Chap. 20 Un nouvel amour …

Write by casanova

La femme choisit souvent son homme, bien avant même que celui-ci l’ai remarquée parfois. Le reste elle le fait avec les yeux, des gestes subtiles et de très beaux sourires pour attirer, cerner et piéger sa proie.

Chers hommes, quand vous attirez une femme, c’est qu’elle vous a ouvert une porte depuis le premier regard. Elle vous donnera parfois l’impression que vous avez le contrôle et que vous êtes en train de la séduire, mais sachez jouer au jeu car une chose est sûr c’est que la proie ce n’est pas elle même quand elle est sans expérience. C’est juste inné en elles.

Il est souvent très rare qu’un homme gagne à ce jeu. C’est peut être triste de le reconnaitre mais chaque homme est un agneau destiné à un sacrifice sur l’autel d’un cœur amoureux de femme. Tôt ou tard c’est inéluctable.

C’est petit à petit qu’une femme vous invite à entrer dans son cœur. Le plus dur c’est la traversée de ce long couloir entre son cerveau et ce dernier car sachez messieurs que c’est à cet instant là que vous êtes le plus vulnérable dans le cœur d’une femme.

Un homme averti sait qu’il ne faut jamais tomber amoureux d’une femme en premier mais plutôt jouer le jeu et ce jusqu’à atteindre enfin l’entrée de ce cœur, s’y installer et surtout le posséder comme un esprit maléfique possède sa victime.

J’avais toujours réussit à utiliser cette ruse avec les autres femmes, oui je l’avais réussit jusqu’à ce que mon cœur ne décide de faire ce holdup à mes neurones et de prendre les reines de mon être. Tout a commencé par un regard, des yeux qui se sont reflétés dans les miens, un sourire qui se dessina sur des lèvres, une femme qui jusque là semblait inaccessible et qui soudain m’invitait à la rejoindre.

Je pense qu’au fond de moi tout était clair dès le départ. C’était juste la rencontre qu’il ne fallait pas faire car c’était l’être qui détenait les clés de la prison dans laquelle j’étais destiné à passer le restant de mes jours. C’était l’amour de ma vie.

Le véritable amour est rare, le véritable amour est précieux, libre, sauvage et indomptable. C’est un amour qui a le malin plaisir de prendre possession de votre être. C’est une brise qui rafraîchit votre âme au lever pour ensuite la bercer au coucher. Dans une vie de ténèbres, d’orages et de souffrance, l’amour est parfois cette boussole qui oriente le soleil dans votre direction.
Celui qui n’a jamais aimé, n’a jamais vécu car c’est l’essence même et la raison d’être de tout humain.

Ce magma de passion intense que Pamela avait réussit à éveiller en moi me laissait entrevoir la vie sous un autre angle, un angle d’où elle paraissait plus belle, moins dure et surtout plus romantique. Désormais je n’étais plus seul, j’avais une âme synchronisée à la mienne avec qui je pouvais faire face à toutes les péripéties de ce monde.

Certains soirs, les endroits favoris pour des échanges de SMS avec ma dulcinée était la place Lénine d’akpakpa, ou encore le jardin publique en face du CODIAM. Je préférais ces endroits à ma chambre pour toute cette énergie romantique dégagée par de nombreux couples qui y venaient juste pour se relaxer, mais aussi et surtout pour vivre leur amour au travers de longues caresses, ultimes besoins charnels de deux âmes qui s’attirent.

Aimer rend romantique , et cette romance se manifeste parfois quand assis sur l’un de ces bancs publiques à humer l’air le temps d’un voyage au fond de l’âme , on voit apparaître un couple à la recherche lui aussi d’un de ces précieux sièges statiques et qu’on se lève sans même réfléchir pour l’inviter à y prendre place vu qu’à cet instant là il leur est d’une plus grande utilité qu’à nous .

Il y a Trois mois la tenant dans mes bras sur ce zouk de mouvance, j’avais senti son souffle s’accélérer à chaque pose de ma paume sur sa hanche et surtout à chaque contact de nos bassins. Et pendant ce doux moment d’intimité, quand de rares fois mon esprit me revenait du long voyage d’où le contact de nos corps l’avait propulsé, c’était avec cette certitude que cette fille là était faite pour moi.

Le cœur est fait pour aimer, il est le chemin entre l’esprit et la raison, d’où cette tendance à être moins rationnel que ces derniers. C’est l’espoir qui le nourrit, mais c’est la passion qui l’affermit.

Un amour sans passion est juste comparable à un fleuve. Mais quand la passion s’y mêle, alors cet amour devient un océan entier. Le fleuve est calme, moins dangereux que l’océan certes, mais on y surfe pas de plaisir car il n’a pas de vague, il est prévisible et à force devient lassant dans le temps.

23 h 30, ce son de Souldja boy me ramène à la réalité, c’est mon phone qui sonne, c’est son nom qui s’affiche alors mon cœur s’enflamme ....

...................................Dans la tête de Pamela…………………………

23 H 31, j’avais besoin d’entendre cet homme qui depuis des semaines me berçait du son de sa voix avant que Morphée ne daigne me prendre dans ses bras.

