hôtel le plus prisé de la capitale j'ai nommé l'Intercontinental Laiko Okoume Palace. J'étais l'avocate du défunt et aujourd'hui je défends sa maîtresse qui est la principale suspecte car c'est avec elle qu'il avait rendez-vous et elle est donc la dernière personne à l'avoir vu en vie. Pourquoi je ne défends pas l'épouse plutôt ? Bha parce qu'elle m'a simplement tenu responsable de son malheur parce qu'en tant qu'avocat de son défunt mari je devais avoir une vue d'ensemble sur tout ce qu'il faisait comme si j'étais sa nounou ou encore en amie. Et je ne comprends pas aussi les jeunes femmes à vouloir sortir avec des vieux hommes mariés depuis la création du monde Je ne faisais que on travail hein franchement. Mais bref ce n'est mon problème tout ce que je veux c'est gagner mon procès et partir. Je finis de boire une gorgée d'eau ensuite je me rends dans la salle pour ma plaidoirie finale, je l'espère. Le juge nous ordonne de regagner la salle afin de poursuivre notre audience. Ce que nous fîmes. Une fois entrée de nouveau, nous écoutons le rappel des plaidoiries et de tous les moyens utilisés pour. Le juge demande alors lequel des avocats souhaite prendre la parole celui de la défense ou de l'accusation. Je prends l'initiative et je me jette à l'eau. Je vais donc en profiter pour poser des questions à la femme du ministre car c'est elle que moi je considère comme étant coupable. C'est tellement logique et prévisible. La femme cocufiée qui décide de tuer son mari et de faire accuser la maitresse pour les éliminer tous les du tableau. De plus, je suis allée à l'hôtel et j'ai demandé un rapport de visite pour la chambre 1420 qu'ils occupaient, pour savoir qui sont les dernières personnes à avoir fréquenté la chambre qu'occupait le ministre. Ils me l'ont remis. Sur le rapport, il est écrit que le ministre a reçu la visite de Jean-Claude MASSALA son bras droit mais il l'a laissé vivant en partant. Peu de temps après, le room service a apporté au ministre son dernier repas puis il eut une personne qui ne figure pas sur le rapport mais qui a quand même vu le défunt et qui l'a sans doute tué puisque lorsque Mlle MOUKETOU s'est rendue à son rendez-vous, il ne répondait plus car il avait déjà sans doute rendu l'âme. La personne mystère qui a tué le ministre a dû passer incognito mais pas en cachant non plutôt en agissant comme une personne qui n'avait aucun projet macabre. C'est plus simple d'agir en se comportant comme d'habitude quand adoptant une nouvelle attitude. Et le nom de cette personne n'est pas écrit en entier juste des initiales M.N.T mais je suppose que c'est loin d'être l'acronyme du nom du tueur. Il a dû prendre les premières qui lui venaient à l'esprit.  Bref je vais utiliser les informations contenues dans ce rapport et m'en servir c'est tout. C'est juste sur ce rapport là que je vais me baser

Moi (au juge ) : Merci pour la parole votre honneur !!!

Elle : Vous avez vingt minutes pour développer votre thèse maître en essayant d'être le plus claire possible.

Moi : Je ne serais pas longue (à la veuve du ministre qui était à la barre) Alors madame POATY je vais vous poser des questions très simples et je voudrais que vous me répondiez de la même manière c'est à dire simple.

Elle : Je ferais de mon mieux

Moi : En quelle année avez vous rencontré votre mari?

Avocat de la veuve : Objection votre honneur !!! Où est le lien avec l'affaire?

Moi : Il y en a. Et le verrez aussi si vous ne m'interrompiez pas

Juge : Objection rejetée (à moi) Veillez continuer maître, je vous prie

Moi : Je vous remercie votre honneur (à la veuve) Alors en quelle année ?

Elle : Mon mari et moi nous sommes rencontrés en 1986

Moi : Ok. Et en quelle année vous êtes vous mariés?

