Avis de recherche.
Write by Melanin_Z
...
James: Kenny ? Réveille-toi.
Il sursaute, et se mit à se défendre.
James: Du calme, bouge pas.
lui: Elle est où ?
À la vue du sang qui coulent sur le visage de son ami, il s'exprima d'un ton inquiet :
James: Jésus. Qu'est-ce qui t'est arrivé ? C'est une véritable boucherie. J'ai appelé une ambulance.
Kenny l'écoutait à peine. Il se mit à paniquer.
lui: On doit la retrouver.
Pour calmer son ami, il lui dit alors :
James: Repos, soldat.
Et celui-ci se rendormit.
Kenny...
Je parlais avec James et son collègue, qui d'ailleurs m'agacé au plus au point.
collègue: Écoute. Tout ce qu'on te demande, c'est que tu reprennes depuis le début. Raconte-nous, pas à pas.
- Je vous ai déjà dit deux fois ce qu'il s'était passé. Ça ne va pas changer la troisième fois. D'accord ? Je me mis alors à m'énerver s'en était trop. On était dans le lit, ils ont forcé l'entrée.
collègue: Les trois mecs. Dit-il sur un ton neutre. Des gros bras ?
- Oui.
collègue: C'est jamais des petits gars quand on se fait tabasser. C'est toujours des gros durs. L'un d'entre eux portait un jogging, c'est ça ? Une tenue de sport ?
- Je vous l'ai déjà décrit. Cherchez dans votre base de données.
collègue: Une base de données ? Dit-il en riant. Tu parles du vieil ordi pourri que j'ai sur mon bureau ?
- Ils ont enfoncé la porte et l'ont emmenée !
collègue: Bien sûr. La fille. C'était quoi, son prénom ?
- Nissi.
collègue: Et son nom de famille ? Il marqua une pause à la vue de mon énervement, et renchérit :
Ou son adresse ?
- J'en sais rien.
collègue: E-mail, réseaux sociaux ?
Mais il est sourd ou quoi, je lui ai dit que j'en savais rien.
- Je sais pas ! Criais-je alors d'agacement.
James: Ça suffit. Je vais lui parler. Dit-il en s'adressant à son collègue.
collègue: Ok. Pas de problème. Il sortit de la pièce.
- C'est un connard. Tu as dit que tu m'aiderais.
James: Dans le cadre de la loi.
- Tu vas agir ?
James: Écoute-moi.
- Pourquoi faire ? Il faut que je l'aide.
James: L'aider comment ? Si elle existe vraiment.
- T'entends quoi par-là ? Elle est réelle. On était là, on s'est promené.
James: T'as pris tes médocs récemment ? La semaine dernière ? Tu te souviens de ce qu'il s'est passé ? T'as envoyé cinq types à l'hôpital. Tu disais qu'ils avaient kidnappé une femme qui s'appelait Jenny. Je me trompe ?
Elle était invisible. Elle n'avait jamais existé.
- Elle est réelle.
James: Jenny ? Ou Nissi ? Comment peut-on être sûrs ?
- Elle existe.
James: Très bien. Pas de folie, d'accord ? Souffle un peu. Tu dois avoir une commotion.
Nissi...
Je ne l'écoutait même pas, il m'a arrachée à ma famille et maintenant à l'homme que j'aime. Je le hais.
Rohi: On va rester ici encore un petit moment. Dit-il il en expirant de la fumée de tabac. Puis on ira à Memphis. Ils vont vous aimer. Il savent pas à quel point. Dit-il en me lançant un sourire plus que suspect.
Rohi est cruel, il m'a fait venir aux Etats Unis après avoir assassiné tout les membres de ma famille. Auparavant, j'habitais à Ndjili une commune, située dans la ville de Kinshasa. Ici, je ne me sentais pas à ma place. J'éclate en sanglots, je n'en peux vraiment plus de vivre ainsi.
Il s'énerve et me dit :
Rohi: Qui s'occupe de toi comme je le fais ? Sérieusement. Tu crois que ce ringard prendra soin de toi ? Qu'il te comprendra aussi bien que moi ? N'oublie pas que tu m'appartiens. Rappelle-toi que j'ai demandé ta main à tes parents. Donc tu es à moi. Tu crois qu'il comprendra ça ?
- Non, mon amour.
Il se leva et ouvra la porte, et dit :
Rohi: Silk ! Ramène-toi, viens préparer Diamond. On a des gros clients prêts à s'amuser. Dépêche-toi !
Je me mets à sangloter bruyamment, à l'attente de ses mots.
Rohi: Je te ramène dans ta famille et voilà comment tu me remercies ? Même pas un merci ?
- Merci, mon amour.
Kenny...
- T'as du neuf ?
Je parlais au téléphone avec James. Pour me renseigner sur le déroulement de l'enquête.
