Chap 8: Destin acharné 

Quand je tiens sa main je remarque qu’elle me regarde profondément comme si elle essayait de  remarquer  quelque chose. 

-          Un problème ?

-          Non, dit-elle en sursautant, j’ai cru un instant que je vous ai déjà vu quelque part  

Mon téléphone sonne à l’instant 

-          Excusez-moi, dis-je 

-          Bonne journée, dis t’elle en partant directement, mais toujours en se retournant comme si elle cherchait quelque chose 

Je décroche 

-          Salut bébé 

-          Salut miss 

-          Comment c’était avec papa ? ça a été ?

-          Non même pas, ton père a certainement eu un imprévu il s’est excusé et est parti presqu’en courant 

-          Ahh oui ? c’est très bizarre ça ! qu’est ce qui a pu se passer ? 

-          Je ne sais pas, On se voit ? je compte rentrer aujourd’hui même 

-          Ohh désolé chéri je ne pourrais pas, je suis actuellement  chez mon oncle avec Murielle, nous sommes venues voir ma grand-mère qui est un peu malade, on va rentrer demain seulement 

-          Ok dommage, elle ça va un peu ?

-          Oui ça va tout doucement 

-          Ok, je passe voir Guy et je rentre aujourd’hui même 

-          D’accord à plus tard alors, désolé encore 

-          Non c’est rien

Quand j’arrive chez Guy à essos il n’est même pas là c’est une jeune fille qui m’ouvre et me rassure qu’il ne va pas tarder, elle me propose à boire  je prends juste un verre d’eau.  35 min plus tard il arrive 

-          Francky l’amour !!!! dit-il d’un air amusé 

-          Gars je te dis que j’arrive chez toi tu vas encore où non ? je devais déjà être à l’agence maintenant 

-          Tipe laisse-moi comme ça, j’avais un problème à gérer, je suis là maintenant. Tu rentres faire quoi à doul (douala) aujourd’hui ? rentre demain non, Ta poupée n’est pas avec toi ?

-          Non elle est avec sa grand-mère elle m’a dit 

-          Mince gars tu fais  comment pour gérer les mounas borbor (enfants de riche) comme ça ? c’est des filles trop capricieuses et exigeantes.

-          Ma femme n’est pas comme ca 

-          C’est vrai qu’elle est quand même posée celle-là, mais je me dis que ces filles qui n’attendent rien d’un homme sont très féministes 

-          Pas toutes hein, dis-moi plutôt qui était la go qui était ici tout à l’heure? tu as une nouvelle go tous les jours père ? 

-          Gars laisse c’est ma nouvelle baby, c’est une coco qui veut le mariage je la laisse s’embrouiller comme c’est le début là. C’est même son anniversaire aujourd’hui on a prévu  fêter ça  ce soir en boite. 

-          Mon frère faut te responsabiliser hein, toujours à collectionner les filles tu vieillis 

-          Justement c’est pour ça que je profite de la vie comme ça non ? quand je serai vieux je ne pourrai plus. Et les filles là on sait tous pourquoi elles sont là si j’étais un vaux rien c’est qu’elles ne sont pas toutes là.

-          Gars dépose moi a mvan je dois rentrer à douala 

-          Tu rentres à douala faire quoi ? tu as rendez-vous avec une go là-bas ? je te dis qu’il y a la position ce soir toi tu veux seulement rentrer.

-          Je vais rester faire quoi ? ma femme ne peut même pas être avec moi ça sert donc à rien 

-          On va go tu verras que tu vas t’amuser.

**** sabrina  NDIKE****

Je me demande comment je vais faire pour passer la nuit ici chez tonton robert, papa dit que nous ne sommes pas très proche de sa famille, il nous a donc fait venir ici pour passer la nuit avec notre grand-mère qui est venue se faire soigner, je dois avouer que c’est l’ennui total par ici, Murielle ne veut même pas sortir elle est restée enfermer dans une chambre et ne veut pas en sortir.  Moi je m’adapte peu importe où je me trouve mais je dois avouer que l’ambiance ici n’est pas bonne c’est à peine si la femme de tonton robert nous adresse même la parole, on dirait qu’on a un problème elle et nous mais bon je gère très bien, ses enfants les plus petits et moi on a passé toute la journée ensemble, d’ailleurs  le dernier m’appelait même maman il ne me lâchait pas du tout, mais les plus grands ne nous gérait pas. 

La journée est passée très vite, le soir maman m’appelle  

-          Allo 

-          Oui sabri, murielle est avec toi ?

-          Non elle est dans la chambre, je vais la chercher ?

-          Non apprêtez-vous je passe vous prendre dans 15 minutes 

-          On ne passe plus la nuit ici ?

