Chap44

Write by Ndobis

T'AIMER POUR TOUJOURS


                          CHAP :44


Elle avait tellement crié que ses cries avaient fini par alerter le personnel qui lui  demanda  de donner le numéro d'un membre de la famille afin qu'on les informe de son état. Mais elle refusa car elle savait que si cela venait à se savoir elle perdrait la face auprès des siens et son mariage qui déjà ne tenait qu'à un fil céderait Pour toujours. Heureusement, elle avait de l'argent en espèce avec elle , elle paya donc la chambre et demanda à être conduite à l'hôpital où a peine arrivé elle fut prise en charge. On lui fit passer une bactérie d'examens et bien évidemment on ne trouva rien car tout était mystique.

 

 Sa copine Pauline vint lui rendre visite mais que pouvait-elle faire ? Elle était elle aussi impuissante face à la situation qui se présentait. 


Deux jours déjà qu'elle y était mais aucune amélioration n'était visible bien au contraire une odeur de putréfaction  commençait à se dégager d'elle. Personne ne comprenait ce qui lui arrivait déjà que les examens démontraient que tout allait parfaitement bien. C'est donc la mort dans l'âme  et à cour  d'argent qu'elle appela son Oncle et lui demanda de venir urgemment à l'hôpital tout en lui demandant de ne rien dire à son mari. Son oncle arriva le même jour en soirée et fût très surpris et en même temps effrayé par ce qu'il voyait


ONCLE :ma fille qu'est ce qui ne va pas?


SITA JACKIE : tonton moi non plus je ne sais pas, tout a commencé sans prévenir , et on ne voit rien malgré tous les examens effectués jusqu'à présent


ONCLE : haaaaaaaa c'est encore quel genre ici heure. Et tu es là depuis quand ?


SITA JACKIE : depuis deux jours tonton. Mais je n'en peux plus , j'ai l'impression que mon corps brûle de l'intérieur


ONCLE :et ton mari est où ? Pourquoi n’est-il pas ici à tes côtés alors que tu as visiblement besoin de lui ?


Elle resta muette et ne sut qu'elle réponse donner 


ONCLE : j’attends une réponse Jackie


SITA JACKIE :il ne sait pas que je suis malade


ONCLE : comment ça il ne sait pas ?  Tu passes deux jours loin de la maison et il ne le sait pas comment ? 


SITA JACKIE : tonton nous ne sommes pas en bon terme depuis donc chacun vit de son côté .et en plus il croît que je suis encore au village


ONCLE : Yesus ! Il croît que tu es encore au village ? Depuis que tu as  quitté le village où vis tu donc ?


SITA JACKIE :heuuuu en fait j'étais chez une amie , oui c'est ça chez une amie et c'est elle qui m'a conduite ici . Tu ne l’as pas trouvé parce qu'elle avait une réunion 


ONCLE : hummmm ,nyè ban bi dièh ééé (vous les enfants d'aujourd'hui hein).


Le médecin entra avec le résultat de certains examens et lui dit qu’il fallait les payer et payer les produits pour qu'on puisse commencer à les lui administrer


SITA JACKIE :tonton  stp peux tu payer cela , je te rembourserai  dès que possible


ONCLE : payer ? Avec quel argent ma fille ? j'ai seulement mon transport retour sur moi comme tu me vois là 


SITA JACKIE : tonton toi tu n'as jamais l'argent


ONCLE :je travaille ? est-ce que je travaille ? Ma maigre pension retraite suffit à peine à m'occuper de tes frères


SITA JACKIE: et tout l'argent que je passe le temps à vous donner, il est où?


ONCLE:  ekieh, donc tu me donnait cet argent pour encore mettre les yeux dessus? A nyamba  mi


SITE JACKIE: non ce n'est pas ce que je voulais dire. C'est juste que je suis dépassé . De plus j'appelle les copines  personne ne décroche ,je ne sais pas à qui demander de l'argent.


ONCLE: bon j'arrive , j'ai une course  à faire en ville


SITE JACKIE: ok


 L'oncle ne sachant pas  ou prendre l'argent   savait n'avoir  d'autres choix que d'aller chez le mari de site jackie. Car il se disait que l'important était de sauver celle qu’il  appelait sa fille , surtout que c'est cette dernière qui s'occupait financièrement de lui et sa petite famille


 Il arriva donc  au domicile de ce  dernier et fut accueilli comme il se devait avait un bon vin


 LE MARI: mon oncle  je suis un peu surpris de te voir ici car ta fille est partie d’ici il y'a des jours disant qu'elle venait au village et depuis  je l'appelle mais elle décroche point.


