chagrin
Write by Ndobis
Chap 29
Kady : je dérange ?
Eric
Elle fait quoi
ici ? Et en plus à cette heure alors que je lui ai dit il y a quelques
jours que j’avais besoin d’un peu de temps pour réfléchir et faire le point sur
ma vie.
Jade se lève met de
l’ordre dans sa tenue avant de nous tourner le dos et de prendre la direction
des escaliers
Kady : oooh
madame, tu crois aller où comme ça ?
Jade ne s’arrête
pas et continue sa route comme si de rien n’était jusqu’à disparaitre au-dessus
des marches. Une fois que nous nous retrouvons seuls je me tourne vers une Kady
gonflé à bloc
Eric : que fais-tu
ici ? Et à cette heure ?
Kady : Comment
oses-tu me poser cette question ? N’ai-je plus le droit de venir chez toi ?
Éric : Je te
pose cette question parce qu'il y a à peine quelques jours je t’ai dit que
j'avais besoin d'un peu de temps afin de réfléchir et de prendre certaines
décisions importantes
Kady : Réfléchir ?
Réfléchir ? laisse-moi rire. Tu me demandes le temps afin de réfléchir et je te
retrouve chez toi très tard dans la nuit avec la mère de ton enfant en
train de vous manger la bouche ? Dis plutôt que tu veux te remettre avec elle.
Éric : ne le
prends pas comme ça, les choses sont arrivées de façon inattendue. Vu que tu es
là je veux qu'on en profite pour parler et discuter
Kady : parler ?
il a fallu que je vienne ici pour que tu veux veuilles parler ? parle je
t'écoute Éric même si je crois déjà deviner ce que tu veux me dire
Éric : tu me
connais Kady, je ne sais pas faire semblant et je ne suis aucunement une
personne fausse. Depuis quelque temps je suis troublé et je ne sais plus où
j'en suis sentimentalement, je t'avais demandé cette petite pause afin de
réfléchir calmement et posément sur ma vie, mes sentiments. Tu es une belle
femme et je ne veux absolument pas te perdre du temps, je pense qu'il serait
mieux pour toi que tu puisses faire ta vie avec un homme qui t'aimera et te
respectera pour la femme formidable que tu es.
Kady : mais
c'est toi que j'aime, je ne veux personne d'autre dans ma vie, je suis prête à
faire de nombreuses concessions
Éric : moi pas
Kady, je me suis rendu compte que j'éprouve encore des sentiments pour Jade
Kady : Après
tout ce qu'elle a fait ? il a donc juste fallu qu’elle vienne et te parle
de son fils pour que tu retombe dans ses bras comme si de rien n'était ? tu
sembles avoir oublié tout ce qu'elle a fait Éric
Éric : tu ne
devrais pas parler de cela car tu ne sais rien de tout ce qui s'est passé.
Kady : Ah bon,
wow. Subitement comme par enchantement toi tu sais ce qui s'est passé. Quand je
pense que j'ai mis ma vie en suspens pour toi pensant qu'un jour tu m'aurais
aimé comme tu l’as aimé elle et qu’un jour tu ferais de moi ta femme, mais non
toi tu m’utilisais juste. Vraiment je suis dégouté.
Éric : arrête
de jouer à ça !
Kady : jouer à
quoi ?
Éric : toi et
moi savions parfaitement bien que cette relation était purement sexuelle. je ne
t’ai jamais rien promis ni le mariage ni quoi que ce soit
Kady : quand
tu me culbutais dans tous les sens, tu ne disais pas cela.
Eric : Ne soit
pas vulgaire s’il te plait.
Kady : je
parle comme je veux. Le Karma existe Éric, et crois-moi tu ne t’en tireras pas
aussi facilement
Eric : je te
demande pardon si je t’ai donné de faux espoir mais toi-même tu sais depuis le
début qu’il n’a jamais été question d’amour, ni de mariage, donc venir me
parler de karma aujourd’hui n’a pas sa place. De plus elle et moi ne sommes pas
ensemble
Elle se met à pleurer en tremblant, ça me fend
le cœur de la voir comme ça, je veux m’approcher pour la prendre dans mes bras
Kady : ne me
touche pas, ne pose surtout pas tes sales pattes sur moi, vas plutôt retrouver
l’amour de ta vie. Je te laisse mais ne reviens surtout pas vers moi quand elle va une fois de plus te briser le cœur.