Elle : Il m'a demandé de l'épouser en 1996 soit 10 plus tard

Moi : C'est très romantique en effet. Et combien d'enfants avez vous?

Elle : Nous en avons 7. 5 garçons et 2 filles si ça vous intéresse

Moi : Cela ne m'intéresse pas mais merci pour cette précision. Dites nous je vous prie depuis quand avez vous su que votre mari vous trompait?

Elle : 3 ans déjà

Moi : Et comment avez vous réagi pour la toute première fois ?

Elle : Très mal

Moi : Mais encore ?

Elle : J'étais au bord de la dépression et je souhaitais connaitre qui était cette femme

Moi : D'accord. Et vous étiez en colère?

Elle : Oui, logiquement.

Moi ; Et avez développé des émotions vis-à-vis de votre rivale ?

Elle : Cette trainée ne sera jamais ma rivale. Jean-Marie l'utilisait juste pour se satisfaire et vider son bas ventre. Elle n'est pas à mon niveau

Moi : Oh non elle n'est pas à votre niveau veuillez m'excuser. Ma cliente est à un niveau bien inférieur que le vôtre 

Elle : Exactement !!!

Moi : Et c'est pour ça que vous avez tué votre mari parce que vous étiez à un niveau supérieur ?

Elle ( visage fermé ) : Je n'ai pas tué mon mari. Je l'aimais . Je n'avais aucune raison de le tuer

Moi : Était ce toujours le cas après avoir appris que Monsieur POATY souhaitait vous demander le divorce ?

Elle : Je ne vois pas de quoi vous parlez 

Moi : Oh je vais vous rafraîchir la mémoire. Il y a de cela 6 mois, votre mari vous a demandé le divorce car il songeait véritablement à faire sa vie avec sa jeune maitresse, ma cliente. Il vous a fait parvenir les documents alors que vous étiez en plein dans les préparatifs de votre 27ème année de mariage. Cela aurait pu vous troubler 

Elle : J'ai été troublée en effet mais je ne pouvais l'accepter. Regardez la. Elle est plus jeune que notre fils ainé cela n'avait aucun sens

Moi : Vous voyez finalement de quoi je parle ? Vous avez reçu les papiers du divorce et cela vous a secoué. Vous avez alors compris qu'il ne vous aimait plus et que vous étiez en train de perdre votre source de revenus principale et c'est cela en grande partie qui vous a ébranlé. Vous n'avez pas pu concevoir qu'une jeune fille de l'âge de ma cliente puisse être à l'origine d'un mariage qui fait votre plus grande fierté et qui vous remplit d'orgueil. Aussi fallait il couper l'herbe à la racine , tuer votre mari vous offrait deux satisfactions : celle de le voir mort et celle de la voir en prison car oui vous avez tué votre mari et vous avez tenté de faire accuser ma cliente qui n'est arrivée que quelques minutes plus tard dans la chambre d'hôtel dans laquelle votre époux a été retrouvé. Je vais vous expliquer ce qui s'est passé. Monsieur POATY attendait sa maîtresse, ma cliente. Mais sa femme a appris la nouvelle de leur rendez-vous et elle a décidé de venir les trouver en plein acte. Mais elle est arrivée beaucoup plus tôt que sa rivale et a tiré sur son mari. Il y a eu lutte. Mais quand Mlle MOUKETOU se présente devant la porte du ministre personne ne répond. Il devait déjà être mort. Et le gardien dit qu'il a vu une femme, vous, sortir par les escaliers de secours. Vous avez tué votre mari

Elle (en larme) : Je ne voulais pas le faire. Je souhaitais juste leur faire peur à tous les deux mais lorsqu'il m'a vu, il est devenu fou et nous nous sommes chamaillé et la balle est partie toute seule

Avocat de la veuve : Objection votre honneur !!!! Maître DAWYNE est en train d'intimider ma cliente

Juge : Objection retenue. ( à moi ) Maître , je vous prierai de ne pas intimider la dame.