ONCLE: c'est justement la raison pour laquelle je suis ici. Il se lança ensuite dans le récit de ce qui c’était passé et conclu que sa fille se trouvait en ce môme à l'hôpital


 LE MARI: dans un hôtel? Hahah\qaha, ça ne me surprend nullement. Tout le monde sait que ta fille me trompe dans cette ville, elle ne se gêne pas à s'afficher avec des hommes plus jeunes qu'elle. Donc tout cela ne me surprend pas


ONCLE: mon fils ,je n'étais au courant de rien ,je t'assure. J'ai été surpris de la retrouver là-bas et sans toi à ses côtés. Qu'à cela ne tienne je suis venu te demander pardon ,au nom de toute la famille  et te supplier de m'aider à payer ses frais d'hôpital ,


LE MARI: quoi? tout l'argent qu'elle 'avait  elle a passé son temps à le gaspiller inutilement et tu veux que le peu qui  me reste pour assurer mes vieux jours ,je dépense ça sur elle? non merci


ONCLE: stp mon fils , pense à ton fils . Jackie est là-bas abandonné à elle même,si tu ne m'aide pas elle va mourir, et j'ai même oublié de te dire qu'il y a une odeur qui se dégage d'elle .Le pire dans tout ça c'est qu'on ne voir rien malgré les examens fait jusqu'ici


LE MARI: ok , je viens mais juste par respect pour toi et aussi parce que c’est la mère de mon fils  car si ce n’était qu’elle je ne serai pas allé . Il y a longtemps que J’ai cessé de la considérer comme mon épouse


L’ONCLE : merci 

 

      ******* RICHARD  ( le mari de sita  Jackie)********+


Nous arrivons à l'hôpital et il me dirige devant une chambre, nous n'étions même pas encore rentré qu'une odeur insupportable m'empêchant de respirer me parvint au nez .on aurait dit une odeur de poisson pourrit ou alors de viande avariée .


LE MARI :mais papa es-tu sûr que c'est sa chambre


L'ONCLE :oui mon fils j'en suis sur


LE MARI :  mais c’est quoi cette puanteur ? pourquoi l’ont-ils mit dans un endroit qui sent  mauvais , l’air est irrespirable ici


L’ONCLE : c’est pas l’endroit qui sent mauvais mon fils c’est elle qui fait sentir cet endroit , l’odeur que tu humes  vient d’elle et les médecins menacent même déjà de la renvoyer car elle indispose les autres patients


LE MARI : humm Jackie dans  quoi t’es-tu encore fourré


  J’entre et la vois couché sur le seul lit occupé de la chambre, plus je me rapproche d’elle plus mon cœur se serre  dans ma poitrine car  la femme que je vois n’a rien à voir avec la Jackie qui a quitté la maison il y a quelques jours pour  se rendre dans son village : non seulement elle sent mauvais mais elle  est aussi devenu toute maigre.  Elle baisse les yeux quand elle me voit , la honte peut se  lire sur son visage.


LE MARI : ekieh Jackie qu’est ce qui ne va pas ? dans quoi es- tu encore allé te fourrer ? tu allais pourtant bien la dernière fois ,de plus on t’hospitalise et tu ne m’appelle pas pour me tenir informé. Donc si ton oncle ne venait pas jusqu’à la maison je n’allais jamais savoir où tu es ? bref de quoi souffres tu ?

 

 JACKIE (se tournant vers son oncle ): pourquoi l’a tu fais venir ici


L’ONCLE : quelle question !!! tu voulais que je fasse comment ? n’est-il pas ton mari ?  Tu es sa femme donc c’est lui qui est maintenant responsable de toi 


JACKIE : il ne fallait pas l’appeler


L’ONCLE : humm Jackie, Jackie Jackie 

SITA JACKIE: tonton


L’ONCLE: je t’ai appeler  combien de fois ?


SITA JACKIE : Trois fois


L’ONCLe : Je n’aime pas ce comportement , je m’aime pas ce genre de comportement oooooo tu ne te sens pas bien   au point d’être hospitalisé  et au lieu d’appeler ton mari c’est moi que tu appelles . Quand bien même j’arrive et que je le fait venir jusqu’à toi tu trouves le moyen de me parler le gros français  par conséquent Si tu sais ce que tu as comme maladie dis-nous une fois  là on va gagner en temps . 


Elle détourne la tête et ne dit mot.


L’ONCLE : Jackie je m’adresse à toi, si tu sais ce qui te ronge ainsi dis-nous pour qu’on  puisse faire quelque chose 

 Elle ne dit toujours rien et continue à fixer un point imaginaire sur le mur derrière nous. Connaissant cette femme je suis  certain qu’elle sait ce qui lui arrive mais avec le cœur du porc qu’elle a elle ne dira rien.


