Chap.15Perte ou seconde chance ?

Write by kony ariane

 

Berthe BERIA

Je suis une fois de plus déçu de Marion. Elle s’était laissé endoctriné par ce mesquin d’Arnold et elle était sorti de cette relation en miette. 

Son ami, que dis je son frère Moktar et moi, avons été là pour elle. Elle avait fait une dépression. J’avais eu peur de perdre aussi ma fille, mais Dieu merci elle a relevé la pente et j’apprends qu’après 7 ans, il se permet de revenir gâcher la vie de ma fille. Il me verra passer cette fois.

J’attends Marion et Moktar, je les ai convoqués pour une réunion. Le petit Moktar est de la famille,  il peut tout entendre. Les voilà qui arrivent

 

-Asseyez vous je n’ai qu’une chose à vous dire

-bonjour maman

-Shii ; je ne vais pas me répéter. Hier j’ai rendu visite à Mike, je voulais savoir ce qui se passait entre vous. Il m’a juste dit que vous aviez d’un commun accord décidé de faire une pause ? Je n’ai pas insisté. En quittant son bureau qui je croise ? L’assassin d’Arnold. La gifle que je lui ai flaquée vue qu’il a atterri au sol, j’espère qu’elle lui a décollé la mâchoire. Il m’appelle maman, moi, berthe. Je me fiche de savoir ce qu’il a fait, ce que vous vous avez fait parce que toi Moktar tu es son ombre. Je veux rencontrer Mike et vous ici même dans un mois pour me parler fiançailles, une maman sait ce qui est bon pour son enfant.

Moktar ! Moktar ! Moktar !

-oui maman

-je t’ai appelé combien de fois ?

-trois fois maman,

-ok sortez de chez moi, à dans un mois

 


Moktar SANE


Mon Dieu ! Marion vraiment, dans quoi nous a telle embarquée ? 

 La dernière fois que je l’avais vu sa maman aussi menaçante, c’est quand j’avais entrainé Marion en quatrième à faire le mur. On était allé en boite, les gars de l’école en parlaient tellement, qu’on a cédé. Elle nous a cueillis à notre arrivée à 5h et direction chez mes parents. La bonne dame avait attendu que mes parents se réveillent sans un mot pour nous puis une fois tous au salon, elle avait lancé les hostilités. Mon père lui avait demandé de partir avec nous et de nous ramener que lorsqu’elle serait certaine qu’on avait retenu la leçon. La punition ? Elle nous a enfermés dans une chambre, avec une musique assourdissante et elle nous a demandé de danser. Il y avait deux gars en uniforme qui devaient nous donner des coups de lanière si seulement on s’arrentait. On avait dansé des heures d’affilé jusqu’à ce qu’on éclate en sanglots en demandant pardon. Apres ca on avait filé droit.

Voila qu’aujourd’hui elle nous lance encore ce regard pleins de déception.

Marion et moi sans un mot sommes ressortis.

-elle est sérieuse là, je gère ma vie comme je veux. Je ne suis pas une môme

-Marion ferme ta gueule non de dieu

Silence jusqu’à ce que je la ramène chez elle,

 


Marion Beria


Ca fait exactement 5 jours qu’il m’avait laissés chez lui. Ne sachant plus trop quoi faire, j’ai rassemblé mes affaires et suis rentrée chez moi. J’ai besoin d’oublier ce cauchemar. J’ai besoin de m’évader

-Allo, Darwin c’est Marion

-allo princesse, j’ai toujours ton numéro tu sais.

-T’es libre pour qu’on prenne un verre, besoin de m’évader

-je suis ton homme

-lol c’est ça bon tu connais le 229 le nouveau bar sur Steinmetz ?

-oui oui

-ok disons 20h30

-je passe te chercher, je refuse que tu m’échappe encore aujourd’hui

-ok

Darwin en fait est super gentil. Il est drôle et de si bonne compagnie. 

Depuis la dernière fois où j’ai été crus avec lui, il ne m’a plus relancé, si ce n’est pour des coucous.

Nous y étions et le cadre était somptueux. C’était pleins, du coup Darwin et moi avions été conduis dans le cadre vip. Il commanda du champagne. On trinqua et au moment où j’allais porter le verre à ma bouche...

  


Mike Chukwuma


Non mais je rêve ou quoi ? Elle et moi n’avons discuté de rien, j’ai pris du recul pour décolérer et elle est là la bouche en cœur. Si elle voulait du champagne elle n’avait qu’à me le demander merde alors.

-suis moi toute suite, si tu ne veux pas finir sur mon épaule comme un sac de patate.