Moi : Je vous demande pardon , votre honneur. ( aux membres du jury ) Je tiens juste à terminer en disant ceci : Ma cliente est une jeune femme honnête et irréprochable , son erreur aura certes été d'être la maîtresse d'un homme marié mais qui sommes nous pour juger les sentiments humains quand nous même nous ne les comprenons pas. Mlle MOUKETOU est tombée amoureuse du ministre POATY et sincèrement et ne pouvait donc lui faire aucun mal. Aussi , le femme du ministre n'a à l'évidence pas toléré cet affront concernant la fin de son mariage et elle a alors décidé d'éliminer son époux pour faire accuser sa maîtresse car rappelons le c'est un cas classique dit crime passionnel qui nous réunit ici en ce jour. Je vous prie très chers membres du jury de faire état de toutes ces choses au moment de rendre votre verdict. J'en ai terminé et je vous remercie.

Je termine mon argumentaire et je vais m'asseoir et je suis confiante sur le dénouement de cette affaire. Les membres du jury n'ont plus n'ont pas été très convaincus par le discours de la veuve éplorée hum il semblait faux et vraiment trop apprêté. Il nous a fallu patienter au moins 30 minutes avant que les membres du jury ne rendent leur décision. Mais le jugement vient mettre tout le monde d'accord sur la culpabilité de la veuve. Le juge déclare la veuve POATY, coupable de meurtre au second degré et la condamne à 18 ans d'emprisonnement ferme sans caution ni possibilité de liberté conditionnelle. Le procès est terminé et je l'ai encore gagné. Alors , je sors de la salle en m'arrangeant pour que les journalistes ne me barrent pas la route. Je n'aime pas répondre aux questions et encore moins donner des interviews. Alors je sors incognito pour regagner ma voiture et me dirige vers l'hôpital militaire.

Je suis Aurlane DAWYNE et j'ai 27 ans avocate et femme d'affaire de nationalité ghanéenne. Je vis au Gabon depuis l'âge de mes 12 ans. Cela fait 15 ans exactement. Mon père était un homme qui aimait se chercher et il avait plusieurs petites affaires au Ghana mais il voulait en avoir plus et donc devenir vraiment très riche. Un jour , il prit la décision de venir s'installer à Libreville car il rêvait de faire fortune en terre gabonaise. Il m'avait laissé au pays car il voulait venir faire fructifier son argent ici au Gabon. Alors , ma mère et lui sont venus s'installer ici en me laissant avec mes grands parents. Mais peu de temps après leur arrivée ici, ma mère mourut dans un accident de la circulation. Mon père ne s'en ai jamais remis. On m'a emmené ici pour suivre les obsèques de ma mère mais depuis j'y vis car mon père ne veut pas repartir et d'ailleurs il ne peut pas. Il était devenu alcoolique et fumait comme un trou j'ai dû grandir avant l'âge car la famille reposait sur moi. Ma mère décédée, je suis restée seule avec mon père qui était devenu un homme à santé fragile. Imaginez vous ça ? A 12 ans être une femme au foyer qui gère uen maison et son père en même temps. Un jour, il se retrouva dans un coma éthylique pendant deux ans avant de sortir et finalement de faire cet AVC qui lui à coûté ses membres. Mon père est paralysé de tous ses membres et ne peut même plus parler. Il est interné à l'hôpital depuis toutes ces années car un mouvement brusque pourrait lui coûter la vie. Il reste branché à toutes ces machines et ça me fend le cœur. Mon père est la seule famille qui me reste je n'ai plus personne dans ce monde. Voilà pourquoi je suis aussi dure avec les gens car je considère que la vie est injuste. Certaines personnes ont tout, une vie de rêve et des parents géniaux mais ils ne réalisent pas la chance qu'ils ont. Sinon à part ça, je suis la riche héritière de tous les biens que mon père a amassé dans ce pays et il les a mis en mon nom et croyez moi ou pas il y a des tonnes de bien (Cité, maisons en location, appartement , restaurant, club de fitness.......)Sa fortune s'élève aujourd'hui à plus 80.000.000.000 de fcfa par an et je suis fière d'être celle qui fait décupler cela de la sorte. Quand il guérira et je sais qu'il guérira je vais tout lui rendre car ce que je veux moi c'est lui. J'ai besoin de lui et non pas de tout son argent. La vie est étrange pensais je, il avait réussit à devenir très riche mais la femme avait qui il luttait n'était plus là pour en profiter et lui même ne pouvait pas en profiter non plus. 

