Bientôt

Write by Yayira Bénédicte

Anastasie Bansah

 

-          Qu’est-ce qui t’as pris de raconter une bêtise pareille ? me gronda Nana

-          Tu voulais que je dise quoi ? il a dit qu’il ne me voit pas au-delà de l’amitié. Dis-je pour me défendre

-          Et ? c’est en disant cela qu’il te verra plus qu’une amie ? le gars te plait et tu vas lui dire que tu vois quelqu’un, sérieux Ana, tu bois l’eau par tes narines ?

-          Je devais faire quoi alors ? tu crois qu’il va laisser la choriste super jolie de son église pour se mettre avec la pute ? demandais-je

-          Arrête avec ton complexe d’infériorité là, il t’a dit qu’il est intéressé par elle ? non ! alors pourquoi tu fais l’enfant ?

-          Je ne fais pas l’enfant je suis réaliste, il ne voudra pas se mettre avec donc c’est mieux come ça. dis-je sur le point de craquer

-          Ok, si tu le dis, moi ce n’est pas mon avis, je pense que tu n’étais pas obligé de lui raconter ça, de toute façon c’est toi qui vois mais un homme qui n’est pas intéressé par toi ne t’embrasse pas à oublié sa chemise et prendre ta robe.

-          Hummmm, je te laisse. Bye

-          Ok, bye.

Je raccrochais et posais mon téléphone, je ne sais pas pourquoi j’ai raconté ça même, je ne voulais juste pas paraitre désespérée. Il est partir il y’a quelques heures et je n’arrive pas à dormir, je me sens mal et je ne connais même pas chez lui. Anastasie pourquoi tu es conne comme ça même ? Mais bon ce n’est pas comme s’il me voulait et j’ai dis ça, lui-même il a dit que je suis juste une amie alors que je sois en couple ou pas il s’en fou j’en suis de toute façon. je prends la tête du mannequin sur lequel je m’exerce pour terminer la perruque en tresse que j’avais commencé la hier, quand je suis stressé je préfère travailler sur les perruques. J’ai commencé à l’institut et j’y vais du lundi au samedi de 9h à 17h, j’aime beaucoup ce qu’on n’y fait et j’apprends un tas de chose, je suis vraiment reconnaissante à Nana et à Ray. Pourquoi je pense encore à lui-même.  Je finis par prendre mon téléphone et l’appeler

-          Bonsoir. Dis-je quand il décroche

-          Bonsoir réponds une voix féminine

-          Euh… je peux parler à Ray svp ? dis-je alors que mon cœur battait fort

-          Il se douche, vous voulez laissez un message ? je suis sa future épouse

-          Euh non merci. Dis-je avant de raccrocher

Comme ça il est avec cette fille, pourtant il a dit qu’elle ne l’intéresse pas, et en plus il se douche ça veut dire qu’elle est chez lui ou qu’il est chez elle. Je ne connais même pas son domicile en plus et il dit me considéré comme une amie, c’est vrai que je n’ai jamais demandé à connaitre chez lui mais tout de même, s’il me considérait comme une amie il m’aurait proposé de venir chez lui, mais il ne l’a pas fait. J’arrête de penser à lui d’ailleurs, qu’il fasse comme bon lui semble de toute façon je ne suis rien pour lui.

 

Ella Ifunanya Adéléké

 

Je suis de retour au boulot depuis quelque semaine, j’essais de faire profil bas à cause de mon frère, parce qu’il m’a bien menacé et ma mère aussi à ajouté pour elle. Pour le moment je me contente de faire mon travail et de rentrer chez moi. Ce con de Frederick je ne peux même pas le blairer, il me sort par les pores, il est là à faire son too know et à critiqué tout ce que je fais, genre il pense que je le vois même, si ce n’était pas à de mon frère y’a longtemps que je l’aurais remis à sa place mais bon j’attrape mon cœur

-          Vous m’écoutez mademoiselle Adéléké ? demanda le con

-          Oui monsieur. Dis-je en le fixant

-          Alors veuillez répéter ce que je viens juste de dire

-          Somme nous dans une salle de classe pour que je répète ce que vous avez dis monsieur ? demandais-je en croisant les bras

-          Non mais nous somme à une réunion où ce que je dis est important alors si vous ne pouvez pas écouter veuillez sortir. Dit-il me fixant aussi. La salle était silencieuse

-          Vous avez dit que l’émission du vendredi à failli être raté parce que la présentatrice à faire une grosse bourde, donc cette semaine nous devrions faire plus attention parce qu’il y’a les aléas du direct mais notre rôle est de les minimiser au maximum. Dis-je fièrement

-          Bien, donc pour aujourd’hui vous présenterez le début de l’émission avant que Nancy (l’animatrice principale(ne rejoigne le studio, vous aurez 10 minutes avant son entrée

-          D’accord. Dis-je simplement

On fit un petit briefing avant de finir la réunion, chaque lundi on a une réunion pour préparé la semaine et les différents thèmes qui seront abordé dans les différentes émissions. Je rejoins ensuite le studio pour la préparation de l’émission du jour. J’ai de plus en plus de responsabilités et ça me plait bien, je vais leur montrer à eux tous que je vaux plus que ce qu’il pense.