L’ONCLE :  tu vois mon fils, je suis dépassé, je ne sais plus quoi faire ni dire


LE MARI : Jackie , je sais que  les choses ne vont pas bien entre toi et moi ces dernières années mais de grâce , si tu sais ou alors si tu as quelque chose à voir avec ce qui t’arrive pardon parle afin qu’on puisse te sauver  la vie  car façon je te vois là vraiment ça n’annonce rien de bon 


JACKIE : aka ! va-t’en. Je ne sais même pas ce que tu fou ici , tu es venu te réjouir de mon malheur , et si  tu crois que je vais te supplier pour que tu m’aide laisse-moi te dire que tu te fout le doigt dans l’œil, je préfère encore mourir.  Dégage d’ici espèce de bon à rien !


LE MARI : ok si c’est ce que tu veux je vais partir 


 L’ONCLE : tais-toi vite Jackie, c’est de cette manière que tu parles à ton mari ? sache que s’ il part  , c’est fini pour toi car je n’ai même pas 1 franc  à donner pour tes soins  , de plus moi je dois rentrer au village donc tu te retrouveras seule ici


JACKIE : ah c’est ce que tu dis maintenant hein, j’ai passé mon temps à nourrir ta famille de crève la faim et c’est ce que tu viens me  dire aujourd’hui ?sans moi tu n’es rien et tes enfants ne sont rien non plus, même ta maison au village vient de moi et tu veux me faire la morale ? 


LE MARI : tonton viens avec moi s’il te plait 


Il me suit jusqu’à l’extérieur sans mot dire, il me regarde juste comme un enfant qui attend que ses parents lui donnent la permission pour aller jouer 


LE MARI :  allons à la caisse payer pour ses soins, ensuite je te donnerais un peu d’argent pour que tu puisses payer les différentes ordonnances et si après il y a un quelconque problème fais-moi signe stp. Elle ne veut pas de moi ici donc je préfère que tout passe par toi, mais ne t’inquiète pas je passerais tous les jours m’enquérir de son état car malgré son comportement c’est toujours ma femme et la mère de mon fils, je ne peux l’abandonner.


 Je quitte de là tout pensif et prends la direction du domicile d’Éric, j’ai envie d’appeler mon fils mais à quoi bon ? c’est un bon à rien qui ne se soucie point de nous, tout ce qui l’intéresse c’est l’argent. Je paris qu’il attend juste notre mort pour hériter des quelques biens que nous possédons.


Jackie, Jackie, Jackie, que t’est-il arrivé ? comment as-tu fais pour devenir ainsi. J’ai aimé ma femme de tout mon cœur, je l’ai épousé malgré les mises en garde de mes parents qui disaient qu’elle n’était pas faite pour moi.  Je l’ai honoré devant Dieu et les hommes mais à peine deux ans après notre mariage elle a commencé à se comporter de façon différente. J’ai attiré son attention là-dessus mais rien n’y fit. Elle me répondait de façon odieuse même devant mes amis, cuisinait quand bon lui semblait, me disant comment elle s’était trompée à mon sujet et que j’étais un looser. J’avais pourtant un bon emploi mais madame n’était pas satisfaite. J’ai remarqué après qu’elle se comparait à la femme de mon frère. Ce dernier avait pourtant plus de moyens que moi.  A la mort de mon frère elle est redevenue la femme que j’avais aimé mais cela n’a pas duré longtemps. Elle est devenue plus odieuse qu’avant, me demandait plus d’argent et quand je ne cédais pas me traitait de tous les noms. J’ai fini par comprendre qu’elle croyait que le fait de gérer les biens de mon défunt frère en attendant que ses enfants atteignent la maturité aurait augmenté nos revenus à nous. Voyant que ce n’était pas le cas sa vrai nature a repris le dessus.


 J’arrive chez Éric claxonne et le gardien vient m’ouvrir le portail. J’entre et gare. Je reste tout de même dans ma voiture à me demander si j’ai bien fait de venir ici après tout ce qui s’est passé. Je ne sais vraiment vers qui me retourner si ce n’est Éric ; il s’est toujours bien comporté avec moi , mieux que mon fils. Je suis là dans mes pensées à me demander si je dois entrer ou rentrer chez moi lorsque des coups légers sont frappés sur la vitre, je lève la tête et vois jade qui me regarde en souriant. Je baisse la vitre de la portière pour la saluer


JADE :   bonsoir tonton pourquoi tu restes dans la voiture ? Allez viens à l’intérieur

T. RICHARD :  bonsoir ma fille , tout bien réfléchit je crois que je vais rentrer à la maison, je repasserais un autre jour


JADE : Non non je refuse , tu n’as pas fait tout ce trajet pour repartir sans entrer à la maison ,  viens stp ne me fais pas te supplier plus longtemps stp


 Je sors de la voiture en souriant.


