Chap 9 Tome 2

Write by Nadiaa

Chap 9 Tome2


Destin acharné 


 
 
 

**Mira** 


 

Le temps d’ouvrir les yeux j’ai entendu la porte se refermée silencieusement, je ne rêvais pas je pense que quelqu’un était bel et bien là mais qui donc ? 


Tôt le matin je sors de ma chambre pour la cuisine, je rencontre la future femme de mon père. 


-          Mira c’est ça ? Demande t-elle très sure d'elle 


-          Oui c’est bien ça, dis-je sans plus 


 

Je passe direct retirer du jus aux frigos, je me sers un verre de jus et je m’assois dans la cuisine. 


-          Je ne pensais pas que tu passerais la nuit ici, vu que tu entrais dans cette maison pour la première fois hier. Dis-je 


-          Pourquoi ? ça te dérange que je reste ici ? 


-          Non, du tout je suis juste surprise mais bon…


-          Je me fais des idées ou tu ne m’aimes pas ? 


-          Ce n’est pas à moi de t’aimer vois-tu ? si ton homme t’aime ça va, et j’espère surtout que toi aussi tu l’aimes en retour. Dis-je en sortant 


Elle rigole dans mon dos et parle en me suivant 


-          Je ne vois qu’une seule explication à ce comportement.


-          Moi également je ne vois qu’une seule raison pour qu’une petite fille de ton âge, préfère se mettre avec un papa qui pourrait être son père plutôt qu' un jeune. 


-          Au moins j’assume mon choix à fond mira, vois-tu, je suis juste une belle femme je ne suis pas si jeune tu peux me croire. 


 

Je la laisse là se jeter des fleurs, papa était déjà sorti je n'ai pas pu le voir avant, je profite pour aller à mes rendez vous de la journée.

 
 

Le soir je rentre un peu épuisée je trouve cette jeune fille confortablement assise au salon.


Madame vient à peine d’arriver et elle se prend déjà pour la reine de la maison. Il faut que je tienne une discussion avec mon père aujourd’hui, je ne sais pas pourquoi mais je n’ai pas du tout confiance en cette femme. Je la traverse comme si je ne la voyais pas, elle m’interpelle aussi tôt. 


 

-          Dis-moi.


-          Quoi donc ?? Lui demande je 


-           Pourquoi ne vis tu pas avec ta mère? 


-          Parce que je suis bien avec mon père. Un problème avec ? 


-          Non juste que je ne comprends pas pourquoi grande comme tu es tu préfères encore vivre avec ton père.


-          Haha, tu cherches déjà à faire de l'espace? A peine arrivée? Attends même d'abord d'être la maîtresse de maison non ? c’est très tôt


-          Ça ne va pas tarder vois-tu, les choses se préparent normalement. Mais crois moi  je n'ai rien contre toi, loin de là, je ne comprends juste pas certaines choses. 


-          Demande, tu vas mieux comprendre.


-          Comment dans ton état tu préfères encore vivre avec ton père? 


-          Sois plus explicite 


-          Tu préfères vivre avec ton père Plutôt que de rester avec le père de ton enfant. Ou peut-être qu'il n'est pas en même de t'entretenir comme ici ? Ou peut-être que ton père...


-          Stop! ce sont mes affaires ça ne te regarde pas. Je ne sais d'ailleurs pas de quoi tu parles ! 


-          Laisse-moi rire ma belle.


 
 
 

*** Sabrina***


 
 
 
 

Je croyais l’avoir mal entendu, pour moi il m’était impossible de passer une minute de plus dans cette maison-là. 


-          (Moi) Que viens-tu de dire ? 


-          Moi ? répond-il tout étonné 


-          Oui ! rétorque-je 


-          De pas être dérangé de la soirée 


-          Qu’est-ce que cela veut dire ? 


-          Qu’on va passer cette soirée ensemble, je veux être avec toi toute cette soirée. Dit-il tout sûr de lui 


-          Non, je veux rentrer chez moi et maintenant, tu avais dit que tu me laisserais prendre un taxi. 


-          Détend-toi, je veux juste qu’on passe un moment ensemble sans être dérangé tu rentreras après.


