Chapitre 04

Write by St Daniel

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Les écrits de Saint Daniel : Entre Rêve et Réalité.

 

Auteur : Saint Daniel

 

Titre : Trahi par l’Amour, Marqué à Jamais.

 

Chapitre 04

 

Le Fardeau de l’Amour

 

Cécilia tourne lentement la troisième page du journal intime, où les mots de Daniel s’ouvrent avec un poème, une œuvre signée du nom de plume : Saint Daniel. Les vers captivent son esprit, la transportant dans une réflexion mélancolique sur l’amour et ses contradictions.

Elle murmure doucement les mots :

 

"Quand on s’aime, est-ce le temps qui délie les âmes ?
Ou l’orgueil, ce feu qui consume les flammes ?"

 

Chaque ligne résonne en elle, comme si le poème contenait une vérité qu’elle connaissait sans jamais avoir su la formuler. Cécilia ferme les yeux un instant, touchée par l’intensité du poème. Puis, elle tourne la page, découvrant les premières lignes du récit de Daniel.

 

"Je ne sais pas si l’on naît avec un destin ou si l’on façonne celui-ci. Tout ce que je sais, c’est que cette journée, ce moment précis où mes yeux ont rencontré Mina, a marqué un tournant que je n’avais jamais anticipé."

 

Les mots l’amène vers un souvenir gravé avec soin : la première escapade au bord de la mer.

 

Après cette journée inoubliable, où le sable et les vague sont témoins de leur complicité naissante, Daniel a ramené Mina chez elle. La route, éclairée par les réverbères vacillants, semble s’étirer dans un silence confortable. Mina, assise derrière lui sur la moto, lui tient les épaules avec une légèreté pleine de confiance.

 

En arrivant devant la grande maison familiale de Mina, Daniel descend de la moto et l’aide à poser pied à terre. Mina, avec un sourire espiègle, l’invite à entrer.

 

 

Daniel : « Tu es sûr ? » demanda-t-il avec un sourire amusé. « Est-ce une habitude pour toi d’inviter un inconnu chez toi après une journée ? »

 

Mina rit doucement, croisant les bras.

 

Mina : « Non, ce n’est pas une habitude. Mais toi, tu m’as fait visiter ton monde aujourd’hui. C’est à mon tour de partager un bout du mien. »

 

 

Elle l’entraîne à l’intérieur, où il est accueilli par une ambiance chaleureuse et des murs ornés de tableaux représentant des paysages marins. Elle lui fait visiter chaque recoin de la maison, mais c’est sa chambre qui attire le plus l’attention de Daniel.

 

La pièce est vaste, lumineuse, avec une grande coiffeuse chargée de flacons de parfum, un petit salon à l’angle, et une véranda qui offre une vue imprenable sur la ville scintillante. Daniel regarde tout autour, impressionné, avant de se tourner vers Mina.

 

 

Daniel : « C’est assez… luxueux, » dit-il en souriant.

 

Mina s’appuie contre le cadre de la porte, les bras croisés, un sourire en coin.

 

Mina : « Alors ? Ça te plaît ? »

 

Daniel : « Beaucoup, » avoue-t-il. « Mais dis-moi, tu fais visiter ta chambre à tous ceux que tu rencontres pour la première fois ? »

 

Mina rigole, sa voix légère comme une mélodie.

 

Mina : « Non, idiot. Toi, c’est différent. »

 

Daniel fronce légèrement les sourcils, intrigué.

 

Daniel : « Différent comment ? »

 

Mina s’approche, le regard brillant d’une émotion qu’il ne peut encore décrypter.

 

Mina : « Peut-être que toi, tu es la première personne à me faire sentir… libre. »

 

Daniel reste silencieux, touché par l’honnêteté dans sa voix. Après un moment, il hoche la tête.

 

Daniel : « Merci de partager ça avec moi, » dit-il simplement.

 

 

Mina sourie et, après un échange de regards prolongé, elle le raccompagne à sa moto.

 

 

 

De retour chez lui, Daniel se sent étrangement léger, mais aussi habité par une énergie qu’il n’a jamais connue. Incapable de contenir ses émotions, il sort un carnet vierge et se mit à écrire.

 

"Aujourd’hui, j’ai découvert une personne qui semblait danser avec la vie, comme si chaque instant était une mélodie à savourer. Mina. Ce nom résonne comme une promesse. Je ne veux rien perdre de cette journée. Aucune image, aucune parole, aucune émotion."

 

 

C’était la première fois qu’il s’essaie à tenir un journal, une habitude qu’il a toujours perçue comme féminine ou futile. Mais à cet instant, cela a un sens. Chaque mot qu’il écrie semble graver dans le temps les fragments de cette journée, les gardant intacts, à l’abri de l’oubli.