J'arrive devant l'hôpital et je gare. Je récupère les sacs contenant les fruits que je lui ai acheté. Je monte dans sa chambre et comme d'habitude, je le trouve devant la fenêtre dans son fauteuil roulant à observer tout ce qui passe au loin 

Moi : Eh salut toi (lui faisant un bisou dans les cheveux) Bien dormi?

Lui :.........

Moi (tournant son fauteuil roulant pour qu'il soit face à moi) : Tu as mangé ce matin?

Lui:........

Moi (soupirant) : Papa tu as encore refusé de manger c'est ça?

Infirmière : Ah Aurlane tu es là?

Moi : Bonjour Comment vas tu?

Elle : Bien et toi ?

Moi : Oh coussi coussa tu sais !!! Il a mangé?

Elle : Humm tu sais bien qu'il ne mange pas tant que tu n'es pas là

Moi : Eh Dieu ( à lui ) Papa il faut que tu manges. Please , you know it. Eat for take your drugs

Elle ( me tendant son plat de bouillon ) : Essaie quand

Elle ( me tendant son plat de bouillon ) : Essaie quand même

Moi : Merci ( lui donnant sa première cuillère ) Open your mouth please 

Lui ( ayant du mal à le faire ) :.......

Moi : J'ai encore gagné mon procès ce matin, papa. Ça c'est le 25ème que je remporte. Tu devais voir comment j'étais bonne dans mon argumentaire

Lui ( s'efforçant de me serrer la main ):.........

Moi (souriant ) : Oui, papa je sais que si tu pouvais parler tu me dirais que tu es fier de moi. Je le sais t'inquiète pas

Lui ( tirant ses lèvres pour me sourire ) :..........

Moi : Ton chiffre d'affaire a encore augmenté papa. En ce moment tu es le numéro un dans la liste des hommes les plus riches du pays mais tu es représenté par moi, ta fille. Tu dois voir leur tête lol. Ils disent même que je suis dans une loge ou que sais je encore.

Lui:........

Moi ( regard triste ): Tu sais je suis allée sur la tombe de maman et j'y ai posé des fleurs comme tu le faisais souvent

Lui ( des larmes dans les yeux ):......

Moi ( triste ): Je veux que tu guérisses papa. J'ai besoin de toi et tu sais que si maman était là elle le souhaiterait aussi 

Lui:..........

Moi : Réagis stp et on rentrera ensemble chez moi. Ma nouvelle maison est très belle avec un grand jardin et tu pourras respirer l'air frais

Docteur (derrière moi):Mlle DAWYNE

Moi (essuyant mes larmes ) : Docteur c'est l'heure de son injection ?

Lui : Oui vous savez que vous devez sortir ?

Moi (triste ) : Oui.....(faisant un bisou à mon papa)Je t'aime papa. Je viendrais te voir ce soir et je t'apporterai des fruits. Des bananes. Je sais que tu adores ça(pleurant encore)Je t'aime papa

Je suis sortie de sa chambre et je colle mon front sur la porte pour reprendre mes esprits. Voir mon père dans cet état me tourmente. Je ne supporte pas de le voir comme ça. Alors je pleure un bon coup avant de regagner ma voiture. Je pleure encore à l'intérieur et puis je démarre. Je reprends mon air sérieux en route car les gens ne doivent pas me voir vulnérable. Jamais. Pour une femme qui fait le métier que je fais , il est difficile de se laisser abattre.  Nous devons être fortes plus même que les hommes. La moindre erreur nous fait perdre notre crédibilité et pour moi ce n'est pas tolérable. Mais je suis une personne très sensible au fond je vous assure. Et très douce aussi , rires.

