Bruce (la bombe)

Write by Boboobg



..... Sirani Mbolo..... 

Je regarde ma sœur joyeuse de l'autre côté de l'écran et je ne peux m'empêcher d'envier sa bonne humeur. 

Ndora : mais Sira c'est une blague que tu me fais ou c'est vraiment la vérité même que Cece va se marié ? 

Moi :pourquoi je te ferai une blague sur un sujet aussi délicat que le mariage ? 

Ndora : alors pourquoi tu fais ta tête des mauvais jours ? C'est une bonne nouvelle tu ne trouves pas ? 

Moi : hum je ne sais pas Ndora, cette enfant est encore trop immature pour moi. Et cet homme, il est blanc Ndora ! 

Ndora (rire) : tu as peur Sira, tu as juste peur de la laisser grandir. N'es pas toi qui voulait en savoir plus sur sa vie ? Maintenant que c'est le cas, arrête de t'inquiéter et soit heureuse pour notre petite Ce. 

Moi : tu te rends compte que ça fait deux ans qu'ils sont ensemble ? Je disais bien à son père que c'était bizarre de ne plus recevoir d'appel de celle là pour demander de l'argent. Deux ans que la fille se gère presque toute seule. Quand je parlais ici, Mbolo me disait que j'étais folle et voilà ! Aujourd'hui elle va venir dans deux semaines nous présenter son époux et nous annoncer la date de marriage. 

Ndora : Sirani Mbolo c'est quoi le vrai problème ? 

Moi : elle a préféré le dire à son père qu'à moi. C'est vrai que j'ai toujours été plus proche de Clarissa que d'elle mais depuis toute petite elle a toujours été la fille de son père. Tu te souviens qu'elle me faisait une crise à chaque fois que j'embraissais mon mari ? Maman Alda m'avait dit que toi aussi tu étais ainsi petite mais en grandissant vous avez créer des liens. Et moi je crois que entre moi et Céleste le fossé est tellement grand qu'on ne se comprendra jamais. 

Ndora (soupirant) : tu oublie une chose, moi et maman ne nous ressemblons pas comme toi et Cece. Vous n'avez pas seulement le même physique mais aussi le même tempérament. Vos caractères sont tellement similaires que je crois que c'est pour les mêmes raisons que vous êtes toutes les deux ainsi amoureuses de Junior Mbolo. Et si tu t'entend mieux avec Clarissa, c'est aussi pour ses simples raisons,elle est calme comme son père. Céleste et toi êtes des flames ardentes ! 

Moi :hum

Ndora : regarde moi et Salomé, on était les meilleurs amis du monde quand elle était petite et aujourd’hui elle ne me dit plus rien. Je l'a vois malheureuse et ne peux rien faire pour l'aider car madame ne se confie plus à moi. Nos enfants grandissent Sira et c'est quelque chose qu'on ne peut changer. 

Moi : je n'arrive pas à croire qu'elle va se marier ! 

Ndora : moi non plus a vrai dire. Elle qui criait ici pas avant mes trente ans. (imitant sa voix) votre tradition de marier les filles jeunes là pas avec moi;je me marierai quand je serai bien assise sur ma carrière et que j'aurais le temps de regarder un homme ! 

Moi (rire) : et aujourd'hui, elle n'a même pas fini avec son doctorat que madame va entrer dans une autre famille. 

Ndora (blaguant) : c'est Francis qui sera content en voyant un autre blanc entrer dans la famille. 

Moi (rire) : il l'espérais depuis longtemps celui là. (sérieuse) Et comment va t'il ? 

Ndora : il va mieux, son cancer semble avoir diminuer d'intensité. Après les fêtes, on ira rendre visite à Chris vu que son père n'a pas voulu qu'il vienne et aussi en profiter pour le voir. 

Moi : pauvre petit. C'est quoi ces punitions là Alfred aussi. 

Ndora (triste) : haaa il a déjà décidé, que je dises encore quoi. Christ aussi fatigue trop, je lui avait bien dit, tiens toi tranquille ses vacances ci mais non fallait que monsieur vole à son père trois millions pour aller fêter à Dubai avec ses potes ! 