-          Souriez vous devez captiver l’attention du téléspectateur. Me fais le caméraman

-          Je n’ai pas besoin de sourire pour captiver l’attention. Dis-je en continuant de répéter

-          Ecoutez mademoiselle, personne n’a envie de voir une animatrice la mine serré devant son écran, quand on regarde une émission on a envie de voir un visage chaleureux ou un sourire bienveillant. Continua-t-il

-          Votre avis je m’en balance, je suis ici pour faire mon boulot par pour offrir des sourire à la con à je ne sais qui !

-          Y’a un problème ? demanda l’autre con en apparaissant de je ne sais où

-          J’explique juste à mademoiselle qu’elle doit sourire devant la caméra mais elle ne semble pas vouloir comprendre. Répond le caméraman

-          Mademoiselle ? fit l’autre là en se tournant vers moi

-          Oui monsieur. Dis-je de façon condescendante

-          Le sourire c’est ce qui se vend le mieux dans ce métiers alors si vous ne pouvez pas sourire il sera compliqué de faire quoi que se soit avec vous, je crois que c’est l’une des choses qu’on apprend à l’école de communication, alors veuillez sourire à la caméra. Dit-il en me regardant

-          Bien monsieur.

J’avais envie de l’étrangler je jure ! Il se prend pour qui même ? Un rat d’égout comme ç à qui on a fait une petite place  et qui se prends maintenant pour la fiole du pape, sombre idiot, bandicon, imbécile, chient ! Je pensais tout ça en souriant, ce n’est pas le sourie il veut ? Cafard ! Il est resté jusqu’à la fin de la répétition. Je suis allé m’installer pour me faire maquiller avant le début de l’émission, c’est à ce moment qu’il s’est enfin en allé.

Je m’apprêtais à rentrer chez moi lorsque la secrétaire de mon frère à dit qu’il me demande, j’espère que je n’ai rien fait oh, parce qu’il me demande rarement dans son bureau et chaque fois qu’il le fait c’est que j’ai gaffé. Je frappe avant d’entrée, je suis surprise de le trouvé assis entrain de discuter avec l’autre con là.

-          Bonsoir messieurs. Dis-je en m’assaillant

-          Bonsoir mademoiselle. Dirent-ils en cœur

-          Je vous ai demander pour d’abord vous félicité pour l’émission d’aujourd’hui, d’abord à vous Frederick pour avoir eu l’idée de faire intervenir Ella en tant que animatrice pour quelques minutes et à toi Ella pour le professionnalisme que tu as montré mais je dois avouer qu’il te reste beaucoup à apprendre. Commença mon frère

-          Merci monsieur. Disons-nous en cœur

-          Bien, il y’a une formation sur l’audio-visuel dans une semaine au Rwanda et j’aimerai que vous y alliez, ça sera une occasion de te faire plus d’expérience Ella et Frederick ça sera l’occasion de voir comment ça se passe là-bas afin de développer de nouvelles idées

-          C’est sur combien de jours ? demanda-t-il simplement

-          Sur 5 jours. Du lundi au vendredi mais votre billet retour est pour dimanche, vous serez hébergé avec d’autre participant dans une maison d’hôte au lieu d’un hôtel, c’est offert par nos partenaires Rwandais

-          Et quand devant nous partir ? dimanche matin, ainsi vous pourrez vous reposez avant de commencer la formation le lendemain. Des objections ? demanda mon frère

-          Non

-          Bien, vous pouvez disposez

La conversation c’est fait entre les deux hommes moi j’ai rien dis, je suis contente qu’il ai apprécié mes efforts et qu’il veuille que j’apprenne mieux mais voyager avec ce cafard là c’est la dernière chose que je veux! On s’apprête à sortir quand cette sauvage là fait son entrée dans le bureau sans même frapper

-          Oh pardon, votre secrétaire à dire que vous vouliez me voir monsieur, je vous croyais seul. Dit-elle

-          Et cela vous empêche de frapper avant d’entrée ? vous pensez que c’est votre champ ? demandais-je énervée

-          Désolé monsieur, je vais repasser plus tard. Dit-elle en m’ignorant

-          Vous pouvez entrer on s’en allait. Répondit le con là comme si on l’avait sonné

-          C’est moi que tu ignore sale i….