-          Mais tu m’as dit que tu venais juste chercher un document ! 


-          Oui, mais en tant que patron je me suis dit que ça pourrait attendre, je veux profiter de cet instant avec toi. Tu es radieuse dit-il en me tenant par les hanches.


-          Non, lâche-moi s’il te plaît, dis-je en me reculant toute effrayée  


 

Il me laisse et s’en va dans la cuisine, à ce moment je cherche à forcer la porte mais elle ne s’ouvre pas je sors mon téléphone mais je suis hors réseau je ne comprends pas pourquoi. Il me rejoint un verre et deux bouteilles de martini en main. 


-          Le blanc ou le rouge, demande-t-il 


-          Rien des deux, laisse-moi sortir s’il te plaît. réponds-je 


 
 

Il dépose les deux bouteilles de vin sur la table, ouvre une, me sers dans un verre et m’oblige à boire, je peux vous assurer que la personne qui était en face de moi à cet instant était tout sauf le henry flatteur et doux que j’ai souvent vu.


-          Boire-le je te dis, tu n’es pas fière d’être avec moi ? dit-il d’un ton plus hostile 


-          Si ! réplique-je malgré moi 


 

J’attrape le verre de vin et je le vide en une minute, il m’encourage 


-          Saoule toi bébé je sais que tout comme moi tu veux passer une soirée inoubliable. Dit-il 


 

Pour moi je faisais tout ceci pour le mettre en confiance et trouver une stratégie pour partir, comment?  je ne savais pas mais il fallait que je trouve le moyen de lui donner ma confiance. 


Il me sert un deuxième, je le bois aussi tôt, il fait pareille, je lui dis à un moment que j’aimerai aller au toilette, il m’accompagne tout gentiment. J’arrive dans les toilettes avec mon téléphone je fais un message à Sarah ça ne part pas, « échec d’envoi » j’envoie un autre à jenny c’est pareille.

-           PUTAIN !! Pas de réseau dans ce trou de merde !


-          Ça va chérie ? demande-t-il 


-          Oui oui 


Je sors des toilettes déçue je ne sais plus quoi faire, comment vais-je faire pour sortir de cet endroit ? Quel diable m’a fait accepter cette invitation de malheur ? Je ressors toute triste, j’ai des sueurs froides tellement je suis anéanti. Je commence à lui poser des questions 


-          Tu vis seule ici ? 


-          Actuellement oui, mais tu pourras t’installer ici quand tu veux, je n’avais pas encore trouvé une femme à ma hauteur depuis que cette #pute# m’a trahi, aujourd’hui je sais que tu es celle qu'il me faut.


-          C’est qui cette…??


-          Laissons-tomber, vient là. Dit-il en se rapprochant de moi.


 
 

Seigneur c’est là que commence mon cauchemar, je suis toute effrayée, il me soulève de la chaise me prend par le bassin me colle sur lui et frotte son sexe contre moi.


-          S’il te plaît henry ce n’est pas le moment. Dis-je toute paniquée. 


Je n'ai jamais souhaité faire l'amour par obligation non jamais! J'aime le faire quand je le désire mais là!!!


-          Si, c’est le meilleur moment, je vais te faire ressenti des émotions que jamais tu n’avais encore ressenti. Tu m’excites tellement Sabrina.


Il continue de se frotter contre moi 


 

Il me porte ensuite et me jette sur son sofa et se couche sur moi


-          Lâche-moi je ne veux pas, pleurniche-je 


-          Je sais que tu le veux autant ou plus que moi, sinon que fais-tu ici ?


-          Tu m’as piégé henry, Sarah t’a aidé c’est ça ?


 

Il retire son pantalon, je le repousse il se jette sur moi, m’arrache les boutons de l’habit, instinctivement je lance ma main derrière et j’attrape la première chose qui me parvient par la main, c’est un bibelot. Je n’hésite pas à le frapper avec, il lance un cri, je me lève et cherche à m’enfuir mais où est ce que je pars ? Par où je sors ? Je me mets à frapper sa porte centrale 


-          Aidez-moi, au secours au secours, ouvrez-moi s’il vous plaît  


-          Tout ceci m’excite encore plus, dit-il en venant vers moi, plus furieux 


 

Je m’agite comme je peux, je crie et pleure, il arrive à m’attraper il me fait des baisers répugnant dans le cou.  Je me débats et continue de pleurer, je crie fort si bien que j’entends un bruit au niveau de la porte.