Il était de taille moyenne, avait ce truc à la fois étrange et captivant dans le regard et des fossettes qui s’imprimaient sur ses joues à chaque fois que son visage dessinait ce beau sourire. J’étais amoureuse de Harlem, j’avais tenté de me persuader du contraire depuis le départ car j’avais peur, oui peur de cet homme qui avait cette réputation de coureur au bahut. Il faut reconnaître que les rumeurs étaient un peu en déphasage avec la réalité car ce Harlem que je connaissais n’avais rien avoir avec ce coureur qu’on m’a longtemps dépeint.

Je l’avais remarqué depuis la deuxième année quand j’accompagnais Stacy chez sa tante la mère de Christian. Ils y étaient souvent entre mecs à jouer la play à longueur de journée. Ce qui m’avait marqué chez lui à chacune de nos rencontres c’était son calme et cette façon qu’il avait d’être poli avec tout le monde. Je n’étais pas autant attiré par lui que maintenant certes mais il y a avait déjà à l’époque ce petit quelque choses en lui que mon autre moi avait décelé et qui le rendait différent de tous les autres. Après j’ai juste été découragée par les copines quand j’ai voulu me renseigner sur lui.

C’était un Don juan né m’avait dit Armelle une amie qui apparemment avait eut des déboires amoureux avec lui (clin d’œil à Mady et ses déboires amoureux) ce qui m’a tout suite refroidie, mais faut quand même reconnaitre qu’Armelle était le genre de fille à prendre ses désirs pour de la réalité et c’est d’ailleurs pourquoi j’ai cru Harlem quand il m’a expliqué qu’il n’avait jamais été question d’amour entre lui et Armelle et que celle-ci avait juste mal supporté leur rupture.

Vous me diriez sans doutes pourquoi je l’ai cru aussi facilement et moi je vous répondrai que quand cet homme vous touche, vous perdez la raison, je vous dirai que quand cet homme vous observe vous avez le désir à fleur de peau (tendre kiss à ma chérie Claire et sa chronique désir à fleur de peau, t’es ma best), la sensation d’être nue et l’impression qu’il vous fait déjà l’amour avec ses yeux.

Après cette danse à la soirée d’anniversaire de Christian j’avais perdu le contact avec la raison ça je dois l’avouer. Il avait proposé de me déposer chez moi vers 1 h du mat car c’était mon couvre feu et je me devais de le respecter si je voulais que papa me fasse encore confiance et m’accorde un ticket de sortie la prochaine fois.

Cette nuit là dans la pénombre de la lumière qui éclairait notre devanture, Harlem s’était emparé de mes lèvres avec douceur d’abord puis ensuite avec fougue et passion.

Au départ quand mon sang était encore dans mes neurones j’avais poussé un faible cri de protestation me disant sans doutes que c’était un peu trop tôt , puis la pesanteur fit son effet car j’étais juste sur un nuage et mon sang s’était précipité vers mon bas ventre peut être pour éteindre cet incendie qui y naissait déjà .

Il n’en fallut pas plus je crois pour que je perdre tous mes sens. Ce jour là, il avait détruit ce barrage qui longtemps m’avait protégé des histoires d’amours dont je gardais un mauvais souvenir.

Même maman avait remarqué que quelque chose clochait chez moi ces derniers temps, j’étais joyeuse sans raison et je passais des heures accrochée à mon Berry.

C’est vrai que j’avais toujours été pour ma mère cette petite fille sage qui juste après avoir effectué ses tâches ménagères montait dans sa chambre faire ses devoirs, j’étais la première de ma classe et tant que c’était ainsi il n’y avait pas de problèmes, il faut reconnaitre que mes parents sont des gens simples pour qui le plus important était d’abord le travail avant l’effort et le plaisir. J’avais toujours rêvé d’avoir une famille semblable à la mienne. Mon père était parfois autoritaire avec mon frère Samuel certes, mais avec moi c’était l’inverse, c’était mon meilleur ami et petite je me souviens même que parfois ma mère lui reprochait de trop me gâter.

Avec ce nouvel amour qui avait pris le contrôle sur tout, il est clair que j’étais plus aussi concentrée qu’avant car à chaque fois que j’ouvrais mes cahiers, c’était son visage qui apparaissait. Quand je lui en parlai, ça le bouleversai un peu. Je crois que jusque là Harlem n’avait pas compris à quel point il occupait mon esprit et mes pensées, c’est alors qu’il eut la brillante idée de me copier un répertoire spécial de chansons romantiques que j’écoutais pour pouvoir me concentrer. Une des choses qui m’attirait le plus chez lui était sa passion pour la musique. « No music no life » c’était la citation qu’il adorait le plus et je crois qu’il m’avait transmis ce virus.

Ecoute ces musiques à chaque fois que tu penses à moi et que tu as du mal à te concentrer, elles berceront ton esprit et stimuleront tes neurones m’avait ‘ il dit et faut reconnaitre que ça marchait parfois quand j’avais vraiment du mal à me concentrer . La chanson que j’adorais le plus dans ce répertoire était celle de Pressure « love and affection » qui me transportait directement dans ces bras pendant les quelques trois minutes qu’elle durait.

Ce soir j’avais envie de l’entendre me dire qu’il m’aime, j’avais envie de l’entendre me dire des mots qui apaisaient mes craintes d’être si loin de lui à un moment où mon corps entier ne réclamait que la présence du sien …..

La vie de Harlem