Je reprends la route et je me rends à mon cabinet d'avocat Dawyne&Moukoula's Talkers, ce cabinet est le fruit du travail commun de deux meilleures amies qui avaient le même rêve. Le mien était juste d'honorer ma promesse envers mon père et celui de ma meilleure amie était celui de faire ce qu'elle aime par dessus tout. Notre cabinet est non loin de Géant CK2 vers Sainte Marie. Et il y a toujours des embouteillages dans cette zone alors je suis prise dans l'un d'eux. Ça m'énerve. Je respire un grand coup et je garde mon calme parce que moi pour vite me mettre en colère il n'y a pas deux. Des minutes passent et je suis toujours là. Et quand enfin, la route se dégage, je pousse sur le champignon et juste au moment où j'allais avancer, une voiture me rentre carrément dedans.

 Un chauffeur du dimanche vient de me cogner par l'arrière. Sous l'effet du choc, ma tête cogne légèrement le volant mais j'ai tout de même une légère blessure qui se créé au niveau de la tête. Mais qu'est ce que c'est Aie ça va barder. Je descends déjà en colère et je claque ma portière. Je prends mon arme à feu(Oui j'en ai une en tant qu'avocate c'est juste au cas où)Je prends mon arme et je viens devant la voiture qui m'a cogné et j'ordonne au conducteur de sortir. Malgré mon arme et mes cris, le chauffeur ne descend pas. Il se fout de moi ou quoi? Je n'aime pas qu'on m'énerve alors je tire une balle dans le pare brise et là le chauffeur se décide enfin à sortir. Oui j'ai un tempérament très explosif. Mais il dort enfin c'est pas trop tôt. Et le type il sort en colère, mais quel culot !!! On dirait que c'est parce que j'ai tiré sur son pare brise tchuipsss. 

Quoi qu'il en soit , le mec est enfin dehors et je peux enfin le voir. Oh Seigneur quelle plaie ce mec. Il ne va donc plus jamais me laisser tranquille ? Très chers amis , je me retrouve face à Simon NDONG-AKUE qui retire ses lunettes de soleil et se dirige vers moi bien énervé. 

Lui ( énervé ): Mais vous êtes folle ou quoi? Ca va pas dans votre tête ?

Moi : Et vous alors ? Ca va dans la vôtre ? Vous ne regardez pas devant vous?

Lui (se ruant sur moi) : Donnez moi cette arme et vite avant que vous ne tuez quelqu'un

Moi : Barrez vous ou je vous tire dessus

Lui : Non mais vous êtes malade. 

Moi (pointant ma voiture) : Regardez ce que vous avez fait à ma voiture. Ca vous arrive de regarder devant quand vous conduisez ?

Lui ( air moqueur ):Oh j'ai fracassé votre balai de sorcière ? Vous étiez en route pour Poudlard ?

Moi : Ça vous fait rire? Espèce d'imbécile

Lui : L'accident non mais que ce soit votre véhicule oui. Vous le méritez espèce de folle sans camisole

Moi : Pauvre petit imbécile ( pointant mon arme sur lui ) Imbécile

Lui : Calmez vous et donnez moi cette arme. Baissez cette arme

Moi : Réparez ma voiture avant ou je remplis la vôtre de plombs

Lui ( se précipitant sur moi et m'arrachant l'arme ) : Vous êtes folle calmez vous tout de suite ou je casse encore plus votre voiture. Ma parole mais qu'est ce vous avez vous ? Qu'est ce qui va pas chez vous ?

Moi : Pardon? Vous me menacez ?