A cet instant je me dis je suis sauvée, si je sors d’ici je deviens l’amie de Dieu je te le promets seigneur. 


-          Qui va là ? demande-t-il  


-          Boss on vous cherche 


-          Qu’est-ce que je t’ai dit ? 


-          De ne pas vous déranger 


-          Alors dégage, 


-          Laisse-moi sortir sinon je crie. Dis-je 


-          Vas-y, cries, qu’expliqueras-tu quand je dirais à qui veut savoir, qu’on est ensemble ? t’ai-je arrêté de force pour t’emmener ici ? pourquoi ne comprends-tu pas que tu m’obsèdes, je veux juste être avec toi.


-          Moi j’ai besoin de temps je ne veux pas être forcé, Au secours, aidez-moi. Crie-je encore plus fort 


 

J’ai beau crié mais je ne sais pas si ma voix partait au-delà de cette porte parce que je n’ai vu personne venir à mon secours, au contraire ce que j’ai réussi à faire c’est le rendre plus violent. Il m’a collé sur le mur, en serrant mes poignets, il a bloqué mes jambes, il s’est mis à m’embrasser en me disant combien je suis belle, que je suis une allumeuse. Je le repoussais de toutes mes forces, il m’a dit qu’il sait exactement ce que je veux et qu’il va me le donner. J’essayais de me dégager, je tournais la tête pour échapper à sa langue, je l’ai supplié de me laisser, je pleurais de toutes mes forces. 


-          Non, non, je le criais et répétais de toutes mes forces mais ça n’a servi à rien


Quand j’ai compris que je ne pouvais plus rien faire je me suis mise sur off, je ne faisais plus d’efforts, c’était peine perdu. Il m’a trainé sur le lit, a enfilé un préservatif, j’étais là sans être là je planais au-dessus du lit attendant qu’il finisse, il m’a violé, oui il l’a fait. 


Quand il a fini il s’est levé et m’a dit que pour notre bien à deux cette histoire devrait rester entre nous.


-          Je veux que tu sois mienne, maintenant à toi de voir, sache que me mettre à dos ne sera pas facile ce sera ta parole contre celle de l’homme respectable et admirable que je suis. 


J’étais là couché raide immobile, je me croyais dans un rêve, il s’est rhabillé en me demandant de prendre un bain dans les toilettes si je voulais. 


Je suis restée groggy un moment, puis je me suis levée je suis partir me laver, longtemps j’ai laissé de l’eau chaude couler sur moi, à cet instant je me suis juré que cet homme ne me détruirait pas d’avantage. 


Je suis sorti de là amoindri, il a envoyé son chauffeur me raccompagner jusqu’à new Bell, de là je me suis battu pour arriver à la maison à 22h passée. 


Quand je suis descendu je voyais les filles de rue qui vendent leur corps pour de l’argent et je me disais mieux c’est elles encore qui le font volontairement, je suis sorti de cette maison sans être en mesure d’y retourner ou même de dire quoique ce soit à quelqu’un j’étais tout simplement traumatisée. 


 
 

J’ai fait trois semaines sans aller en cours, sans adresser la parole à qui que ce soit, toutes à la maison  ont essayées mais personne ne m’a fait parler ou lui raconter ce qui s’est passé cette fameuse nuit. Qui allait me croire de toute façon ? Ma maman a tenté de m’appeler plusieurs fois j’envoyais ses appels directement au répondeur, je faisais pareille avec toutes mes amies qui tentaient de me contacter. 


Une semaine après je décide de vider mon sac, j’appelle Sarah et je la menace au point de la frapper c’est sa maman qui la sauve de mes mains. Ce jour j’avais une rage en moi qu’il fallait absolument que j’évacue. Sarah m’a juré qu’elle n’était pas au courant qu’elle avait juste eu un imprévu ce jour que jamais elle n’aurait imaginé ce qu’il voulait faire. 