Adieu !
Elle se retourne pour s’en aller mais je
l’interpelle de nouveau
Eric :
KADY !
Kady (sans se retourner) :
quoi ?
Eric : Heuuuu la
clé s’il te plait
Elle marque une
pause, expire et se tourne enfin, dans son regard brouillé de larme je peux
lire de la peine, une douleur immense. Elle regarde Le trousseau de clés qui se
trouve dans sa main, Avant d'entreprendre à le fouiller et retirer ma clé
qu'elle me jette au visage en disant « va au diable », elle prend
ensuite la direction de la sortie en courant.
Je soupire et
m'assois de nouveau sur le canapé, je suis vraiment désolé pour tout ce qui
arrive, pour la façon dont j'ai mis un terme à cette relation, je ne voulais
pas que les choses prennent cette tournure mais il le fallait bien car je pense
tout mettre en œuvre pour reconquérir Jade. Après quelques minutes de réflexion
je me décide enfin à prendre les escaliers pour me diriger dans ma chambre. Quand
j'ouvre la porte Jade est couchée sur mon lit avec notre fils. Je contemple ce
magnifique tableau durant quelques secondes : La femme de ma vie et mon
fils, tout ce dont j’ai toujours rêvé, mais Sita Jackie pour une raison qui
m’est jusqu’à présent inconnue a tout gâché. Je ferais tout pour reconquérir
Jade, je sais qu’au fond elle éprouve encore des sentiments pour moi, il n’ya
qua voir la façon dont elle a répondu à mon baiser. Je vais dans ma salle de bain
me brosser les dents avant de revenir me mettre en pygiama et me coucher avec
MA FAMILLE… tomorrow is another day. Je
vois déjà mon fils être content au réveil quand il verra ses deux parents prêts
de lui au réveil.
JADE
J’ouvre les yeux et
regarde de part et d’autre avant de me rappeler où j’ai passé la nuit. J’ai l’impression
que ma main est emprisonnée et quand je regarde dans cette direction je
constate qu’Eric m’a enlacé les doigts avec les siens comme il le faisait
avant. Je souris en me disant que certaines choses n’ont pas changé du tout. Il
dort paisiblement comme un bébé et je note encore une ressemblance très
frappante entre père et fils. Nous avons donc dormi tous les trois sur le même
lit. Si seulement il ne s’était pas comporté comme il l’a fait il y’a quelques
années nous aurions pu nous lever et nous coucher ainsi comme nous l’avions
toujours souhaité. Je me demande bien comment il a réglé les choses avec sa chérie
hier soir. Heureusement que cette dernière a débarqué, sinon Dieu seul sait ce
qui se serai produit
Je me dégage donc
lentement et sors du lit. Je laisse père et fils dans la chambre et me dirige
vers la cuisine. j’y arrive et met la cafetière en marche. Mon café prêt de
m'installe sur une chaise du plan de cuisine.
ERIC : toujours
aussi matinale ?
Je me tourne et le
voit adossé sur l'embrasure de la porte, il est toujours aussi beau – sa barde naissance
lui donne encore un air plus sexy
Il se rapproche de
moi et se sert une tasse de café avant de venir s'assoir prêt de moi ...
Eric: tu as pu
dormir ?
Jade : j'ai eu le
sommeil léger mais bon cava.
Éric : heuuuu
désolé pour la scène d'hier soir,
Jade : tu n'as pas
à me t'excuser, c'est ta copine, elle peut venir chez toi quand elle veut,
c'est moi qui n'était pas à ma Place, de plus je n'aurais pas dû répondre à ton
baisé, il faut croire qu'on était creuvé et le vin n’a pas non plus aidé
Éric : permet moi
de parler s'il te plaît
Jade : non tu n'as
pas t'expliquer
Éric : je sais mais j’y tiens. Entre kady et moi
c'est fini, en fait il n’y’a jamais eu de relation, c'était juste sexuel.