Lui : Oui oui c'est ça. Je vous menace

Moi : Vous me faites pas peur ok? Je ne suis pas le genre de femmes que vous influencez

Lui : Lol vous êtes une sorcière . Pas étonnant

Je ne lui ai même pas répondu et je me suis dirigée droit vers un tas de cailloux qui traînait là. J'ai pris une énorme pierre que j'ai ensuite utilisé pour refaire la décoration de son véhicule bon marché. Résultat, Un phare cassé, le pare brise en miette et le capot en compote. Il était juste en train de me regarder ébahit, il criait juste et ne faisait qu'accompagner les hurlements de son alarme. Lol il l'a bien cherché et c'est bien fait pour lui

Lui ( hurlant comme un fou ) : Ahhahahah mais vous êtes dingue ou quoi ? Putain ma bagnole. Vous avez complètement détruit ma voiture 

Moi ( rire moqueur ) : Maintenant , on est kit

Lui ( me tenant fermement par le bras ) :Espèce de garce. Vous allez me réparer ça tout de suite. J'espère que vous avez un garage dans vos nombreuses entreprises parce que vous allez payer chaque dépense relative à la réparation totale de ma caisse

Moi : Je ne paierai pour rien du tout et lâchez moi immédiatement 

Lui : Oh vous voulez jouer à ça hein ? Nous allons voir qui est le plus fou de nous deux alors 

Toujours en me tenant par le bras, il me conduisit jusque chez un agent de police qui n'était pas loin de nous. Arrivé à lui, on lui explique tout mais comme il ne comprend rien de tout ce qu'on dit, il nous emmène alors au commissariat et nous demande de donner nos versions des faits à tour de rôle. Une fois terminé,

Agent : Alors c'est la dame qui est en tort?

Moi : Bien sûr que non, vous n'allez pas bien vous non plus. C'est ce rustre personnage qui m'a heurté en premier

Lui : Ce n'était pas un fait exprès

Moi : Oh j'ai un doute , vous saviez que c'était mon véhicule, Pauvre con

Agent : Mlle vous êtes dans un poste de police. Je vous prie,  ayez un minimum de respect

Moi ( à l'agent ) : Vous la fermez vous

Agent : Vous êtes folle ? Vous vous adressez à une autorité 

Simon : Merci Monsieur l'agent. Je le dis depuis le début de notre rencontre. Cette femme est dingue , complètement folle. ( à moi ) Vous mourrez célibataire croyez moi

Moi : Ohh quel dommage et moi qui pensais que vous vouliez me demander de vous épouser. 

Lui : Plutôt mourir que de vous épouser même si c'était pour une blague je ne vous demanderai jamais de m'épouser. Vous mourrez célibataire

Moi: Ah Ouais ? Au moins je mourrai enterré avec l'argent que j'ai gagné à la sueur de mon front et non pas avec la carte de crédit de papa

Lui ( se levant et me tirant pour que je me lève aussi ) : Fermez la vous savez rien de ma vie

Agent ( tapant sur la table ) : Calmez vous ou je vous fout en cellule, tous les deux.

Simon et Moi  ( à l'agent ) : Oh vous taisez vous. On ne vous a rien demandé

Moi : Je suis intouchable ok et j'ai assez perdu de temps comme ça. Je me casse

Simon : Moi aussi j'ai des choses à faire

Agent : Vous n'irez nulle part. Ok ? Je vais vous montrer que votre argent n'achète pas tout

Quelques heures plus tard........

Simon : J'arrive pas à croire qu'il nous ai confisqué nos voitures

Moi : Bon sang quelle journée de merde !!! Et dire que j'allais déjà me remettre de mon Rencard avec vous c'est la deuxième pire journée de ma vie après le jour de notre rencontre

Lui ( rire ) : Voyez vous ça ? Tout ça est de votre faute. Vous et votre impolitesse galactique m'avez fait perdre ma voiture et ma journée. Je vous déteste

Moi : À qui le dites vous ? Je ne vous aime pas non plus si ça peut vous consoler. Comme j'aimerai avoir mon arme pour tirer dessus

Lui : Oh je vivrai avec ce fardeau sur mes épaules. Oufff je vais rater ma réunion

Moi : Bien fait

Lui : Vous savez ? J'aimerai voir celui qui aura la vaillance de vous faire la cour espèce de vipère venimeuse, serpent des marais

Moi : Moi au moins personne ne m'arrange de rencard je suis libre de mes décisions. Gamin éternel et enfant puéril

Lui : Allez dire ça à votre comportement de Lucifer. Qui pourrait vous arranger de rencards avec un comportement aussi tordu ? Vous , très chère, vous avez d'un homme qui vous fasse l'amour de façon torride et vous murmure à l'oreille que vous êtes une femme merveilleuse et qu'il vous aime. ( éclatant de rire ) Cela peut expliquer votre comportement , vous êtes en manque de sexe. Mais qui voudrait coucher avec une vipère telle que vous ? 