Moi : en tout cas, je demanderai à céleste d'aller le chercher. Il doit passé Noël en famille puni ou pas. Qu'Alfred Mbolo vienne me tuer alors ! 

Ndora (joyeuse) : le bruit qu'il va me faire ho la la la ! 

Moi(rire) : mais il n'osera pas m'appeler car je lui ferai une scène ! 

Ndora : hum et Elliott qui me donne des mots de tête. Sa mère m'a dit qu'il a enceinté une jeune fille. 

Moi : nos hommes sont des bandits je jure. 

Ndora: Alfred et Oncle Séverin sont allés pour faire la présentation chez la fille. Alfred m'a dit qu'elle est belle comme tout et aussi très jeunes. Ils les ont liés en catimini pour la sécurité de l'enfant comme Elliott jure qu'il en aime une autre ! 

Moi(dépassé) : hum ses Mbolo là je vais me taire c'est mieux. 

Ndora : en tout cas, je l'ai même dit à Gloria j'attends tout mes petits enfants le sourire aux lèvres. Akim et Akia ne me suffisent déjà plus ! 

Moi : et moi alors ? J'ai hâte d'être en vacances pour pouvoir les prendre à nouveau dans mes bras. 

C'est en parlant de nos magnifiques petits enfants que nous avons clores notre discussion. 

Malgré le nombre d'année, nous avons su garder notre amour Ndora et moi intact. C'est ma sœur d'une autre mère. Je crois bien que nos destins étaient liées bien avant la création. 

Junior (m'attrapant par derrière) : ça va mon cœur? 

Moi (souriante) : je suis toujours fâché monsieur je cache des choses en complicité avec ma fille.

Il me retourne pour que je sois face à lui et me présente un magnifique bracelet en or. 

Moi (faussement fâché) : tu veux m'acheter Mbolo ? 

Junior (rire) : non j'offre un magnifique bijoux à une magnifique femme et j'en profite aussi pour me faire pardonner du fait que je garde les secrets de ma fille ! 

Moi (l'embrassant) :dis comme ça ! 

C'est en douceur qu'il m'emmène sur le lit où nous nous aimons depuis deux décennies maintenant. 


..... Bruce Makele.... 

Je quittes le bureau de Elsa le cœur en paix. J'avais vraiment peur qu'elle n'accepte pas mes excuses même si j'ai attendu que le temps passe, qu'elle prenne le temps de digéré sa colère. 

Avec Sasa tout va bien sauf cet air triste qu'elle traîne tous les jours. Je ne comprends toujours pas pourquoi d'ailleurs. 

J'arrive au café Al rafat me présente à l'accueil et une des hotesses me conduit dans le salon où m'attends mon cousin Richard. 

Elsa a raison sur un point, quand j'ai été adopté par la famille Kanda, ce côté si de papa ne m'ont pas accepter. Même Richard me lançait des regards mauvais quand il venait passer les vacances. Mais en grandissant, on a appris à se connaître et à s'apprécier même s'il a toujours été d'une nature envieuse. Mais comme le dit ma chère mère, c'est la famille, on ne l'a choisi pas. 

Richard (souriant) : bel après midi petit frère ! 

Moi(prenant place) : merci a toi aussi. On dit quoi ? 

Richard : on est là. Avec ma mise sur pieds j'essaie de poser des dossiers ça et là pour trouver quelque chose d'autres. 

Moi (souriant) : je savais bien que cette façon que tu avais d'insister cachait quelque chose. Qu'est ce que tu veux que je fasses pour toi ? 

Richard (semblant gêné) : je suis ton aîné Bruce, normalement c'est à moi de prendre soins de vous tous mais hélas, je n'ai pas de chance dans ce monde ! Pas de femme, pas de foyer et depuis un mois pas de boulot. On croirait à raison que le ciel s'acharne sur ma personne ! 

Moi (rire) : tu es drôle Richard. Bon on va faire ceci, tu m'envoie ton dossier et on vera ce que je peux te trouver ! 