Depuis notre séparation je n'ai jamais été en relation car je n'arrivais plus à
faire confiance à une femme, ni à aimer... Du coup quand tu es revenue j'ai été
troublé et je lui ai demandé de me laisser le temps de Faire le Point sur ma
vie, j'ai donc été surpris de la voir ici ce soir. Qu'à cela ne tienne j’ai définitivement
mis un terme à notre collaboration sexuelle.
Jade : tu n'avais
pas à le faire. Je ne suis que la mère de ton enfant
Éric : oui c'est
vrai tu es la mère de mon fils, tu as fait de moi un papa et au-delà de tout tu
es la femme que j'aime et que j'ai toujours aimé, même quand je croyais que tu
avais fait ce pour quoi on t'accusait
Jade : ooohh Éric….
Éric : je n'ai pas
fini, je sais que tu n'as rien fait de tout ça, je te demande pardon Pour tout.
J’ai rencontré mon ancienne secrétaire et elle m'a révélé que c'est Sita Jackie
et elle qui avaient tout orchestré. Je t'en prie donne Nous une chance de
constituer enfin Cette famille dont nous avons tant rêvé, je sais que tu éprouves
encore quelque chose pour moi, s'il te plaît donne nous une petite chance et tu
verras, tu n'auras pas à le regretter
Jade : j'ai
souffert dans ma chair, parce que tu ne m’as
même pas donné le bénéfice du doute.il a fallu que ce soit une tierce personne
qui vienne te parler. Comment me remettre en relation avec quelqu'un qui m'abandonnera
du jour au lendemain sans aucun préavis à peine on viendra lui raconter des
choses sur Moi
Éric : je t'assure
que ça ne se reproduira plus, donne-moi juste une chance de te le démontrer
Jade : je ne pense
pas que ce soit une bonne idée...bon je crois que je vais rentrer s'il se
réveille et demande après moi tu le ramène à la maison s'il te plaît.
Éric : ok
Je peux voir la déception
dans son regard mais je n'y peux rien… C’est
vrai mon cœur a tressailli quand il a
dit qu’il éprouvait encore quelques
chose pour moi et c'est encore vrai que
moi aussi je ressens encore quelque chose pour lui mais j'ai peur de me lancer
de nouveau et encaisser de nouveau. Je prends mon sac qui était resté au salon
et m'en vais sans un regard en arrière.
J'arrive à la
maison et trouve papa devant son petit déjeuné
Papa : Enfin cendrillon se décide de rentrer
Jade : bonjour papa
Papa : bonjour ma
puce. J'ai vu ton message sur le frigo, c'était quoi le problème avec Ethan
Jade : des caprices,
il voulait me voir, tu sais Nous avons toujours été ensemble
Papa : pourquoi
n'est tu pas rentré avec lui
Jade : il dormait
encore
Papa : comment va
Éric ?
Jade : Humm il va
bien
Papa : allez accouche
! Qu'est-ce que tu ne me dis pas ?
Je me lance donc
dans le récit de ce qui s'est passé hier et aussi ce matin chez Éric. Quand je
finis il me regarde droit dans les yeux, boit une gorgée de café avant de
prendre la parole.
Papa : je peux te
poser une question ?
Jade : oui bien
sur
Papa : tu
l’aime encore ?
Jade : humm
c’est compliqué
Papa : qu’est
ce qui est compliqué dans ma question ?
Jade : je
ressens encore quelque chose pour lui
Papa : alors
qu’est ce qui te retiens ?
Jade : j’ai
peur de me casser le visage une fois de plus
Papa : mais si tu n’essaies pas tu ne sauras jamais.