Sans même attendre ma réponse il est allé prendre un taxi et moi j'ai appelé à ma maison pour qu'un de mes chauffeurs viennent me chercher. Oh cet homme va me le payer. Et pour ne rien arranger , je suis encore dans les embouteillages mais cette fois ci ils sont moins longs. Des heures plus tard, il me dépose devant mon cabinet et avec la rage que j'ai là tout le monde doit être à carreau. 

Je monte jusqu'à mon bureau et dès que je l'ouvre choc il y a au moins une dizaine de bouquets de fleurs posés de partout. Je n'ai eu que comme réflexe fermer ma porte parce que j'ai commencé à suffoquer et appeler mes hommes de la sécurité. Je leur ai demandé de me faire sortir tous les bouquets de fleurs et regarder s'il y a une carte. Ils me disent que oui alors je leur demande de me la remettre et de s'en aller. Je la prends et je lis

« J'espère que ces fleurs pourront faire ce que je désire le plus depuis notre rencontre : vous tuer. Signé Son altesse royale S.N.A »

Son altesse SNA ? Je froisse encore plus le visage quand je comprends que SNA veut simplement dire Simon NDONG-AKUE. Cet homme là, je vais le tuer à cause de lui on a confisqué mon arme et ma voiture. Quelle sale mioche ce mec !!!

Après avoir viré mes gardiens, oui ils sont incompétents , ils savent que je suis allergique aux fleurs mais ils ont laissé passer toute une cargaison. Je pousse mon doigt sur le téléphone fixe afin de joindre mon assistante. Je ne connais même pas on nom mais je m'en fiche . Elle se présente en vitesse dans mon bureau

Elle : Oui madame

Moi :  Apportez moi la trousse de secours et passez une annonce dans le journal que nous sommes à la recherche d'agents de sécurité

Elle : Mais, nous en avons déjà

Moi : Lola fermez là et exécutez vous. Je ne vous paie pas pour discuter

Elle : Oui Mme mais moi c'est Déborah (avant de sortir) Ah il y a un certain Mr MICKALA qui souhaite s'entretenir avec vous

Moi : A t-il un rendez-vous ?

Elle : Non mais il dit que c'est urgent

Moi : Je n'en ai que faire , je suis assez en colère comme ça et je ne veux recevoir personne

Elle : Il a l'air pressé de vous voir 

Moi : J'ai l'air toujours en colère ? 

Elle : Euh je dirai que euh madame vous semblez euh énervée oui

Moi : Oh s'en fiche. Faites le entrer

Elle : Ok

Près d'une poignet de secondes plus tard, le type en question est dans mon bureau...........

Moi ( me levant ) : Mr MICKALA je présume?

Lui : Oui exactement, maître DAWYNE

Moi : Que puis je faire pour vous? Prenez place je vous prie

Lui : Je vais être très bref. Je suis huissier de justice et envoyé par le ministère de l'intérieur

Moi : Ok mais encore?

Lui ( me tendant un papier):Tenez ceci est un avis d'expulsion.

Moi : Comment ça?

Lui : Vous avez exactement 2 mois pour quitter le territoire gabonais. Nous avons ordre de vous rapatrier dans votre pays au Ghana car vous n'êtes plus en possession d'une carte de séjour et votre séjour ici touche à sa fin

Moi : Mais j'ai déjà entamé les démarches pour le renouvellement de celle-ci

Lui : Votre dossier a été rejeté 

Moi : Je vous demande pardon ? REJETE POUR QUELLES RAISONS ?

