Chap. 17 : Vanessa

Write by casanova

On pouvait lire la stupéfaction sur les visages. Que s’est t’il donc passé ? À peine m’étais-je poser cette question que j’entendis une troisième fille à côté de moi 


3ème fille – enlèves rapidement mes chaussures espèce de sale voleuse 

C’était une fille assez grande et forte qui était debout et qui s’adressait à la première fille avec un air vraiment menaçant.

1ère – Edwige arrêtes j’allais te demander ça c’est parce que je ne t’avais pas vu 

3ème – Tu es malade petite, qui est ce qui t’a donné le droit de fouiller dans mes affaires ? En plus qu’est ce que tu fous ici ? 
Hooo la honte avait lancé Rodrigue en nous rejoignant. La 3ème fille était encore sur le point de lui envoyer une seconde gifle quand je l’arrêtai de volée.

C’était plus que ce que je pouvais supporter. C’est vrai que cette fille s’était vraiment mal comportée avec nous mais je ne pouvais me résigner à la voir se faire humilier de cette façon. 

Harlem – Arrêtez de vous donner en spectacle de cette façon chères demoiselles 

La sécurité qui avait été alertée par tous ces bruits vint juste faire sortir les deux filles. Seul fait qui me parut étrange c’est que la 2ème fille dont la copine se faisait tabasser avait disparu.

De retour à notre table je ne pu m’empêcher de poser des questions à Harlem sur la façon dont il avait réagit tout à l’heure. 

Moi – Harlem ton comportement m’a un peu surpris tout à l’heure, je ne t’ai jamais vu t’adresser comme ça à une femme 

Harlem – Je comprends ton étonnement mais en fait ce n’était pas à une femme que je m’adressais 

Je le regardai surpris. 

Harlem – Oui, tu sais la femme est sacrée car elle est le chemin par lequel tout humain doit passer pour atterrir dans ce monde mais ça n’excuse pas tout. 

Il faut donner du respect à la femme, mais il faut aussi que ce soit réciproque. Les filles qui se comporte comme celle là vient de faire sont juste des salopes pas des femmes et il faut savoir faire la différence. 

Si on devait traiter ce genre de personne comme une femme alors le mot n’aurait plus de valeur. 

Il faut traiter une princesse comme une princesse et une esclave comme une esclave, et cette fille est une esclave, esclave de la mode, esclave d’une mauvaise éducation, esclave d’une ambition démesurée, esclave de l’extravagance, esclave de la nuit. 

Je ne dis pas de la juger car toi et moi ne savons pas ce qui la poussé à devenir cette ombre d’elle-même mais une chose est sûr c’est qu’aucun homme n’a le droit de laisser une femme le traiter comme un chien je dis bien aucun. La femme est fragile c’est vrai , avec elle ,il faut être prêt à se lever pour lui laisser sa chaise , il faut être prêt à lui tenir la porte quand on est deux à vouloir la franchir mais il faut aussi savoir lui mettre les points sur les I car elles sont exactement comme les enfants les femmes , plus on leur laisse passer leur caprice et plus elles exagèrent , toujours à vouloir tester nos limites .

Il faut savoir taper du poing sur la table parfois et savoir dire non stop quand il le faut. Et pour finir il faut prendre une femme comme elle s’offre. Sil est s’offre telle une princesse par son comportement alors il faut la prendre délicatement comme une princesse ais si elle s’offre comme une salope alors il faut savoir la prendre comme telle. *

Moi – wow (rire) c’est tout un cours que tu me fais là. 

Harlem – Non pas du tout Christian, et si tu veux savoir c’est en observant mes parents que j’ai appris tout ça. 

Moi – Haa bon ? 

Harlem – Oui le vieux est très calme, ma mère par contre est très bouillante toi-même tu sais, j’ai remarqué qu’à chaque fois qu’ils ont une dispute c’est toujours elle qui crie et le boss lui ne parler jamais, en tout cas pas quand je suis dans les parages.

Moi – Oui j’ai remarqué que ton daron est vraiment quelqu’un de calme, tu lui ressemble un peu je crois. 

Harlem – hahaha, humm mon gar c’est juste en superficie qu’il est comme ça, mais quand il est fatigué et que ma vielle commence sa cérémonie de bavardage et qu’il lui dit Yvette c’est bon. 

Moi- rire 

Harlem – je te jure c’est un silence de mort qui s’en suit parce qu’elle-même sait que quand lui il est en colère et qu’il commence aussi à parler, ses paroles la transperce comme des flèches et ça se termine toujours en pleurs, toi-même tu connais les femmes non les larmes là on dirait c’est dans leurs yeux Dieu a mis la réserve. 

Je riais à avoir les larmes aux yeux en écoutant Harlem me parler de sa famille quand soudain j’entendis le '' Hold you '' de Gyptian dans les hauts parleurs. 

Je suis un passionné de danse et à ce qu’on m’a dit je danse comme un Dieu, il faut dire que ces chansons aux rythmes de dance hall mélangées au raga me mettaient en transe à chaque fois que je les écoutais en plus c’était Gyptian et sa chanson qui faisait un tabac à l’époque. 