-          Je parle chinois ou c’est juste que tu n’entends plus bien ? je passe vous prendre au carrefour dans 15 minutes 

-          Ok 

Je l’ai dit à Murielle qui était d’ailleurs très contente, sauf que grand-mère n’a pas hésité à manifester son mécontentement 

-          Votre père décide de vous faire passer plus de temps avec votre famille, comme d’habitude madame ne peut pas laisser son mari décider il faut qu’elle remette toujours en cause l’autorité de son mari. Elle décide de passer vous prendre, si je parle on va dire que je bavarde beaucoup, que je suis une mauvaise belle-mère, de qui se moque-t-on ? partez 

-          Maman laisse les partir, ce n’est pas par force qu’on va les faire rester ici, réplique la femme de tonton robert.

Quand elles ont fini de parler nous leur avons dit au revoir normalement puis nous sommes partis maman nous attendait déjà au carrefour, nous sommes entrés.

-          Grand-mère était fâchée, elle demandait pourquoi tu viens nous chercher alors que…

-          Ehhh !! je m’en fou, j’ai beaucoup mieux à gérer plutôt que de m’occuper d’elle maintenant. Papa va très mal et il  a besoin de nous toutes

-          Quoi ? qu’a-t-il ? nous lui demandons toutes inquiètes

-          Il a perdu presque tout d’un coup 

-          Comment ça ?   

-          Le gouvernement a décidé de mettre les deux immeubles des boutiques à terre, qu’elles étaient construites sur les limites de la route 

-          Quoi ???? 

-          Comme je vous dis, il est abasourdi 

-          Maman mais il le savait en construisant là-bas ?   

-          Il n’en était pas sur il a quand même pris le risque et là tout est parti en sable 

-          Ils devront le dédommager quand même ? 

-          Non pas du tout, du moins on se renseigne encore sur les possibilités, donc presque tout est en stand bail pour le moment 

-          Nonnnnnn !! ce n’est pas possible 

-          Nous devons être soudés maintenant plus que jamais 

Une fois à la maison nous courrons toutes les deux vers papa qui est surpris de nous voir 

-          Que faites-vous là ? dit-il 

-          On est venu t’assister dans cette difficile épreuve, (nous lui répondons)  

-          Solange solange ! mais qu’est ce qui t’arrive ? pourquoi as-tu ramené les filles ? sans mon consentement? 

-          Je voulais juste que…

-          Montez les filles je viens vous voir, tout à l’heure 

Je savais très bien ce qui allait se passer, c’est fini comme d’habitude, finalement il n’est pas passé nous voit  de la nuit. Je n’arrivais même pas à dormir j’ai essayé Franck toute la nuit mais son numéro m’envoyait direct au répondeur, j’espère qu’il est tout de même bien arrivé, ce n’est pas dans ses habitudes passer la nuit sans me faire signe.

Le matin j’ai trouvé Anna à la cuisine toute triste 

-          Pourquoi tu fais cette tête Anna ? on dirait que tu as pleuré 

-          J’ai trop de problèmes nana laisse-moi comme ca 

-          Wehh assia (patience)  mama, nous avons tous trop de problèmes, j’espère que ce n’est pas ton fils encore 

-          Non pas du tout, il m’a laissé pour cette fois. Toi  c’est quoi tes problèmes ?

-          Ceux de papa, il en a tellement maintenant 

-          Oui j’ai appris ! Et que dit la mater ?

-          Ahh elle le soutient comme elle peut mais c’est très difficile

-          J’imagine  

-          Actuellement tout va de travers dans cette maison, papa et maman qui ne cessent de se disputer 

-           ça doit vous affecter j’imagine 

-          Ahhh ! on s’est habitué 

Anna et moi nous sommes restés là à discuter à la cuisine pendant un moment 

-          On ne prend même plus le petit déjeuner ensemble à table dans cette maison hein

-          Je te dis, chacun vient prendre à son tour et part, Ça se passe comment avec Franck ? 

-          Pour le moment ça va il était même  à Yaoundé 

-          Ah oui ? 

-          Il venait voir papa mais ils n’ont même pas pu se voir, je comprends maintenant pourquoi. Ou c’est quelle poisse dans cette famille o je ne comprends plus rien, tout va de mal en pire dans cette maison maintenant. Je ne sais pas pourquoi papa ne veut pas qu’on le soutienne pourtant il devait en avoir besoin, nous voulons lui montrer que  nous sommes là pour lui, tous ensemble 

-          Peut-être parce qu’il en a déjà non, il ne veut pas vous attrister  

-          Qui pourrait le soutenir mieux que nous sa famille ? nous sommes ses filles 

-          Sabriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, j’entends mon prénom raisonné dans tous les coins de la cuisine 

Silence 

-          Nanaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa 

-          Pourquoi tu cries mon nom fort comme ça ? je t’ai déjà dit de ne plus m’appeler à distance 

-          Humm parce que tu ne réponds pas, bonjour anny, dit Murielle 

-          (anna) Bonjour mu ça va ? 