J'entre et je trouve Éric et Ethan devant la TV ,on se salue jovialement. Je dois avouer qu'ils m'ont énormément manqué. Jade vient déposer un plateau de jus naturel devant moi ainsi que des trucs à grignoter. Nous parlons de tout et de rien mais honnêtement mon cœur n'y est pas. Environ une heure de temps après Éric envoie son fils jouer dans la chambre et se retourne vers moi


ERIC :  alors tonton si tu me disais ce qui te préoccupe tant


Richard : comment ça ? De quoi tu parles ?


Eric : ne joue pas à ça avec moi, par ta mine on comprend immédiatement que quelque chose te tracasse , alors parle-moi comme tu l'a toujours fait 


RICHARD : vraiment mes enfants je suis dépassé, je ne sais plus où donner de la tête , Jackie est à l'hôpital en train de mourir à petit feu et on ne sait même pas ce dont elle souffre.


Je me lance donc dans le court récit de ce que je sais et aussi de comment sont nos vies ces dernières années. Ils m’écoutent tous les deux religieusement jusqu’à la fin. Après quelques minutes de silence qui me semblent une éternité, Éric pousse un soupir avant de se tourner vers moi la mine renfrognée.


Éric : À dire la vérité Tonton , Je suis au courant d 'un bon nombre de ses frasques. Mais jusqu’à présent, je n'ai point jugé bon de t’en parler car non seulement tu ne t’ai jamais plains mais aussi parce que tu donnais parfois l’impression d’être au courant. Mais bon ça ne sert plus en rien d’en parler , l’heure est à l’action , je propose que nous  fassions appel à notre pasteur lui au moins pourra nous dire quoi faire  car une chose est sure ce dont souffre Sita Jackie n’est pas simple. 


Il appelle son pasteur  afin de prendre un rendez-vous. Malheureusement pour nous. Il n’est pas dans la ville et nous informe qu'il sera là demain dans la soirée. Nous nous mettons d'accord Sur le fait qu’ Éric viendra me chercher demain, accompagné de son épouse, pour que nous puissions nous rendre chez  ce dernier. Je passe le reste de la soirée avec eux avant de retourner à la maison.


Le lendemain,  la journée se passe sans encombre. Et aux environs de 18h, Éric et son épouse viennent me chercher direction  le domicile du pasteur. Quand nous arrivons, nous sommes chaleureusement accueillis Par une jeune femme qui nous installe dans un salon très bien entretenu et peu de temps après le pasteur nous rejoint. Nous lui expliquons tout ce qui s'est passé et il demande qu'une prière soit faite. Nous faisons une prière avec lui ; à la fin, il me dit que le seigneur lui a parlé ,  et qu’il faudrait qu’on aille à l'hôpital afin qu'il puisse prier pour ma femme. Bien  que l’heure  soit avancée, Je me presse d’accepter  car je sais dans quel État est ma femme, surtout que son  oncle  m’a appelé en journée pour me dire que son état s’est encore détérioré  et qu’il a été informé qu’une réunion se tiendra demain matin afin de décider si la garder ou pas car  la puanteur de ses plaies met les autres patients mal à l’aise. Mais une fois à l'hôpital le médecin de garde refuse de nous laisser entrer, prétextant que  l’heure de visite est  passé. Éric lui explique  posément la situation  et il finit par  céder.


                         **************Le pasteur*************

Je me suis énormément affectionné à Eric et sa famille ses derniers temps et j’admire  la manière avec laquelle ils grandissent dans la foi. Durant la prière tout à l’heure chez moi , le Seigneur m’a révélé qu’il fallait que je me rende avec eux à l’hôpital pour prier sur sa tante. Plus nous nous rapprochons de la sale ou se trouve sa tante plus une odeur très forte nous frappe au nez . A peine je franchis le seuil de la chambre ou elle se trouve que j’ai une vision très claire d’elle et je fais immédiatement le lien entre elle et ce qui était arrivé à jade… 

Je me rapproche du lit où elle se trouve, je vois une femme très mince avec des plaies ci et là  qui ne cesse de gémir tel un animal en cage. Quand elle pose les yeux  sur son mari son  regard se remplit de mépris 

SITA JACKIE : toi encore ? que fais-tu ici ? je t’avais pourtant demandé de ne plus revenir, je vois que ta vieille tête là est toujours aussi vide, allez sors d’ici et ne reviens plus , petit satan. L’idiot est même venu avec des gens, que voulez-vous ? hein ? dégagez d’ici je ne veux voir personne . 