-          De toute façon je ne te crois pas, tu n’es qu’une salle menteuse. 


 
 

Sa mère a tenté de me menacer et je l’ai mise à sa place, jusqu’à lui rappeler que cette maison est celle de la grand-mère et non la sienne. Elle a compris que j’étais très en colère cette fois et que même elle ne pouvait pas réussir à m’influencer. 


Je voulais rester seule, sans personne, je sortais quand je pouvais,  je fumais des clopes alors qu'avant je ne supportais pas son odeur.  j’avais toujours une bouteille de whisky à mon chevet, l’école je n’y allais plus, de toute façon c’est l’argent de ce dégénéré qui a payé ma scolarité. Un mois passé déjà j’étais toujours au, plus mal, même jenny n’a rien pu faire avec ses conseils. 


 
 
 

-          Sabrina dit-toi qu’il peut arriver qu’on couche avec un homme, qu'on ait vraiment voulu le faire mais qu’on regrette plus tard. Prend ça comme ça et non plus comme un viol,  c'est ca qui t'affaiblis  tant. Remercie le seigneur car grâce aux examens que tu as fait, tu as constaté qu’il ne t’a filé aucune maladie. 


Silence 


-          Nana tu m’écoutes ? 


-          Il m’a détruit et rien ne changera cela 


-          Non, c’est toi seule qui es le maitre de ton destin, nous seules décidons de ce que nous voulons pour notre vie. Qi tu veux rester à  jamais détruite ce que je ne te conseille pas de faire mais si tu veux tu peux changer les choses.


-         Qu'est ce que je peux faire pour effacer cette nuit. Rien!


-        Tu peux décider de l'oublier et de faire comme si jamais ça n'avait existée. 

 

Peut-être qu’aujourd’hui elle se sent mieux placé pour me dire tout ceci, parce qu’elle prend sa vie comme un exemple, hier elle était danseuse de cabaret qui couchait même avec des hommes pour de l’argent et aujourd’hui j’apprends qu’on prépare tout pour sa dot qui aura lieu très bientôt ici. Elle a arrêtée la danse, et veut se lancer désormais dans le commerce. Elle croit donc quelle peut donner des leçons désormais 


 

-          Merci jenny mais je n’ai vraiment pas besoin de conseils maintenant. 


 
 

Un jour je reste à la maison, mon téléphone sonne c’est Franck, je décroche à la deuxième sonnerie. 


-          Que veux-tu ?? Dis-je toute crue 


-          Qu’est ce qui se passe dans ta vie Ndjike ? 


-          Ma vie t’intéresse encore ? fiche-moi le camp. Dis-je en raccrochant 


 

Le lendemain même heure il me rappelle encore 


-          Je veux t’aider qu’y a-t-il Sabrina ? 


-          Laisse-moi, dis-je  


-          Pourquoi tu veux vivre ta vie ainsi désormais ? pourquoi tu rejettes tes amis et ton école ?


-          Qu’est-ce que ça peut te faire ? 


-          Je veux juste comprendre ce qui t’a transformé à ce point, tout ce que j’apprends de toi, ce n’est pas toi ça.  


Silence 


-          Nana tu es là ?? 


Rarement Franck m’appelle nana, quand il le faisait c’est quand il essayait de me faire rentrer quelque chose dans le crane et qu’il n’arrivait pas, il le fait quand il est vraiment dépassé. 


-          Je veux savoir ce qui t’arrive 


-          On m’a violé, j’ai dû me débattre comme une folle (je sanglote) dans les bras de quelqu’un plus fort que moi, il a réussi à détruire ma vie. Ça te semble assez comme réponse? Ou tu veux que je te rappelle qu'aujourd'hui je vis une vie qui n'est pas la mienne 


-          Calme-toi, nous pouvons parler posément si tu veux 


-          Non je ne veux pas, je ne veux plus rien de vous, 


-          Vous ? tu ne vas pas vivre en généralisant la gente masculine Sabrina, tu vas te faire du tort pour rien. Je viens te voir chez vous ce soir ? 


-          Si tu veux 


 

C’est comme ça qu’il raccroche.