James: On n'a pas d'avis de recherche pour une Nissi ou une Diamond qui aurait disparu ou autre.
- Et les dessins que je t'ai envoyés ?
James: Quoi, les dessins ? C'est inutile sans un témoin ou un nom qui corrobore ton histoire.
- Tu penses que je suis fou. Je suis fou, c'est ça ?
James: Trouve-moi du concret. J'ai fais tout ce que j'ai pu.
- Je vois. Le Semper Fidélis a ses limites dans la vraie vie.
James: C'est pas ce que je voulais dire.
James...
collègue: Tu fais comment pour supporter ces conneries ? Il a une case en moins, ce type.
- Je vais te raconter une histoire à propos de Kenny Carter. Dans la province d'Al-Anbâr, on est tombés dans une embuscade. On était encerclés, leurs snipers nous tiraient dessus. On allait pas faire long feu.
collègue: Laisse-moi deviner, le fou furieux s'est transformé en Wolverine et a fait un massacre ? Dit-il désintéressé.
- On était douze, connard. Assiégés, pendant trois jours. Le deuxième jour, on était plus que cinq. Ma hanche avait un troue de la taille d'une balle de golf. De temps en temps, Kenny disparaissait. Il revenait avec des vivres et des munitions. Un véritable fantôme. J'ai perdu connaissance. Je me suis réveillé dans un hôpital de campagne. Il m'a raconté leur assaut. Kenny n'avait plus que trois balles, son pistolet et son couteau. Il transformé cet abelloir en bain de sang.
collègue: Quel bel exemple.
- Il m'a sauvé la vie. On est collègues depuis combien, deux ans ? Le plus que t'aies fait, c'est apporter du café au goût de pisse.
collègue: Hé, calme toi, comment je pouvais le savoir, ça ?
- On nous appelle vétérans pour une raison. Il peut même pas voir un médecin sans deux mois d'attente. Vous les civils, vous en avez rien à faire. Ni des sacrifices qu'il ait pu faire. Ni qu'il ne puisse pas utiliser le seul talent qu'on lui a appris.
collègue: Quel talent ?
- Tu n'as pas écouté un seul mot de ce que j'ai dis ? C'est un tueur.
Nissi...
Silk m'a rejoint pour me préparer. Mais je ne suis pas d'humeur. Tout ce que je veux, c'est lui.
Silk: Jolie. Dit-elle enjouée mais à la vue de mon expression faciale elle soupire et me dit : Comment crois-tu que sa se termine ? Arrête de te faire des films. Dans nos vies, l'amour n'est qu'un mot à cinq lettres. Tu es loin d'être la seule à le chercher et en être déçus. Moi, par exemple, quand Rohi m'a trouvée. Il m'a fait me sentir belle aussi. Il répétait qu'il m'aimait. Pas de '' lui '', pas de '' moi '', juste de nous deux. Regarde-moi, maintenant.
Je ne l'écoutait pas, donc elle me secoua.
Silk: Regarde-moi ! S'écrit-elle.
Je l'ai regardé et je lui dit alors :
- Je l'aime.
Silk: Tu crois vraiment que c'en en est ? De l'amour ?
- Je n'ai jamais ressenti ça avant. Tu penses que je suis stupide. Tu n'y crois pas, mais je l'aime.
Silk: Je vais être honnête avec toi. Voici les faits. Tu es une prostituée de luxe. Les femmes comme nous ne trouvons pas le grand amour. Seulement un nouveau mec.
- Tu as tort, Silk ! Il m'a sauvé la vie. Je l'aime. Grâce à lui.. Je pourrais être une femme. Une mère. Un être humain. Quelqu'un digne d'intérêt. Tu sais, il aimerait avoir trois enfants. Deux garçons et une fille. Pour qu'ils protègent leur soeur, comme il m'a protégée, moi. Je l'aime, mais maintenant.. Je ne saurais jamais s'il m'aime aussi. Oh mon Dieu ! Il s'est peut-être fait tuer à cause de moi. Je ne sais même pas s'il est toujours vivant.
Je m'effondre sur les cuisses de celle-ci, quand d'un coup, nous attendons la voix de Rohi.
~ Vous avez bientôt fini ! Dit-lui que j'ai des gars à lui présenter. ~ Cria se dernier d'un ton énervé.
Je m'empresse alors de demander mes dernières souhaits à Silk.
- Tu dois aller le voir. Je t'en supplie, je dois savoir s'il va bien.
Dit-lui que je suis désolée.
Elle me regardait avec compassion.
- Je t'en supplie. Je ne peux plus continuer sans savoir.
Je lui tenais fermement ses deux mains. Et je renchérit :
- Je ne te demanderai plus rien, je ferai tout ce que veut Rohi. Il faut que je sache, je t'en supplie.
Silk: Je sais que je vais le regretter. Donne-moi son adresse.
By: Melanin_Z
Consolation