Chap. 10 : Les prémices d’une romance Africaine
Write by casanova
Les femmes sont comme tous les empereurs de ce monde, c’est à genoux qu’on les soumet (Harlem).
La position qu’adoptait maintenant la jeune fille était purement stratégique car pouvant de temps en temps lui permettre de décrocher un sourire sans que son interlocuteur, trop occupé dans cet exercice périlleux qu’est de « charmer une femme dont on est déjà amoureux » s’en aperçoive.
Le problème dans cette tactique est qu’on ne voit pas venir son adversaire .
De dos elle donnait cette impression là d’une femme occupée à ranger les fleurs dans le vase posé sur la table.
Isholla avait compris la tactique et s’était tu le temps d’approcher de plus prêt sa proie sans que celle-ci ne s’en aperçoive.
<< Que dois-je donc faire femme pour que tu daignes mettre fin à cette souffrance qui telle une larve m’embrase depuis des lustres >> il retourna Fèmi en prononçant cette phrase dans un souffle qui caressa la jeune fille telle une brise dans le cou ; Une brise qui la fit frémir et la désarma le temps qu’il lui vole enfin un baiser, chose qu’il désirait au point de se damner depuis qu’il avait reposé ses yeux sur la jeune fille.
Le désir nait des entrailles du plaisir qui découle de l’attirance. Une attirance qui parfois lorsqu’elle est hors norme chez une femme se dissipe sous un voile d’agressivité.
Le sexe faible, sous emprise d’un désir fou pour une personne du sexe fort se sent constamment en été de siège. Un état d’insécurité perpétuel poussant parfois à voir cette personne à l’endroit de qui est éprouvée toute cette attirance comme un envahisseur.
Dans les bras d’Isholla Fèmi éprouvait cette sécurité qu’elle n’avait ressentie dans les bras d’aucun autre homme.
Il n’y avait plus de doute c’était le bon pensa la jeune fille totalement offerte au désir de ce mâle qui avait emprisonné ses lèvres entre les siennes.
Elle avait certes voulu résister dès que le film qui se déroulait à l’instant même avait débuté, mais à quoi bon ? C’était ce qu’elle désirait au plus profond d’elle depuis le départ et elle se sentait tellement bien dans ses bras alors pourquoi mettre fin aux prémices de cette romance africaine à Choisy.
Isholla qui dès le départ s’attendait à recevoir une claque fut surpris quand la jeune fille se blottit encore plus contre son torse en pressant entre ses mains ses avant-bras.
Le désir qui avait débuté tel un airbus qui décollait avait cru exponentiellement depuis un moment.
Il y avait ce besoin pressant de communication charnel poussant Le jeune homme qui avait ses mains posés sur les hanches de Fèmi depuis un moment à les déplacer sous le tissu du haut que portait de la jeune fille.
Le contact de la paume du mâle avec celle du bas de son dos était divin. Elle était en proie aux flammes de son propre désir qui brulait en elle tel un feu ardent de forêt en plein été.
Isholla qui était lui-même toujours surpris par cette fougue dans le baiser que lui rendait la jeune fille voulu passer à la prochaine étape quand le poignet de la porte tourna.
Les deux jeunes amants s’écartèrent brusquement un peu comme s’ils avaient été surprit dans cette manifestation charnel du désir qui les embrasait.
Vous en faites une tête lança véronique qui les avait rejoint.
- Je crois qu’il est temps que je parte
- Oh déjà ? et moi qui nous ai pris du mac do
- Ce sera une autre fois Véronique, pour le moment je crois que c’est la meilleure des choses à faire
La jeune fille se tourna soudain vers Fèmi qui faisait une mine moue, les bras croisés sur la poitrine et la tête baissée comme un enfant qui venait de se faire gronder.
- Non mais vous vous êtes encre disputé tous les deux c’est ça ? pourquoi vous agissez comme des enfants ?
Fèmi qui ne répondit pas pris le chemin de sa chambre sans demander son reste.
- Ecoute Isholla je connais mon amie, il te faut t’armer de patience car crois-moi c’est d’une véritable lionne que tu es tombé amoureux.
- J’ai eu le temps de le constater à l’instant même dit le jeune homme sur un ton un peu moqueur avant de prendre définitivement congé.
Après le départ d’Isholla, véronique qui s’inquiétait un peu pour Fèmi la rejoint dans la chambre. Son amie était allongée sur le lit avec visage en proie à aucune émotion
- Comment tu te sens ?
- Femme, répondit-elle en affichant cette fois-ci un léger sourire qui dessinait de petites fossettes sur son visage.
- Hum mais racontes, qu’est ce qui s’est passé ? je te croyais tendu tout à l’heure quand je suis rentré. Il s’est passé quelque chose ?
- On s’est justement embrassé mis à part ça il ne s’est rien passé d’autre.
- Oh merde ne me dis pas que je suis la gourde qui vous a interrompu ? je sentais bien qu’il se passait un truc de pas net quand je suis rentré et que j’ai vu l’expression de vos visages
- Mais non heureusement que tu es rentrée, qui sait où ça aurait pu nous mener tout ça.
- C’est pour ça que tu as le corps chaud comme ça ? dit véronique qui avait touché son amie en riant.
- Ah oui tu trouves ?
- Oui oui un peu trop chaud même je crois, tu es sûr que ce grand pas que tu viens d’accomplir ne t’as pas affaibli au point de te rendre malade hein
- Hum toi quitte là-bas
---------- à quelques mètres de là -------------
19 h 30 min, Assis sur le canapé qui trônait en plein milieu de sa suite un verre à la main, Isholla ne pouvait s’empêcher de repenser à ces précieux moments passés tout à l’heure en compagnie de Fèmi.