Richard (reprenant des couleurs) : tu sais que je n'ai pas été longtemps à l'école. La tête dans les nuages je pensais à tort que j'aurai toujours le temps de me rattraper. Je me retrouve avec seulement un BEPC mais comme tu es un grand homme, je suis sûr que même avec un CEPE ( certificat d'études primaires élémentaires) tu serais capable de me trouver un bon poste. 

Moi (surpris) : je croyais que tu avais au moins le BAC Richard ! Ça change la donne ça. Comment tu avais fait pour avoir un aussi gros poste à la BCG ? 

Richard (honteux) : c'est tonton qui avait demander un service à son ami. Et c'est sa petasse de fille qui m'a foutu à la porte. On a été ensemble un moment et j'en ai eu marre de sa bordellerie donc je l'ai jeté mais la fille m'a gardé rancune. Alors dès que son père l'a nommé DG, elle m'a foutu à la porte! 

Moi : et comme ton diplôme ne correspond pas au travail que tu exerçais, tu ne peux pas porter plainte ! Mais tout ce temps, tu aurais quand même pu faire des cours du soir, je ne sais pas moi ! 

Richard (pêné) : mon frère j'ai besoin d'aide là. 

Moi : je vais voir ce que je peux faire. Mais ça aurait été mieux de redemander à papa ! 

Richard : tu connais tonton, s'il apprend que c'est pour une histoire de fesses que j'ai été licencié ce sera ma fête. Je ne peux juste pas. Tu restes mon seul espoir ! 

Moi : je ne te promet rien mais je vais essayer de trouver quelque chose. Ne t'attends pas à ce que ce soit un gros poste, je n'ai pas le même carnet d'adresse que papa ! 

Richard : je sais mon frère. Je suis prêt à tout prendre. 

Moi : d'accord. 

Je prends le verre de cognac que j'ai en main et le fini d'un trait. Je dépose dix milles francs sur la table. 

Moi : bon, moi je vais y aller. J'ai promis à Sasa d'aller la cherché chez son frère. 

Richard : à propos de Salomé, il y'a quelque chose.... Je ne sais pas comment te le dire.... Mais si j'étais à ta place, j'aimerai que quelqu'un prenne le courage de me le dire alors 

Moi (intrigué) : qu'est ce qui se passe ? 

Richard : tu sais, dans cette vie si quelqu'un te fait du mal, il faut le prendre avec fair-play parceque la vie c'est un jeux en fin de compte. Ce n'est pas parceque ta femme ou même un autre membre proche de ta famille s'est comment dire pas très bien comporté avec toi que tu dois lui en vouloir. 

Moi (me rasseyant) : qu'est ce que tu essaie de me dire Richard ? 

Richard : tu es mon frère et jamais je ne ferai quelque chose pour te faire souffrir. Mais je le garde depuis longtemps et ça me fait trop mal. En vérité je ne sais pas si je devrais te le dire ! 

Moi : dis ce que tu as à dire Richard ! 

Richard (me regardant dans les yeux) : en es tu bien sûr ? Toute vérité n'est pas bonne à être écouté. 

Moi (exaspéré) : Richard ! 

Richard (d'un trait) :Salomé te trompe! 

Moi :... 

Il m'a fallu une soixantaine de seconde pour que l'information arrive à mon système nerveux et que celui ci l'analyse. 

Moi (en colère) : je ne te permet pas de calomnier ma femme. La prochaine fois que tu sors un truc de ce genre de ta bouche, j'oublie que nous sommes de la même famille et que tu es mon grand frère, je te casserai la gueule ! Que cela ne se répète plus. 

Richard : je savais que tu réagirai ainsi c'est pour cela que j'ai des preuves. 

Moi (me levant) : je ne veux plus écouter tes sornettes ! 

Richard (me passant son téléphone) : regarde ça et traite moi encore de menteur. J'essaie juste de te protéger de cette femme qui te mène en bateaux depuis des mois. 

Je regarde l' écran, il a mis un diaporama. Salomé est devant une voiture, un homme blanc dont je ne vois pas bien le visage lui ouvre la portière. Il l'embrasse dans le coup, elle lui sourit. Sur une autre photo, il lui donne une tapes sur les fesses pendant qu'elle entre dans la voiture et sur la dernière, le monsieur a pris lui aussi place dans la voiture. 