-          Non ça ne va pas, depuis hier je devais voir mon chéri à cause de tous les problèmes de cette famille je ne peux même pas sortir tsuippss, d’abord on nous laisse chez le coincé de tonton robert là après on vient nous chercher mais toujours des problèmes bref y a quoi à manger dans cette cuisine ce matin ?

-          Tout ce que tu veux mami ndike 

-          Tu m’appelais pour quoi mu ? demandais-je 

-          Humm j’ai vu les photos sur le Facebook de Franck apparemment ils ont fait la fête hier au safy jusqu’à, un pote l’a tagué sur les photos, il est là-bas avec plusieurs filles bien stylées qui le collent un genre un genre alors hein ? 

-          Qui ???? Franck ? 

-          Oui oui,

-          Tu te trompes, il n’est plus à Yaoundé 

-          peut-être que ce sont des vieilles photos alors, son Facebook c’est Franck tchigue non ? je suis amie avec lui sur Facebook 

-          Oui oui

-          Attend je te montre les photos là 

On entend subitement un énorme cri de maman 

-          Appelez les urgences s’il vous plait, courez appeler les voisins, martin martin 

-          Ekie maman crie pourquoi ?

Nous avons toutes  le réflexe de courir vers elle 

-          Votre père ne respire plus, il ne parle pas 

Nous avons trouvées notre papa étalé par terre comme du n’importe quoi, qu’est ce qui a bien pu se passer ? 

-          Maman il a quoi ?

-          Pappappa ppapapppa    

-          Qu’est ce qui s’est passé ? demande Anna toute affolée  

-          J’ai pris mon bain et je suis revenu dans la chambre je l’ai trouvé allongé comme ça, je l’appelle il ne répond pas, aidez-moi a le soulever s’il vous plaît

-          Calme-toi maman, Murielle au lieu de pleurer comme ça appelez les voisins s’il vous plait on va l’emmener à l’hôpital, ne le bougeons pas encore 

J’ai arrêté ses deux mains 

-          Papa tu m’entends ? si tu m’entends serre moi la main, Il n’a pas réagit 

J’ai essayé de vérifier s’il respirait normalement,

-          Vous avez appelé les urgences ? 

-          Oui j’ai appelé tonton robert il va venir avec l’ambulance 

-          Maman je vais commencer le massage cardiaque, c’est peut-être un AVC 

-          Que tu sais quoi ? Tu connais le faire ? 

-          Je vais essayer j’ai déjà vu comment on le fait 

 Ayant déjà vu comment on fait un massage cardiaque, bien qu’effrayé j’ai décidé de l’essayer sur papa. J’avais entendu dire que grâce au massage cardiaque le sang continue à circuler et alimente ainsi en oxygène les cellules surtout le cerveau de la victime, pour ma part il vient certainement de faire un AVC,  Je me suis donc  agenouillée près de lui, j’ai dénudé sa poitrine, c’était facile parce qu’il était déjà allongé sur une surface dure, j’ai placé ma main sur le cœur l’une contre l’autre j’ai commencé à masser le cœur en essayant de pratiquer 100 compressions par minute, par séquence de 30, j’espérais être en train de bien faire, j’étais morte de peur mais je voulais absolument sauver mon père.

Quelques minutes plus tard tonton robert et ses collègues viennent et partent avec papa, maman et nous l’avions suivi. Une fois à l'hôpital, on nous a demandé de rester dehors patienter, On était toutes inconsolables 

En une heure toute la famille de papa était là jusqu'à grand-mère 

-          Qu'est ce qui s'est réellement passé? Demande tonton Robert à maman 

-          Je suis sorti de la salle de bain je l'ai trouvé allongé  à même le sol 

-          Et tu sais s'il s'est passé quelque chose avant ? 

-          Je sais qu'il est mal depuis à cause des affaires qui ne marchent pas et surtout immeubles qu'on a cassées 

-          Ce n’est pas possible ! s’exclame-t-il  

-          Les médecins disent quoi? 

-          Rien encore pour le moment, même moi je n’ai pas le droit d’y entrer 

Ils ont formés des clans la famille de papa assise de leur côté et nous de notre côté.

Toute la journée là-bas on n’a pas pu le voir; aucune nouvelle

Plus tard je suis rentrée à la maison prendre des petites choses pour maman comme elle me l’avait demandé.

***** franck tchigue*****

Finalement Guy a pu me convaincre j'ai décidé de rentrer à douala le lendemain.

