Chap.6 Déprime

Write by kony ariane



Depuis la dernière fois calme plat. Mike m'avait dégoûtée, même s’il était fâché après moi il n’avait pas le droit de se jeter dans les jupons d'une autre. Sans doute après le message laissé à son gardien il avait essayé de me joindre mais j'avais fait dire que j’étais sorti. Mais il était revenu à la charge plusieurs fois.

Mok étant souffrant, Nicole absente, ce dernier m'avait demandé de venir rester à son chevet, ne voulant pas alerter sa mère.

Quand je m’étais confié à lui, il m'avait dit que j'avais déconné et qu'il était temps pour moi d'être une femme pas un garçon, que je ne pouvais pas coucher avec un homme et âpres le traiter de prétendant comme un vulgaire dragueur, ce que eux les hommes font sans retenue.

Bref Darwin lui n'avait pas cessé de me relancer. Alors ce soir puisque Moktar se sentait mieux j'avais décidé de l’appeler pour qu’on aille boire le verre en question.

-bonsoir Darwin, dans une heure aux'' 2ailes’’ c’était un Lunch où ils passaient du jazz

J'avais opté pour un Jean et un haut assez osé.

Me voilà arrivée, je jette un coup d’œil dans la salle et qui je vois ? Mike avec une Bimbo. J'ai fais mine de ne pas l'avoir vue et je me dirige vers la table où Darwin m’attendais. Je mabaisse et lui fais une bise sur la commissure des lèvres. Il est surpris mais Je n’y prête pas attention.

-j’ai été heureux mais surpris par ton appel.

-tu as demandé à me voir donc me voilà.

-tu te souviens de ton ami Mike non ? Il est là avec une amie. L’Idiot avait appuyé sur le mot  ’’amie’’.

Il avait commandé du champagne. Je pris mon verre et le levai en direction de la table de Mike, et lui fis un salut. Il me répondit par le même geste. Après quoi je me concentrai sur la raison de ma présence.

-alors Darwin, qu’est ce que tu me veux ?

-tu me plais, tu n'as pas idée.

-je te plais ou tu veux me baiser ?

-Ne sois pas vulgaire s’il te plait

- OK tu veux me posséder, tu veux un plan cul !  OK. Combien de fois ? Deux fois ? Combien de fois ?

-t'es directe toi, ce n'est point pour me déplaire. Mais t’entendre le dire me désempare là.

-alors combien de fois ? Je ne pense pas vouloir d’une relation là dans l’immédiat, tu veux qu'on se fasse plaisir ou pas ?

-mais t'es sérieuse là ? T'as trop de classe pour parler ainsi

- OK je t’aurais donné ta chance

Finalement la soirée était pas mal, il est drôle ce gars. Je ne fais que rire. Il me parla de son enfance et de son ascension au sein de la banque. Il se vantait de s’être réalisé sans les relations de son père. Avant de nous séparer, je lui demandai de m’attendre car ma vessie était pleine. Une fois fini, j'ouvris la porte pour sortir quand je tombai nez à nez sur Mike.

-mais que foutez vous dans les toilettes des femmes

-vous ? On en est là ? C’est lui n'est pas ? « DN » je ne pensais pas que tu étais comme toutes les autres. Alors la baise c'est bon avec lui ? Vous l'avez fait une fois ? Ou lui aura droit à plus de fois que moi ?

La claque que je venais de lui mettre, il s'en souviendrait toute sa vie. Non mais ! Je le laissai planté là et pris la tangente. Avec Darwin, on se fit la bise, en se promettant de nous revoir.

Je m’arrêtai prendre une pizza pour Mok. À peine rentrée que mon portable se mit à sonner. C’était un numéro inconnu, je décrochai

-Marion, t’es où ?

-pardon ?

-ne joue pas à ça avec moi. Je suis passé chez toi tu n'y es pas depuis quelques jours. Je pensais te retrouver chez ta mère mais là-bas non tu n'y es pas. T’es où ? Merde !

Je lui raccrochai au nez, purée quoi, je refuse les prises de tête.

Mok et moi parlions longuement cette nuit là, c’était un peu comme quand on faisait des soirées pyjama à parler de choses vraiment importantes pour nous, sous la couette avec une torche. Moktar, c'est vraiment celui qui me connaît bien.

Après les dossiers Mike et Darwin, on parla de mes projets. Pour l’instant je n'en avais pas. Cela faisait bientôt trois mois que j’étais  en période sabbatique, mais je n’avais pas encore d’idée précise sur ce que je voulais faire. C'est à l'aube que je sombrai dans les bras de Morphée.

       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE BONHEUR COMME UN...