 Eric qui jusqu’à présent était resté en retrait avec sa femme se rapproche et à sa vue elle se met immédiatement à sourire


SITA JACKIE : oooohhhh tu es là, je t’ai tellement attendu


 Jade fait un pas et vient se poster prêt de son mari, quand la tante la voit son visage change encore 


SITA JACKIE : tu es venu avec cette petite sotte !  eh toi sors d’ici je ne veux pas te voir, d’ailleurs sortez tous  je ne vous ai point appelé ici.


Ils me regardent tous et jade me supplie de faire quelque chose.   J’ouvre donc mon sac, y fais sortir l’huile d’olive , , l’eau bénie ,ma bible et me lance d’abord dans les louages et adorations afin de prédisposer nos esprits à la prière.  Ensuite  je me lance  dans la prière. Je commence en remerciant le seigneur pour ses bienfaits avant de rentrer dans la prière de guérison et de délivrance 


          ********************JADE*********************


 Le paster prie encore et encore au point ou Sita Jackie se met  à crier  et à se tordre dans tous les sens . Quand il finit il la regarde droit dans les yeux avant de dire


PASTEUR : ma fille tu sais ce que tu as fait, confesses toi et tu seras délivré


 Elle le regarde mais ne dis rien


 PASTEUR : j’ai vu la noirceur en toi ma fille , si tu ne te confesse pas elle prendra possession de toi à jamais .  Il n’est pas tard pour revenir vers le seigneur. Vu quelle ne dit toujours rien, il se tourne vers nous l’air triste


PASTEUR : moi je ne peux que prier le seigneur, ce n’est pas moi qui guéris mais le seigneur et tant qu’elle ne va pas avouer ce qu’elle a fait, les choses iront de mal en pire. Quand elle va se décider faites-moi signe quel que soit l’heure


Il nous souhaite une bonne soirée avant de s’en aller.  Nous restons là sans que personne  ne dise mot. Éric se rapproche d’elle et lui dit


ERIC : Sita Jackie, c’est toi qui m’a élevé et malgré tout ce qui s’est passé je n’aimerais pas qu’il t’arrive malheur, s’il te plait parle si tu sais  ce qui t’arrive  afin qu’on puisse te sauver, pense à ton fils. Nous te pardonnons tout et te demandons aussi pardon par la même occasion si nous avons eu à t’offenser d’une quelconque façon.


 Les larmes commencent à lui couler des yeux et elle tourne son visage vers le mur. Nous attendons encore quelques minutes pour voir si elle va enfin se décider à parler mais il n’en est rien.  Nous décidons donc de rentrer espérant que la nuit nous porte conseil.


 Vers 4 heures du matin, l’oncle  de Sita Jackie nous appelle  nous demandant de revenir avec le pasteur car ca ne va pas. Éric appelle le pasteur et tonton Gaston  que  nous passons le prendre à  tour de rôle  avant de nous diriger vers l’hôpital. 


C’est un oncle apeuré qu’on retrouve  devant la porte   


ONCLE : ooooh merci , Dieu merci vous êtes venu ooooo je n’ai jamais vu le genre ci oooooo Pasteur stp fait quelque chose


TONTON GASTON : calme toi et dis-nous ce qui se passe 


L’ONCLE : je dormais quand à un moment j’ai été envahi par un froid pas possible, en ouvrant les yeux j’ai vu Jackie qui planait au-dessus de son lit, devant la porte il y avait un monsieur avec des vêtements très sales qui appelait son corps endormit . Quand j’ai vu que le corps de Jackie commençait à aller dans sa direction j’ai pris mon courage à deux mains et je me suis mis à crier. Il a regarder dans ma direction, ses yeux étaient complètement  noirs  et son visage exprimait une colère indescriptible . Je me suis rappelé que j’avais du jujube sur moi, je lai fais sortir rapidement et jeté dans ma bouche avant de commencer à répéter certaines phrases protectrices que ma mère m’a appris quand j’étais tout petit. Apparemment ça a marché car il a disparu peu après. Pasteur faites quelque chose oooo pardon, je n’ai moi jamais vu le genre ci.


Il parlait encore quand on a entendu sita jackie crier dans la chambre.


**********************                                        **************

Hello , je suis de retour, je n'ai d'autres mots pour m'excuser de mon abscence  et de mon silence si ce n'est DESOLE DESOLE

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