Elle cachait bien son jeu cette petite pensa le jeune homme qui avait commencé à déguster son martini.
Il avait senti le désir à l’état pur dans le baiser que lui avait rendu la jeune fille, un désir aussi pur que sauvage qui en réalité apparaissait plus comme une confirmation, la confirmation que le jeune homme attendait depuis toujours. Fèmi éprouvait aussi les mêmes sentiments que lui.
Il pouvait encore ressentir cette chaleur dans le bas du dos de la jeune fille quand il posa pour la première ses mains sur une partie aussi proche de sa féminité.
Il était toujours plongé dans ses souvenirs qu’il chérissait désormais quand on sonna à la porte.
A cette heure-là ça ne pouvait être que son diner qu’on lui apportait. Le jeune qui avait enfilé son pyjama pour aller ouvrir se figea net quand il aperçut sa visiteuse.
- Bonsoir Isholla
- Amy ?
- C’est tout ce que tu trouves à dire ?
- Euh comment tu as connu mon hôtel
- Tu m’avais donné le nom de ton hôtel la première fois qu’on s’était rencontré dans le hall de mon immeuble. Mais tu ne me laisses pas entrer ?
- Ah désolé, si tu veux on va en bas dans le salon de l’hôtel
- Non ici conviendra parfaitement.
- Ok
Amy portait une robe rouge assez moulante et surtout assez courte qui dessinait parfaitement ses courbes voluptueuses. Cette fille avait des idées derrière la tête et ça Le jeune homme l’avait compris.
- Je te sers un verre ?
- Volontiers, la même chose que toi dit-elle en jetant un coup au verre que le jeune homme avait posé sur la table juste à l’entrée en allant lui ouvrir.
- Alors comment tu vas ? s’enquit le Isholla en lui tendant le verre .
- Bien et toi ? encore désolé si je suis venu dans avertir mais bon j’ai décidé de prendre le risque de te faire une petite surprise en fait.
- Ah Oui ? je sortais en fait et en entendant sonner j’ai cru un instant que c’était le chauffeur qui venait m’annoncer qu’il était prêt.
- Oups je reviens un autre jour alors ?
- Mais non j’ai encore au moins 10 min à moi donc juste le temps de prendre un verre.
Le jeune homme venait habillement de faire comprendre à Amy qu’elle ne pouvait pas s’attarder plus longtemps pensait-il à tort car c’était sans compter la perspicacité de cette jeune métisse sulfureuse aux allures endiablées.
- Bel homme tu es Isholla dit la jeune fille en fixant le jeune homme du regard, un regard qui véhiculait bien les intentions de la jeune femme ce soir .
- Je te retourne le compliment très chère tu es très belle, et surtout très sexy ce soir .
- J’ai mis cette robe en espérant que tu me l’enlèves .
- Je m’en doutais un peu, dit le jeune homme avec un sourire assez coquin, un sourire qui donna des illusions à son interlocutrice.
- Qu’est ce qui te retient alors ? dit-elle offerte.
- Je ne sais pas, sans doute le fait que je sois amoureux d’une autre et surtout le fait que tu ne sois pas mon genre de femme.
- Je suis le genre de femme de tous les hommes et tu as beau être beau et avoir toutes les femmes à tes pieds, je ne crois pas que tu fasses partie de l’exception.
- Tu risques alors d’être déçue belle métisse car les femmes qui m’attirent moi ne sont pas pour tous les hommes justement.
- Pourrais-tu donc résister à ça ? dit la jeune fille en en faisant tomber les bretelles.
Isholla qui aperçut la magnifique poitrine de la jeune fille s’approcha alors d’elle.
- Une chose est certaine c’est que ta beauté est un don du créateur lui-même jeune fille dit Isholla en lui remontant les bretelles, mais tu vois depuis mes 15 ans je désire une femme et pour aucune poitrine du monde je ne m’écarterai de cet objectif.
- …
- Les 10 min sont passées
Le vrai problème avec les belles femmes c’est cette manie de penser que tous les hommes sont à leurs pieds. Il suffit parfois qu’elle laisse un seul indifférent pour que le doute les envahisse et que la haine les embrase.
La femme fait partie de l’un des rares aliments à consommer sans modération (les plaisirs de la chair) car plus vous acquériez de l’expérience en la matière et mieux vous vous dominez face à un corps de femme nue.
- Tu viens de rater la chance de ta vie .
- Ou peut-être que je viens de la consolider cette chance
- Tu me fascines, aucun homme ne m’a jamais repoussé
- Il faut bien un début à tout belle métisse.
- Tu comptes rester longtemps à dans cet Hôtel ?
- Non je ne pense pas, enfin ça dépend surtout de celle qui doit m’aider à m’installer
- Tu sais que je reste disponible si tu as besoin d’aide bel homme, entièrement et totalement .
- Je m’en souviendrai très chère dit Isholla en lui ouvrant la porte.
Le jeune homme ne s’était même pas rendu compte de qui était en face de lui en ouvrant la porte.
- Fèmi ?
Elle avait suivi les conseils de son amie Véronique et avait bravé tous les interdits pour rejoindre celui-là même qu’il y a quelques heures l’avait faite se sentir femme pour la première fois en allumant au plus profond d’elle des braises ardentes d’un désir fou , La jeune fille qui maintenant avait la gorge nouée et les yeux remplis de larmes n’eut d’autres issus que la fuite tant elle se sentait sotte et ridicule d’avoir à nouveau fait confiance à un homme .