Il fallait que je me lève, il fallait que je danse. Je ne su comment je me retrouvai en pleine piste à me laisser sous le beau rythme de cette chanson c’est alors que la vis s’approcher. 

Elle était métisse, avec des tresses africaines et une forme de gazelle. Seigneur était le seul mot qui sortit de ma bouche quand je la vis tourner ses reins en s’approchant de moi. 

Claire dans cette pénombre illuminée par ces lumières arc-en-ciel de la boîte de nuit elle s’approchait dangereusement. 

Je continuais de danser mais tout le monde s’écartait en la voyant s’approcher de moi toujours en tournant ses reins et en m’offrant carrément son postérieur. 

1000 battements à la seconde, c’était la vitesse de mes pulsions cardiaque dès que son corps toucha le mien. Elle bougeait son corps avec tant de sensualité, se frottait contre moi avec tant de délicatesse et de douceur, putain elle avait le diable au corps cette femme. 
J’avais mal à mon entrejambe calée dans mon djean qui avait certainement du être alertée par cet assaut féminin. A ce moment là je ne devais réfléchir, de toutes les façons je ne l’aurais pas pu car j’étais devenu soudain plus charnel qu’intellectuel.

Cette chanson de Gyptian dura trois minutes, trois minutes de pure plaisir, tu danses bien j’aime ça m’avait elle dit en allant se rasseoir quand le musique prit fin. Je lui avais répondu merci avant d’aller moi aussi reprendre ma place quand Harlem me sortit de mon rêve. 

Harlem – Tu fous quoi ici ?

Moi- Comment ça ?

Harlem – Mais attends tu voulais qu’elle te donne son numéro en plus ou bien tu fais exprès ? Tu oublies pourquoi on est ici ?

Moi – Mais gar qui te dit qu’elle n’est pas accompagnée en plus avec ce qui s’est passé tout à l’heure, faut pas que j’aille demander numéro pour qu’on me réponde encore mal.

Agacé je crois par mes mots, je vis Harlem se lever pour aller parler à la fille en question. Je ne savais pas ce qu’il lui disait mais la fille ne cessait de regarder dans ma direction et là elle se leva avec son sac pour nous rejoindre. 

Vanessa était son nom et à franchement parler c’était Harlem qui menait la discussion en me piétinant parfois sous la table pour que je prenne le relais. Que dire face à une telle beauté franchement j’étais plus occupé à la contempler qu’à autre chose.

Vanessa – Et ton copain il ne parle pas.

Harlem - Je te l’avais dit beauté, les dégâts que tu as causé chez lui son carrément irréparables je crois. 

Vanessa – (rire) sérieux ?

Là Harlem me piétina encore plus fort ce qui me poussa à réagir. C’est vrai, franchement je ne sais quoi dire, tu es superbe, tu es métisse c’est ça ? 

Merde mais bien sûr qu’elle était métisse ses traits le montraient parfaitement mais en fait je n’avais rien à dire pour entrer dans la conversation donc cette question sortit naturellement je crois.

Vanessa – Oui 

Harlem – Et si vous alliez encore danser sur ce beau zouk que vient de mettre le DJ histoire de nous faire voir de bonnes choses car vous êtes tous les deux nés pour la danse on dirait. 

Effectivement le DJ avait mis le son de Mouvance du bon zouk original que j’invitai Vanessa à danser avec moi. 
Elle avait une peau lisse et des courbes qui dessinaient parfaitement des arcs de cercle symétriques. 

Vanessa – Tu m’as l’air d’un gros timide 

Moi – (rire) ça se voit tant que ça ?

Vanessa – Oui mais je trouve ça sexy surtout quand tu souris avec l’impression d’être un peu mal à l’aise. 

Là je me souvins des paroles de Harlem qui disait que la timidité pouvait être aussi une arme dans la séduction. 

Moi- merci c’est vraiment gentil mais toi ta beauté m’hypnotise en fait 

Vanessa – (rire) 

Elle avait le rire naturel sur son visage cette fille et j’aimais bien ça.
Moi – Alors tu fais quoi dans la vie ? 

Vanessa je suis en classe de terminale et là on est sorti avec des amis mon frère et moi s’amuser un peu. 
Je jetai un coup d’œil à son ancienne table et là je vis un jeune homme métisse à la chevelure nattée qui discutait, c’était sans doute de lui qu’elle parlait. 

Vanessa – et toi ? 

Moi – Je suis étudiant en année de licence télécoms 

Vanessa – j’aime bien ton eau de toilette 

Moi – et toi donc, ce parfum que tu as m’enivre. 

On retourna s’asseoir à la fin de la chanson mais cette fois ci ma langue était déliée et je me surpris même à être drôle. Je sentais qu’Harlem était vraiment content ce soir là car il avait réussit son pari qui était de me trouver une petite ami avec qui je fêterai mon annif coute que coute. 

A notre sortie de la boîte Vanessa et moi échangeâmes nos numéros avant qu’elle n’embarque elle et son frère dans la grosse berline qui était venu les chercher. 

Il sonnait 5h 30 min et le jour n’allait pas tarder à se lever, il était temps de rentrer ce que nous nous apprêtâmes à faire quand des sanglots de jeune fille derrière le véhicule attirèrent notre attention …

La vie de Harlem