 

Au fil des pages, Cécilia découvre les débuts d’un amour qui semble pur et lumineux, mais elle sent déjà que quelque chose d’invisible pèse sur eux.

 

Elle referme le journal un instant, le cœur serré, et caresse distraitement la couverture de l’album photo posé à côté d’elle. Que s’est-il passé pour que tout cela se termine si mal ? Quels secrets restent encore à découvrir ?

 

Cécilia, le souffle court, referme brusquement son sac, y glisse précipitamment l’album et le journal intime de Daniel, et se dirige vers la prison. La route semble interminable, chaque seconde alourdie par les questions tourbillonnant dans son esprit.

 

Arrivée à destination, elle exige de voir Daniel, et après quelques hésitations des gardiens, sa demande est accordée. Daniel entre dans la salle de visite, ses poignets encore marqués par les menottes qui viennent d’être retirées. Son regard est dur, mais son pas, bien qu’entravé, reste plein de la dignité de celui qui porte un fardeau qu’il a accepté.

Cécilia le fixe, ses mains tremblantes, avant de lâcher, presque dans un cri :

 

 

Cécilia : « Pourquoi ! »

 

Daniel fronce légèrement les sourcils, avant de répliquer calmement

 

Daniel : « Pourquoi quoi ? »

 

Elle se lève d’un bond, le regard brillant de frustration et d’émotion contenue.

 

Cécilia : « Pourquoi une si belle histoire finit-elle de manière aussi tragique, Daniel ? Pourquoi ? »

 

Il reste silencieux un moment, puis hausse légèrement les épaules.

 

Daniel : « Pourquoi chercher à connaître la fin, Cécilia, si cette vie ne t’intéresse pas ? »

 

 

Sa réponse, à la fois simple et brutale, lui coupe le souffle. Elle reste figée, incapable de formuler une réponse, son regard implorant une explication qui ne vient pas. Daniel se lève alors, les policiers à ses côtés prêts à l’escorter hors de la pièce.

 

Alors qu’il lui tourne le dos, il s’arrête un instant, sa voix résonnant dans la pièce :

 

 

Daniel : « Finis de lire, Cécilia. Finis, et on en parlera… si tu comprends. Et t’inquiète, je sais que tu joues contre la montre. »

 

 

Elle le regarde partir, ses mots la frappant comme un couperet. Mais avant de franchir la porte, Daniel se retourne légèrement, une lueur différente dans les yeux, comme une demande silencieuse.

 

 

 

Daniel : « Et si tu finis, après ton aventure… tu veux bien écrire les derniers paragraphes pour moi ? »

 

 

Cécilia rentre chez elle, le cœur lourd, le journal serré contre elle comme s’il renfermait une clé essentielle. Elle se met à lire, avançant feuille par feuille, photo après photo, découvrant avec douleur et émerveillement chaque moment que Daniel et Mina avaient partagé.

Et là, dans les dernières pages, elle trouve une note manuscrite, griffonnée à la hâte. Les mots lui coupent le souffle :

 

 

"Et maintenant que tu es parti, que ferais-je ? Que ferais-je de ces souvenirs, de ces moments que je me tue à oublier ? Et surtout de ta voix. Je suis censé faire quoi maintenant qu’il y en a beaucoup trop de toi dans ma pensée et ma vie ? Je vois le ciel, et j’écris ton nom dans le noir à l’encre noire. Je le crie dans le vide, car j’ai de la colère en moi. La rage de tuer le temps. Mais mon sauveur n’est que la mort qui met fin à cette aventure, car notre plus belle histoire qu’on s’était promis… on ne l’a jamais écrite."

 

 

Cécilia sent ses larmes couler, le poids de ces mots écrasants son cœur. Elle referme le journal, les mains tremblantes, et murmure doucement :

 

 

Cécilia : « J’essaie de te comprendre, Daniel… j’essaie. »

 

 

 

Cette soirée-là, Cécilia erre dans son appartement comme une âme perdue, le journal intime de Daniel posé sur la table basse, l’album photo toujours dans son sac. Elle fait les cent pas, ses pensées s’emballant, ses questions s’entrechoquant dans un brouhaha intérieur.

 

Pourquoi ? Pourquoi Daniel choisit-il de porter seul ce fardeau ? Pourquoi s’inflige-t-il tant de souffrance pour un amour qui l’a autrefois brisé ?

 

 

Elle s’assoit sur le canapé, fixant le vide. La réponse n’est pas dans les pages du journal, elle en est certaine. Daniel, cet homme mystérieux et complexe, cache une vérité qu’il semble déterminé à protéger, même au prix de sa liberté et peut-être de sa vie.