Réfléchis bien et si la balance penche en sa faveur, asseyez-vous et ayez une
vraie conversation. Ce n’est qu’après cela que vous pourrez aller de l’avant et
laisser le passé derrière vous. Ne te presse surtout pas, prends le temps qu’il
te faudra afin de bien réfléchir, peser le pour et le contre de telle en sorte
que tu n’aies pas à regretter ta décision et ton choix plus tard
Jade :
d’accord papa j’ai compris. Bon je monte prendre un bain
Papa : ok
Trois
mois plus tard
Maurelle
Je suis en Suisse
depuis trois jours pour représenter l’entreprise pour laquelle je travaille à
une conférence. Aujourd’hui c’était le dernier jour, j’ai donc opté pour un après-midi
shopping vu que je rentre en France demain. J’ai juste assez de temps pour
parcourir les magasins et acheter de beaux articles pour mon amour et moi. Je
finis et retourne à mon hôtel me reposer car ce soir pour me faire plaisir j’ai
réservé une table dans un restaurant camerounais de renom vu que ces derniers
temps je suis dingue de leur cuisine, outre cela, ça me fait aussi penser
énormément à Jade, elle me manque beaucoup mais le mieux est de créer une légère
distance entre nous pour le bien de tous.
Je prends un bain
bien chaud avant de mettre la robe bleue sexy ainsi qu'une paire de sandales à
talon rouge, ma pochette rouge. Je mets des bijoux légers qui vont à merveille
avec ma tenue ainsi que le make up que j'ai voulu léger lui aussi. Un dernier
tour devant mon miroir et je suis prête, j'attrape ma pochette et me dirige
vers la porte lorsque je me rends compte que je n’ai pas mis mon "parfum
anti jalousie"… en fait ce n'est que le Black Amber de Zara, la seule eau
de toilette que je supporte en ce moment. Quant au nom " parfum anti
jalousie " il vient d'une blogueuse camerounaise que j'écoute parfois pour
rire. J'en applique donc derrière mes oreilles, et au niveau des poignets. Le
téléphone sonne et la réception m'informe que mon taxi est là, je cours donc
vers l'ascenseur. Je contemple de tous les côtés pendant que le taxi roule,
admirant les merveilleux buildings lumineux dressés Ici et là. Le taxi s'arrête
devant la façade du restaurant, il est exactement comme sur les photos du site,
si le repas lui aussi est tel que décrit par eux sur leur page, alors ce sera
un pur régal, mes intestins tressautent de l'intérieur comme pour confirmer ce
à quoi pense mon cerveau. J'entre et l'intérieur est juste magnifique. Sur l'un
des murs, est dessiné une gigantesque carte d'Afrique avec des
pierres de différentes couleurs et à l'intérieur de celle-ci, se trouve le
Cameroun fait lui en revanche de fèves de cacao, mains, mil, café et autres.
Le tout est juste magnifique. L'une des serveuses se rapproche de moi et après
s'être assuré de mon identité, me conduit à ma table. Je la remercie et
m'assoie. Le centre de table est fait de tissus afritude recouvert d'une nappe
en plastique.je prend donc le menu et le parcours rapidement de toute les
façons je sais déjà ce que je veux, quand la serveuse revient je commande un
plat de kondrè avec la viande de chèvre et lui demande de me mettre le
piment dans un bol, comme boisson je prends du jus de Bissap. C'est donc sans
réserve que je me Jette sur mon plat une fois servie, je le déguste et bois
goulûment mon jus quand j'ai l'impression d'être observé, je lance donc le
regard ici et là sans voir personne que je connaisse, ça doit être juste dans
ma tête, je me concentre donc sur mon repas et le finis, toute fois je ne suis
pas rassasié, j'ai une folle envie de manger quelque chose de très pimenté. Je
parcours une fois de plus le menu avant d'appeler la serveuse.
Maurelle : excusez-moi
de vous déranger
Elle : non non vous
ne me dérangez pas madame, en quoi puis-je vous être utile ?