Lui : Je suis venu vous en faire la notification , pas vous donner d'explications.

Hein ? Quoi ? Il plaisante là?

Lui (me tendant un autre papier) : Ceci est pour le transfert

Moi : Quel transfert ?

Lui : Le transfert consiste simplement à mettre tous vos biens au nom de l'état car vous avez investi en son sein

Moi ( me levant ) : C'est une blague?

Lui : Pas du tout !!! Maître vous êtes avocate et vous savez ce que vous coûterait la résistance. Alors je vous laisse lire ces documents et je passerai les chercher demain. À demain alors

Moi : Je ne suis pas sûre de comprendre . Vous allez m'expulser du pays ? Mais c'est contre la loi . Et j'aimerai savoir pourquoi je n'ai pas été informée du rejet de ma demande de titre de séjour.

Lui : Vous verrez ça avec le ministère compétent. A demain , maître.

Moi ( trop choquée ) : A demain, Monsieur. 

Il est sorti et juste à ce moment Arianne MOUCKOULA , ma meilleure amie fit son entrée dans mon bureau et a tout de suite remarqué mon air dévasté

Elle : Aurlane qu'est ce qui va pas?

Moi : Euh

Elle : Euh quoi ?

Moi : Cet homme qui vient de sortir vient de me remettre ça.

Elle : Qu'est ce que c'est ?

Moi ( lui montrant mon avis d'expulsion) : Je dois quitter le Gabon dans deux mois et tu sais que je peux pas bouger à cause de mon père. 

Elle (surprise) : Oh mais meuf c'est impossible !!! Non tu peux pas me laisser. Attend je comprends pas , où en est ta demande ?

Moi : Il me dit qu'elle a été rejetée 

Elle : Mais quoi c'est pas normal 

Moi : Je suis sûre que quelqu'un est derrière tout ça

Elle : Tu es une avocate très redoutable et des ennemis aux barreaux c'est pas ça qui te manque. Et certains ont de très longs bras chérie

Moi : Eh merde qu'est ce que je vais faire ? Si je suis expulsée , je devrai patienter au moins 5 ans avant de pouvoir revenir 

Elle Je sais chérie.

Moi : Putain qu'est ce que je vais faire ?

Elle : J'ai peut-être une idée pour toi mais il faut que tu comprennes vraiment que c'est juste pour l'urgence

Moi : Oh dis moi je ferai n'importe quoi

Elle : Euh que dirais tu de te marier ?

Moi : En quoi le mariage règlerait mon problème ? ( ayant compris où elle voulait en venir ) Ooooooooooh je comprends 

Elle : Si tu es mariée à un gabonais , plus de problèmes de nationalité.

Moi : Exactement. Je n'aurai plus besoin de faire des démarches longues et interminables 

Elle : Oui et ça te fera gagner du temps

Moi : Tu es un génie , Arianne.

Elle : Je sais 

Moi : Mais où allons nous trouver un homme qui veuille faire ça ? Que gagnerait il dans tout ça ?

Elle : On peut le payer 

Moi : Oui oui en effet je paierai ce qu'il voudra. Je ne veux pas laisser papa 

Elle : Je vais voir dans mon répertoire qui serait disposé à faire ça et je te dirai

Moi : Très bien. Moi je vais annoncer à Monsieur l'huissier que je me marie pour au moins faire cesser les démarches.

Elle : Okay , on va y arriver. ( amusée ) Enfin , tu vas te marier ah ma copine je suis très heureuse pour toi ehehe. Go te trouver un mari sexy 

Moi : Comment tu peux plaisanter dans cette situation ?

Elle : Au moins cette histoire a du bon, je vais enfin te voir caser 

Moi : Je ne cherche pas à être casée juste à être naturalisée 

Elle : Oh on fera d'une pierre deux coups

Je vous dis pas comment je suis en panique ehehe. Je ne peux pas laisser mon père ici......................Et même si ça me coûte de l'admettre , je vais devoir dépendre de l'aide chevaleresque pour cela.

IL FAUT QUE JE ME MARIE.