Elle murmure pour elle-même, presque inaudiblement :

 

 

Cécilia : « Pourquoi se condamne-t-il ainsi ? Pour expier quoi, au juste ? L’amour ? La culpabilité ? Ou quelque chose d’encore plus profond ? »

 

 

Cécilia se lève brusquement et se dirige vers la fenêtre. Le ciel, encore teinté des dernières lueurs du jour, semble porter le même poids que son cœur. Elle se demande si Daniel regarde le même ciel, quelque part dans l’obscurité de sa cellule, seul avec ses souvenirs et ses regrets.

 

 

Les mots de Daniel résonnent dans son esprit :

"Et maintenant que tu es parti, que ferais-je ? Que ferais-je de ces souvenirs, de ces moments que je me tue à oublier ?"

 

Cécilia ouvre l’album photo, incapable de résister à la tentation de replonger dans cette histoire. Les images défilent : Daniel et Mina, leurs sourires éclatants, leurs moments d’insouciance. Chaque photo semble capturer une bulle de bonheur, un instant figé dans le temps, mais teinté maintenant d’une tristesse que seule la fin tragique de leur histoire peut expliquer.

 

Elle tombe sur une photo particulière : Daniel, les cheveux ébouriffés par le vent, tenant Mina par la taille alors qu’ils rient ensemble. L’arrière-plan montre un coucher de soleil à couper le souffle, et Cécilia ne peut s’empêcher de penser à ce qu’ils ressentaient à cet instant précis.

 

 

Était-ce ça, le vrai bonheur ?

 

 

Cécilia referme l’album, le pose doucement sur la table, et se met à parler à voix haute, comme pour combler le silence oppressant de la pièce :

 

 

Cécilia : « Pourquoi suis-je autant affectée par cette histoire ? » murmure-t-elle. Elle fixe le journal, comme si les réponses qu’elle cherche s’y trouvent. « Est-ce parce qu’il ressemble à mon père ? Parce que je vois en lui une souffrance que je connais trop bien ? Ou est-ce autre chose ? Quelque chose de plus profond ? » Elle inspire profondément, puis ajoute « Daniel, tu dis que l’histoire n’est pas écrite… mais si tu crois que je vais t’abandonner, tu te trompes. Même si je dois mettre ma propre vie en pause, je trouverai un moyen de te sauver. Pas pour moi, mais pour toi. Et pour Mina, où qu’elle soit. »

 

 

Cécilia retourne à son bureau et sort une feuille blanche. Elle commence à écrire, laissant ses pensées et ses émotions guider sa plume :

 

 

"Il y a des fardeaux que l’on porte seuls, des cicatrices que personne ne peut voir, mais qui saignent à l’intérieur. Ce que je sais, c’est que Daniel n’est pas seulement un homme brisé, il est aussi un homme plein d’amour, un homme qui, malgré tout, croit encore en quelque chose que je ne comprends pas encore. Mais je vais l’aider à écrire cette fin. Pas parce qu’il me l’a demandé, mais parce que c’est ce qu’il mérite."

 

 

En reposant son stylo, elle sait qu’elle a pris une décision irrévocable : Elle ne laissera pas Daniel s’éteindre dans l’oubli. Sa vie, son histoire, méritent d’être racontées, mais surtout, d’être sauvées.

 

À suivre…

 

Chapitre 05

 

Auteur : Saint Daniel

 

Titre : Trahi par l’amour, Marqué à jamais.

 

Les écrits de Saint Daniel : Entre Rêve et Réalité.

 

LE FARDEAU DE L’AMOUR

 

Quand on s’aime, est-ce le temps qui délie les âmes ?

Ou l’orgueil, ce feu qui consume les flammes ?

Il arrive parfois que l’amour ne soit qu’un leurre,

Un mirage fragile où se perdent nos cœurs.

 

La vie n’est qu’une brève lueur vacillante,

Et le rêve, lui, porte une date expirante.

Je cherche l’amour, mais non d’être aimée,

Car d’admiration, je suis déjà comblée.

 

L’amour, ce mot vidé de sa substance,

Un murmure léger dans un monde de distances.

On ne s’en souvient que comme un briseur d’espoir,

Un bâtisseur de châteaux qui s’écroulent dans le noir.

 

Réalité et rêve sont désormais en désaccord,

Car j’existe, et l’amour persiste encore.

Mais ce pacte fragile vacille sous son poids,

Et l’amour, lui, se perd dans l’ombre de ma foi.

 

Saint Daniel, le fardeau de l’amour_

Trahi par l'amour, M...