 Deux jours après toujours aucune, trace de Franck, comment j’ai pu croire qu’après cela il devait encore vouloir s’approcher de moi ? Je suis souillé désormais, je suis… 


-          Tok Tok 


On frappe à la porte de la chambre où je suis, aussi tôt la personne entre


-          Bonjour sabri 


-          Salut maman Sophie, dis-je en me tournant 


-          Tu cherches quelque chose ? 


-          Oui mon chargeur, dis-je toute désintéressé, je n’avais aucune envie de parler avec elle. 


-          Ok, je suis là pour te dire que je comprends parfaitement ce que tu traverses, mais tu ne devais plus en faire une fatalité. 


-          Tant que je ne porterai pas plainte je ne serai pas soulagé 


-          A quoi ça va te servir s’il est vraiment puissant comme on le dit sabri ? il ne va jamais te laissé gagner contre lui, tu étais chez lui en plus, pour tout le monde ca prouverait que tu étais consentante. 


-          Mais Sarah peut témoigner qu’il s’est proposé de me raccompagner ce jour, elle était là. 


-          Non, ça n’arrangera rien, au contraire ça vous exposera toutes les deux, vaux mieux ne pas s’attaquer à des gens comme ça, en plus on te demandera pourquoi tu n’as pas porté plainte ce jour ça fait plus d’un mois déjà. Continue de vivre ta vie ma chérie regarde-toi ? tu es encore toute belle et jeune, refais ta vie, avec des personnes qui te méritent vraiment.


-          Qui voudra encore de moi une fois qu’ils sauront ce que j’ai eu ? même mes amis qui ont appris ce qui m’est arrivé m’ont fui même celui sur qui j’avais tout misé bref…


-          Ce que tu as eu, de milliers de filles dehors l’ont eu, si elles ne te le disent pas tu ne le sauras jamais, faut juste apprendre à vivre avec, surtout éviter de généraliser les hommes car ceux qui savent respecter les femmes existent encore. 


 

A l’instant on frappe à la porte centrale 


-          Essuie tes larmes et va voir qui s’est sabri. Me demande maman Sophie 


Je sors et je tombe sur Hubert le docteur, rien que de le voir provoque en moi le profond dégout que j‘ai désormais pour les hommes. Je le regarde et il me répugne, je me rends compte à quel point je les déteste tellement!! J'ai envie de vomir même.


-          Bonjour, Dit-il 


Je ne lui réponds même pas 


-          Tu ne fais pas entrer ton invité nana ? me demande maman Sophie qui nous rejoint 


-          Mon invité que je l’ai invité ? dis-je en retournant dans la chambre 


-          Mais c’est pour toi qu’il est là 


-          Ah oui ? dis-lui qu’un gros porc m’a violé il y’a quelques temps et tu verras comment il va fuir comme tous les autres. Tsuipppss 


 

Rien qu’en disant cette phrase c’est comme si j’étais parti voir un psy, il ne m’a pas lâché dès lors. Le mec voulait savoir si j’ai fait tous les examens, il peut m’emmener voir un ami à lui qui est chargé des cas de viol, est ce que j’ai porté plainte? Tout le discours qui va avec. 


-          Je suis flattée que ma situation ne vous fasse pas fuir mais ce n’est pas pour autant que vous êtes mieux que ces hommes qui violent des femmes. 


-          Je ne suis pas un violeur Sabrina, ne confond pas tous les hommes, accepte mon aide et voir quelqu’un avec qui tu peux en parler, il pourra t’aider. Tu peux également aller dans les associations des femmes violées partager ton expérience avec elles, ça peut te faire du bien.  


-          Non merci 


 
 

Malgré le bavardage de maman Sophie, de ma mère quand elle m’appelait via sa sœur et de tous les autres je ne gérais plus personne, mon aide ma force je devais moi-même la chercher, où? je ne sais pas encore mais je vais surmonter cette impasse, à ma manière je le ferai.


 J’ai décidé un jour de trouver ma propre thérapie pour soigner mes maux. Ne dit-on pas souvent qu’aux grands maux les grands remèdes ? Aujourd’hui je décide de passer à la vitesse supérieure, plus jamais les larmes. 


 


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