Le soir nous sommes allés manger, après le restau nous sommes allés en boîte vers minuit nous avons retrouvés un groupe  à l'entrée après les présentations nous sommes tous entrés.

l'ambiance était plus que cool les petites étaient au rendez-vous. On a passé la commande pour la boisson, j’étai obligé de payer une tournée au moins, c’est donc ça quand on sort même si t’avais pas prévu obligé de sortir quand même quelque chose de ta poche, tu ne vas pas boire seulement sans rien sortir, ceci n’est valable que pour les hommes hein, les filles n’ont pas de problème, tu vois les jeunes filles siffler le jack Daniel comme si c'était de l'eau, humm ehh la jeunesse de papa Paul ehh !! 

Je regardais les gens danser ça m'a rappelé quand je passais mes nuits en boîtes chaque weekend  wehh le lycée ehh! à cette époque-là je n’avais aucune contrainte, juste m'amuser étudier. Toutes mes femmes de cette époque-là doivent être mariées aujourd'hui, pendant que je remémorais le passé,  Guy me tapote 

-          Gars tu n'es pas en train de boire hein 

-          Non je bois mola, tu veux seulement que je saoule à peine arrivé ? (à la base je ne supporte pas l’alcool donc que j’évite d’en consommer au max mais de temps en temps y’a rien de mal) ne te dérange pas je vais finir ce que j’ai demandé.

-          Lol toi ci? Un faible comme toi?

-          Dis ta part là-bas 

Pendant qu’on discutait la copine de Guy est venu le soulever pour qu’il l’accompagne à danser un zouk, je l’ai regardé  danser là ça m’a rappelé que je n’ai même pas dit à Sabrina que je devais finalement passer la nuit à Yaoundé, dommage mon téléphone je ne l’ai pas avec moi. Je bois mon verre de wisky quand une jolie demoiselle se rapproche de moi et me tend les mains 

-          Tu viens danser avec moi ? comment dire non

-          Avec plaisir lui dis-je 

Nous nous lançons dans un zouk elle me colle tellement contre elle que j’ai comme impression qu’elle réclame plus que ça, je continue tout simplement à danser, c’est une jolie fille c’est vrai mais je pense à mon bébé à cet instant et j’oublie tout je me retrouve finalement en train de l’embrasser c’est là que je me réveille, mais qu’est-ce que tu fais franc ? Je me le demande intérieurement, je décide d’arrêter la danse et je rentre m’assoir 

-          Un problème ? dit-elle quand  elle me retrouve assise 

-          Non aucun, 

-          C’est quoi donc ? tu n’as pas aimé ? excuse-moi de t’avoir embrassé c’est juste que…

-          Non c’est moi 

-          Non je ne sais pas pourquoi mais je me suis perdue en dansant dans tes bras 

Waouh une fille instantané comme ça je n’avais pas encore connu, bien que j’en ai vu de tout en ce qui concerne les femmes dans cette vie, oui de tout je vous le dis.

-          désolé pour ce qui est arrivé mais…

-          Non c’est moi, dis-t-elle avant de se lever 

Je me sens mal alaise, mais je préfère en rester là quand même

-          Qu’est ce qui se passe man ?  Me demande guy 

-          Rien diman 

-          Comment  ça rien ? et pourquoi elle est triste la baby là ? comment tu repousses une si belle fille ?

-          Pardon va danser avec madame là-bas et laisse-moi je suis bien comme ça, 

-          Père je Wanda sur toi, vrai vrai hein tu es venu t’amuser, profite à fond, une belle fille comme ça et… ouaiii tu perds quoi ?

-          Dis donc va retrouver ta femme là-bas et laisse-moi dans mon délire 

-          Ehhh franck ehhh ! la petite fille douala là t’a même donné quoi ? la nga (fille) là t’a vraiment changé pa-pa, en tout cas je go gérer ma baby reste là et joue les enfants de cœur au lieu de profiter de la life. 

Je suis resté là à boire mon vin au calme, je causais avec les autres filles de la table, nous avions pris pas mal de photos, honnêtement l’ambiance était au rendez-vous, nous avons dansé comme des malades. 

*** sabrina NDIKE***

En rentrant à la maison je m’arrête devant une église ouverte proche de chez nous, je me demande intérieurement qu’elle est la dernière fois que je suis entrée dans cette maison, je ne me rappelle même pas tellement ça fait longtemps, personne dans cette famille ne croit en Dieu.

J’entre et pose mes genoux au sol 

-          Seigneur me voici aujourd'hui  dans ta maison, je ne sais même pas comment  te prier, mais  s’il te plaît je compte sur toi pour sauver mon père,  ne me l'arrache pas s'il te plaît, il est le seul qui me comprend véritablement dans cette vie. Mon père c’est ma vie veille sur lui, remet la paix dans notre famille je t’en supplie, si tu existes vraiment manifeste toi à travers lui.

 C’est vrai que certains pensent à toi seulement quand tout va mal je suis la preuve, aide mon père et je deviendrai ton ami.

Bonne lecture à tous