Maurelle :
j'aimerais bien manger quelque chose de bien pimenté mais malheureusement pour
moi je ne connais que quelques plats parmi ceux mentionnés sur le menu
Elle : je vous
conseille dans ce cas le bouillon de boeuf,il est léger et très épicé,de plus
vous pourrez toujours y ajouter du piment selon votre convenance
Maurelle : bien, je
prendrai donc un plat... Merci beaucoup
Elle : je vous en
prie
Elle s'en va et
revient donc quelques minutes plus tard avec ce plat de bouillon. Juste l'odeur
qui y émane m'annonce déjà qu'il est succulent. Je me jette donc dessus comme
si je n'avais pas mangé depuis des jours, toutes fois cette sensation d'être
observé ne me quitte pas. Je décide tout de même de l'ignorer me disant que si
une personne dans cette salle me connaît elle n'a qu'à venir me voir au lieu de
m'observer. Je suis presque à la fin de mon repas lorsqu'une chaise est
tiré et la personne s'assoit. Je m'apprête à ouvrir la bouche lorsque je lève
les yeux et tombe sur lui, il me regarde sans rien dire et je fais pareil. Je
veux faire semblant et continuer de manger comme si de rien n'était mais j'ai
subitement perdu l'envi d'avaler quoi que ce soit. Je détache mon regard du
sien et appelle la serveuse pour qu'elle apporte l'addition, cet idiot vient de
me gâcher la soirée, elle avait pourtant très bien débuté.
Lui: comme le
Monde est petit ! Tu as fait des jours sans manger ou quoi ? Depuis quand tu
manges autant ?
Maurelle : les
bonnes manières et toi ça fait toujours deux hein... bonsoir comment vas-tu ? Je
vais bien et toi ?
Lui : très bien. Pas
besoin de me dire que tu vas bien. Juste en regardant comment tu te goinfres on
comprend que tu vas bien
Maurelle : c'est
donc toi qui m’observes depuis ?
Lui : lol, je ne
t'observe pas j'étais ici pour un dîner et je t'ai vu arriver, je n'ai juste
pas pu résister à l'envie de te saluer
Maurelle :
maintenant que c'est fait tu peux t'en aller
Lui : toujours
aussi direct
La serveuse arrive
avec l'addition et la dépose sur la table, il s'en empare avant même que je ne
puisse la toucher
Lui : c’est moi qui
invite
Maurelle : si
tu y tiens
Je me lève et me
dirige vers la sortie tandis qu’il règle l’addition. Je me rends compte qu’a
cause de lui j’ai oublié d’appeler le taxi. Je sors donc mon téléphone et appelle
le taxi, l’on me fait comprendre qu’il sera là dans une dizaine de minutes. Il sort
et me retrouve assise sur les escaliers, ahhh il ne lâche donc jamais prise. Depuis
que je l’ai vu je me sens très tendu et j’ai même des maux de tête ce qui n’est
pas bien.
LUI : si tu
veux je te raccompagne
Maurelle : non
merci
LUI : ah tu
attends sans doute un amant, ne me dit pas que tu sors avec des hommes qui n’ont
aucune notion de respect ni d’heure
Je commence à voir
rouge, c’est donc comme ça qu’il me voit ? malgré cela j’essaie de ne rien
laisser paraitre
Maurelle : oui
tu as raison j’attends un de mes nombreux amant donc circule stp
Lui : je vois
que rien n’a changé, tu n’es donc qu’une pute, une chienne en chaleur qui se…
Maurelle :(me
levant) STOP, assez, assez, putain mais pour qui te prend tu Paul Engolo ?
Pour qui ? Donc c’est parce que je t’ai montré au Cameroun que tu m’intéressais
et que je me suis donné à toi que tu crois avoir le droit de tout me dire ?
je suis sortie de ta vie donc sors de la mienne et fait comme si tu ne me
connaissais pas
PAUL
Je crois que j’ai dépassé
les bornes cette fois ci. Elle est verte de rage et me semble subitement si vulnérable
Maurelle : je
te déteste, je regrette de m’être donné à toi tu n’es qu’un porc, sans manière,
ni éducation, je t’in…
Elle se tient la tête
et commence à zigzaguer… elle est sur le point de tomber quand je la rattrape
de justesse
Paul :
maurelle, Maurelle, parle moi s’il te plait, je suis désolé, maurelle, oooooooohhhh
Engoloooooo tu as tué l’enfant d’autrui, maurelle, je t’en prie lève-toi… A l’aideee
Appelez une ambulance s’il vous plait.