Je suis pris d'un fou rire mais tellement fort, qu'une serveuse est venu nous demander si tout allait bien. 

Richard : rassied toi mon frère, tu as besoin de prendre quelque chose. 

Je me rassoi, j'ai l'impression que le ciel me tombe dessus. 

Richard : ce n'était pas la première fois que je les voyais ensemble, c'est juste que cette fois là, j'ai eu la présence d'esprit de prendre mon téléphone et de capturer ce moment. Tu aura besoin de ses photos pour le divorce. Tous Brazza sait que la petite Mbolo te cocufie avec un blanc, tu es le seul qui n'était pas encore au courant. 

Moi :.... 

Richard : si j'étais toi, j'appellerai mon avocat tout de suite. 

Moi :.... 

Richard : Salomé joue bien son jeux, toute souriante, elle paraît tellement pure mais au fond, elles sont toutes les mêmes ! 

Moi (voix étranglée) : je... Je.... 

Richard (me passant son verre) : tu as besoin de prendre un truc avant d'affronter tout ça. Cette femme t'a humilié, t'a carrément traîné dans la boue! Tu ne peux pas déshonoré notre famille ainsi en restant avec elle. 

Moi :... 

Richard : Salomé ne te mérite pas ! 

C'est en conduisant comme un coureur de formule un que je suis arrivé devant le portail de Grace Mbolo. Je suis descendu de la voiture sans laissé au gardien le temps de m'ouvrir le portail. 

Moi : ne t'inquiète pas ce ne sera pas nécessaire. 

Arriver à la véranda, Akim est venu en courant m'attraper la jambe me regardant de sorte à ce que je le porte. 

Igbo: je suis désolé monsieur. (essayant de me tirer de là) Akim ! 

Akim : non (me regardant avec des yeux brillants) tonton ! 

Il tend ses petites mains et je ne peux que malgré ma colère me soumette à la volonté de ce petit roi. 

Je le prends dans mes bras. 

Mirna (me faisant la bise) : entre mon chéri, je te sert quelque chose ? 

Moi (essayant de lui tendre l'enfant) : non, on a des choses à se dire avec ta belle sœur ! 

Mirna(regardant son fils) : je crois qu'il n'est pas prêt à te lâcher. Ce n'est pas normal ça ! Bon vient, Salomé est dans la chambre d'amis. 

Elle nous a conduit dans la chambre où Salomé est assise en peignoir sur le lit. Elle semble tellement pure que malgré les photos que j'ai vu, j'espère encore in petto que tout ce que ma dit mon cousin soit un affreux mensonge. 

J'essaie encore de donner le petit à sa mère mais celui ci reste coller à moi. 

Mirna (calme) : Bruce tu devrais t'asseoir s'il te plaît ! 

Je m'assois comme un enfant en posant Akim sur mes genoux me demandant où est sa sœur car mine de rien, sa chaleur d'enfant prêt de moi me permet d'être ainsi calme malgré le fait que je suis en train de bouillir de l'intérieur. 

Mirna : Bruce tu dois tout d'abord savoir que Salomé est ta femme et qu'elle t'aime. Nous t'aimons tous dans cette famille. 

Moi : je ne comprends pas où tu veux en venir. 

Mirna (regardant Salomé) : Salomé t'a demandé de venir parce qu'elle a des choses à te dire. Elle a besoin que tu l'écoute jusqu'à la fin. Et si je suis là, c'est pour qu'elle ne se sente pas intimidé et arrive à t'ouvrir son cœur. Comme je lui ai dit, tous le monde commet des erreurs et tout le monde a droit à la vérité. A chacun d'en faire ensuite comme bon lui semble. 

Moi (réalisant) : c'est donc vrai ? 

Salomé (beguayant) : bébé je t'aime. Je... J'ai.... 

Moi (la coupant) : donc c'est vrai que tu m'as trompé Salomé ? 

Elle fait tomber le verre sans doute d'eau qu'elle avait dans les mains et me regarde de ses yeux pleins de larmes. 

Salomé :Bruce pardonne moi, c'était un accident ! Je... 