Mon air état solennel, grave. J’étais droit comme un videur prêt à agir. Non elle n’avait pas osé me toiser. Je ne réalisai moi-même ce que je faisais que quand les gens autour se mire à crier de surprise, d’interrogation ?

 Moi je l’avais déjà sur mon épaule. Je pris sa pochette avec moi et me voilà lancé. Je fis un clin d’œil au propriétaire des lieux qui est un ami d’ailleurs, puis direction la porte. Elle se débattait mais c’est une fois dehors que j’entendis ses cris, waouh elle en a dans la voix. Je déverrouille les portières, la balance sur la banquette arrière et monte devant. Elle voulait ouvrir pour sortir mais c’était verrouillé.

-Garde ton énergie Marion.

Mon ton était ferme. 

Une fois chez moi, je descendis et allai  lui ouvrir la portière

-descent. Ne me fais pas perdre patience, je t’ai prise une fois, je peux le refaire

-c’est bon

Je lui pris la main et l’emmenai dans la chambre.

-Marion, qu’est ce que tu fichais avec ce mec là-bas ?

-J’ai des comptes à te rendre peut être ? Pour toute réponse...

  


Marion Beria


Il me poussa dans le lit. La peur s’empara de moi, mon cœur bâtait fort. Il grimpa sur le lit, et se mit sur moi. Nos lèvres se retrouvèrent et s’unirent pour un long baisé, lent d’abord, passionné et si sauvage. Il y avait comme de la colère. Il me parsema tout le corps de baisers après avoir enlevé la robe que j’avais. Il titillait mes tétons qui étaient toujours emprisonné. Il frottait son dar contre ma féminité qui était devenue comme un petit ruisseau qui coule le long des rochers. Il me retourna et me parsema de baisers, malaxait et mordait doucement mes fesses. Couchée ainsi sur le ventre, il introduisit en moi un doigt. Ma surprise était grande mais moins que le plaisir que cela me procurait. Je remontai un peu mes fesses et là je sentis un deuxième en moi. Je me retournai avec dextérité mintenant ses doigts en moi. Il tirait tellement fort sur mon string qu’il le déchira. Il s’approcha de ma moule et se mit à me sucer, me lécher, aspirer. Il titillait mon petit bouton qui grossissait au fur et à  mesure que le plaisir montait. Je n’étais que gémissements. J’avais jouis …je ne comptais plus. Il remonta vers ma poitrine qu’il libéra enfin. Il me téta comme aurait fait un bébé. C’était avide et gourmand. Je jouissais les yeux fermés, une petite douleur et je su qu’il venait de me prendre d’un coup. On n’avait pas échangé un seul mot. Il m’avait fait l’amour avec douceur, comme s’il voulait signer un livre d’or. Il imprégna chacune des parties de mon corps, du sien. J’avais tellement jouis que mon corps était épuisé, mes yeux se sont fermés, j’ai sombré dans le sommeil. Je ne sais pas si je rêve mais j’entends Mike me dire « j’ai toujours rêvé te faire l’amour ainsi. Je voulais que mon corps te fasse ressentir mes sentiments. Je t’aime, mais ça ne suffira pas. Sois heureuse mon amour ». Je crois que je réponds je t’aime mais c’est la lumière du jour qui me dérangeait. Quand j’ouvris mes yeux, il n’était plus dans le lit, j’avais mal partout, mais je me rappelle comment j’ai joui cette nuit et mon cœur s’emballe. Je sais que je l’ai toujours aimé, mais pourquoi et comment se fait il que j’en sois aussi sure?

Je file à la douche où je prends un bon bain. Je suis surexciter car je l’aime je le sais maintenant

Je m’habille et je descends. C’est bizarre la maison est plongée dans un silence total.

Au bas des escaliers sur la petite table basse, je vois ma pochette, mes clefs et une enveloppe avec mon prénom inscrit. Je l’ouvris et je ne comprenais rien à tout ce qu’il avait écris

 

« Marion, ma puce,

De toute mon âme j’ai essayé de me convaincre de rester mais c’est trop pour moi. Tu es ce que tu es et moi je suis comme je suis. Tu es une joueuse comme tu le dis...moi ça ne m’intéresse pas. Je n’ai ni le temp, ni la force pour ce genre de relation. J’espère que chacune de mes caresses te resteront car j’ai essayé de te montrer mon amour. 

e t’aime prend soin de toi et sois heureuse.

Ps : j’ai rassemblé le reste de tes affaires c’est dans mon dressing »

      

LE BONHEUR COMME UN...