-          Ella ! tonna mon frère

Je me poussais pour la laissé passé alors qu’elle sourit, cette fille m’énerve à un point ! C’est le genre fille impoli qui pense avoir du caractère alors que c’est simplement la mauvaise éducation, mais elle ne perd rien pour attendre. Je sors du domaine pour emprunter un taxi pour rentrer chez moi, je vais prendre bonne douche manger et me mettre devant ma télé pour oublier tout ces idiots que j’ai côtoyé toute la journée. J’étais au bord d la route quand un véhicule qui me semblait familier s’est arrêté à mon niveau

-          Je vous dépose ? demanda le con là

-          Mieux vaut mourir que de montez dans votre taco ! dis-je en détournant le visage

-          Ok. Dit-il en démarrant

Il fit quelque mettre et revint en arrière

-          Les taxis grève depuis cet après-midi. Dit-il avant de démarrer et s’en aller

-          Merde ! pestais-je

Je vais faire comment pour rentrer maintenant ? je ne savais même pas que les taxis grevais, je portais des talons et je déteste marcher longtemps même en sandale, je vais fais comment pour rentrer maintenant ! je me suis mise à marcher comme je pouvais jusqu’à la voie principale mais aucun taxi en vue. Je trouvais par contre le véhicule du con là garer mais il n’était pas à l’intérieur. Je m’adossais sur la voiture en l’attendant

-          Je peux faire quelque chose pour vous ? demanda-t-il en sortant de je ne sais où

-          Vous… vous avez proposez me déposer. Dis-je

-          Et vous avez dit que vous préférez mourir

-          C’est vrai mais là je n’ai pas le choix, j’ai les pieds en compote

-          Je dois manger d’abord donc vous allez devoir attendre

-          Ai-je le choix ?

-          On a toujours le choix

Dit-il en allant s’asseoir dans un coin en malfamé, j’étais fatigué de m’arrêter, mes pieds me faisaient souffrir, je me résignais donc à aller m’asseoir avec lui. Il mangeait de la viande braisé découpé en petit morceaux en buvant du vin, l’odeur était bonne mais je n’aime pas la nourriture des rues, je préfère les vrais repas dans les vrais resto, mais c’est vrai que j’ai mangé des omelettes toute la semaine passé et même durant le week-end parce que la nourriture que je cuisinais étais infâme, j’ai voulu baratiner mon frère pour qu’il m’invite au resto mais il a refusé

-          Tu en veux ? dit-il en me regardant bizarrement

-          Non merci, je ne mange pas des conneries comme ça.

-          Ok. Dit-il en continuant de manger.

J’avais l’eau à la bouche c’est vrai mais je ne vais pas tomber aussi bas, jamais ! je vais rentrer me faire un vrai repas, et manger. Il prit tout son temps pour manger et boire avant de se lever, il prit encore à emporter, c’est un vrai gourmand ce sauvage là.

Le trajet ce fit en silence jusqu’à chez moi. il me tendit le sachet noir que le vendeur lui avait remis alors que je voulais descendre

-          Je vous ai dis que j…

-          Alors jeté le. Dit-il en m’interrompant

-          Vous n’avez vraiment aucune manière. Dis-je en prenant le sachet

-          Je passe vous chercher demain à 7h30 si vous n’êtes pas prête je m’en irai et vous n’avez pas intérêt à arriver en retard. Dit-il en démarrant

-          Ta mercon, imbécile chien ! dis-je alors qu’il était déjà partie

Je rentrais chez moi, je déballais le sachet, je voulais vraiment jeter ça à la poubelle mais l’odeur. Je pris sur moi de goûter un morceau ensuite un second puis un troisième. Je  me suis assise à même le sol pour manger, c’était vraiment bon, et très bien assaisonner. Je vidais le sachet sans même m’en rendre compte. Mon téléphone me signala un message alors que je me posais devant la télé après m’être douché

Mayira BS : « je rentre bientôt ma puce »

Youpiie pensais-je enfin ma personne rentre, j’espère qu’elle va réglé ses problèmes avec mon frère, je ne sais pas c’est quoi leur souci mais je sais qu’elle va réglé ça rapidement, en plus elle pourra m’inviter dans les vrais restos !

 

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

La Kinda