Moi (déposant l'enfant à terre) : un accident ? La première ou la dernière fois ? Car tout Brazza sait que Bruce Kanda Makele se fait cocufier par sa femme ! Je suis le rat dans cette histoire ! 

Salomé quitte le lit et vient vers moi. 

Salomé (en larmes) : je n'avais jamais connu un autre homme à part toi bébé, jamais. Ça a été toujours toi, mon tout. Toujours toi et personne d'autres ! 

Moi (la repoussant) : tu ne me mérites pas Salomé ! Après tout ce que j'ai supporter pour toi ? 

Salomé (criant avec la morve sur le visage) : je sais bébé et je suis désolé. Pardonne moi. Ce n'est arrivé qu'une fois et je ne m'en souviens même pas. 

J'entends les pleurs du petit Akim qui est porté par sa mère. Leur présence me permet étrangement de garder encore un semblant de calme, parceque si je laissais mon cœur s'exprimer ! Non calme toi Bruce. Tu vaux mieux qu'elle ! 

Salomé (me tenant le visage) : ce n'est arrivé qu'une fois je te le jure. Et c'est pour t'empêcher de souffrir que je ne voulais pas rentrer chez nous, sniff j'avais peur de devoir te dire tout ça sniff je me sens tellement sale, tellement vache de te voir autant souffrir ho mo Dieu qu'est ce qui n'a pas marché avec moi ! 

Moi (en larmes) : tu m'as trahi Salomé ! 

Salomé (à genoux devant moi) : pardonne moi. Reprenons tous à zero. Si tu me pardonnes, j'avorte et on ne parle plus de cette histoire ! 

Moi (la repoussant avec mon pied) : tu... Tu es enceinte.... Non.... Non.... Non.... Non ! (de grosses larmes sur mes joues) Salomé NON ! 

Salomé : bébé ! 

Moi (en rage) : tu n'es qu'une sorcière ! Une SALOPE ! Je te haïs Salomé Mbolo ! JE TE HAIS ! 

Salomé :sniff mon nom c'est Makele, Kanda Makele ! 

Moi (le visage horrifié) : non tu ne l'es plus, c'est fini. Je demande le divorce. 

Je sors de la maison poursuivi par les deux femmes. Mirna se contente de nous regarder pendant que Salomé pleure en me criant de lui pardonner. Qu'elle ne peut pas vivre sans moi ! 

Je ne saurai décrire la douleur qui me submerge pendant que j'ouvre ma portière et repousse une fois encore Salomé qui s'accrochait à mon pied. 

Grace (sortant de nulle part) : Bruce calme toi. (regardant sa femme) qu'est ce qui se passe ici ! Salomé ? 

Mirna (en larmes) : Bruce s'il te plaît ! 

Grace (me regardant bizarrement) : ne conduit pas Makele, descend de cette voiture je t'en conjure ! 

Je ne les entends pas. Si je reste, je risque de tuer cette femme de mes mains. 

Je fais la marche arrière et démarre vers une direction inconnue. J'ai le temps de voir Grâce monté dans sa voiture sans doute pour me poursuivre. 

Je conduis en trombe jusque sur le pont du centenaire. Je roule à 120 km/h quand je vois une lumière aveuglante, des phares d'une grosse voiture. C'est dans un bruit assourdissant que ma voiture est propulsé dans le fleuve. Ma vitre étant ouverte, l'eau s'infiltre avec vitesse. En quelques secondes, je suis en train de foncer dans l'eau noir du deuxième fleuve le plus puissant au monde. 

J'essaie par instinct de survie d'ouvrir ma ceinture pour pourvoir sortir de là, mais il est bloqué. 

Je sens déjà la douleur de l'eau qui s'infiltre sans ménagement dans mes poumons. Je n'ai jamais imaginé de toute ma vie, être un homme cocu et mourir par noyade. 

J'essaie de me débattre mais la puissance de l'eau est telle, que je n'arrive a rien. Je bois de l'eau en continu jusqu'à ce que le noir finisse par m'emporter. Je sens la vie s'en aller de moi. Ça y est, je n'ai plus mal. Ma dernière pensée est pour Elsa, j'étais sencé l'emmener déjeuné demain ! J'espère qu'elle m'excusera ! 







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